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Insee Conjoncture Martinique · Juin 2024 · n° 29
Insee Conjoncture MartiniqueBilan économique 2023 - Martinique En 2023, des signes de ralentissement de l’économie martiniquaise après deux années de reprise

En 2023, l’emploi salarié augmente moins vite que les années précédentes et les créations d’entreprises reculent. Toutefois, le chômage diminue, en particulier chez les jeunes et les moins diplômés. Le recours à l’intérim s’intensifie sur un an. Les prix des produits alimentaires augmentent alors que l’inflation ralentit. Le secteur agricole souffre des conditions météorologiques peu favorables diminuant les rendements. Le tourisme confirme sa reprise, en particulier grâce aux croisiéristes et aux touristes de plaisance.

Insee Conjoncture Martinique
No 29
Paru le :Paru le13/06/2024

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2023 publiés par l'Insee.

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Sommaire

Chômage et politiques de l’emploi - En Martinique, l’amélioration du marché de travail entraîne une baisse du nombre de personnes soutenues par les dispositifs d’aide à l’emploi Bilan économique 2023

Véronique Cossou Remir (Deets Martinique)

En 2023, la poursuite de la reprise de l’activité économique en Martinique continue d’améliorer le marché du travail après la crise sanitaire de 2020. Le chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) concerne 11 % de la population active en Martinique. Le nombre de demandeurs d’emploi tenus d’effectuer des recherches d’emploi baisse de 6,2 % par rapport à 2022. Les mesures d’aides à l’accompagnement des jeunes s’intensifient. La moitié des contrats aidés ont bénéficié du dispositif de l’Insertion par l’activité économique.

Insee Conjoncture Martinique

No 29

Paru le :13/06/2024

Le nombre de demandeurs d’emploi continue de diminuer

En 2023, la population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) est estimée à 136 600 personnes en Martinique. Le taux de chômage s’établit à 11 % de la population active âgée de 15 ans ou plus et reste le plus bas des départements et région d’Outre-Mer. Ce taux est de 11 % pour les hommes et de 10 % pour les femmes. Si les jeunes de 15 à 29 ans au chômage sont moins nombreux (-7 points par rapport à 2022), ils restent les plus touchés par le chômage avec un taux de 24 % contre 13 % en France métropolitaine. Le taux de chômage des seniors reste stable (7 %). Le nombre de chômeurs ayant un diplôme de niveau CAP, BEP ou autre est en baisse de 5 points par rapport à 2022.

Figure 1Taux de chômage trimestriel

(en % de la population active)
Taux de chômage trimestriel ((en % de la population active))
Zonage 2023 T1 2023 T2 2023 T3 2023 T4 Évolution 2023 T4 / 2022 T4 (points de %)
Martinique 12,4 10,6 9,9 10,3 0,1
Taux de chômage « lissé » - Martinique 11,3 10,8 10,6 10,4 -1,4
France hors Mayotte 7,1 7,2 7,5 7,5 0,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 2Évolution du taux chômage trimestriel

(en % de la population active)
Évolution du taux chômage trimestriel ((en % de la population active))
Martinique Taux de chômage « lissé » - Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 17,0 17,9 9,0
1ᵉ trim. 2018 15,6 17,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 18,3 17,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 17,1 17,3 8,9
4ᵉ trim. 2018 18,3 16,7 8,8
1ᵉ trim. 2019 16,2 16,0 8,8
2ᵉ trim. 2019 14,4 15,3 8,4
3ᵉ trim. 2019 13,8 14,6 8,3
4ᵉ trim. 2019 15,3 13,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 11,8 13,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 12,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 15,4 12,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 14,2 12,3 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,8 12,7 8,2
2ᵉ trim. 2021 14,8 12,9 7,9
3ᵉ trim. 2021 13,1 13,0 7,9
4ᵉ trim. 2021 10,9 13,0 7,4
1ᵉ trim. 2022 12,5 12,9 7,4
2ᵉ trim. 2022 13,6 12,6 7,4
3ᵉ trim. 2022 13,3 12,3 7,3
4ᵉ trim. 2022 10,2 11,8 7,1
1ᵉ trim. 2023 12,4 11,3 7,1
2ᵉ trim. 2023 10,6 10,8 7,2
3ᵉ trim. 2023 9,9 10,6 7,5
4ᵉ trim. 2023 10,3 10,4 7,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 2Évolution du taux chômage trimestriel

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

À la fin de l’année 2023, 41 740 demandeurs d’emploi sont inscrits à France Travail en catégories A, B ou C (figure 3). Sur un an, la demande d’emploi des trois catégories les plus nombreuses diminue de 6,2 % en Martinique alors qu’elle augmente de 0,3 % en France (hors Mayotte).

Parmi les demandeurs d’emploi des catégories A, B et C, 29 940 n’ont exercé aucune activité (catégorie A). Leur nombre diminue de 8,7 % par rapport à 2023. Cette baisse pourrait s’expliquer par les politiques d’emploi mises en place pour accompagner les publics éloignés de l’emploi.

Le recul des demandes d’emploi bénéficie davantage aux femmes qu’aux hommes. Ils sont respectivement 1 750 (-6,7 % sur un an) et 1 020 (-5,5 %) moins nombreux en recherche d’emploi. Néanmoins, près de six demandeurs d’emploi sur dix sont des femmes en Martinique.

Parmi les demandeurs d’emploi tenus de rechercher un travail, 4 770 ont moins de 25 ans, en baisse de 2,3 % par rapport au quatrième trimestre 2022. Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 25 à 49 ans baisse de 5,5 %. Ils représentent la moitié de l’ensemble des demandeurs d’emploi.

Moins de quatre demandeurs d’emploi sur dix sont âgés de 50 ans et plus, en baisse de 8,3 % sur un an. Cependant, par rapport à 2014, la part des seniors demandeurs d’emploi augmente de 2,5 % en moyenne par an.

Près de la moitié des personnes inscrites à France Travail le sont depuis au moins un an. Leur nombre recule de 10,5 % par rapport à l’année précédente. Les personnes inscrites depuis deux ans ou plus représentent près du tiers des demandeurs d’emploi, en baisse de 14,7 % par rapport à 2022.

Figure 3Demandeurs d'emploi en fin de mois

Demandeurs d'emploi en fin de mois
Décomposition Demandeurs d'emploi au quatrième trimestre 2023 Évolution 2023 T4 / 2022 T4
Catégories A, B, C Catégorie A Catégories A, B, C (% de l'ensemble) Catégorie A (% de l'ensemble) Catégories A, B, C (%) Catégorie A (%)
Hommes 17 500 13 320 41,9 44,5 -5,5 -7,6
Femmes 24 240 16 620 58,1 55,5 -6,7 -9,6
Moins de 25 ans 4 770 3 400 11,4 11,4 -2,3 -6,1
De 25 à 49 ans 21 360 14 880 51,2 49,7 -5,5 -7,8
50 ans ou plus 15 610 11 660 37,4 38,9 -8,3 -10,5
Inscrits depuis un an ou plus 19 870 nd 47,6 nd -10,5 nd
dont inscrits depuis 2 ans ou plus 11 810 nd 28,3 nd -14,7 nd
Martinique 41 740 29 940 100,0 100,0 -6,2 -8,7
France hors Mayotte 5 397 900 3 032 000 100,0 100,0 0,3 -0,6
  • nd : données non disponibles.
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi au quatrième trimestre est une moyenne des stocks de demandeurs d'emploi à la fin des mois d'octobre, novembre et décembre afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Le nombre des bénéficiaires de dispositifs d’accompagnement vers l’emploi diminue

En 2023, 7 859 personnes bénéficient d’une aide à l’emploi, en baisse de 10 % par rapport à l’année précédente (figure 4). Plus de la moitié, des entrées en contrat aidé bénéficient du dispositif d’Insertion par l’Activité Économique (IAE). Son objectif est de permettre à des publics très éloignés de l’emploi (chômeurs de longue durée, bénéficiaires des minimas sociaux…) et présentant des difficultés sociales (état de santé, précarité…) de bénéficier d’un contrat salarié au sein de structures privées.

L’accompagnement des jeunes progresse de 10 % par rapport à 2022. Cette hausse s’explique notamment par l’augmentation du nombre d’entrées en contrat d’Engagement Jeune (CEJ). En Martinique, 5 073 jeunes bénéficient de ce dispositif, soit une hausse de 22 % en un an. Ce dispositif est largement plébiscité par France Travail et les missions locales depuis sa mise en place en 2022 pour soutenir l’insertion professionnelle des jeunes.

Figure 4Entrées dans les dispositifs de contrats aidés, d'alternance et d'accompagnement des jeunes - Martinique

Entrées dans les dispositifs de contrats aidés, d'alternance et d'accompagnement des jeunes - Martinique
Type d'aide  2022   2023 
Aides à l'emploi (p) 8 742 8 209
dont contrats aidés (p) 6 375 6 071
Parcours emploi compétences (PEC) et contrats d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) 2 076 2 257
Contrats initiative emploi (CUI-CIE) (p) 1 028 606
Insertion par l'activité économique (IAE) (p) 3 271 3 208
dont contrats en alternance 2 367 2 138
Apprentissage 2 130 1 988
Contrats de professionnalisation 237 150
Accompagnement des jeunes 5 951 6 557
Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) 1 776 1 484
Contrat d’engagement jeune 4 175 5 073
dont premières entrées 3 796 4 163
Emplois francs (p) 72 48
  • (p) : année 2023 provisoire.
  • Note : extraction du 23/05/2024. Les entrées comprennent les conventions initiales et les reconductions de contrats.
  • Source : Dares.
Publication rédigée par :Véronique Cossou Remir (Deets Martinique)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Catégories de demandes d'emploi établies par arrêté :

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur ces listes est soumise à certaines conditions. Selon leur situation vis‑à‑vis de l’obligation de recherche d’emploi et de l’exercice ou non d’une activité, les demandeurs d'emploi sont regroupés en cinq catégories.

Chômeur (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Personne au chômage (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Un chômeur au sens du BIT est une personne âgée de 15 ans ou plus qui répond simultanément à trois conditions :

  • être sans emploi durant une semaine donnée
  • être disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines
  • avoir cherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Contrat d'apprentissage :

Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et un jeune de 16 à 29 ans ayant satisfait à l'obligation scolaire, des dérogations étant possibles.

Contrat d’engagement jeune :

le contrat d’engagement jeune (CEJ) s’adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus (ou 29 ans révolus lorsqu’ils disposent de la reconnaissance de travailleur handicapé), qui rencontrent des difficultés d'accès à l'emploi durable. Mis en œuvre à la fois par France Travail et les missions locales depuis le 1er mars 2022, il propose à ces jeunes éloignés de l’emploi un programme d’accompagnement intensif (avec un objectif de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine), et une mise en activité régulière. Le parcours est prévu pour durer de 6 à 12 mois. Le bénéficiaire peut toutefois quitter le dispositif de façon anticipée ou au contraire le prolonger jusqu’à 18 mois maximum. Les jeunes peuvent percevoir une allocation mensuelle pouvant aller jusqu’à 520 euros, en fonction de ses ressources et sous condition de respecter ses engagements. Contrairement à la Garantie jeunes qui s’inscrivait nécessairement dans un Pacea, le CEJ ne peut pas être concomitant avec un Pacea.

Contrat de professionnalisation :

Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail destiné à permettre aux jeunes de 16 à 25 ans, aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats, d’acquérir une qualification professionnelle ou de compléter leur formation initiale au moyen d’une formation en alternance.

Contrat unique d'insertion / CUI :

Le contrat unique d'insertion a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d'accès à l'emploi.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Demande d'indemnisation pour activité partielle :

le dispositif de l’activité partielle (ou chômage partiel) permet aux établissements confrontés à des difficultés temporaires de diminuer ou suspendre leur activité tout en assurant aux salariés une indemnisation pour compenser leur perte de salaire. L’activité partielle fait l’objet de demandes d’autorisation préalables (DAP) déposées par les établissements souhaitant recourir à l’activité partielle en raison de la crise sanitaire, ainsi que les demandes d’indemnisation (DI). Lors de la phase d’indemnisation, il est possible que le nombre d’heures effectivement consommé soit inférieur à celui qui avait été demandé. L’ensemble des données présentées sur l’activité partielle sont susceptibles d’être révisées.

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Demandeurs d'emploi de très longue durée / DETLD :

les demandeurs d'emploi de très longue durée (DETLD) sont ceux inscrits depuis deux ans ou plus.

Emplois francs :

expérimenté à partir du 1er avril 2018 puis généralisé à la France entière au 1er janvier 2020, le dispositif d’emploi franc est un dispositif qui permet à un employeur de bénéficier d’une aide financière lorsqu’il embauche un habitant résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), en CDI ou en CDD d’au moins six mois.

Insertion par l’Activité Économique (IAE) :

l’insertion par l’activité économique (IAE) consiste en un accompagnement dans l’emploi destiné à aider les personnes très éloignées de l’emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles afin de faciliter leur insertion sur le marché du travail. La spécificité du parcours d’insertion consiste à proposer un contrat de travail, doublé d’un accompagnement social et professionnel personnalisé, de façon à lever les principaux freins d’accès à l’emploi. En complément de l’accompagnement dispensé, les salariés peuvent bénéficier de formations adaptées à leurs besoins.

Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA) :

mis en place à partir de 2017, le PACEA est le cadre contractuel de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Il concerne tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus. Le PACEA est constitué de phases d’accompagnement successives qui peuvent s’enchaîner pour une durée maximale de 24 mois consécutifs.

En fonction de la situation et des besoins de l’intéressé, le bénéfice d’une allocation peut être accordé à un jeune en PACEA, destinée à soutenir ponctuellement la démarche d’insertion du jeune vers et dans l’emploi et l’autonomie.

Parcours emploi compétences (PEC) :

depuis janvier 2018, les contrats aidés du secteur non-marchand (CUI-CAE) sont transformés en parcours emploi compétences.

Dans le cadre du parcours emploi compétences, le montant de l’aide accordée aux employeurs, exprimé en pourcentage du Smic brut, est modulé selon le type de public (PEC « tout public », PEC QPV-ZRR, PEC Jeunes).

Population active (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Actifs (au sens du Bureau International du Travail (BIT)), personnes actives (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

La population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) comprend les personnes en emploi au sens du BIT et les chômeurs au sens du BIT.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).