Tableaux de l'économie française Édition 2017

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le02/03/2017
Tableaux de l'Économie Française- Mars 2017
Consulter
Sommaire

Union monétaire européenne

Insee Références

Paru le :02/03/2017

Présentation

L’année 2015 a été marquée par une reprise de l’économie de la . La demande intérieure s’est substituée à la demande extérieure comme moteur de la croissance sous l’effet de la hausse de la confiance des consommateurs. L’économie de la zone euro a été notamment affectée par trois caractéristiques principales de l’environnement international en 2015 : une divergence croissante de l’activité économique entre économies de marché avancées et émergentes ; une faiblesse historique des évolutions du commerce mondial ; des tensions inflationnistes mondiales modérées en raison de la poursuite de la baisse des prix de l’énergie et de la persistance d’importantes capacités de production inutilisées.

La reprise progressive dans la zone euro, amorcée au deuxième trimestre 2013, s’est poursuivie sur l’ensemble de l’année 2015. La croissance annuelle moyenne s’établit à + 1,5 % en 2015, son taux le plus élevé depuis 2011. Le redressement progressif de la croissance reflète principalement la bonne tenue de la consommation privée dans les pays de la zone euro.

Au cours de 2015, le de l’euro a diminué. Ses variations ont continué de refléter pour une grande part les différences de situation conjoncturelle et d’orientation de la politique monétaire dans les principales économies. Mesuré par rapport aux 38 principaux partenaires commerciaux de la zone, il a reculé de plus de 3 % en rythme annuel. En termes bilatéraux, l’euro s’est nettement déprécié contre le dollar des États-Unis (– 10 %).

En 2015, dans la zone euro, l’ totale, mesurée par l’ a été très faible ou même négative (au début 2015 et à l’automne), dans un contexte de faiblesse persistante des cours des matières premières. En moyenne en 2015, l’inflation est nulle, contre + 0,4 % en 2014 et + 1,4 % en 2013. L’inflation sous-jacente, mesurée par l’IPCH hors énergie et produits alimentaires, s’est un peu redressée par rapport à son point bas historique de + 0,6 % enregistré début 2015. Elle s’établit à + 0,8 % en moyenne annuelle.

En 2015, la dynamique financière de la zone euro a été déterminée dans une large mesure par les décisions de politique monétaire de la BCE, et notamment par le programme d’achats d’actifs. Les taux du marché monétaire, les rendements des emprunts publics et le coût du financement externe pour les sociétés non financières ont tous poursuivi leur baisse pour s’établir à de nouveaux points bas historiques. Les évolutions des écarts de rendement des emprunts publics au sein de la zone euro ont été relativement modérées en rythme annuel, mais font apparaître une certaine hétérogénéité entre les pays.

Tableaux et graphiques

Taux de change de l'euro contre devises

pour un euro
Taux de change de l'euro contre devises (pour un euro) -
2014 2015 2016
Dollar 1,2141 1,0887 1,0541
Yen 145,23 131,07 123,40
Livre sterling 0,7789 0,7340 0,8562
Franc suisse 1,2024 1,0835 1,0739
Couronne danoise 7,4453 7,4626 7,4344
Couronne suédoise 9,3930 9,1895 9,5525
Couronne tchèque 27,735 27,023 27,021
Forint hongrois 315,54 315,98 309,83
Leu roumain 4,4828 4,5240 4,5390
Lev bulgare 1,9558 1,9558 1,9558
Zloty polonais 4,2732 4,2639 4,4103
  • Note : en fin de période.
  • Source : Banque centrale européenne.

Situation des pays de l'Union européenne au regard des critères de convergence

Situation des pays de l'Union européenne au regard des critères de convergence ( ) -
Solde des finances publiques2 en % du PIB Dette publique2 3 en % du PIB Inflation4 en % Taux d'intérêt à long terme5 en %
2013 (r) 2014 (r) 2015 2013 (r) 2014 (r) 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015
Allemagne -0,2 0,3 0,7 77,5 74,9 71,2 1,6 0,8 0,1 1,57 1,16 0,50
Autriche -1,4 -2,7 -1,0 81,3 84,4 85,5 2,1 1,5 0,8 2,01 1,49 0,75
Belgique -3,0 -3,1 -2,5 105,4 106,5 105,8 1,2 0,5 0,6 2,41 1,71 0,84
Bulgarie -0,4 -5,5 -1,7 17,0 27,0 26,0 0,4 -1,6 -1,1 3,47 3,35 2,49
Chypre -4,9 -8,8 -1,1 102,2 107,1 107,5 0,4 -0,3 -1,5 6,50 6,00 4,54
Croatie -5,3 -5,4 -3,3 82,2 86,6 86,7 2,3 0,2 -0,3 4,68 4,05 3,55
Danemark -1,1 1,5 -1,7 44,7 44,8 40,4 0,5 (r) 0,4 0,2 1,75 1,32 0,69
Espagne -7,0 -6,0 -5,1 95,4 100,4 99,8 1,5 -0,2 -0,6 4,56 2,72 1,73
Estonie -0,2 0,7 0,1 10,2 10,7 10,1 3,2 0,5 0,1 nd nd nd
Finlande -2,6 -3,2 -2,8 56,5 60,2 63,6 2,2 1,2 -0,2 1,86 1,45 0,72
France -4,0 -4,0 -3,5 92,3 95,3 96,2 1,0 0,6 0,1 2,20 1,67 0,84
Grèce -13,2 -3,6 -7,5 177,4 179,7 177,4 -0,9 -1,4 -1,1 10,05 6,93 9,67
Hongrie -2,6 -2,1 -1,6 76,6 75,7 74,7 1,7 0,0 0,1 5,92 4,81 3,43
Irlande -5,7 -3,7 -1,9 119,5 105,2 78,6 0,5 0,3 0,0 3,79 2,37 1,18
Italie -2,7 -3,0 -2,6 129,0 131,9 132,3 (r) 1,2 0,2 0,1 4,32 2,89 1,71
Lettonie -0,9 -1,6 -1,3 39,0 40,7 36,3 0,0 0,7 0,2 3,34 2,51 0,96
Lituanie -2,6 -0,7 -0,2 38,7 40,5 42,7 1,2 0,2 -0,7 3,83 2,79 1,38
Luxembourg 1,0 1,5 1,6 23,5 22,7 22,1 1,7 0,7 0,1 1,85 1,34 0,37
Malte -2,6 -2,1 -1,4 68,4 67,0 64,0 1,0 0,8 1,2 3,36 2,61 1,49
Pays-Bas -2,4 -2,3 -1,9 67,7 67,9 65,1 2,6 0,3 0,2 1,96 1,45 0,69
Pologne -4,1 -3,4 -2,6 55,7 50,2 51,1 0,8 0,1 -0,7 4,03 3,52 2,70
Portugal -4,8 -7,2 -4,4 129,0 130,6 129,0 0,4 -0,2 0,5 6,29 3,75 2,42
Rép. tchèque -1,2 -1,9 -0,6 44,9 42,2 40,3 1,4 0,4 0,3 2,11 1,58 0,58
Roumanie -2,1 -0,8 -0,8 37,8 39,4 37,9 3,2 1,4 -0,4 5,41 4,49 3,47
Royaume-Uni -5,7 -5,7 -4,3 86,2 88,1 89,1 2,6 1,5 0,0 2,03 2,14 1,79
Slovaquie -2,7 -2,7 -2,7 54,7 53,6 52,5 1,5 -0,1 -0,3 3,19 2,07 0,89
Slovénie -15,0 -5,0 -2,7 71,0 80,9 83,1 1,9 0,4 -0,8 5,81 3,27 1,71
Suède -1,4 -1,6 0,2 40,4 45,2 43,9 0,4 0,2 0,7 2,12 1,72 0,72
Valeur de référence1 -3,0 -3,0 -3,0 60,0 60,0 60,0 1,7 nd 0,7 6,20 nd 4,00
  • nd : donnée non disponible.
  • r : données révisées.
  • 1. Pour l'inflation et les taux d'intérêt, les valeurs de référence sont issues des rapports sur la convergence de la Banque centrale européenne ; pour 2013 la période est mai 2013 à avril 2014 ; pour 2015 la période est mai 2015 à avril 2016.
  • 2. Chiffres notifiés à la Commission européenne et vérifiés par Eurostat.
  • 3. Dette brute des administrations publiques au sens de Maastricht.
  • 4. Indice des prix à la consommation harmonisés (IPCH), en moyenne annuelle.
  • 5. En moyenne annuelle.
  • Sources : Banque centrale européenne ; Commission européenne ; Eurostat.

Comparaison de la zone euro à 19 aux États-Unis et au Japon en 2015

Comparaison de la zone euro à 19 aux États-Unis et au Japon en 2015 ( ) -
Zone euro Etats-Unis4 Japon5
Population (en millions) 339,0 318,8 126,8
Taux de chômage (en %)1 10,9 5,3 3,4
PIB (en milliards d'euros) 10 456,2 13 111,8 3 717,9
PIB par habitant (en euros PPA)2 30 630 42 730 28 450
Croissance en volume du PIB (en %)1 1,9 2,6 1,2
Déficit public (en % du PIB) -2,1 -4,2 -6,2
Dette publique (en % du PIB) 90,4 125,6 246,6
Évolution des prix à la consommation (en %)1 0,0 0,1 0,8
Évolution de la production industrielle (en %)3 2,0 0,8 -1,2
Évolution des ventes au détail en volume (en %)1 1,3 1,4 -1,2
Solde des transactions courantes (en % du PIB) 3,5 -2,6 3,1
Taux d'intérêt à long terme1 1,22 2,14 0,35
  • 1. En moyenne annuelle.
  • 2. PPA : parité de pouvoir d'achat.
  • 3. Hors bâtiment, en moyenne annuelle.
  • 4. Données 2014 pour la population et le PIB.
  • 5. Donnée 2014 pour le déficit public.
  • Sources : Banque centrale européenne ; Commission européenne ; Eurostat ; OCDE.

Part des principaux pays dans le PIB de la zone euro à 19 en 2015

en %
Part des principaux pays dans le PIB de la zone euro à 19 en 2015 (en %) -
Part dans le PIB de la zone euro
Allemagne 28,1
France 19,6
Italie 16,2
Espagne 11,6
Pays-Bas 6,0
Belgique 3,7
Autriche 3,0
Irlande 2,3
Portugal 2,2
Grèce 2,0
Finlande 1,6
Slovaquie 1,2
  • Note : PIB calculés en parités de pouvoir d'achat.
  • Champ : États membres dont la part dans le PIB de la zone euro excède 1 %.
  • Sources : Banque centrale européenne ; Commission européenne ; Eurostat.

Part des principaux pays dans le PIB de la zone euro à 19 en 2015

  • Note : PIB calculés en parités de pouvoir d'achat.
  • Champ : États membres dont la part dans le PIB de la zone euro excède 1 %.
  • Sources : Banque centrale européenne ; Commission européenne ; Eurostat.

Définitions

Zone euro : zone monétaire qui regroupe les pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie unique. Les dix-neuf États membres constituant la zone euro en 2015 sont l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Chypre, l'Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie. La zone a été créée en 1999 par onze pays, rejoints par la Grèce en 2001, la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie en 2009, l’Estonie en 2011, la Lettonie en 2014 et la Lituanie en 2015.

Taux de change effectif nominal : taux de change d'une zone monétaire, mesuré comme une somme pondérée des taux de change avec les différents partenaires commerciaux et concurrents. On mesure le taux de change effectif nominal avec les parités nominales (sans prendre donc en compte les différences de pouvoir d'achat entre les deux devises), et le taux de change effectif réel, avec la prise en compte pour ce dernier des indices de prix et de leurs évolutions.

Inflation : perte du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. Pour évaluer le taux d’inflation, on utilise l’indice des prix à la consommation (IPC). Cette mesure n’est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que celui de la consommation des ménages.

Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) : indicateur permettant d'apprécier le respect du critère de convergence portant sur la stabilité des prix, dans le cadre du traité de l'Union européenne (UE), traité de Maastricht. Pour la France, le territoire national économique comprend la France métropolitaine et les départements d’outre-mer (DOM), à l’exclusion des collectivités d’outre-mer (COM). Cet indice est conçu expressément à des fins de comparaison internationale. Les méthodes utilisées par les États membres de l’Union européenne pour calculer leur indice de prix national sont en effet sensiblement différentes. Elles ne permettent donc pas, de comparer correctement la hausse des prix de ces pays. C’est pourquoi, les indices de prix à la consommation harmonisés sont calculés avec des méthodes et un contenu assurant une meilleure comparabilité. La différence essentielle avec l’indice des prix à la consommation national tient dans le traitement de la protection sociale et de l’enseignement. En effet, dans l’IPCH, seule la part à la charge du consommateur (après remboursement) est prise en compte, alors que dans l’IPC français, les prix mesurés sont les prix bruts.

Critères de convergence du Traité de Maastricht : critères fondés sur des indicateurs économiques que doivent respecter les pays membres de l'Union européenne candidats à l'entrée dans la zone euro. Ces critères furent établis lors du traité de Maastricht, signés par les membres de l'Union européenne le 7 février 1992. Les cinq critères sont définis dans l'article 121 du traité instituant la Communauté européenne. Ils imposent la maîtrise de l'inflation, de la dette publique et du déficit public, la stabilité du taux de change et la convergence des taux d'intérêt. Concernant la stabilité des prix, le taux d'inflation d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 % celui des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. Sur la situation des finances publiques, le déficit public annuel ne doit pas excéder 3 % du PIB et la dette publique, 60 % du PIB. Concernant le taux de change, il est interdit de dévaluer sa monnaie (ceci fut rendu obsolète avec le passage à l'euro pour les pays de la zone euro). En outre, l'État membre doit avoir participé au mécanisme de taux de change du système monétaire européen (SME) sans discontinuer pendant les deux années précédant l'examen de sa situation, sans connaître de tensions graves. Quant aux taux d'intérêt à long terme, ils ne doivent pas excéder de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. L'appréciation du non-respect de ces critères a été assouplie en mars 2005, sous l'impulsion de l'Allemagne et de la France, sous la justification de tenir compte de la situation économique et des réformes structurelles engagées.

Déficit public notifié : correspond au « besoin de financement des administrations publiques » au sens de la comptabilité. Le déficit public est notifié à la Commission européenne deux fois par an (fin mars et fin septembre).

Dette publique notifiée (ou dette publique au sens de Maastricht) : dette publique notifiée est évaluée à partir du tableau des opérations financières de la comptabilité nationale mais ne correspond pas directement à cette présentation. Elle exclut certains types de dettes (essentiellement les crédits commerciaux et les décalages comptables). Elle est évaluée en valeur brute : on ne déduit pas de la dette les créances des administrations publiques sur des organismes ne faisant pas partie des administrations publiques, dont, par exemple les liquidités du Trésor sous forme de dépôts à la Banque de France ou de pensions, les placements du fonds de réserve des retraites (FRR). Elle est consolidée : on déduit les dettes détenues par certaines administrations publiques envers d'autres administrations publiques, notamment les dépôts des collectivités locales au Trésor public. Enfin, elle est évaluée en valeur nominale, c'est-à-dire à la valeur faciale de la dette et non à la valeur de marché comme cela est fait dans les comptes nationaux.

Parité de pouvoir d’achat (PPA) : taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies, ou bien d’une même monnaie dans différents pays (cas de l’euro). Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même « panier » de biens et de services. Ce taux de conversion peut être différent du « taux de change » ; en effet, le taux de change d'une monnaie par rapport à une autre reflète leurs valeurs réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un consommateur.

Produit intérieur brut (PIB) : agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. Il peut se définir de trois manières : la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité) ; la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations ; la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels (rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d'exploitation et revenu mixte).

Taux de change : cours d’une monnaie (ou devise) par rapport à une autre. Le taux de change est nominal, si le rapport entre les devises est mesuré sans prendre en compte les différences de pouvoirs d’achat entre les pays ou zones monétaires auxquelles ces devises se rapportent. Le taux de change est réel, s’il tient compte de ces différences de pouvoir d’achat.

Taux d’intérêt : indique le prix à payer par un emprunteur pour disposer d’une somme d’argent. Par rapport au taux d’intérêt nominal, le taux d’intérêt réel tient compte des fluctuations de valeur de la monnaie. Les taux d’intérêt à court terme sont en général associés au bons du Trésor ou à des instruments comparables ayant une échéance à trois mois. Ils sont fixés par l’autorité monétaire (e.g. la Banque centrale européenne pour la zone euro). Les taux d’intérêt à long terme sont souvent associés aux obligations à 10 ans (des instruments dont l’échéance est à 5 ans ou 30 ans peuvent également entrer dans cette catégorie). L’Union européenne retient comme référence les bons du Trésor à 10 ans pour déterminer le taux d’intérêt à long terme. Le niveau des taux d’intérêt à long terme est déterminé par des mécanismes de marchés.

Pour en savoir plus