Emploi, chômage, revenus du travail Édition 2024

L’Insee et la Dares présentent dans cet ouvrage un ensemble d’analyses et d’indicateurs portant sur le marché du travail.

Insee Références
Paru le :Paru le22/07/2024
Emploi, chômage, revenus du travail- Juillet 2024
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Évolutions conjoncturelles du coût du travail et des salaires

Insee Références

Paru le :22/07/2024

Avertissement

La hausse des prix prise en compte dans le calcul des salaires réels est mesurée ici par l’indice des prix à la consommation (IPC), indicateur de référence de mesure de l’inflation.

L’indice du permet d’apprécier les variations, en euros courants, des dépenses encourues par les employeurs pour une heure de travail. Il porte sur le secteur marchand non agricole (SMNA), hors services aux ménages. En 2023, le coût du travail a nettement augmenté, de 4,0 % en moyenne sur l’année, après une hausse de 3,2 % en 2022 (figure 1).

Figure 1Évolution du coût horaire du travail selon le secteur d'activité, en euros courants

glissement annuel, en %
Évolution du coût horaire du travail selon le secteur d'activité, en euros courants (glissement annuel, en %) - Lecture : Dans le SMNA hors services aux ménages, le coût horaire du travail a augmenté de 3,4 % entre le quatrième trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2023.
Année Trimestre Ensemble Industrie Tertiaire Construction
2012 T1 2,1 3,0 1,9 1,6
T2 2,4 2,6 2,3 2,0
T3 2,5 2,8 2,3 2,5
T4 2,3 2,4 2,3 2,2
2013 T1 0,2 0,0 0,4 -0,7
T2 0,6 0,7 0,5 0,1
T3 0,6 0,9 0,5 0,3
T4 0,3 0,3 0,3 -0,1
2014 T1 1,4 1,3 1,4 1,6
T2 0,7 0,8 0,7 0,3
T3 0,5 0,6 0,4 -0,1
T4 0,2 0,8 -0,1 0,0
2015 T1 0,8 1,2 0,6 0,5
T2 0,7 1,1 0,5 0,9
T3 0,7 1,0 0,6 0,3
T4 1,0 1,3 0,8 1,3
2016 T1 1,9 2,0 1,7 3,2
T2 1,1 1,1 0,9 1,9
T3 0,9 0,9 0,7 2,8
T4 0,6 0,7 0,4 1,8
2017 T1 0,4 1,0 0,0 1,8
T2 1,2 2,1 0,7 3,1
T3 1,1 2,1 0,7 2,3
T4 1,6 1,9 1,3 4,0
2018 T1 2,2 2,8 2,2 1,5
T2 2,7 2,5 2,9 2,5
T3 2,7 2,6 2,8 3,1
T4 3,1 2,8 3,4 1,2
2019 T1 2,2 2,7 2,0 3,7
T2 1,6 2,0 1,6 1,8
T3 2,0 2,0 2,0 2,6
T4 0,8 1,3 0,6 1,9
2020 T1 2,2 1,9 2,1 2,1
T2 7,3 4,4 8 7,4
T3 2,2 1,7 2,6 1,7
T4 3,5 2,5 4,0 3,6
2021 T1 2,0 1 2,9 0,5
T2 -2,6 -1,7 -2,4 -4,0
T3 0,9 1,2 0,7 1,6
T4 0,1 0,5 -0,1 0,7
2022 T1 2,4 3,1 2,1 2,4
T2 2,0 2,9 1,6 2,7
T3 3,7 3,0 3,9 3,5
T4 4,9 4,8 4,9 4,3
2023 T1 4,0 3,9 4 4,2
T2 4,6 4,7 4,5 4,2
T3 4,1 4,4 4,1 3,4
T4 3,4 3,6 3,3 2,8
  • SMNA : Secteur marchand non agricole.
  • Lecture : Dans le SMNA hors services aux ménages, le coût horaire du travail a augmenté de 3,4 % entre le quatrième trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2023.
  • Champ : France hors Mayotte, secteurs marchands non agricoles (SMNA) hors services aux ménages.
  • Source : Insee, indice du coût du travail (ICT ; extraction en mai 2024).

Figure 1Évolution du coût horaire du travail selon le secteur d'activité, en euros courants

  • SMNA : Secteur marchand non agricole.
  • Lecture : Dans le SMNA hors services aux ménages, le coût horaire du travail a augmenté de 3,4 % entre le quatrième trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2023.
  • Champ : France hors Mayotte, secteurs marchands non agricoles (SMNA) hors services aux ménages.
  • Source : Insee, indice du coût du travail (ICT ; extraction en mai 2024).

Le dynamisme du coût du travail en 2022 et 2023 reflète avant tout celui des salaires. La hausse des prix à la consommation a en effet favorisé les renégociations salariales et entraîné cinq revalorisations automatiques du Smic sur les deux années, dont deux en 2023 : +1,8 % au 1er janvier et +2,2 % au 1er mai. Les hausses du Smic ont d’autant plus dynamisé les salaires en 2023 que la proportion de salariés directement concernés par celles-ci a atteint un niveau inédit sur les trente dernières années. Par ailleurs, les employeurs ont massivement recouru à la , dispositif ayant succédé à la et permettant de verser des primes exonérées de cotisations sociales : un peu plus de 5,2 milliards d’euros ont été versés en 2023, soit un montant similaire à celui de 2022, mais nettement supérieur à ce qui a été versé en 2021 (1,8 milliard). Enfin, les allégements liés à l’aide à l’embauche d’un alternant (anciennement plan « 1 jeune 1 solution »), lancée à l’été 2020, ont contribué, par contrecoup, à légèrement rehausser le coût du travail en 2023 (+0,1 point).

Les salaires bruts versés par les employeurs représentent en moyenne environ 70 % du coût du travail. En 2023, le dans le SMNA, mesuré en euros courants, a augmenté de 4,1 % en moyenne (figure 2).

Dans un contexte d’inflation encore soutenue, son rythme a de nouveau dépassé celui qui prévalait avant la crise sanitaire (figure 3). En 2020, il avait été nettement affecté par le recours intensif au dispositif de chômage partiel pendant la crise sanitaire. En 2021, ce recours a diminué et le SMPT a rebondi par contrecoup. En 2022, le SMPT a de nouveau fortement augmenté du fait de la fin des indemnisations de chômage partiel, ainsi qu’en raison des revalorisations des salaires provoquées par le net regain d’inflation, inédite depuis le début des années 1980. En revanche, en termes réels, c’est‑à‑dire une fois ôtée la hausse des prix, les salaires ont baissé de 0,8 % en 2023.

Figure 2Évolution nominale et réelle du salaire moyen par tête (SMPT) depuis 1981

moyenne annuelle, en %
Évolution nominale et réelle du salaire moyen par tête (SMPT) depuis 1981 (moyenne annuelle, en %) - Lecture : Dans le SMNA, le SMPT nominal a augmenté de 4,1 % en moyenne en 2023. En termes réels, c’est-à-dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a baissé de 0,8 % sur la même période.
Année Moyenne annuelle Salaire moyen par tête nominal SMNA Moyenne annuelle Salaire moyen par tête nominal APU Moyenne annuelle Salaire moyen par tête réel SMNA Moyenne annuelle Salaire moyen par tête réel APU
1981 13,9 12,6 0,5 -0,6
1982 12,9 12,8 0,8 0,7
1983 8,6 9,0 -0,8 -0,4
1984 7,6 6,6 0,0 -1,0
1985 6,1 3,3 0,2 -2,4
1986 4,6 4,6 2,0 2,0
1987 3,5 1,3 0,2 -2,0
1988 4,3 3,3 1,5 0,5
1989 4,2 4,3 0,7 0,8
1990 5,5 5,2 2,2 1,9
1991 4,4 3,8 1,1 0,6
1992 3,3 4,0 0,9 1,6
1993 2,1 3,9 0,0 1,8
1994 0,8 2,2 -0,9 0,5
1995 2,2 4,3 0,3 2,4
1996 1,7 2,6 -0,3 0,7
1997 1,5 2,9 0,3 1,7
1998 1,8 2,8 1,1 2,2
1999 1,7 2,7 1,1 2,1
2000 3,4 3,6 1,7 2,0
2001 2,8 2,0 1,2 0,3
2002 3,3 3,5 1,4 1,6
2003 2,9 1,4 0,8 -0,7
2004 3,8 2,0 1,7 -0,2
2005 3,4 3,5 1,6 1,7
2006 3,6 1,9 1,9 0,2
2007 2,8 1,8 1,3 0,3
2008 2,7 2,1 -0,1 -0,7
2009 1,3 2,7 1,2 2,6
2010 3,4 1,2 1,8 -0,4
2011 1,6 3,3 -0,5 1,1
2012 1,8 1,8 -0,2 -0,1
2013 1,8 1,0 0,9 0,2
2014 0,9 0,5 0,4 0,1
2015 1,5 0,0 1,5 0,0
2016 1,5 0,4 1,4 0,2
2017 2,0 2,6 0,9 1,6
2018 1,6 1,4 -0,3 -0,5
2019 2,5 1,5 1,3 0,4
2020 -5,5 2,6 -6,0 2,1
2021 5,9 2,3 4,2 0,6
2022 5,4 4,3 0,2 -0,9
2023 4,1 4,1 -0,8 -0,7
  • SMNA : Secteur marchand non agricole ; APU : Administrations publiques ; SMPT : Salaire moyen par tête.
  • Lecture : Dans le SMNA, le SMPT nominal a augmenté de 4,1 % en moyenne en 2023. En termes réels, c’est-à-dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a baissé de 0,8 % sur la même période.
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux.

Figure 2Évolution nominale et réelle du salaire moyen par tête (SMPT) depuis 1981

  • SMNA : Secteur marchand non agricole ; APU : Administrations publiques ; SMPT : Salaire moyen par tête.
  • Lecture : Dans le SMNA, le SMPT nominal a augmenté de 4,1 % en moyenne en 2023. En termes réels, c’est-à-dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a baissé de 0,8 % sur la même période.
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux.

Figure 3Salaires nominaux et réels, productivité apparente du travail

indice base 100 au 1er trimestre 2012
Salaires nominaux et réels, productivité apparente du travail (indice base 100 au 1er trimestre 2012) - Lecture : Au quatrième trimestre 2023, l’indice du SMPT réel dans le SMNA en base 100 au premier trimestre 2012 est de 103,7.
Année Trimestre Salaire moyen par tête réel SMNA Salaire moyen par tête nominal SMNA Productivité apparente du travail SMNA Salaire mensuel de base
2012 T1 100,0 100,0 100,0 100,0
T2 99,9 100,3 99,6 100,5
T3 100,3 100,9 100,1 101,0
T4 100,4 101,3 100,4 101,4
2013 T1 100,6 101,7 100,6 101,9
T2 101,2 102,3 101,7 102,3
T3 101,2 102,7 101,6 102,6
T4 101,2 102,9 102,3 103,0
2014 T1 101,1 102,9 102,1 103,4
T2 101,3 103,1 102,1 103,7
T3 101,6 103,5 102,9 104,1
T4 101,8 103,7 102,6 104,4
2015 T1 102,5 104,2 103,1 104,7
T2 102,6 104,7 103,1 105,0
T3 103,0 105,0 103,2 105,3
T4 103,6 105,6 103,2 105,7
2016 T1 104,4 106,1 103,5 105,9
T2 104,1 106,2 102,9 106,2
T3 104,3 106,6 102,5 106,5
T4 104,5 107,1 102,7 106,9
2017 T1 105,1 108,1 103,1 107,2
T2 105,3 108,4 103,4 107,5
T3 105,5 108,7 103,8 108,0
T4 105,3 109,1 104,1 108,3
2018 T1 104,7 109,2 103,4 108,8
T2 104,7 109,9 103,3 109,2
T3 104,9 110,6 104,0 109,6
T4 105,6 111,5 104,8 110,0
2019 T1 106,9 112,8 105,5 110,6
T2 106,3 112,7 105,7 111,0
T3 106,5 113,4 105,4 111,5
T4 105,9 113,1 104,2 111,9
2020 T1 102,3 109,2 99,1 112,3
T2 91,0 96,8 89,8 112,7
T3 104,3 111,4 100,4 113,2
T4 102,6 109,7 100,1 113,6
2021 T1 102,2 109,9 99,7 114,0
T2 103,2 111,3 100,4 114,3
T3 105,9 115,0 101,7 114,8
T4 105,7 116,1 101,8 115,6
2022 T1 105,2 117,2 100,8 116,5
T2 104,2 118,3 100,9 117,8
T3 104,1 119,7 101,0 119,0
T4 104,3 121,6 100,8 120,1
2023 T1 103,9 122,8 101,0 122,0
T2 103,7 123,8 102,0 123,1
T3 103,3 124,3 102,1 124,0
T4 103,7 125,4 102,6 124,6
  • SMNA : Secteur marchand non agricole ; SMPT : Salaire moyen par tête. Séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) par l'Insee.
  • Lecture : Au quatrième trimestre 2023, l’indice du SMPT réel dans le SMNA en base 100 au premier trimestre 2012 est de 103,7.
  • Champ : France, SMNA pour le salaire moyen par tête et la productivité apparente du travail ; France hors Mayotte, entreprises de 10 salariés ou plus du privé pour le salaire mensuel de base.
  • Sources : Dares, enquête sur l'Activité et les conditions d'emploi de la main-d'œuvre (Acemo) ; Insee, comptes nationaux.

Figure 3Salaires nominaux et réels, productivité apparente du travail

  • SMNA : Secteur marchand non agricole ; SMPT : Salaire moyen par tête. Séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) par l'Insee.
  • Lecture : Au quatrième trimestre 2023, l’indice du SMPT réel dans le SMNA en base 100 au premier trimestre 2012 est de 103,7.
  • Champ : France, SMNA pour le salaire moyen par tête et la productivité apparente du travail ; France hors Mayotte, entreprises de 10 salariés ou plus du privé pour le salaire mensuel de base.
  • Sources : Dares, enquête sur l'Activité et les conditions d'emploi de la main-d'œuvre (Acemo) ; Insee, comptes nationaux.

Dans les administrations publiques (APU), le SMPT nominal a progressé de 4,1 % en 2023 (+4,3 % en 2022), tiré notamment par la revalorisation du point d’indice au 1er juillet (+1,5 %) et des versements de primes de pouvoir d’achat exceptionnelles en fin d’année. Cependant, le pouvoir d’achat des salaires dans les APU a continué de reculer en 2023, dans les mêmes proportions que dans le secteur privé (-0,7 % en moyenne annuelle, après -0,9 % en 2022).

Définitions

Le coût du travail comprend l’ensemble des dépenses encourues par les employeurs pour l’emploi de salariés.

Il comprend, en plus des salaires et traitements bruts : les cotisations sociales à la charge de l’employeur (sécurité sociale, chômage, retraite, prévoyance, indemnités de départ) que celles‑ci soient obligatoires, conventionnelles ou facultatives, nettes d’exonérations comme les allègements de cotisations sociales ; les frais de formation professionnelle (taxe d’apprentissage, contributions patronales au financement de la formation professionnelle) ; d’autres dépenses liées à l’emploi de salariés comme les frais de recrutement ; les taxes et les impôts relatifs à l’emploi et aux salariés, déduction faite des subventions perçues par l’employeur et destinées à favoriser l’emploi (CICE notamment).

Depuis juillet 2022, la prime de partage de la valeur (PPV) remplace la Pepa : elle étend le dispositif à l’ensemble des salariés (mais la prime est défiscalisée uniquement pour les salariés ayant une rémunération annuelle inférieure à trois fois le Smic) et triple les plafonds de versement (3 000 euros de primes maximum par année civile dans le cas général, 6 000 euros en cas d’accord d’intéressement), sur une période s’étendant jusqu’à décembre 2023. En 2024, le dispositif est reconduit, mais avec un fonctionnement moins avantageux (par exemple la prime n’est plus défiscalisée).

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa) a initialement été adopté fin 2018 comme mesure d’urgence sociale en réponse au mouvement des gilets jaunes. Au premier trimestre 2019, tous les employeurs pouvaient verser jusqu’à 1 000 euros de primes désocialisées et défiscalisées par salarié ayant une rémunération annuelle inférieure à trois fois le Smic. Le dispositif a été réactivé au premier semestre 2020 uniquement pour les entreprises ayant un accord d’intéressement, avant d’être étendu fin mars 2020, dans le contexte de la crise sanitaire, à l’ensemble des entreprises. Le plafond de versement a alors été relevé à 2 000 euros pour les entreprises ayant un accord d’intéressement. Au début de l’été, la fenêtre de versement a finalement été étendue à l’ensemble de l’année 2020. Le dispositif Pepa a ensuite été de nouveau reconduit, avec les mêmes modalités, entre juin 2021 et mars 2022.

Le salaire moyen par tête (SMPT) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. L’évolution du SMPT reflète l’évolution des qualifications et de la quotité du travail (effets de structure) et celle de la rémunération des heures supplémentaires et des primes (effets saisonniers et liés à la conjoncture).

La productivité apparente du travail rapporte la valeur ajoutée, évaluée en volume, au facteur travail mesuré par le volume d’emploi en personnes physiques ou en équivalent temps plein. Elle est qualifiée d’apparente car elle ne tient compte que du travail comme facteur de production.


Le salaire mensuel de base (SMB) correspond au salaire brut de toute forme de cotisations (sécurité sociale, assurance chômage, retraite complémentaire, prévoyance, CSG, CRDS). Il ne comprend ni les primes (sauf, le cas échéant, la prime liée à la réduction du temps de travail), ni les rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires (pour les temps pleins) ou des heures complémentaires (pour les temps partiels). Son montant correspond généralement à celui de la première ligne du bulletin de paye d'un salarié.

Entré en vigueur en janvier 2013, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) allège le coût du travail au titre d’une subvention au bénéfice de l’employeur à hauteur de 4 % de l’ensemble de la masse salariale inférieure à 2,5 Smic en 2013, de 6 % à partir de janvier 2014, de 7 % à partir de janvier 2017, et, dans les DOM uniquement, de 7,5 % à partir de janvier 2015 et de 9 % à partir de janvier 2016. En janvier 2018, son taux est ramené à 6 % en France métropolitaine. Enfin, en janvier 2019, le CICE est remplacé par une exonération générale de cotisations sociales de 6 points sur les bas salaires, excepté à Mayotte où il reste en vigueur avec un taux de 9 %.