Tableaux de l'économie française Édition 2018

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le27/02/2018
Tableaux de l'Économie Française- Février 2018
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Sommaire

Niveaux de formation

Insee Références

Paru le :27/02/2018

Présentation

Jusqu'au début des années 2000, un enfant sur trois âgé de 2 ans était scolarisé. Le taux de scolarisation des enfants de deux ans s’est ensuite orienté à la baisse. Il a ainsi été divisé par trois entre 1999 et 2012. Il s’est depuis stabilisé et oscille autour de 12 % depuis 2012. À la rentrée 2015, le des enfants de 2 ans s'établit à 11,6 %, en légère diminution (– 0,2 point) par rapport à 2014. Depuis 2000, le second degré comprend des élèves en moyenne plus jeunes, en lien avec la baisse générale des redoublements dans le primaire et au collège. Dans l'enseignement supérieur, la scolarisation est en hausse chez les jeunes de 18 à 29 ans, plus particulièrement chez ceux de 18 ans, mais elle décroît légèrement pour les étudiants âgés de 23 ans. À la rentrée 2015, le taux de scolarisation en apprentissage varie peu chez les jeunes âgés de 15 à 28 ans. Il recule chez les 15 à 18 ans tandis qu’il est stable ou augmente légèrement pour les autres.

L' est stable à la rentrée 2015. Les taux de scolarisation par âge constatés pendant l'année 2015-2016 permettent d'espérer, pour un jeune alors âgé de 15 ans, une d’encore 6,3 années dont 2,9 années dans l'enseignement supérieur. Un des objectifs de la stratégie européenne de Lisbonne est d’abaisser la part des à 10 % en 2020. En 2016, 8,8 % des Français âgés de 18 à 24 ans ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le diplôme national du brevet et ne sont pas en situation de formation.

À la session 2016, la est de 78,8 %, contre 25,9 % à la session 1980. Cette forte hausse résulte essentiellement de la croissance du nombre de bacheliers généraux et de l'important essor du baccalauréat professionnel depuis sa création au milieu des années 1980. Suite à la réforme de la voie professionnelle de l’enseignement secondaire en 2008, le report des effectifs du , où il ne reste plus aucun élève inscrit depuis la rentrée 2012, bénéficie aux effectifs suivant le cursus du baccalauréat professionnel (de la seconde à la terminale). Ils passent ainsi de 191 000 élèves en 2005 à 538 000 en 2016.

En 2015-2016, le nombre d’ stagne par rapport à l’année précédente (– 0,2 %) pour s’établir à 405 200. Le V accueille 159 600 apprentis. Il recule de 1,6 % du fait de la baisse des apprentis préparant le . Celui-ci domine encore mais il ne regroupe plus que 37 % de l’ensemble des apprentis, contre 50 % en 2000-2001. Le niveau IV accueille, quant à lui, 25 % des apprentis. Il décroît également (– 3,1 % en un an) avec une baisse des apprentis en baccalauréat professionnel et en brevet professionnel. L’apprentissage dans l' progresse, pour sa part, par rapport à 2014 (+ 3,8 %). Le y occupe toujours une place prépondérante. Les autres formations du supérieur attirent 21 % des apprentis, contre 6 % en 2000-2001.

Tableaux et graphiques

Figure 1Apprentis selon le diplôme préparé

Apprentis selon le diplôme préparé ( ) -
2000 2015
CAP 183 997 148 184
BEP 52 974 ///
Autres diplômes de niveau V 8 362 11 426
Brevet professionnel 31 195 41 148
Baccalauréat professionnel 33 404 51 112
Autres diplômes de niveau IV 4 756 9 322
Diplômes du supérieur 51 186 144 013
dont : BTS 27 800 60 095
           licences 692 16 612
           diplômes ingénieurs 4 644 19 620
Total des apprentis 365 874 405 205
Préapprentis1 10 184 5 304
  • /// : absence de résultat due à la nature des choses.
  • 1. Classe préparatoire à l'apprentissage (CPA), classe d'initiation préprofessionnelle par alternance (CLIPA), dispositif d'initiation aux métiers en alternance (DIMA).
  • Note : les millésimes correspondent à la rentrée scolaire.
  • Champ : France hors Mayotte en 2000.
  • Source : Depp.

Figure 2Taux de scolarisation par âge

en %
Taux de scolarisation par âge (en %) -
2000 2005 2010 2015
2 ans 34,6 24,5 13,6 11,6
3 ans 100,0 100,0 98,0 97,6
4 ans 100,0 100,0 99,5 100,0
5 ans à 7 ans 100,0 100,0 100,0 100,0
8 ans 100,0 100,0 100,0 99,5
9 ans 100,0 100,0 99,4 98,8
10 ans 100,0 100,0 98,6 98,5
11 ans 100,0 100,0 99,2 98,7
12 ans 100,0 100,0 98,4 98,2
13 ans 100,0 100,0 98,4 98,1
14 ans 99,3 99,6 98,1 97,7
15 ans 98,4 97,5 97,4 97,0
16 ans 96,5 96,6 94,2 94,8
17 ans 91,6 92,0 90,2 91,9
18 ans 79,6 78,8 77,0 78,4
19 ans 65,7 65,0 64,5 64,7
20 ans 51,4 51,9 51,9 53,1
21 ans 40,5 40,6 41,3 43,6
22 ans 33,3 32,8 33,1 35,9
23 ans 24,7 23,5 24,3 26,0
24 ans 17,2 15,8 16,3 17,7
25 ans 11,4 11,1 10,5 11,3
  • Note : les millésimes correspondent à la rentrée scolaire.
  • Champ : France hors Mayotte, enseignement public et privé, y c. scolarisation en apprentissage.
  • Source : Depp.

Figure 3Diplôme le plus élevé selon l'âge en 2016

en %
Diplôme le plus élevé selon l'âge en 2016 (en %) -
Ensemble dont
25 à 34 ans 55 à 64 ans
Sans diplôme, CEP, brevet des collèges 21,9 13,4 34,8
CAP, BEP 25,5 19,8 29,5
Baccalauréat 17,8 22,5 13,5
Bac + 2 14,3 14,9 10,3
Diplôme supérieur à Bac + 2 20,2 28,9 11,7
Non déterminé 0,3 0,5 0,2
Total 100,0 100,0 100,0
Part de bacheliers ou plus 52,3 66,3 35,5
Part de diplômés du supérieur 34,5 43,8 22,0
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes de 25 à 64 ans.
  • Source : Insee, enquête Emploi.

Figure 4Part de bacheliers dans une génération entre 1980 et 2016

en %
Part de bacheliers dans une génération entre 1980 et 2016 (en %)
Bac général Bac technologique Bac professionnel Ensemble
1980 18,6 7,3 /// 25,9
1981 18,7 7,3 /// 26,0
1982 19,4 7,8 /// 27,2
1983 19,7 8,4 /// 28,1
1984 19,5 9,1 /// 28,6
1985 19,8 9,6 /// 29,4
1986 21,1 10,1 /// 31,2
1987 21,7 10,8 0,1 32,6
1988 24,0 11,5 0,8 36,3
1989 25,8 12,3 1,7 39,8
1990 27,9 12,8 2,8 43,5
1991 30,6 13,0 3,9 47,5
1992 32,4 13,6 5,1 51,1
1993 34,9 13,9 5,9 54,7
1994 36,0 15,9 7,0 58,9
1995 37,2 17,6 7,9 62,7
1996 34,4 17,5 9,4 61,3
1997 34,1 17,5 9,9 61,5
1998 33,8 18,3 10,5 62,6
1999 32,2 18,3 11,1 61,6
2000 32,9 18,5 11,4 62,8
2001 32,5 18,2 11,2 61,9
2002 32,4 17,7 11,5 61,6
2003 33,1 17,8 11,4 62,3
2004 31,6 17,5 11,7 60,8
2005 32,8 17,0 11,4 61,2
2006 33,7 16,8 12,1 62,6
2007 33,7 16,4 12,6 62,7
2008 33,6 16,3 12,4 62,3
2009 34,8 15,9 14,6 65,2
2010 34,3 16,3 14,4 65,0
2011 35,9 16,1 19,1 71,2
2012 37,9 16,1 24,4 78,3
2013 38,6 15,9 20,4 74,9
2014 38,2 16,2 24,2 78,6
2015 39,9 15,7 22,3 77,9
2016 40,5 15,7 22,6 78,8
  • /// : absence de résultat due à la nature des choses.
  • Lecture : en 2016 78,8 % des jeunes en âge de passer le baccalauréat sont bacheliers.
  • Note : indicateur calculé à partir des différents recensements de la population.
  • Champ : France métropolitaine jusqu'en 2000, puis France hors Mayotte à partir de 2001.
  • Sources : Depp ; Insee, recensements de la population.

Figure 4Part de bacheliers dans une génération entre 1980 et 2016

  • Lecture : en 2016 78,8 % des jeunes en âge de passer le baccalauréat sont bacheliers.
  • Note : indicateur calculé à partir des différents recensements de la population.
  • Champ : France métropolitaine jusqu'en 2000, puis France hors Mayotte à partir de 2001.
  • Sources : Depp ; Insee, recensements de la population.

Figure 5Dépense pour la formation continue selon le public bénéficiaire

en milliards d'euros
Dépense pour la formation continue selon le public bénéficiaire (en milliards d'euros) -
2014 (r) 2015 2015
Structure en % Évolution 15/14 en %
Jeunes (moins de 26 ans en général)1 7,5 7,5 30,1 0,0
   Apprentissage 5,4 5,3 21,4 -1,7
   Alternance, professionnalisation 1,1 1,1 4,5 3,6
   Autres formations 1,0 1,1 4,3 5,7
Demandeurs d'emploi 4,8 4,9 19,6 1,7
Actifs occupés du secteur privé1 (hors dépenses directes des entreprises) 7,2 6,7 27,0 -7,2
Agents du secteur public2 5,5 5,5 22,0 -0,3
Investissement3 0,3 0,3 1,3 3,0
Total 25,3 24,9 100,0 -1,7
  • r : données révisées.
  • 1. Une partie des dépenses bénéficiant aux jeunes sont classées avec les actifs occupés (plan de formation,...) ou les personnes en recherche d’emploi (jeunes bénéficiant de l’Aref, ...).
  • 2. Hors investissement.
  • 3. Y c. l'investissement pour les agents du secteur public.
  • Source : Dares.

Figure 6Niveau d'éducation dans quelques pays de l'UE en 2016

en %
Niveau d'éducation dans quelques pays de l'UE en 2016 (en %) -
Jeunes ayant quitté prématurément l'école1 Population ayant terminé au moins le 2nd cycle du secondaire2
Filles Garçons Total
Allemagne 9,4 10,9 10,2 86,5
Autriche 6,0 7,7 6,9 84,5
Belgique 7,4 10,2 8,8 75,1
Danemark 5,9 8,5 7,2 80,7
Espagne 15,1 22,7 19,0 58,3
Finlande 6,9 9,0 7,9 88,1
France 7,5 10,1 8,8 78,1
Grèce 5,3 7,1 6,2 71,8
Irlande 4,6 7,8 6,3 80,1
Italie 11,3 16,1 13,8 60,1
Luxembourg nd 6,8 5,5 nd
Pays-Bas 5,8 10,1 8,0 77,1
Pologne 3,9 6,4 5,2 91,3
Portugal 10,5 17,4 14,0 46,9
Rép. tchèque 6,6 6,6 6,6 93,4
Roumanie 18,7 18,4 18,5 76,7
Royaume-Uni 9,5 12,8 11,2 79,5
Suède 6,4 8,2 7,4 85,0
UE 9,2 12,2 10,7 77,0
  • nd : donnée non disponible.
  • 1. Personnes de 18 à 24 ans dont le niveau d'études ne dépasse pas le 1er cycle du secondaire et qui ne suivent aucune formation.
  • 2. Personnes de 25 à 64 ans ; 2011 niveaux 3-8.
  • Source : Eurostat (extraction du 7 août 2017).

Avertissement

Sauf mention contraire, les données nationales se réfèrent à la France métropolitaine et aux cinq départements d’outre-mer (sauf mention contraire Mayotte est inclus dans les données de la France).

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d’une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Les comparaisons internationales s’appuient en général sur les données issues d’organismes internationaux (Eurostat, ONU, etc.) qui peuvent diverger des sources produites par les instituts nationaux de statistiques, notamment pour l’Insee, pour les données françaises. En effet, ces organismes effectuent souvent des ajustements de champ ou de méthode, d’ampleur souvent réduite, afin de produire des données comparables d’un pays à l’autre.

Sauf précision contraire, les indicateurs relatifs à l’Union européenne (UE) figurant dans cet ouvrage portent sur l’UE à 28.

Définitions

Taux de scolarisation : pourcentage de jeunes d’un âge de scolarisation donné qui sont scolarisés par rapport à la population totale du même âge.

Espérance de scolarisation : nombre d'années pendant lesquelles un enfant entrant en maternelle peut espérer être scolarisé en fonction des taux de scolarisation du moment. Cette espérance est calculée sur les jeunes âgés de moins de 30 ans.

Formation initiale : parcours d’études amorcé à l’école élémentaire et suivi sans une interruption de plus d’un an. La formation initiale regroupe des niveaux de formation allant de la maternelle à l’enseignement supérieur.

Sorties précoces du système éducatif : jeunes âgés de 18 à 24 ans qui n’étudient plus et n’ont pas terminé avec succès l’enseignement secondaire de second cycle (Classification internationale type de l'éducation-CITE 3). Ils sont classés comme sortants avec le niveau CITE 2. En France, il s’agit des 18-24 ans qui ne poursuivent ni études, ni formation et n’ont ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé.

Proportion de bacheliers dans une génération : proportion de bacheliers d'une génération fictive d'individus qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature et de réussite observés l'année considérée. Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à l'ensemble de la population de cet âge.

Brevet d’études professionnelles (BEP) : diplôme national qui atteste d'une qualification professionnelle. Chaque spécialité du brevet d'études professionnelles est définie par un arrêté du ministre chargé de l'éducation, après avis de la ou des commissions professionnelles consultatives compétentes.

Apprenti : en théorie, jeune âgé de 16 à 25 ans qui prépare un diplôme de l’enseignement professionnel ou technologique (ou une certification) dans le cadre d’un contrat de travail de type particulier, associant une formation en entreprise (sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage) et des enseignements dispensés dans un centre de formation d'apprentis (CFA). Des dérogations sur la limite d’âge sont possibles, en cas d’enchaînement de formations en apprentissage, de reprise d’un commerce et également pour les personnes reconnues en tant que travailleur handicapé.

Niveau de formation : la nomenclature nationale des niveaux de formation (fixée en 1969 par la Commission statistique nationale) sert à répartir les élèves selon leur niveau de formation et à repérer le niveau atteint au terme de leur formation initiale. Le niveau VI correspond aux années intermédiaires des formations de collège (6e, 5e, 4e) et aux formations préprofessionnelles en un an. Le niveau V bis correspond à l’année de 3e et aux années intermédiaires des formations professionnelles courtes de type CAP. Le niveau V correspond aux années terminales des formations professionnelles courtes de type CAP ainsi qu'aux années intermédiaires des formations générales et technologiques en lycée (secondes et premières générales, technologiques et professionnelles ainsi que la première année de préparation des brevets professionnels). Le niveau IV correspond aux années terminales des formations générales et technologiques en lycée et aux sorties de l’enseignement supérieur sans diplôme. Le niveau III correspond aux diplômes sanctionnant les deux premières années d'études supérieures (DUT, BTS, DEUG, écoles de formations sanitaires ou sociales, etc.). Le niveau II correspond aux diplômes de l’enseignement supérieur obtenus trois ans ou quatre ans après le baccalauréat (licence, licence professionnelle, maîtrise). Le niveau I correspond aux diplômes obtenus cinq ans ou plus après le baccalauréat (master, DEA, DESS, doctorat) et aux diplômes de grande école.

Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) : diplôme national qui atteste d'un premier niveau de qualification professionnelle. Il a pour objectif une entrée directe dans la vie professionnelle mais rend possible également la poursuite d'études. Il permet en particulier l'accès direct en classe de première professionnelle dans une spécialité de baccalauréat professionnel relevant du même secteur.

Enseignement supérieur : regroupe l'enseignement dispensé dans les universités, les instituts universitaires de technologie (IUT), les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), les sections de techniciens supérieurs (STS), les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), les écoles d'ingénieurs, les écoles de commerce, gestion, vente et comptabilité, les écoles paramédicales et sociales, etc.

Brevet de technicien supérieur (BTS) : diplôme de niveau III préparé généralement en 2 ans après le baccalauréat.

Classification internationale type de l'éducation (CITE) : conçue par l'Unesco au cours des années 1970, puis révisée en 1997. C'est un outil construit pour produire dans l'ensemble des pays des statistiques comparables sur l'enseignement et la formation, en prenant à la fois en compte les niveaux et les domaines d'éducation. En France, les niveaux 0 et 1 de la CITE correspondent à l'enseignement pré-primaire ou primaire, les niveaux 2 et 3 à l'enseignement secondaire des 1er et 2nd cycles. Le niveau 4 de la CITE correspond à l'enseignement post-secondaire non supérieur (capacité en droit, DAEU, etc.). Le niveau 5 correspond aux formations supérieures ne menant pas à la recherche (BTS, DUT, licence, maîtrise, master, etc.) et le niveau 6 aux doctorats (hors santé). Afin d'affiner la nomenclature, deux dimensions complémentaires sont ajoutées. La première permet de préciser l'orientation pour laquelle a été conçu le programme (programme donnant accès à des études de niveau supérieur, programme donnant accès à des études plus courtes, programme dont le débouché est la vie active). La seconde dimension complémentaire concerne la nature des enseignements, selon qu'ils relèvent des enseignements généraux, professionnels ou techniques.

Formation professionnelle continue : obligation légale depuis 1971, elle a pour but d’assurer aux salariés, employés ou demandeurs d’emploi, une formation destinée à conforter, améliorer ou acquérir des connaissances professionnelles. Elle se répartit en deux grands secteurs distincts. Les actions financées par les entreprises, qui ont l'obligation de consacrer 1,00 % de la masse salariale (entreprises de onze salariés et plus) ou 0,55 % (entreprises de moins de dix salariés) à la formation continue et les actions financées par les fonds publics, essentiellement consacrées aux demandeurs d'emploi et à la promotion sociale.