Entre 2020 et 2022, en moyenne, 52 % des sortants de formation initiale sont diplômés du supérieur (figure 1) : 11 % ont un diplôme de cycle court, 17 % une licence ou un diplôme équivalent et 24 % un master, un doctorat ou un diplôme d’une école supérieure. Par ailleurs, 38 % des jeunes sortent du système scolaire avec un baccalauréat, un CAP, un BEP ou un diplôme équivalent du secondaire : 13 % ont un baccalauréat général ou technologique, 16 % un baccalauréat professionnel et 9 % un CAP ou un diplôme équivalent. Enfin, 10 % des jeunes sortent peu ou pas diplômés : certains d’entre eux avec seulement le diplôme national du brevet (6 %), et d’autres sans avoir décroché de diplôme (4 %).

Parmi les femmes sortantes, 58 % sont diplômées du supérieur alors que parmi les hommes sortants cette part est de 47 %. À l’inverse, la proportion de sortants peu ou pas diplômés est plus élevée parmi les hommes (12 %) que parmi les femmes (8 %).

En vingt ans, la part des diplômés de l’enseignement supérieur parmi les personnes âgées de 25 à 29 ans a nettement progressé, passant de 41 % en 2003 (France métropolitaine) à 52 % en 2023 (France hors Mayotte) (figure 2). Cette tendance haussière masque des disparités selon le niveau de diplôme.

La part des titulaires de BTS, de DUT ou d’un diplôme paramédical ou social de niveau bac+2 au sein des 25-29 ans s’est repliée, passant de 17 % en 2003 à 11 % en 2023. En revanche, la part des titulaires d’un diplôme de niveau bac+3 ou plus a fortement progressé, passant de 25 % en 2003 à 41 % en 2023. Ces évolutions résultent du développement des diplômes de niveau master et des grandes écoles au détriment des BTS et dans une moindre mesure des DUT et du paramédical ou social.

En 2023, parmi l’ensemble des jeunes âgés de 18 à 24 ans, 8 % sont peu ou pas diplômés et ne suivent aucune formation (figure 3). Cette part de sortants précoces a fluctué autour de 11 % entre 2003 et 2012, puis a diminué, se stabilisant autour de 8 % depuis 2016. Elle est plus élevée pour les hommes (10 % en 2023) que pour les femmes (6 %).

Les sorties au niveau du baccalauréat représentent trois quarts des sortants de l’enseignement secondaire (figure 4). De 2010 à 2020, la part des sortants au niveau du baccalauréat avait continûment progressé (+15 points), portée d’abord par la réforme de la voie professionnelle, passée de quatre à trois ans en 2009, puis par la voie générale et technologique.

En 2022, parmi les sortants de l’enseignement secondaire, les filles ont plus tendance à sortir au niveau du baccalauréat que les garçons (78,7 % contre 70,5 %), qui sortent relativement plus souvent avant la fin du second degré ou au niveau du CAP. Par exemple,14,3 % des garçons sortent de l’enseignement secondaire après une année terminale de CAP, contre 8,7 % des filles.