Les entreprises en France Édition 2022

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Insee Références
Paru le :Paru le07/12/2022
Les entreprises en France- Décembre 2022
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Sommaire

Commerce

Insee Références

Paru le :07/12/2022

Vision du secteur du commerce avec la définition économique des entreprises

En 2020, on compte 736 000  dont l’activité principale relève du  : 670 000 sont des , 66 000 appartiennent à un groupe. Parmi ces dernières, 53 000 appartiennent à des commerciales et 13 000 appartiennent à des entreprises non commerciales (figure 1). La moitié de ces dernières sont des d’entreprises industrielles (5 900). Ce sont majoritairement des unités légales du commerce de gros, filiales d’entreprises des industries agroalimentaires (IAA), de la chimie, de la métallurgie ou des équipements électriques et électroniques. Par ailleurs, moins d’un tiers des unités légales du commerce rattachées à d’autres secteurs sont des filiales d’entreprises des services marchands (4 200). Les autres sont des filiales d’entreprises de la construction (1 200), des services financiers (900) et des transports et de l’entreposage (600). Les 13 000 unités légales du commerce filiales d’entreprises non commerciales emploient 234 000 salariés en équivalent temps plein (ETP), soit 13 % des ETP occupés dans les filiales commerciales (figure 2). Elles réalisent 17 % des 150 milliards de la générée par l’ensemble des unités légales exerçant une activité de commerce et appartenant à un (figure 3). Elles portent 17 % des 229 milliards d’immobilisations non financières (figure 4).

Figure 1 - Unités légales et entreprises du commerce en 2020

Figure 1 - Unités légales et entreprises du commerce en 2020
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Figure 1 - Unités légales et entreprises du commerce en 2020

  • Lecture : 66 000 UL du commerce appartiennent à un groupe, dont 53 000 sont filiales d’une entreprise du commerce.
  • Champ : UL du commerce appartenant à un groupe et unités légales appartenant à un groupe du commerce. Les 670 000 entreprises « mono-unité légale » sont hors champ.
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

Figure 2 - Effectifs salariés en ETP du commerce en 2020

Figure 2 - Effectifs salariés en ETP du commerce en 2020
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Figure 2 - Effectifs salariés en ETP du commerce en 2020

  • ETP : équivalent temps plein.
  • Champ : UL du commerce appartenant à un groupe et unités légales appartenant à un groupe du commerce. Les 670 000 entreprises « mono-unité légale » sont hors champ.
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

Figure 3 - Valeur ajoutée du commerce en 2020

Figure 3 - Valeur ajoutée du commerce en 2020
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Figure 3 - Valeur ajoutée du commerce en 2020

  • Champ : UL du commerce appartenant à un groupe et unités légales appartenant à un groupe du commerce. Les 670 000 entreprises « mono-unité légale » sont hors champ.
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

Figure 4 - Immobilisations non financières du commerce en 2020

Figure 4 - Immobilisations non financières du commerce en 2020
Les données sont disponibles dans le fichier à télécharger.

Figure 4 - Immobilisations non financières du commerce en 2020

  • Champ : UL du commerce appartenant à un groupe et unités légales appartenant à un groupe du commerce. Les 670 000 entreprises « mono-unité légale » sont hors champ.
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

En 2020, 697 300 entreprises exercent principalement une activité de . 27 300 d’entre elles sont organisées en groupes et rassemblent 86 800 unités légales. Parmi ces unités légales, 39 % (33 800) exercent une activité non commerciale. Ces filiales sont principalement dans les services marchands et financiers (30 400), en particulier le secteur des holdings, les activités spécialisées (sièges sociaux) et la location de biens immobiliers. Les autres proviennent de l’industrie (2 000), de la construction (700) et des transports et de l’entreposage (600). En 2020, les entreprises commerciales constituées en groupe emploient 1,8 million de salariés en ETP, génèrent 151 milliards de valeur ajoutée, et comptabilisent 283 milliards d’euros d’immobilisations non financières. Les unités légales dont l’activité ne relève pas du commerce réalisent 17 % de la valeur ajoutée de l’ensemble de ces entreprises, 33 % des immobilisations non financières et 14 % des salariés en ETP.

La mise en œuvre de la définition économique des entreprises conduit à rattacher des unités légales du commerce à des entreprises d’autres secteurs et à intégrer des unités légales non commerciales à des entreprises du commerce. Le passage à une analyse au niveau des entreprises plutôt que des unités légales ajoute à la réallocation sectorielle un effet de des flux intra-groupe pour les dites «  ». Les deux effets combinés réduisent l’estimation du chiffre d’affaires du commerce de 215 milliards d’euros : −136 milliards d’euros dus à la réallocation sectorielle et −79 milliards provenant de la consolidation (figure 5). Ils ont pour conséquence une augmentation moins marquée des effectifs, +12 000 salariés en ETP, et de la valeur ajoutée, +1 milliard d’euros. Ils conduisent à une forte hausse des fonds propres (+180 milliards d’euros) et des immobilisations financières (+364 milliards d’euros).

Figure 5 - Impact de la définition économique des entreprises du commerce en 2020

en milliards d'euros (Md€)
Figure 5 - Impact de la définition économique des entreprises du commerce en 2020 (en milliards d'euros (Md€)) - Lecture : avec la définition économique des entreprises, les immobilisations financières des entreprises du commerce augmentent de 364 Md€ par rapport aux immobilisations financières des unités légales du commerce : 459 Md€ par effet des réallocations sectorielles et –95 Md€ par l’effet des consolidations intra-groupe.
Variables additives Variables non additives
Effectifs (en milliers d’ETP) Valeur ajoutée Immobilisations non financières Chiffre d’affaires Fonds propres Immobilisations financières
Effet net des réallocations sectorielles (1) 12 1 55 -136 265 459
Effet de la consolidation (2) 0 0 0 -79 -85 -95
Total (1) + (2) 12 1 55 -215 180 364
  • ETP : équivalent temps plein.
  • Lecture : avec la définition économique des entreprises, les immobilisations financières des entreprises du commerce augmentent de 364 Md€ par rapport aux immobilisations financières des unités légales du commerce : 459 Md€ par effet des réallocations sectorielles et –95 Md€ par l’effet des consolidations intra-groupe.
  • Champ : entreprises et unités légales du commerce (y compris entreprises « mono-unité légale »).
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

Figure 5 - Impact de la définition économique des entreprises du commerce en 2020

  • ETP : équivalent temps plein.
  • Lecture : avec la définition économique des entreprises, les immobilisations financières des entreprises du commerce augmentent de 364 Md€ par rapport aux immobilisations financières des unités légales du commerce : 459 Md€ par effet des réallocations sectorielles et –95 Md€ par l’effet des consolidations intra-groupe.
  • Champ : entreprises et unités légales du commerce (y compris entreprises « mono-unité légale »).
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

Chiffres clés du commerce

En 2020, le commerce rassemble 697 300 entreprises (figure 6), dont 206 100 . Les entreprises du commerce réalisent un chiffre d’affaires (CA) de 1 332 milliards d’euros et dégagent une valeur ajoutée (VA) de 219 milliards d’euros (figure 7). Elles emploient 2,6 millions de salariés en équivalent temps plein (ETP). Leur poids dans l’ensemble des entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers est proche en matière de nombre d’entreprises (20 %), de salariés en ETP (21 %), de chiffre d’affaires à l’export (20 %) et de valeur ajoutée (21 %). En revanche, cette part est nettement plus élevée pour le chiffre d’affaires (36 %). Cela reflète la spécificité de l’activité commerciale qui consiste principalement à revendre des biens achetés en l’état plutôt que de produire des biens ou des services. Comparé à la valeur ajoutée, le chiffre d’affaires est donc proportionnellement plus important que dans les autres secteurs.

Figure 6a - Nombre d’entreprises dans le commerce en 2020

en milliers
Figure 6a - Nombre d’entreprises dans le commerce en 2020 (en milliers)
Nombre d’entreprises Nombre d’unités légales1 Dont entreprises « mono-unité légale » Hors micro-entrepreneurs
Nombre d’entreprises Nombre d’unités légales1 Dont entreprises « mono-unité légale »
Commerce automobile 100,6 110,9 96,4 76,1 86,4 71,9
Commerce de gros 151,3 173,2 141,1 121,2 143,1 111,0
Commerce de détail 445,3 472,7 432,6 293,8 321,2 281,1
Ensemble du commerce 697,3 756,8 670,0 491,2 550,7 463,9
Poids du commerce2 (en %) 20,3 20,4 20,1 21,1 21,3 20,9
  • 1. Constituant les entreprises du commerce.
  • 2. Dans l’ensemble des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers.
  • Champ : France, entreprises du commerce.
  • Source : Insee, Ésane 2020 (données individuelles).

Figure 7a - Chiffres clés des entreprises du commerce en 2020

Figure 7a - Chiffres clés des entreprises du commerce en 2020
Salariés (en milliers d’ETP) Chiffre d’affaires hors taxes Chiffre d’affaires à l’export Valeur ajoutée hors taxes Investissement corporels bruts hors apports
(en milliards d’euros)
Commerce automobile 375,1 181,7 14,1 26,1 4,3
Commerce de gros 868,6 676,8 98,9 101,3 8,3
Commerce de détail 1 399,9 473,1 15,6 91,7 10,9
Ensemble du commerce 2 643,6 1 331,6 128,6 219,1 23,5
Poids du commerce1 (en %) 20,8 36,3 19,7 21,0 11,1
  • 1. Dans l’ensemble des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers.
  • Champ : France, entreprises du commerce.
  • Source : Insee, Ésane 2020.

La grande majorité des entreprises commerciales n’ont qu’une seule unité légale : elles sont . Seulement 4 % (27 300 entreprises) sont organisées en groupe de sociétés. Celles‑ci sont composées de plusieurs unités légales commerciales ou non commerciales et englobent au total 86 800 unités légales. Bien que très minoritaires en nombre, le poids de ces entreprises dans le commerce est pourtant prépondérant : elles emploient 67 % des salariés en ETP, réalisent 70 % du chiffre d’affaires et jusqu’à 75 % du chiffre d’affaires à l’export.

Le commerce comprend trois sous‑secteurs : le commerce de gros a pour clients d’autres entreprises, notamment du commerce ; le commerce de détail vend principalement aux particuliers ; le commerce automobile regroupe des commerçants, grossistes ou détaillants, spécialisés dans la vente ou la réparation d’automobiles et de motocycles.

En 2020, le commerce de gros réalise 46 % de la VA du commerce, le commerce de détail 42 % et le commerce automobile 12 %. Mais le commerce de gros n’emploie qu’un tiers des salariés (33 %), contre plus de la moitié dans le commerce de détail (53 %). Les entreprises du commerce de gros sont celles qui exportent le plus (15 % de leur chiffre d’affaires). Comparativement, les entreprises du commerce de détail et automobile exportent peu (respectivement 3 % et 8 %).

La quasi‑totalité des entreprises du commerce sont des microentreprises (MIC) ou PME (hors MIC) (figure 8). Pourtant, elles ne rassemblent respectivement que 19 % et 31 % des salariés des entreprises du commerce, l’autre moitié des salariés étant employés par les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises (GE). Le chiffre d’affaires à l’export est réalisé à 39 % par les ETI du commerce, tandis que les GE y contribuent à 34 % et les PME (hors MIC) à 21 %.

Figure 8a - Caractéristiques du commerce selon la catégorie d’entreprise en 2020

en %
Figure 8a - Caractéristiques du commerce selon la catégorie d’entreprise en 2020 (en %)
Nombre d’entreprises Effectifs salariés en ETP Immobilisations corporelles Chiffre d’affaires à l’export Valeur ajoutée hors taxes
Microentreprises (MIC) 94,5 19,1 14,1 6,0 17,3
PME (hors MIC) 5,2 30,6 20,5 21,3 26,8
Entreprises de taille intermédiaire 0,2 25,7 27,8 38,9 25,9
Grandes entreprises 0,0 24,6 37,5 33,8 29,9
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
  • ETP : équivalent temps plein.
  • Champ : France, entreprises du commerce.
  • Source : Insee, Ésane 2020.

Figure 8a - Caractéristiques du commerce selon la catégorie d’entreprise en 2020

  • ETP : équivalent temps plein.
  • Champ : France, entreprises du commerce.
  • Source : Insee, Ésane 2020.

La production des entreprises commerciales comprend les ventes de services facturées aux clients ou aux fournisseurs, la production de biens et, composante dominante, la . En 2020, le s’établit à 24 % pour l’ensemble du commerce (figure 9). Proche de la moyenne dans le commerce de gros (22 %), il est de 16 % dans le commerce automobile et de 29 % dans le commerce de détail. Le taux de valeur ajoutée est très lié au taux de marge commerciale. Il est de 17 % dans le commerce, soit nettement moins que pour l’ensemble des entreprises du champ des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers (30 %). Il est légèrement inférieur dans le commerce de gros (15 %) et dans le commerce automobile (14 %), et plus élevé dans le commerce de détail (19 %).

Figure 9a - Ratios économiques et financiers des entreprises dans le commerce en 2020

en %
Figure 9a - Ratios économiques et financiers des entreprises dans le commerce en 2020 (en %)
Taux de marge commerciale Taux d’exportation Taux de valeur ajoutée Intensité capitalistique (en milliers d’euros par ETP) Taux d’investissement Taux de marge
Commerce automobile 15,8 7,8 14,4 93,2 16,6 21,1
Commerce de gros 22,0 14,6 15,0 110,5 8,2 31,8
Commerce de détail 29,2 3,3 19,4 95,1 11,8 26,7
Ensemble du commerce 23,8 9,7 16,5 99,9 10,7 28,1
Ensemble des entreprises principalement marchandes non agricoles et non financières /// 17,2 29,9 219,5 19,5 26,5
  • /// : absence de résultat due à la nature des choses.
  • ETP : équivalent temps plein.
  • Champ : France, entreprises du commerce.
  • Source : Insee, Ésane 2020.

Le taux d’investissement est deux fois plus faible dans le commerce (11 %) que dans l’ensemble du champ marchand (20 %).

Définitions

Une unité légale est une entité juridique de droit public ou privé. Cette entité juridique peut être :

  • une personne morale, dont l’existence est reconnue par la loi indépendamment des personnes ou des institutions qui la possèdent ou qui en sont membres ;
  • une personne physique, en tant qu’indépendant, peut exercer une activité économique.

Elle est obligatoirement déclarée aux administrations compétentes (greffes des tribunaux, sécurité sociale, DGFiP, etc.) pour exister. L’existence d’une telle unité dépend du choix des propriétaires ou de ses créateurs (pour des raisons organisationnelles, juridiques ou fiscales). L’unité légale, société ou entreprise individuelle, est l’unité principale enregistrée au répertoire Sirene et identifiée par son numéro Siren.

Le commerce regroupe les unités statistiques (entreprises, unités légales ou établissements) dont l’activité principale consiste à revendre des marchandises achetées à des tiers, sans les transformer. Cette activité peut comporter accessoirement des activités de production. L’activité des intermédiaires du commerce qui mettent en rapport les acheteurs et les vendeurs (ou bien exécutent des opérations commerciales pour le compte d’un tiers), sans être propriétaires des produits concernés, fait partie du commerce. Dans la nomenclature d’activité française (NAF rév. 2), les activités commerciales sont décrites dans les trois secteurs suivants : commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (45), commerce de gros à l’exception des automobiles et des motocycles (46) et commerce de détail à l’exception des automobiles et des motocycles  (47). L’artisanat commercial (charcuterie, boulangerie-pâtisserie) est comptabilisé dans l’industrie, car son activité de fabrication l’emporte sur celle de revente en l’état de marchandises, même si les secteurs concernés sont proches par certains aspects du commerce de détail alimentaire spécialisé (vente directe à des consommateurs dans les magasins, etc.).

Une unité légale indépendante est une unité légale non détenue majoritairement par une autre unité légale.

Le décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008 d’application de la loi de modernisation de l’économie de 2008 (LME) définit l’entreprise comme « la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes. »

Concrètement, l’entreprise est :

  • soit une unité légale (entité juridique identifiée par son numéro Siren, qui peut être un entrepreneur individuel ou une société exerçant une fonction de production) indépendante ;
  • soit un regroupement économiquement pertinent (intervenant sur le marché, regroupant l’ensemble des facteurs de production, ayant une autonomie de décision) d’unités légales appartenant à un même groupe de sociétés.

Une filiale est une unité légale détenue à plus de 50 % par une autre unité légale.

La valeur ajoutée (VA) est égale à la valeur de la production diminuée des consommations intermédiaires. Elle est calculée hors taxes. La valeur ajoutée aux coûts des facteurs (VACF) est égale à la valeur ajoutée de laquelle on déduit les impôts sur la production (comme la contribution économique territoriale) et à laquelle on ajoute les subventions d’exploitation. Elle est aussi égale à la somme des frais de personnels et de l’excédent brut d’exploitation.

Un groupe est un ensemble de sociétés liées entre elles par des participations au capital et parmi lesquelles l’une exerce sur les autres un pouvoir de décision.

La consolidation des résultats est une opération comptable permettant d’élaborer des données au niveau des entreprises à partir des données des unités légales qui les composent. Pour les variables dites « non additives » (chiffre d’affaires, achats, créances, dettes, etc.), il est nécessaire de retirer du cumul des données des unités légales les flux internes à l’entreprise, qui n’ont pas de réelle signification économique mais reflètent seulement l’organisation juridique de l’entreprise. Par exemple, le chiffre d’affaires consolidé est la somme des chiffres d’affaires des unités légales d’un groupe, à laquelle on ôte le chiffre d’affaires intragroupe, c’est-à-dire réalisé entre les filiales du groupe. Pour les variables dites « additives » (effectif, valeur ajoutée, etc.), la consolidation n’a pas lieu d’être, car la valeur de la variable au niveau de l’entreprise est égale à la somme des valeurs de cette variable pour toutes les unités légales qui composent l’entreprise.

Le régime du micro-entrepreneur est la nouvelle dénomination pour celui d’auto-entrepreneur depuis le 19 décembre 2014. Il a été mis en place par la loi de modernisation de l’économie (LME) d’août 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009. Pour les entrepreneurs individuels qui en font la demande, les formalités de création d’entreprises sont allégées, et le mode de calcul et de paiement des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu est simplifié. L’entrepreneur bénéficie ainsi notamment du régime fiscal de la micro‑entreprise et du régime micro-social. Depuis le 1er janvier 2018, le régime peut s’appliquer aux entreprises dont le chiffre d’affaires pour une année civile complète n’excède pas :

  • 176 200 euros HT pour une activité de vente de marchandises, d’objets, d’aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement ;
  • 72 600 euros HT pour une activité de services.

Une entreprise mono-unité légale est une entreprise composée d’une seule unité légale qui, dans la plupart des cas, est indépendante. Toutefois, quelques-unes appartiennent à un groupe lorsqu’une seule unité légale du groupe appartient au champ étudié ou bien lorsqu’une seule unité légale du groupe est localisée en France.

Pour un exercice comptable donné, la marge commerciale réalisée par une unité statistique (entreprise, unité légale) est définie comme la différence entre le montant hors taxes des ventes de marchandises et le coût d’achat hors taxes des marchandises vendues.

Le coût d’achat hors taxes des marchandises vendues est défini comme :

  • le montant des achats de marchandises hors taxes au cours de cet exercice (incluant les frais annexes liés à l’achat : frais de douane, coût du transport, emballage, assurance, etc.) ;
  • PLUS la valeur hors taxes du stock de marchandises en début d’exercice ;
  • MOINS la valeur hors taxes du stock de marchandises en fin d’exercice.

Le taux de marge est la part de l’excédent brut d’exploitation (EBE) dans la valeur ajoutée au coût des facteurs (VACF).

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