Tableaux de l'économie française Édition 2017

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le02/03/2017
Tableaux de l'Économie Française- Mars 2017
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Sommaire

Niveaux de vie - Pauvreté

Insee Références

Paru le :02/03/2017

Présentation

En 2014, le annuel moyen des individus s’établit à 23 270 euros. La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 150 euros (1 679 euros par mois). Pour une famille composée d’un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un de 42 320 euros par an (soit 3 530 euros par mois). Les revenus sont inégalement répartis : les 20 % des individus aux niveaux de vie les plus modestes détiennent 8,7 % de la masse des niveaux de vie, contre 38,3 % pour les 20 % des individus les plus aisés.

Entre 2013 et 2014, le niveau de vie médian est pratiquement inchangé (+ 0,2 %) en euros constants. Dans le bas de la distribution, le premier (D1) ne connaît pas, en 2014, la hausse observée en 2013 (– 0,2 %, après + 1,1 %). Entre le deuxième décile et la , la distribution des niveaux de vie est en légère hausse (entre + 0,2 % et + 0,6 %). Au-dessus de la médiane, le niveau de vie est plutôt en baisse (la diminution la plus forte étant de 0,5 % pour le huitième décile). Les inégalités restent stables en 2014 : le (D9/D1) se maintient à 3,5.

Parmi les personnes de 18 ans ou plus, le niveau de vie annuel médian des chômeurs (14 170 euros) est inférieur de 37 % à celui des personnes en emploi (22 320 euros). Il est également inférieur de 27 % à celui des inactifs. En 2014, parmi les inactifs, ce sont les retraités qui ont le niveau de vie médian le plus élevé avec 20 720 euros. Les autres inactifs (femmes au foyer, étudiants, personnes dans l’incapacité de travailler, etc.) ont le niveau de vie médian le plus faible parmi les inactifs : 15 540 euros, soit 25 % de moins que les retraités.

Le est calculé par rapport à la médiane de la distribution des niveaux de vie. Le seuil officiel en France et dans l'Union européenne (UE) correspond à 60 % du niveau de vie médian et s’établit à 1 008 euros par mois pour une personne seule en 2014. 8,8 millions de personnes vivant avec un niveau de vie inférieur à ce seuil, le au seuil de 60 % de la médiane est de 14,1 % en 2014, soit un niveau très proche de celui de 2013 (14,0 %).

En 2014, 2,8 millions d’enfants vivent dans des dont le niveau de vie est inférieur à 1 008 euros par mois, soit un taux de pauvreté de 19,8 %. Les enfants pauvres vivent plus fréquemment dans des familles monoparentales. Le taux de pauvreté des enfants dépend également de la situation de leurs parents ou de la personne de référence du ménage vis-à-vis du marché de l’emploi. C’est dans les ménages avec un ou des adultes au chômage ou inactifs que la pauvreté des enfants est la plus fréquente.

Au sein de l’UE, en 2014, la République tchèque affiche le taux de pauvreté le plus faible (9,7 %). Suivent ensuite les Pays-Bas, le Danemark, la Slovaquie et la Finlande avec des taux compris entre et 12,1 % et 12,4 %. À l’opposé, la Roumanie, les pays baltes, l’Espagne, la Bulgarie et la Grèce ont les taux de pauvreté les plus élevés, supérieurs à 21 %.

Tableaux et graphiques

Niveau de vie annuel moyen des individus selon la composition du ménage en 2014

Niveau de vie annuel moyen des individus selon la composition du ménage en 2014
Type de ménage Nombre total d'individus en milliers Niveau de vie en euros
Ménages dont la personne de référence a moins de 65 ans 49 733 22 810
Personnes seules 5 784 20 890
dont : hommes actifs 2 589 22 740
           femmes actives 1 956 21 210
Familles monoparentales 5 663 16 110
dont : mères inactives 1 131 11 510
           mères actives 3 562 16 480
Couples 36 207 24 340
dont : homme actif - femme inactive sans enfant 1 169 28 210
           homme actif - femme inactive avec trois enfants ou plus 2 272 16 730
           couples d'actifs sans enfant 4 607 30 090
           couples d'actifs avec trois enfants ou plus 4 949 22 820
Ménages complexes 2 078 19 690
Ménages dont la personne de référence a 65 ans ou plus 12 494 25 080
Total des individus 62 227 23 270
  • Note : sont considérés comme enfants, les enfants célibataires de la personne de référence ou de son conjoint sans limite d'âge.
  • Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
  • Sources : CCMSA ; Cnaf ; Cnav ; DGFiP ; Insee, enquête ERFS.

Taux de pauvreté selon le seuil

Taux de pauvreté selon le seuil
Seuil à 50 % Seuil à 60 %
Nombre en milliers Taux en % Nombre en milliers Taux en %
1970 5 785 12,0 8 649 17,9
1990 3 751 6,6 7 848 13,8
2000 4 165 7,2 7 838 13,6
2005 4 270 7,2 7 766 13,1
2010 4 755 7,8 8 617 14,1
20101 4 677 7,7 8 520 14,0
2011 4 856 7,9 8 729 14,3
2012 4 977 8,1 8 540 13,9
20122 5 245 8,5 8 824 14,3
2013 4 953 8,0 8 648 14,0
2014 5 032 8,1 8 760 14,1
  • 1. À partir de 2010, les estimations de revenus financiers mobilisent l'enquête Patrimoine 2010.
  • 2. L'enquête a été rénovée en 2012 (voir définition).
  • Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
  • Sources : CCMSA ; Cnaf ; Cnav ; DGFiP ; Insee, enquêtes ERF et ERFS.

Taux de pauvreté selon l'âge et le sexe en 2014

en %
Taux de pauvreté selon l'âge et le sexe en 2014 (en %)
Âge au 31 décembre Seuil à 50 % Seuil à 60 %
Femmes Hommes Femmes Hommes
Moins de 18 ans 11,8 10,9 20,6 19,1
18 à 29 ans 13,9 11,6 21,2 18,3
30 à 49 ans 8,2 6,8 14,2 11,6
50 à 59 ans 8,0 7,2 12,8 11,8
60 à 74 ans 3,0 3,9 7,0 7,7
75 ans ou plus 4,0 2,4 10,0 7,0
Ensemble 8,4 7,7 14,7 13,4
Pers. pauvres (en milliers) 2 698 2 334 4 714 4 046
  • Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
  • Sources : CCMSA ; Cnaf ; Cnav ; DGFiP ; Insee, enquête ERFS.

Pauvreté des enfants selon l'activité des parents en 2014

en %
Pauvreté des enfants selon l'activité des parents en 2014 (en %)
Structure de la population
des enfants pauvres des enfants non pauvres
Un couple 57,1 84,9
Deux actifs occupés 10,9 62,0
Un actif occupé, un chômeur 6,7 6,3
Un actif occupé, un inactif 20,5 14,9
Deux chômeurs 2,6 0,4
Un chômeur, un inactif 10,0 0,8
Deux inactifs 6,4 0,5
Une personne seule 37,5 12,4
Un actif occupé 12,4 10,8
Un chômeur 8,6 0,6
Un inactif 16,5 1,0
Autres1 5,4 2,7
Total 100,0 100,0
  • 1. Enfants ne vivant pas dans un ménage de type parent(s) et enfant(s).
  • Note : pauvreté au seuil de 60 % des personnes de moins de 18 ans.
  • Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
  • Sources : CCMSA ; Cnaf ; Cnav ; DGFiP ; Insee, enquête ERFS.

Niveau de vie et indicateurs d'inégalité

Niveau de vie et indicateurs d'inégalité
20122 2013 2014
Niveaux de vie annuel en euros1
1er décile (D1) 10 670 10 790 10 770
Médiane (D5) 20 120 20 100 20 150
9e décile (D9) 38 070 37 380 37 260
Rapports interdéciles
D9/D1 3,6 3,5 3,5
D9/D5 1,9 1,9 1,8
D5/D1 1,9 1,9 1,9
Masses de niveau de vie détenues
S20 (en %) 8,5 8,8 8,7
S50 (en %) 29,9 30,6 30,6
S80 (en %) 60,7 61,8 61,7
Indice de Gini 0,305 0,291 0,293
  • 1. En euros constants de 2014.
  • 2. L'enquête a été rénovée en 2012 (voir définition).
  • Lecture : les 20 % les plus modestes disposent en 2014 de 8,7 % de la somme des revenus disponibles par UC (S20).
  • Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.
  • Sources : CCMSA ; Cnaf ; Cnav ; DGFiP ; Insee, enquêtes ERFS.

Taux de pauvreté après transferts sociaux dans quelques pays de l'UE en 2014

en %
Taux de pauvreté après transferts sociaux dans quelques pays de l'UE en 2014 (en %)
Taux de pauvreté après transferts sociaux
Roumanie 25,4
Lettonie 22,5
Espagne 22,1
Bulgarie 22,0
Grèce 21,4
Croatie 20,0
Italie 19,9
Portugal 19,5
Pologne 17,6
UE (e) 17,3
Royaume-Uni 16,7
Allemagne 16,7
Irlande1 15,6
Luxembourg 15,3
Belgique 14,9
Suède 14,5
Slovénie 14,3
Autriche 13,9
France 13,6
Finlande 12,4
Slovaquie 12,3
Danemark 12,2
Pays-Bas (p) 12,1
Rép. tchèque 9,7
  • e : donnée estimée.
  • p : donnée provisoire.
  • 1. Données 2013.
  • Note : taux de pauvreté fixé à 60 % du revenu disponible équivalent médian national.
  • Source : Eurostat.

Taux de pauvreté après transferts sociaux dans quelques pays de l'UE en 2014

  • 1. Données 2013.
  • Note : taux de pauvreté fixé à 60 % du revenu disponible équivalent médian national.
  • Source : Eurostat.

Définitions

Niveau de vie : revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC), qui permettent de tenir compte de la taille du ménage et des économies d’échelle réalisées en son sein. Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Revenu disponible brut des ménages (RDB) : au sens de la comptabilité nationale, revenu résultant de la répartition de la valeur ajoutée, de la distribution des revenus de la propriété et des opérations de redistribution. Plus concrètement, le revenu disponible brut (RDB) est la part de revenu qui reste à disposition des ménages pour la consommation et l’épargne une fois déduits les prélèvements sociaux et fiscaux. Le RDB comprend les revenus d’activités (salaires et traitements bruts des ménages, augmentés des bénéfices des entrepreneurs individuels), les revenus du patrimoine hors plus values latentes ou réalisées (dividendes, intérêts et loyers), les transferts (notamment les indemnités d’assurance nettes des primes) et les prestations sociales (prestations familiales, minima sociaux, pensions de retraite, indemnités de chômage…). Le RDB est diminué des impôts directs (impôts sur le revenu, taxe d’habitation, CSG, CRDS…) et des cotisations sociales versées. En revanche, les droits de succession ne figurent pas dans ce décompte. Dans l’Enquête revenus fiscaux et sociaux (ERFS), le revenu disponible comprend les revenus déclarés au fisc (revenus d’activité, retraites et pensions, indemnités de chômage et certains revenus du patrimoine), les revenus financiers non déclarés et imputés (produits d’assurance-vie, livrets exonérés, PEA, PEP, CEL, PEL) et la plupart des prestations sociales (hors certains régimes employeurs). Tous ces revenus sont nets d’impôts directs. Il est proche du concept de RDB au sens de la comptabilité nationale, mais son champ est un peu moins étendu, aussi bien au niveau des composantes du revenu (loyers imputés aux propriétaires occupants en particulier) que de la population couverte (Dom, personnes vivant en collectivités).

Déciles et rapports interdéciles : si l’on ordonne une distribution de salaires, de revenus, de chiffre d'affaires…, les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties égales. Ainsi, pour une distribution de salaires :

    - le premier décile (noté généralement D1) est le salaire au-dessous duquel se situent les 10 % des salariés disposant des salaires les plus faibles ;

   - le neuvième décile (noté généralement D9) est le salaire au-dessus duquel se situent les 10 % des salariés disposant des salaires les plus élevés.

Le premier décile est, de manière équivalente, le salaire au-dessus duquel se situent 90 % des salariés disposant des salaires les plus élevés ; le neuvième décile est le salaire au-dessous duquel se situent 90 % des salariés disposant des salaires les plus faibles. Les déciles d'une distribution permettent de calculer des rapports interdéciles :

   - le rapport D9/D1 met en évidence l'écart entre le haut et le bas de la distribution ; c'est une des mesures de l'inégalité de cette distribution ;

   - le rapport D9/D5 compare le haut de la distribution à la valeur médiane ;

  - le rapport D5/D1 compare la médiane au bas de la distribution.

Médiane : valeur qui partage une distribution de données statistiques, rangée en ordre croissant ou décroissant, en deux parties égales. Ainsi, pour une distribution de salaires, la médiane est le salaire au-dessous duquel se situent 50 % des salaires. C'est de manière équivalente le salaire au-dessus duquel se situent 50 % des salariés.

Pauvreté monétaire et seuil de pauvreté : un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou l’Australie) ont une approche absolue. Dans l'approche en termes relatifs, le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d’autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %) conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Taux de pauvreté : correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil exprimé en euros, dénommé seuil de pauvreté (voir définition de la pauvreté monétaire).

Ménage : ensemble des occupants d’un même logement sans que ces personnes ne soient nécessairement unies par des liens de parenté (en cas de cohabitation, par exemple). Un ménage peut ne comprendre qu'une seule personne. Au sens du recensement de la population, les personnes vivant dans des habitations mobiles, les mariniers, les sans-abri, et les personnes vivant en communauté (foyers de travailleurs, maisons de retraite, résidences universitaires, maisons de détention...) sont considérées comme vivant hors ménage. Il y a égalité entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. Dans les enquêtes auprès des ménages réalisées par l'Insee, sauf l’enquête Emploi, depuis 2005, sont considérées comme formant un ménage l'ensemble des personnes (apparentées ou non) qui partagent de manière habituelle un même logement (que celui-ci soit ou non leur résidence principale) et qui ont un budget en commun. La résidence habituelle est le logement dans lequel on a l'habitude de vivre. Font donc partie du même ménage des personnes qui ont un budget commun, c'est-à-dire qui apportent des ressources servant à des dépenses faites pour la vie du ménage ou qui bénéficient simplement de ces dépenses. Dans la définition du budget commun, on ne tient pas compte des dépenses faites pour le logement et la participation occasionnelle à des dépenses communes ne suffit pas à former un budget commun. Le fait d’avoir plusieurs comptes en banque différents dans un ménage ne signifie pas faire budget à part. Depuis 2005, dans le cadre des enquêtes auprès des ménages, un logement peut donc comporter plusieurs ménages appelés encore « unités de vie ».

Enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) : pour les revenus perçus en 2014, elle s’appuie sur un échantillon représentatif de 52 000 ménages issus de l’enquête Emploi de l’Insee, leurs déclarations fiscales et les prestations sociales qui leur ont été versées par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), la Caisse nationale assurance vieillesse (Cnav) et la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA). Le champ retenu est celui des personnes vivant en France métropolitaine et appartenant à des ménages ordinaires dont la personne de référence n’est pas étudiante et dont le revenu déclaré est positif ou nul. Il exclut donc les personnes en institution, ainsi que les personnes sans domicile.

L'enquête a été rénovée en 2012. D'une part, l'impôt déduit du revenu d'une année donnée est désormais l'impôt payé durant cette même année. Il peut donc être dû au titre des revenus de l'année précédente. Auparavant, c'était l'impôt payé au titre de l'année de perception des revenus et éventuellement payé l'année suivante qui était déduit. D'autre part, les majorations de pensions de retraite pour avoir élevé trois enfants ou plus ainsi que l’avantage en nature constitué par la participation des employeurs aux contrats collectifs de complémentaire santé sont maintenant comptabilisés dans le revenu disponible mesuré par l'ERFS.

Indice de Gini (ou coefficient de Gini) : partant de la distribution d’une variable numérique prenant des valeurs positives ou nulles (les salaires, les revenus, les niveaux de vie), l’indice de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités au sein de cette distribution (de salaires, de revenus, de niveaux de vie…). Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux. À l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l'inégalité est d'autant plus forte que l'indice de Gini est élevé.

Unité de consommation (ou équivalent-adulte) : système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage et permettant de comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes. Avec cette pondération, le nombre de personnes est ramené à un nombre d'unités de consommation (UC). L'échelle actuellement la plus utilisée (dite de l'OCDE) retient la pondération suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.

Pour en savoir plus