Tableaux de l'économie française Édition 2020

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le27/02/2020
Tableaux de l'Économie Française- Février 2020

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Sommaire

Niveaux de formation

Insee Références

Paru le :27/02/2020

Présentation

Le des jeunes sortants d’école continue de s’élever. En moyenne sur 2015, 2016 et 2017, près de neuf sortants de sur dix (88 %) sont diplômés d’études supérieures ou secondaires. Près de la moitié (46 %) sortent du système éducatif avec un diplôme d’, 41 % avec un diplôme de formations en lycée ou en apprentissage du second degré et 12 % sortent peu ou pas diplômés : 7 % avec le et 6 % sans aucun diplôme.

À la session 2018, 704 300 candidats au DNB l’ont obtenu, portant le taux de réussite à 87,2 %. Ce taux baisse pour la première fois depuis la session 2006. Les filles réussissent mieux que les garçons (90,7 % de réussite contre 83,8 %).

L’enseignement professionnel s’organise, depuis 2011, année de l’achèvement de la réforme de la voie professionnelle, autour du et du professionnel. Le reste accessible sous la forme d’une certification intermédiaire passée à l’issue de la première professionnelle. Selon la spécialité du baccalauréat professionnel, ce diplôme intermédiaire peut également être un CAP. En 2018, le taux de réussite au CAP atteint 84,7 %.

Avec 767 600 candidats et 677 300 bacheliers, le taux de réussite au baccalauréat atteint 88,2 % à la session 2018, avec 91,0 % au baccalauréat général, 88,8 % au baccalauréat technologique et 82,8 % au baccalauréat professionnel. Il augmente légèrement dans la voie générale et de façon plus marquée dans le professionnel, tandis qu’il diminue dans le technologique. En France (hors Mayotte), les résultats de la session 2018 conduisent à une de 80,7 % : 42,5 % en général, 16,5 % en technologique et 21,7 % en professionnel. Depuis 1970, cette proportion a gagné plus de 60 points. Cette forte progression résulte surtout de la croissance de la voie générale et de l’important essor de la voie professionnelle depuis sa première session en 1987.

Sortir sans diplôme de formation initiale rend plus difficile l’entrée dans la vie active. Réduire le nombre de sortants du système éducatif avec un faible niveau d’études constitue un enjeu humain, social et économique majeur, pour la France et les autres États membres de l’Union européenne (UE). Plusieurs indicateurs sont disponibles pour appréhender les sorties à faible niveau d’études. Parmi eux, le taux dedonne pour une classe d’âge, les 18 à 24 ans, la part des non-diplômés (ou au plus du brevet) ne suivant pas de formation. Il fait partie des critères de référence du cadre stratégique « Éducation et formation 2020 ». L’objectif pour l’UE est d’être sous le seuil de 10 %. La France s’est fixé comme objectif 9,5 %. Depuis 2013, le taux de sortants précoces est en deçà du seuil. Il atteint 8,9 % en 2018. Cette proportion modérée de sortants précoces situe la France en bonne position, en deçà de la moyenne de l’UE (10,6 %).

Tableaux et graphiques

Figure 1Principaux diplômes du 2nd degré délivrés en 2018

Principaux diplômes du 2nd degré délivrés en 2018
Nombre d'admis Taux de réussite en %
Brevet 704 267 87,2
    dont série générale 648 919 88,1
Certificat d'aptitude professionnelle1 184 510 84,7
Baccalauréat général 359 455 91,0
    Littéraire (L) 52 648 90,5
    Économique et social (ES) 119 178 90,2
    Scientifique (S) 187 629 91,6
Baccalauréat technologique 138 570 88,8
    dont sciences et techno. du management et de la gestion (STMG) 63 690 86,0
Baccalauréat professionnel 179 262 82,8
    Production 81 091 81,2
    Services 98 171 84,1
Total des baccalauréats 677 287 88,2
  • 1. Y c. les diplômes agricoles (CAPA et BEPA).
  • Source : Depp.

Figure 2Part de bacheliers dans une génération entre 1980 et 2018

en %
Part de bacheliers dans une génération entre 1980 et 2018 (en %)
Bac général Bac technologique Bac professionnel Ensemble
1980 18,6 7,3 /// 25,9
1981 18,7 7,3 /// 26,0
1982 19,4 7,8 /// 27,2
1983 19,7 8,4 /// 28,1
1984 19,5 9,1 /// 28,6
1985 19,8 9,6 /// 29,4
1986 21,1 10,1 /// 31,2
1987 21,7 10,8 0,1 32,6
1988 24,0 11,5 0,8 36,3
1989 25,8 12,3 1,7 39,8
1990 27,9 12,8 2,8 43,5
1991 30,6 13,0 3,9 47,5
1992 32,4 13,6 5,1 51,1
1993 34,9 13,9 5,9 54,7
1994 36,0 15,9 7,0 58,9
1995 37,2 17,6 7,9 62,7
1996 34,4 17,5 9,4 61,3
1997 34,1 17,5 9,9 61,5
1998 33,8 18,3 10,5 62,6
1999 32,2 18,3 11,1 61,6
2000 32,9 18,5 11,4 62,8
2001 32,5 18,2 11,2 61,9
2002 32,4 17,7 11,5 61,6
2003 33,1 17,8 11,4 62,3
2004 31,6 17,5 11,7 60,8
2005 32,8 17,0 11,4 61,2
2006 33,7 16,8 12,1 62,6
2007 33,7 16,4 12,6 62,7
2008 33,6 16,3 12,4 62,3
2009 34,8 15,9 14,6 65,2
2010 34,3 16,3 14,4 65,0
2011 35,9 16,1 19,1 71,2
2012 37,9 16,1 24,4 78,3
2013 38,6 15,9 20,4 74,9
2014 38,2 16,2 24,2 78,6
2015 39,8 15,7 22,3 77,7
2016 40,4 15,7 22,6 78,7
2017 41,3 15,8 22,1 79,1
2018 42,5 16,5 21,7 80,7
  • /// : absence de résultat due à la nature des choses.
  • Champ : France métropolitaine jusqu'en 2000 et France métropolitaine + DOM hors Mayotte à partir de 2001.
  • Lecture : en 2018, 80,7 % des jeunes en âge de passer le baccalauréat sont bacheliers.
  • Note : indicateur calculé à partir des différents recensements de la population.
  • Sources : Depp ; Insee ; ministère en charge de l'agriculture.

Figure 2Part de bacheliers dans une génération entre 1980 et 2018

  • Champ : France métropolitaine jusqu'en 2000 et France métropolitaine + DOM hors Mayotte à partir de 2001.
  • Lecture : en 2018, 80,7 % des jeunes en âge de passer le baccalauréat sont bacheliers.
  • Note : indicateur calculé à partir des différents recensements de la population.
  • Sources : Depp ; Insee ; ministère en charge de l'agriculture.

Figure 3Taux de scolarisation par âge

en %
Taux de scolarisation par âge (en %)
2000 2005 2010 2017
2 ans 34,6 24,5 13,6 11,8
3 ans 100,0 100,0 98,0 97,2
4 ans 100,0 100,0 99,5 99,6
5 ans à 7 ans 100,0 100,0 100,0 100,0
8 ans 100,0 100,0 100,0 100,0
9 ans 100,0 100,0 99,4 100,0
10 ans 100,0 100,0 98,6 100,0
11 ans 100,0 100,0 99,2 100,0
12 ans 100,0 100,0 98,4 99,5
13 ans 100,0 100,0 98,4 99,3
14 ans 99,3 99,6 98,1 98,8
15 ans 98,4 97,5 97,4 98,7
16 ans 96,5 96,6 94,2 95,8
17 ans 91,6 92,0 90,2 93,3
18 ans 79,6 78,8 77,0 79,2
19 ans 65,7 65,0 64,5 66,1
20 ans 51,4 51,9 51,9 55,0
21 ans 40,5 40,6 41,3 44,1
22 ans 33,3 32,8 33,1 36,7
23 ans 24,7 23,5 24,3 27,6
24 ans 17,2 15,8 16,3 18,7
25 ans 11,4 11,1 10,5 12,3
  • Champ : France métropolitaine + DOM hors Mayotte, enseignement public et privé, y c. scolarisation en apprentissage.
  • Note : les millésimes correspondent à la rentrée scolaire.
  • Source : Depp.

Figure 4Niveau d'éducation dans l'UE en 2018

en %
Niveau d'éducation dans l'UE en 2018 (en %)
Jeunes ayant quitté prématurément l'école1 Population ayant terminé au moins le 2nd cycle du secondaire2
Filles Garçons Total
Allemagne 9,1 11,5 10,3 86,6
Autriche 5,7 8,9 7,3 85,3
Belgique 6,5 10,6 8,6 78,2
Bulgarie 12,8 12,6 12,7 82,6
Chypre 6,0 9,9 7,8 82,2
Croatie 6,9 10,8 8,9 85,1
Danemark 7,8 12,5 10,2 81,6
Espagne 14,0 21,7 17,9 60,1
Estonie 6,4 16,1 11,3 89,2
Finlande 7,4 9,2 8,3 89,2
France 6,9 10,8 8,9 79,4
Grèce 3,6 5,7 4,7 73,6
Hongrie 12,3 12,6 12,5 84,9
Irlande 3,9 6,1 5,0 83,2
Italie 12,3 16,5 14,5 61,7
Lettonie 5,0 11,4 8,3 90,7
Lituanie 3,0 6,1 4,6 94,8
Luxembourg 5,9 6,8 6,3 78,6
Malte 15,7 18,8 17,4 54,0
Pays-Bas 5,3 9,3 7,3 79,0
Pologne 3,7 5,8 4,8 92,4
Portugal 8,7 14,7 11,8 49,8
Rép. tchèque 6,1 6,4 6,2 93,9
Roumanie 16,1 16,7 16,4 78,5
Royaume-Uni 9,1 12,2 10,7 80,4
Slovaquie 8,8 8,3 8,6 91,7
Slovénie 3,0 5,3 4,2 88,1
Suède 8,0 10,4 9,3 85,6
UE 8,9 12,2 10,6 78,1
  • 1. Personnes de 18 à 24 ans dont le niveau d'études ne dépasse pas le 1er cycle du secondaire et qui ne suivent aucune formation.
  • 2. Personnes de 25 à 64 ans ; 2011 niveaux 3-8.
  • Source : Eurostat (extraction du 19 novembre 2019).

Figure 5Répartition des sortants de formation initiale en fonction de leur diplôme le plus élevé et par sexe

Répartition des sortants de formation initiale en fonction de leur diplôme le plus élevé et par sexe
2015-2016-2017 (p)
Ensemble Sexe en %
en milliers en % Femmes Hommes
Master, doctorat 113 15 18 13
École d’ingénieurs, école de commerce 60 8 9 8
Licence 72 10 11 8
BTS, DUT, ou équivalent 87 12 11 12
Paramédical ou social 10 1 2 1
Total diplômés des études supérieures 343 46 51 41
Baccalauréat général 65 9 9 9
Baccalauréat technologique 43 6 6 6
Baccalauréat professionnel et assimilé 125 17 15 18
CAP, BEP ou équivalent 74 10 9 11
Total diplômés formations en lycée et en apprentissage (2nd degré) 307 41 39 44
Diplôme national du brevet 50 7 6 8
Aucun diplôme 41 6 4 7
Total brevet et aucun diplôme 90 12 10 15
Total sortants de formation initiale 740 100 100 100
  • p : données provisoires.
  • Champ : France métropolitaine + DOM hors Mayotte.
  • Lecture : en moyenne sur 2015, 2016 et 2017, 46 % des sortants de formation initiale sont diplômés de l’enseignement supérieur.
  • Source : Depp.

Avertissement

Sauf mention contraire, les données nationales se réfèrent à la France métropolitaine et aux cinq départements d’outre-mer (sauf mention contraire Mayotte est inclus dans les données de la France).

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d’une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Les comparaisons internationales s’appuient en général sur les données issues d’organismes internationaux (Eurostat, ONU, etc.) qui peuvent diverger des sources produites par les instituts nationaux de statistiques, notamment pour l’Insee, pour les données françaises. En effet, ces organismes effectuent souvent des ajustements de champ ou de méthode, d’ampleur souvent réduite, afin de produire des données comparables d’un pays à l’autre.

Sauf précision contraire, les indicateurs relatifs à l’Union européenne (UE) figurant dans cet ouvrage portent sur l’UE à 28.

Définitions

Niveau de formation : la nomenclature nationale des niveaux de formation (fixée en 1969 par la Commission statistique nationale) sert à répartir les élèves selon leur niveau de formation et à repérer le niveau atteint au terme de leur formation initiale. Le niveau VI correspond aux années intermédiaires des formations de collège (6e, 5e, 4e) et aux formations préprofessionnelles en un an. Le niveau V bis correspond à l’année de 3e et aux années intermédiaires des formations professionnelles courtes de type CAP. Le niveau V correspond aux années terminales des formations professionnelles courtes de type CAP ainsi qu’aux années intermédiaires des formations générales et technologiques en lycée (secondes et premières générales, technologiques et professionnelles ainsi que la première année de préparation des brevets professionnels). Le niveau IV correspond aux années terminales des formations générales et technologiques en lycée et aux sorties de l’enseignement supérieur sans diplôme. Le niveau III correspond aux diplômes sanctionnant les deux premières années d'études supérieures (DUT, BTS, DEUG, écoles de formations sanitaires ou sociales, etc.). Le niveau II correspond aux diplômes de l’enseignement supérieur obtenus trois ans ou quatre ans après le baccalauréat (licence, licence professionnelle, maîtrise). Le niveau I correspond aux diplômes obtenus cinq ans ou plus après le baccalauréat (master, DEA, DESS, doctorat) et aux diplômes de grande école.

Formation initiale : parcours d’études amorcé à l’école élémentaire et suivi sans une interruption de plus d’un an. La formation initiale regroupe des niveaux de formation allant de la maternelle à l’enseignement supérieur.

Enseignement supérieur : regroupe les enseignements généraux, techniques ou professionnels qui demandent de disposer d’un niveau de formation supérieur ou égal au baccalauréat ou à son équivalent. Les enseignements sont dispensés dans les établissements d’enseignement publics ou privés, sous tutelle d’un ministère ou non. Le champ couvre les établissements situés en France, y compris d’outre-mer, ainsi que les établissements français à l’étranger. Il s’agit notamment : des universités et de leurs instituts, des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), des sections de techniciens supérieurs (STS), des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), des écoles d’ingénieurs, des écoles de commerce ou de gestion, vente et comptabilité, des écoles paramédicales et sociales, etc.

Diplôme national du brevet (DNB) : diplôme national sanctionnant la formation secondaire au terme des classes de troisième, et attestant de la maîtrise des sept compétences du socle commun de connaissances et de compétences, depuis la session 2011. Il est attribué sur la base des notes obtenues à un examen et des résultats issus du contrôle continu en classe de troisième.

Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) : diplôme national qui atteste d’un premier niveau de qualification professionnelle. Il a pour objectif une entrée directe dans la vie professionnelle mais rend possible également la poursuite d’études. Il permet en particulier l’accès direct en classe de première professionnelle dans une spécialité de baccalauréat professionnel relevant du même secteur.

Baccalauréat : le baccalauréat général – jusqu’à la session 2020, sanctionne une formation générale à dominante scientifique (S), économique et sociale (ES) ou littéraire (L) organisée autour d’un noyau cohérent de disciplines dominantes dans le cadre d’une formation générale. Le baccalauréat technologique associe une formation générale à une formation couvrant un champ technologique d’ensemble. Le baccalauréat professionnel, créé en 1985, sanctionne une formation plus concrète débouchant sur un métier permettant l’entrée dans la vie active, même si, comme tout baccalauréat, il donne le droit de poursuivre des études supérieures.

Brevet d’études professionnelles (BEP) : diplôme national de niveau V et d’études secondaires qui atteste d’une qualification professionnelle. Depuis la réforme de la voie professionnelle en 2009, il est devenu un diplôme intermédiaire intégré au cursus du baccalauréat professionnel en trois ans.

Proportion de bacheliers dans une génération : proportion de bacheliers d’une génération fictive d’individus qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature et de réussite observés l’année considérée. Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à l’ensemble de la population de cet âge.

Sorties précoces du système éducatif : jeunes âgés de 18 à 24 ans qui n’étudient plus et n’ont pas terminé avec succès l’enseignement secondaire de second cycle (Classification internationale type de l'éducation-Cite 3). Ils sont classés comme sortants avec le niveau Cite 2. En France, il s’agit des 18-24 ans qui ne poursuivent ni études, ni formation et n’ont ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé. Voir aussi dans la rubrique « Définitions » en annexe : Classification internationale type de l’éducation (Cite).

Classification internationale type de l’éducation (Cite) : nomenclature construite pour produire dans l’ensemble des pays des statistiques comparables sur l’enseignement et la formation. Elle a été conçue par l’Unesco au cours des années 1970, puis révisée en 1997 et en 2011. En France, les niveaux 0 et 1 de la Cite 2011 correspondent à l’enseignement préprimaire ou primaire, les niveaux 2 et 3 à l’enseignement secondaire des formations en collège et des formations en lycée. Le niveau 4 de la Cite 2011 correspond à l’enseignement post-secondaire non supérieur (capacité en droit, DAEU, etc.). Le niveau 5 correspond à l’enseignement supérieur de cycle court (BTS, DUT, etc.), le niveau 6 aux licences (ou niveaux équivalents), le niveau 7 aux masters (ou niveaux équivalents) et le niveau 8 aux doctorats (ou niveaux équivalents, hors santé). La révision de la Cite sur les spécialités de formation a été adoptée en 2013.

Taux de scolarisation : rapport entre le nombre d’élèves, d’étudiants et d’apprentis en formation initiale d’un âge déterminé, inscrits dans un établissement d’enseignement, et le nombre de jeunes de cet âge.