Tableaux de l'économie française Édition 2019

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le26/03/2019
Tableaux de l'Économie Française- Mars 2019
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Sommaire

Union monétaire européenne

Insee Références

Paru le :26/03/2019

Présentation

En 2017, les incertitudes n’ont pas entravé la reprise économique de la soutenue par plusieurs facteurs conjoncturels et structurels favorables et par la politique monétaire. La croissance de la production mondiale s’est accélérée et a favorisé la demande d’exportations, et parallèlement, les années d’assainissement des bilans, de développement des institutions et de réformes structurelles dans la zone euro ont été bénéfiques. En outre, l’orientation générale de la politique budgétaire a été globalement neutre. Par rapport à l’année précédente, l’ mondiale hors produits alimentaires et énergie est demeurée globalement stable. L’inflation totale mondiale a toutefois augmenté, en raison du redressement des prix des matières premières.

Dans la zone euro, la reprise se confirme : le PIB croît de 2,4 %, après + 1,9 % en 2016. Plusieurs facteurs favorisent l’activité européenne. Tout d’abord, la reprise du commerce mondial entraîne les exportations des économies de la zone. Par ailleurs, les prix du pétrole et des matières premières, enforte baisse depuis mi-2015, se sont repris en 2016 et 2017 sans toutefois retrouver leur niveau de 2014, ce qui limite leur effet baissier sur le pouvoir d’achat des ménages et donc leur consommation. Enfin, la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) reste accommodante en maintenant les taux d’intérêt à un niveau faible et en soutenant la reprise du crédit aux entreprises, ce qui favorise leur investissement.

Le de l’euro s’est apprécié en 2017. En termes bilatéraux, l’euro s’est apprécié par rapport à la plupart des autres grandes devises, de manière particulièrement prononcée vis-à-vis du dollar. L’appréciation de l’euro a été également forte vis-à-vis du yen japonais et, bien que dans une moindre mesure, par rapport à la livre sterling.

En 2017, dans la zone euro, l’inflation totale, mesurée par l’ a atteint 1,5 %, en moyenne, contre 0,2 % en 2016. Cette augmentation reflète largement une hausse des contributions des prix de l’énergie et, dans une moindre mesure, des prix des produits alimentaires. L’inflation sous-jacente, mesurée par la hausse de l’IPCH hors énergie et produits alimentaires, n’a enregistré qu’une augmentation marginale, à + 1,0 % en moyenne après + 0,9 % en 2016, les tensions d’origine interne sur les coûts demeurant faibles.

Les conditions conjoncturelles favorables et le niveau très bas des taux des dettes souveraines ont conduit à une nouvelle réduction du budgétaire des administrations publiques en 2017 pour l’ensemble de la zone euro.Le ratio de la par rapport au PIB de la zone euro a continué de baisser (86,8 %, après 89,1 % en 2016).

Tableaux et graphiques

Figure 1Taux de change de l'euro contre devises

pour un euro
Taux de change de l'euro contre devises (pour un euro)
2016 2017 2018
Dollar 1,0541 1,1993 1,1450
Yen 123,40 135,01 125,85
Livre sterling 0,8562 0,8872 0,8945
Franc suisse 1,0739 1,1702 1,1269
Couronne danoise 7,4344 7,4449 7,4673
Couronne suédoise 9,5525 9,8438 10,255
Couronne tchèque 27,021 25,535 25,724
Forint hongrois 309,83 310,33 320,98
Leu roumain 4,5390 4,6585 4,6635
Lev bulgare 1,9558 1,9558 1,9558
Zloty polonais 4,4103 4,1770 4,3014
  • Note : en fin de période.
  • Source : Banque centrale européenne.

Figure 2Part des principaux pays dans le PIB de la zone euro à 19 en 2017

en %
Part des principaux pays dans le PIB de la zone euro à 19 en 2017 (en %)
Part
Allemagne 28,1
France 19,2
Italie 16,0
Espagne 11,9
Pays-Bas 6,1
Belgique 3,6
Autriche 3,1
Irlande 2,4
Portugal 2,2
Grèce 2,0
Finlande 1,7
Slovaquie 1,1
  • Champ : États membres dont la part dans le PIB de la zone euro excède 1 %.
  • Note : PIB calculés en parités de pouvoir d'achat.
  • Source : Eurostat (extraction du 15 octobre 2018).

Figure 2Part des principaux pays dans le PIB de la zone euro à 19 en 2017

  • Champ : États membres dont la part dans le PIB de la zone euro excède 1 %.
  • Note : PIB calculés en parités de pouvoir d'achat.
  • Source : Eurostat (extraction du 15 octobre 2018).

Figure 3Situation des pays de l'UE au regard des critères de convergence

Situation des pays de l'UE au regard des critères de convergence
Solde des finances publiques1 en % du PIB Dette publique1 2 en % du PIB Inflation3 en % Taux d'intérêt à long terme4 en %
2015 (r) 2016 (r) 2017 2015 (r) 2016 (r) 2017 2015 2016 2017 2015 2016 2017
Allemagne 0,8 0,9 1,0 70,8 67,9 63,9 0,1 0,4 1,7 0,50 0,09 0,32
Autriche -1,0 -1,6 -0,8 84,8 83,0 78,3 0,8 1,0 2,2 0,75 0,38 0,58
Belgique -2,5 -2,4 -0,9 106,5 106,1 103,4 0,6 1,8 2,2 0,84 0,48 0,72
Bulgarie -1,7 0,2 1,1 26,2 29,6 25,6 -1,1 -1,3 1,2 2,49 2,27 1,60
Chypre -1,3 0,3 1,8 108,0 105,5 96,1 -1,5 -1,2 0,7 4,54 3,77 2,62
Croatie -3,4 -0,9 0,9 83,7 80,2 77,5 -0,3 -0,6 1,3 3,55 3,49 2,77
Danemark -1,5 -0,4 1,1 39,9 37,9 36,1 0,2 0,0 1,1 0,69 0,32 0,48
Espagne -5,3 -4,5 -3,1 99,3 99,0 98,1 -0,6 -0,3 2,0 1,73 1,39 1,56
Estonie 0,1 -0,3 -0,4 9,9 9,2 8,7 0,1 0,8 3,7 nd nd nd
Finlande -2,8 -1,7 -0,7 63,6 63,0 61,3 -0,2 0,4 0,8 0,72 0,37 0,55
France -3,6 -3,5 -2,7 95,6 98,2 98,5 0,1 0,3 1,2 0,84 0,47 0,81
Grèce -5,6 0,5 0,8 175,9 178,5 176,1 -1,1 0,0 1,1 9,67 8,36 5,98
Hongrie -1,9 -1,6 -2,2 76,6 75,9 73,3 0,1 0,4 2,4 3,43 3,14 2,96
Irlande -1,9 -0,5 -0,2 76,8 73,4 68,4 0,0 -0,2 0,3 1,18 0,74 0,80
Italie -2,6 -2,5 -2,4 131,6 131,4 131,2 0,1 -0,1 1,3 1,71 1,49 2,11
Lettonie -1,4 0,1 -0,6 36,8 40,3 40,0 0,2 0,1 2,9 0,96 0,53 0,83
Lituanie -0,3 0,3 0,5 42,6 39,9 39,4 -0,7 0,7 3,7 1,38 0,90 0,31
Luxembourg 1,3 1,6 1,4 22,2 20,7 23,0 0,1 0,0 2,1 0,37 0,25 0,54
Malte -1,0 0,9 3,5 58,6 56,3 50,9 1,2 0,9 1,3 1,49 0,89 1,28
Pays-Bas -2,0 0,0 1,2 64,6 61,9 57,0 0,2 0,1 1,3 0,69 0,29 0,52
Pologne -2,7 -2,2 -1,4 51,3 54,2 50,6 -0,7 -0,2 1,6 2,70 3,04 3,42
Portugal -4,4 -2,0 -3,0 128,8 129,2 124,8 0,5 0,6 1,6 2,42 3,17 3,05
Rép. tchèque -0,6 0,7 1,5 40,0 36,8 34,7 0,3 0,6 2,4 0,58 0,43 0,98
Roumanie -0,7 -2,9 -2,9 37,8 37,3 35,1 -0,4 -1,1 1,1 3,47 3,32 3,96
Royaume-Uni -4,2 -2,9 -1,8 87,9 87,9 87,4 0,0 0,7 2,7 1,79 1,22 1,18
Slovaquie -2,6 -2,2 -0,8 52,2 51,8 50,9 -0,3 -0,5 1,4 0,89 0,54 0,92
Slovénie -2,8 -1,9 0,1 82,6 78,7 74,1 -0,8 -0,2 1,6 1,71 1,15 0,96
Suède 0,2 1,1 1,6 44,2 42,4 40,8 0,7 1,1 1,9 0,72 0,54 0,65
Valeur de référence5 -3,0 -3,0 -3,0 60,0 60,0 60,0 0,7 nd 1,9 4,00 nd 3,20
  • nd : donnée non disponible.
  • r : données révisées.
  • 1. Chiffres notifiés à la Commission européenne et vérifiés par Eurostat.
  • 2. Dette brute des administrations publiques au sens de Maastricht.
  • 3. Indice des prix à la consommation harmonisés (IPCH), en moyenne annuelle.
  • 4. En moyenne annuelle.
  • 5. Pour l'inflation et les taux d'intérêt, les valeurs de référence sont issues des rapports sur la convergence de la Banque centrale européenne ; pour 2015 la période est mai 2015 à avril 2016 ; pour 2017 la période est avril 2017 à mars 2018.
  • Sources : Banque centrale européenne ; Commission européenne ; Eurostat (extraction du 25 octobre 2018).

Figure 4Comparaison de la zone euro à 19 aux États-Unis et au Japon en 2017

Comparaison de la zone euro à 19 aux États-Unis et au Japon en 2017
Zone euro États-Unis1 Japon2
Population (en millions) 341,5 325,7 126,8
Taux de chômage (en %)3 9,1 4,4 2,8
PIB (en milliards d'euros) 11 205,8 17 164,4 4 312,8
PIB par habitant (en euros PPA)4 31 800 43 300 31 500
Croissance en volume du PIB (en %)3 2,4 2,2 1,7
Déficit public (en % du PIB) -1,0 -4,9 -3,4
Dette publique (en % du PIB) 86,8 135,7 234,5
Évolution des prix à la consommation (en %)3 1,5 2,1 0,5
Évolution de la production industrielle (en %)5 3,2 1,2 4,4
Évolution des ventes au détail en volume (en %)3 2,3 2,3 1,4
Solde des transactions courantes (en % du PIB) 4,0 -2,3 4,0
Taux d'intérêt à long terme3 1,09 2,33 0,05
  • 1. Donnée 2016 pour le déficit public.
  • 2. Données 2016 pour le déficit public et la dette publique.
  • 3. En moyenne annuelle.
  • 4. PPA : parité de pouvoir d'achat.
  • 5. Hors construction.
  • Sources : Banque mondiale ; Eurostat (extraction du 23 octobre 2018) ; OCDE.

Avertissement

Sauf mention contraire, les données nationales se réfèrent à la France métropolitaine et aux cinq départements d’outre-mer (sauf mention contraire Mayotte est inclus dans les données de la France).

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d’une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Les comparaisons internationales s’appuient en général sur les données issues d’organismes internationaux (Eurostat, ONU, etc.) qui peuvent diverger des sources produites par les instituts nationaux de statistiques, notamment pour l’Insee, pour les données françaises. En effet, ces organismes effectuent souvent des ajustements de champ ou de méthode, d’ampleur souvent réduite, afin de produire des données comparables d’un pays à l’autre.

Sauf précision contraire, les indicateurs relatifs à l’Union européenne (UE) figurant dans cet ouvrage portent sur l’UE à 28.

Définitions

Zone euro (ou Union économique et monétaire – UEM) : ensemble géographique constitué par les 19 pays de l'Union européenne (UE) qui ont adopté l'euro comme monnaie nationale. Plusieurs critères sont nécessaires pour rejoindre la zone euro : il s'agit des critères de convergence du traité de Maastricht. La zone euro a été créée en 1999 par 11 des 15 pays que l'UE comptait alors, rejoints par la Grèce en 2001, la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie en 2009, l'Estonie en 2011, la Lettonie en 2014 et la Lituanie en 2015. La Suède et le Danemark ont décidé lors de référendums qu'ils n'adoptaient pas l'euro pour l'instant ; le Royaume-Uni ne participe pas à la monnaie unique. Les 19 États membres constituant la zone euro sont : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Chypre, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie.

Inflation : perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. La perte de valeur des unités de monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble, sans discrimination entre les catégories d'agents. Pour évaluer le taux d'inflation on utilise l'indice des prix à la consommation (IPC). Cette mesure n'est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que celui de la consommation des ménages.

Taux de change effectif nominal et réel : taux de change d'une zone monétaire, mesuré comme une somme pondérée des taux de change avec les différents partenaires commerciaux et concurrents. On mesure le taux de change effectif nominal avec les parités nominales (sans prendre donc en compte les différences de pouvoir d'achat entre les deux devises), et le taux de change effectif réel, avec la prise en compte pour ce dernier des indices de prix et de leurs évolutions.

Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) : indicateur permettant d'apprécier le respect du critère de convergence portant sur la stabilité des prix, dans le cadre du traité de l'Union européenne (UE), traité de Maastricht. Pour la France, le territoire national économique comprend la France métropolitaine et les départements d’outre-mer (DOM), à l’exclusion des collectivités d’outre-mer. Cet indice est conçu expressément à des fins de comparaison internationale. Les méthodes utilisées par les États membres de l’Union européenne pour calculer leur indice de prix national peuvent être différentes. Elles ne permettent donc pas, de comparer correctement la hausse des prix de ces pays. C’est pourquoi, les indices de prix à la consommation harmonisés sont calculés avec des méthodes et un contenu assurant une meilleure comparabilité. La différence essentielle avec l’indice des prix à la consommation national français tient dans le traitement de la protection sociale et de l’enseignement. En effet, dans l’IPCH, seule la part à la charge du consommateur (après remboursement) est prise en compte.

Déficit public au sens de Maastricht : correspond au besoin de financement (B9NF) des administrations publiques. C'est le solde du compte de capital des administrations publiques. Il mesure la différence entre l'ensemble des dépenses courantes, dépenses d'investissement non financier et transferts en capital qu'elles effectuent, d'une part, et l'ensemble de leurs ressources non financières, d'autre part.

Dette publique notifiée (ou dette publique au sens de Maastricht) : couvre l'ensemble des administrations publiques au sens des comptes nationaux : l'État, les organismes divers d'administration centrale (Odac), les administrations publiques locales et les administrations de sécurité sociale. La dette au sens de Maastricht est calculée dans le cadre des comptes nationaux avec une définition spécifique. Elle ne comprend pas l'ensemble des passifs financiers mais uniquement les numéraires et dépôts, les titres autres qu'actions que sont les bons du Trésor (BTF et BTAN), les obligations assimilables du Trésor (OAT), les Euro medium term notes (EMTN), ainsi que les emprunts ; en sont exclus les produits dérivés et les autres comptes à payer. C'est une dette brute au sens où on ne soustrait pas aux éléments de passifs les actifs financiers des administrations publiques. Elle est consolidée : sont donc exclus du calcul de la dette les éléments de dette d'une administration détenus par une autre administration. C'est le cas par exemple des dépôts des administrations publiques au Trésor. La dette au sens de Maastricht est évaluée en valeur nominale, c'est-à-dire à la valeur de remboursement du principal. Ainsi, les intérêts courus non échus ou les fluctuations des cours des titres ne sont pas compris dans l'évaluation des instruments, alors que la réévaluation de la valeur de remboursement des titres indexées sur l'inflation (OATi, BTANi et CADESi) est prise en compte. La dette annuelle des administrations publiques est notifiée à la Commission européenne deux fois par an, fin mars et fin septembre. La dette trimestrielle est transmise à Eurostat 90 jours après la fin du trimestre.

Critères de convergence du Traité de Maastricht : critères, fondés sur des indicateurs économiques, que doivent respecter les pays membres de l'Union européenne candidats à l'entrée dans la zone euro. Ces critères furent établis lors du traité de Maastricht, signés par les membres de l'Union européenne le 7 février 1992. Les cinq critères sont définis dans l'article 121 du traité instituant la Communauté européenne. Ils imposent la maîtrise de l'inflation, de la dette publique et du déficit public, la stabilité du taux de change et la convergence des taux d'intérêt. Concernant la stabilité des prix, le taux d'inflation d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 point celui des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. Sur la situation des finances publiques, le déficit public annuel ne doit pas excéder 3 % du PIB de l’année n-1 et la dette publique, 60 % du PIB de l’année n-1. Concernant le taux de change, il est interdit de dévaluer sa monnaie ; ceci fut rendu obsolète avec le passage à l'euro pour les pays de la zone euro. En outre, l'État membre doit avoir participé au mécanisme de taux de change du système monétaire européen (SME) sans discontinuer pendant les deux années précédant l'examen de sa situation, sans connaître de tensions graves. Quant aux taux d'intérêt à long terme, ils ne doivent pas excéder de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. L'appréciation du non-respect de ces critères a été assouplie en mars 2005, sous l'impulsion de l'Allemagne et de la France, sous la justification de tenir compte de la situation économique et des réformes structurelles engagées. Un dépassement « exceptionnel et temporaire » est désormais autorisé.

Parité de pouvoir d’achat (PPA) : taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même « panier » de biens et de services. Ce taux de conversion peut être différent du « taux de change » ; en effet, le taux de change d'une monnaie par rapport à une autre reflète leurs valeurs réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un consommateur.

Produit intérieur brut (PIB) : agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. Il peut se définir de trois manières : la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité) ; la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations ; la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels (rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d'exploitation et revenu mixte).

Taux d’intérêt : pourcentage permettant de calculer la rémunération de la banque sur une somme d’argent prêtée à l’emprunteur. Pour les produits d’épargne et de placement financier, le taux d’intérêt est généralement exprimé par an ; il peut être variable ou fixe. Il peut être brut ou net, c’est-à-dire prendre en compte ou non les frais et la fiscalité.