Emploi, chômage, revenus du travail Édition 2022

L’Insee et la Dares présentent dans cet ouvrage un ensemble d’analyses et d’indicateurs portant sur le marché du travail.

Insee Références
Paru le :Paru le30/06/2022
Emploi, chômage, revenus du travail- Juin 2022
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Disparités territoriales de salaires et de revenus d’activité

Dans le secteur privé, le moyen est nettement plus élevé en Île-de-France que dans les autres régions : en 2019, il y dépasse la moyenne nationale de 27 %, et même de 56 % dans les Hauts-de-Seine et de 36 % à Paris (figure 1). Dans toutes les autres régions, il est inférieur à la moyenne nationale. Ces écarts proviennent notamment de la concentration, en Île-de-France, des salariés les plus diplômés et des cadres, ainsi que de la localisation des secteurs les plus rémunérateurs (finance-assurance, information-communication). Ils sont aussi liés à des prix à la consommation ou du foncier plus élevés en région parisienne qu’ailleurs en France métropolitaine. Pour les mêmes raisons, le salaire moyen est relativement plus élevé dans les départements couvrant les grandes métropoles (Rhône et Haute-Garonne notamment). À l’opposé, il est plus faible en Corse malgré un niveau de prix plus élevé que dans le reste de la province. Parmi les DOM, le salaire moyen est relativement plus élevé en Guyane, notamment en raison des activités liées à la base spatiale, et plus faible à La Réunion.

Figure 1a - Salaire en EQTP dans le secteur privé en 2019, par département

en % de la moyenne nationale
Figure 1a - Salaire en EQTP dans le secteur privé en 2019, par département (en % de la moyenne nationale) - Lecture : en 2019, à Paris, dans le secteur privé, le salaire moyen en EQTP dépasse la moyenne nationale de 36,3 %.
Ain – 8,9
Aisne – 15,7
Allier – 17,8
Alpes-de-Haute-Provence – 18,1
Hautes-Alpes – 19,5
Alpes-Maritimes – 2,9
Ardèche – 15,2
Ardennes – 14,1
Ariège – 18,4
Aube – 15,6
Aude – 20,7
Aveyron – 17,6
Bouches-du-Rhône – 1,4
Calvados – 14,2
Cantal – 22,4
Charente – 12,8
Charente-Maritime – 17,7
Cher – 13,0
Corrèze – 17,4
Côte-d'Or – 9,3
Côtes-d'Armor – 16,5
Creuse – 22,4
Dordogne – 19,8
Doubs – 10,9
Drôme – 9,6
Eure – 9,6
Eure-et-Loir – 10,7
Finistère – 13,9
Corse-du-Sud – 14,4
Haute-Corse – 17,4
Gard – 13,1
Haute-Garonne 3,4
Gers – 19,6
Gironde – 6,3
Hérault – 11,7
Ille-et-Vilaine – 9,1
Indre – 17,2
Indre-et-Loire – 10,0
Isère 0,6
Jura – 13,3
Landes – 17,3
Loir-et-Cher – 13,7
Loire – 9,9
Haute-Loire – 19,2
Loire-Atlantique – 6,1
Loiret – 8,3
Lot – 17,0
Lot-et-Garonne – 17,9
Lozère – 22,4
Maine-et-Loire – 14,0
Manche – 13,8
Marne – 8,4
Haute-Marne – 17,2
Mayenne – 14,5
Meurthe-et-Moselle – 11,3
Meuse – 15,7
Morbihan – 16,2
Moselle – 11,9
Nièvre – 18,3
Nord – 6,8
Oise – 8,6
Orne – 17,9
Pas-de-Calais – 16,0
Puy-de-Dôme – 7,4
Pyrénées-Atlantiques – 9,9
Hautes-Pyrénées – 18,7
Pyrénées-Orientales – 19,0
Bas-Rhin – 5,3
Haut-Rhin – 8,5
Rhône – métropole de Lyon 4,5
Haute-Saône – 17,4
Saône-et-Loire – 13,1
Sarthe – 13,2
Savoie – 8,2
Haute-Savoie – 5,3
Paris 36,3
Seine-Maritime – 6,0
Seine-et-Marne – 3,6
Yvelines 21,2
Deux-Sèvres – 9,5
Somme – 13,1
Tarn – 15,4
Tarn-et-Garonne – 17,7
Var – 15,2
Vaucluse – 13,8
Vendée – 16,7
Vienne – 15,1
Haute-Vienne – 14,0
Vosges – 16,0
Yonne – 15,8
Territoire-de-Belfort – 1,4
Essonne 9,8
Hauts-de-Seine 56,0
Seine-Saint-Denis 12,3
Val-de-Marne 11,8
Val-d'Oise 0,1
Guadeloupe – 8,4
Martinique – 8,5
Guyane – 4,8
La Réunion – 14,6
Mayotte nd
  • nd : non disponible.
  • Lecture : en 2019, à Paris, dans le secteur privé, le salaire moyen en EQTP dépasse la moyenne nationale de 36,3 %.
  • Champ : salariés du privé et des entreprises publiques, y compris bénéficiaires de contrats aidés et de contrats de professionnalisation ; hors apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des particuliers-employeurs.
  • Source : Insee, base Tous salariés.

Figure 1a - Salaire en EQTP dans le secteur privé en 2019, par département

  • Lecture : en 2019, à Paris, dans le secteur privé, le salaire moyen en EQTP dépasse la moyenne nationale de 36,3 %.
  • Champ : salariés du privé et des entreprises publiques, y compris bénéficiaires de contrats aidés et de contrats de professionnalisation ; hors apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des particuliers-employeurs.
  • Source : Insee, base Tous salariés.

Dans la , le salaire moyen est beaucoup plus homogène entre les départements métropolitains que dans le secteur privé. Il reste supérieur en Île-de-France, où il dépasse la moyenne nationale de 7 %, notamment à Paris où il la dépasse de 17 % (figure 2). Cet écart provient pour partie de la présence des directions générales des ministères, qui concentrent davantage de salariés occupant des fonctions d’encadrement et de direction, et d’indemnités de résidence plus élevées en Île-de-France, pour compenser un coût du logement plus important. À l’inverse du secteur privé, le salaire moyen dans la fonction publique est nettement plus élevé dans les DOM qu’en France métropolitaine, de 23 % pour La Réunion à 25 % pour la Guadeloupe, du fait du dispositif de majoration des traitements pour les fonctionnaires travaillant dans ces départements.

Figure 2a - Salaire en EQTP dans la fonction publique en 2019, par département

en % de la moyenne nationale
Figure 2a - Salaire en EQTP dans la fonction publique en 2019, par département (en % de la moyenne nationale) - Lecture : en 2019, dans l'Ain, le salaire moyen en EQTP dans la fonction publique est inférieur de 5,7 % à la moyenne nationale.
Ain – 5,7
Aisne – 6,6
Allier – 6,8
Alpes-de-Haute-Provence – 6,2
Hautes-Alpes – 6,3
Alpes-Maritimes – 1,5
Ardèche – 8,0
Ardennes – 6,1
Ariège – 9,3
Aube – 4,9
Aude – 8,2
Aveyron – 5,4
Bouches-du-Rhône 3,8
Calvados – 2,2
Cantal – 7,7
Charente – 7,2
Charente-Maritime – 4,9
Cher – 4,9
Corrèze – 8,0
Côte-d'Or – 1,9
Côtes-d'Armor – 6,8
Creuse – 10,9
Dordogne – 10,3
Doubs – 1,3
Drôme – 3,4
Eure – 8,6
Eure-et-Loir – 5,8
Finistère – 2,1
Corse-du-Sud 3,1
Haute-Corse 3,4
Gard – 5,6
Haute-Garonne 0,4
Gers – 10,1
Gironde – 0,6
Hérault – 1,2
Ille-et-Vilaine – 2,0
Indre – 9,1
Indre-et-Loire – 3,0
Isère – 2,1
Jura – 6,4
Landes – 9,1
Loir-et-Cher – 6,7
Loire – 2,3
Haute-Loire – 6,8
Loire-Atlantique 1,2
Loiret – 3,2
Lot – 8,4
Lot-et-Garonne – 8,6
Lozère – 6,4
Maine-et-Loire – 3,9
Manche – 6,3
Marne 0,0
Haute-Marne – 6,0
Mayenne – 9,4
Meurthe-et-Moselle 0,7
Meuse – 7,7
Morbihan – 5,2
Moselle – 0,5
Nièvre – 7,9
Nord – 1,0
Oise – 4,6
Orne – 7,7
Pas-de-Calais – 3,6
Puy-de-Dôme – 3,0
Pyrénées-Atlantiques – 3,8
Hautes-Pyrénées – 4,1
Pyrénées-Orientales – 6,7
Bas-Rhin 2,2
Haut-Rhin – 0,7
Rhône – métropole de Lyon 1,8
Haute-Saône – 5,1
Saône-et-Loire – 6,2
Sarthe – 6,6
Savoie – 3,0
Haute-Savoie – 3,3
Paris 16,9
Seine-Maritime – 3,1
Seine-et-Marne – 1,5
Yvelines 1,2
Deux-Sèvres – 9,6
Somme – 3,6
Tarn – 7,3
Tarn-et-Garonne – 8,5
Var – 0,6
Vaucluse – 4,0
Vendée – 8,5
Vienne – 3,3
Haute-Vienne – 3,7
Vosges – 6,6
Yonne – 8,1
Territoire-de-Belfort – 1,4
Essonne 2,2
Hauts-de-Seine 4,4
Seine-Saint-Denis 3,2
Val-de-Marne 2,7
Val-d'Oise – 0,4
Guadeloupe 25,4
Martinique 23,7
Guyane 24,6
La Réunion 23,0
Mayotte nd
  • nd : non disponible.
  • Lecture : en 2019, dans l'Ain, le salaire moyen en EQTP dans la fonction publique est inférieur de 5,7 % à la moyenne nationale.
  • Champ : salariés de la fonction publique hors militaires, apprentis, internes et externe médicaux, assistants maternel et familiaux.
  • Source : Insee, Siasp.

Figure 2a - Salaire en EQTP dans la fonction publique en 2019, par département

  • Lecture : en 2019, dans l'Ain, le salaire moyen en EQTP dans la fonction publique est inférieur de 5,7 % à la moyenne nationale.
  • Champ : salariés de la fonction publique hors militaires, apprentis, internes et externe médicaux, assistants maternel et familiaux.
  • Source : Insee, Siasp.

Le intègre à la fois le salaire moyen en EQTP et le volume de travail salarié réalisé au cours de l’année. Il y a nettement plus de différences territoriales selon la première dimension que selon la seconde. Dans l’ensemble, le revenu salarial est ainsi largement plus élevé en Île-de-France que dans le reste du territoire (+ 28 %), surtout du fait du secteur privé (figure 3). Il est aussi relativement plus élevé dans la plupart des DOM, ce qui est dû aux salaires de la fonction publique.

Le est moins concentré sur le territoire que le revenu salarial. En 2019, il dépasse de 15 % la moyenne nationale en Île-de-France (+ 47 % à Paris), et lui est supérieur dans cinq autres régions métropolitaines et trois DOM (figure 4). En France métropolitaine, le revenu d’activité des non-salariés est plus élevé dans les départements du nord que dans ceux du sud. Dans les DOM, le revenu d’activité est plus élevé en Guyane et à La Réunion et plus faible en Guadeloupe. Ces disparités proviennent en partie de différences de structure par catégorie et secteur d’activité des non-salariés. Le revenu d’activité des non-salariés est ainsi plus faible dans les régions où les micro-entrepreneurs sont davantage représentés (Corse, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur) et plus élevé dans les régions concentrant des professions libérales de la santé (Hauts-de-France, Grand Est et La Réunion) ou de services aux entreprises (Île-de-France).

Figure 3a - Revenu salarial en 2019, par département

en % de la moyenne nationale
Figure 3a - Revenu salarial en 2019, par département (en % de la moyenne nationale) - Lecture : en 2019, en Haute-Garonne, le revenu salarial moyen dépasse la moyenne nationale de 2,6 %.
Ain – 7,4
Aisne – 12,1
Allier – 14,2
Alpes-de-Haute-Provence – 22,3
Hautes-Alpes – 24,8
Alpes-Maritimes – 5,5
Ardèche – 15,9
Ardennes – 11,1
Ariège – 17,6
Aube – 12,6
Aude – 22,8
Aveyron – 15,0
Bouches-du-Rhône – 2,8
Calvados – 11,6
Cantal – 15,9
Charente – 9,0
Charente-Maritime – 16,9
Cher – 8,1
Corrèze – 14,0
Côte-d'Or – 6,8
Côtes-d'Armor – 16,5
Creuse – 16,4
Dordogne – 18,2
Doubs – 11,2
Drôme – 8,4
Eure – 7,6
Eure-et-Loir – 6,5
Finistère – 12,3
Corse-du-Sud – 10,4
Haute-Corse – 14,9
Gard – 13,7
Haute-Garonne 2,6
Gers – 18,7
Gironde – 6,0
Hérault – 13,8
Ille-et-Vilaine – 7,5
Indre – 14,0
Indre-et-Loire – 8,1
Isère – 2,3
Jura – 13,5
Landes – 18,7
Loir-et-Cher – 12,0
Loire – 9,1
Haute-Loire – 18,5
Loire-Atlantique – 4,3
Loiret – 6,5
Lot – 16,8
Lot-et-Garonne – 16,1
Lozère – 20,7
Maine-et-Loire – 11,9
Manche – 10,7
Marne – 5,9
Haute-Marne – 13,6
Mayenne – 11,6
Meurthe-et-Moselle – 9,1
Meuse – 8,5
Morbihan – 17,3
Moselle – 12,0
Nièvre – 13,8
Nord – 6,8
Oise – 6,4
Orne – 14,0
Pas-de-Calais – 13,7
Puy-de-Dôme – 4,6
Pyrénées-Atlantiques – 9,2
Hautes-Pyrénées – 16,6
Pyrénées-Orientales – 21,6
Bas-Rhin – 3,9
Haut-Rhin – 6,9
Rhône – métropole de Lyon 4,7
Haute-Saône – 15,5
Saône-et-Loire – 10,7
Sarthe – 11,4
Savoie – 13,9
Haute-Savoie – 9,2
Paris 32,6
Seine-Maritime – 2,9
Seine-et-Marne – 0,5
Yvelines 20,8
Deux-Sèvres – 5,2
Somme – 9,8
Tarn – 14,9
Tarn-et-Garonne – 15,5
Var – 16,5
Vaucluse – 15,4
Vendée – 15,5
Vienne – 12,2
Haute-Vienne – 35,0
Vosges – 13,8
Yonne – 13,5
Territoire-de-Belfort – 2,0
Essonne 13,3
Hauts-de-Seine 65,5
Seine-Saint-Denis 16,0
Val-de-Marne 15,4
Val-d'Oise 3,4
Guadeloupe 2,4
Martinique 2,9
Guyane 7,9
La Réunion – 5,0
Mayotte nd
  • nd : non disponible.
  • Lecture : en 2019, en Haute-Garonne, le revenu salarial moyen dépasse la moyenne nationale de 2,6 %.
  • Champ : salariés, hors salariés agricoles, apprentis, stagiaires, élus et salariés des particuliers-employeurs.
  • Source : Insee, Panel Tous Salariés.

Figure 3a - Revenu salarial en 2019, par département

  • Lecture : en 2019, en Haute-Garonne, le revenu salarial moyen dépasse la moyenne nationale de 2,6 %.
  • Champ : salariés, hors salariés agricoles, apprentis, stagiaires, élus et salariés des particuliers-employeurs.
  • Source : Insee, Panel Tous Salariés.

Figure 4a - Revenu d'activité des non-salariés en 2019, par département

en % de la moyenne nationale
Figure 4a - Revenu d'activité des non-salariés en 2019, par département (en % de la moyenne nationale) - Lecture : en 2019, en Ille-et-Vilaine, le revenu d’activité moyen des non-salariés dépasse la moyenne nationale de 6,1 %.
Ain – 6,0
Aisne 6,8
Allier – 4,8
Alpes-de-Haute-Provence – 26,2
Hautes-Alpes – 29,1
Alpes-Maritimes – 9,5
Ardèche – 20,8
Ardennes – 3,0
Ariège – 28,7
Aube – 0,2
Aude – 18,9
Aveyron – 8,7
Bouches-du-Rhône 0,4
Calvados 1,4
Cantal – 0,6
Charente – 13,8
Charente-Maritime – 11,7
Cher – 4,1
Corrèze – 8,1
Côte-d'Or 0,1
Côtes-d'Armor 0,2
Creuse – 17,3
Dordogne – 26,4
Doubs 0,0
Drôme – 16,9
Eure – 5,7
Eure-et-Loir 1,2
Finistère – 1,6
Corse-du-Sud – 11,1
Haute-Corse – 11,3
Gard – 17,1
Haute-Garonne – 7,1
Gers – 21,9
Gironde – 8,4
Hérault – 11,5
Ille-et-Vilaine 6,1
Indre – 8,0
Indre-et-Loire 0,4
Isère – 10,1
Jura – 15,6
Landes – 17,8
Loir-et-Cher – 7,0
Loire 0,1
Haute-Loire – 8,3
Loire-Atlantique 0,9
Loiret 0,4
Lot – 24,4
Lot-et-Garonne – 15,4
Lozère – 8,8
Maine-et-Loire 5,6
Manche 4,5
Marne 10,6
Haute-Marne – 0,8
Mayenne 6,5
Meurthe-et-Moselle 9,0
Meuse – 0,5
Morbihan – 1,7
Moselle 9,2
Nièvre – 4,0
Nord 14,2
Oise 1,3
Orne – 4,0
Pas-de-Calais 13,2
Puy-de-Dôme – 5,4
Pyrénées-Atlantiques – 10,3
Hautes-Pyrénées – 20,3
Pyrénées-Orientales – 10,9
Bas-Rhin 6,0
Haut-Rhin 4,8
Rhône – métropole de Lyon 5,4
Haute-Saône – 10,0
Saône-et-Loire – 3,0
Sarthe 6,9
Savoie – 13,6
Haute-Savoie – 8,8
Paris 46,9
Seine-Maritime 12,6
Seine-et-Marne – 5,1
Yvelines 4,0
Deux-Sèvres 0,9
Somme 7,0
Tarn – 14,1
Tarn-et-Garonne – 13,7
Var – 12,6
Vaucluse – 17,1
Vendée 2,5
Vienne – 8,1
Haute-Vienne – 10,0
Vosges – 6,7
Yonne – 6,6
Territoire-de-Belfort 5,6
Essonne – 2,9
Hauts-de-Seine 10,0
Seine-Saint-Denis – 18,5
Val-de-Marne – 8,3
Val-d'Oise – 5,8
Guadeloupe – 0,8
Martinique 5,1
Guyane 20,9
La Réunion 13,4
Mayotte nd
  • nd : non disponible.
  • Lecture : en 2019, en Ille-et-Vilaine, le revenu d’activité moyen des non-salariés dépasse la moyenne nationale de 6,1 %.
  • Champ : ensemble des personnes ayant exercé une activité non salariée au cours de l’année 2019, hors agriculture et hors taxés d’office.
  • Source : Insee, base Non-salariés.

Figure 4a - Revenu d'activité des non-salariés en 2019, par département

  • Lecture : en 2019, en Ille-et-Vilaine, le revenu d’activité moyen des non-salariés dépasse la moyenne nationale de 6,1 %.
  • Champ : ensemble des personnes ayant exercé une activité non salariée au cours de l’année 2019, hors agriculture et hors taxés d’office.
  • Source : Insee, base Non-salariés.

Définitions

Le salaire en équivalent temps plein (EQTP) est un salaire converti à un temps plein pendant toute l’année, quel que soit le volume de travail effectif. Pour un agent ayant occupé un poste de travail durant six mois à 80 % et ayant perçu au total 10 000 euros, le salaire en EQTP est de 10 000/(0,5 x 0,8) = 25 000 euros par an. Pour calculer le salaire moyen en EQTP ou sa distribution, tous les postes, y compris les postes à temps partiel, sont pris en compte au prorata de leur volume de travail effectif (soit 0,5x0,8=0,4 EQTP dans l’exemple précédent).

La fonction publique se décompose en trois versants :

  • la fonction publique de l’État (FPE) regroupe les ministères et les établissements publics administratifs (EPA) nationaux comme Pôle emploi, le Crous, le CNRS ou les universités (loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 constituant le titre II du statut général), à l’exclusion des EPA nationaux de sécurité sociale dont le statut de recrutement normal est le droit privé (notamment la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, Cnam-TS). Les effectifs de la fonction publique de l’État comprennent l’ensemble des agents qui travaillent dans ces organismes, fonctionnaires ou non.
  • la fonction publique hospitalière (FPH) regroupe les hôpitaux publics, les établissements publics d’hébergement pour personnes âgées et les autres établissements médico-sociaux : aide sociale à l’enfance, mineurs et adultes handicapés ou inadaptés, réadaptation sociale (loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 constituant le titre IV du statut général). Les effectifs de la fonction publique hospitalière comprennent l’ensemble des agents qui travaillent dans ces organismes, fonctionnaires ou non, y compris dans cette acception, le personnel médical.
  • la fonction publique territoriale (FPT) regroupe les collectivités territoriales stricto sensu (régions, départements, communes, y compris collectivités à statut particulier) et les EPA locaux (loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 constituant le titre III du statut général). Les effectifs de la fonction publique territoriale comprennent l’ensemble des agents qui travaillent dans ces organismes, fonctionnaires ou non.

Le revenu salarial annuel correspond à la somme de tous les salaires nets (c’est-à-dire après versement des cotisations sociales, de la CSG et de la CRDS) perçus par un individu au cours d’une année donnée. L’unité considérée ici est l’individu (sur une année) et non le poste de travail. Le revenu salarial intègre deux dimensions : le salaire et le volume de travail salarié réalisé au cours de l’année. Ce volume de travail dépend de la quotité de temps de travail (temps plein ou partiel) ainsi que de la durée cumulée des périodes d’emploi sur l’année. Le revenu salarial reflète donc en partie le « risque » du non-emploi et du sous-emploi, ou le choix d’une activité à temps partiel. Le revenu salarial reste une notion purement salariale : il est défini pour les individus qui ont perçu au moins un euro de rémunération issue d’une activité salariée au cours de l’année. Il ne comprend pas les revenus issus d’activités non salariées, ni les allocations chômage, les prestations sous condition de ressources (minimas sociaux, etc.).

Le revenu d’activité des non-salariés n’est pas annualisé ici et porte sur l’ensemble des non-salariés hors secteur agricole (y compris ceux ayant cessé leur activité en cours d’année). Cela le rend comparable au concept de revenu salarial.

Les non-salariés sont les personnes qui travaillent mais sont rémunérées sous une autre forme qu’un salaire. En pratique, les non-salariés sont des personnes affiliées à un régime de protection sociale des travailleurs non-salariés : Sécurité sociale des indépendants (SSI) ou Mutualité sociale agricole (MSA). Sont concernés les micro-entrepreneurs d’une part et les non-salariés « classiques » de l’autre ; ces derniers sont pour l’essentiel des entrepreneurs individuels « classiques » ou des gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL ou SELARL).