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Insee Conjoncture Grand Est · Juin 2024 · n° 42
Insee Conjoncture Grand EstBilan économique 2023 - Grand Est Une année 2023 de consolidation économique malgré des replis sectoriels

L'année 2023 est marquée par la baisse progressive de l'inflation en France. La croissance économique ralentit, passant de +2,6 % en 2022 à +0,9 % en 2023. Dans les pays voisins du Grand Est, la croissance est également moins forte par rapport à 2022. Dans la région, le taux de chômage, au plus bas début 2023, repart ensuite à la hausse pour atteindre 7,4 % de la population active. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A est voisin du niveau d’il y a un an. L’emploi salarié est stable après deux années de hausse. Il diminue dans la construction et l’industrie ; l’intérim est particulièrement affecté par le contexte économique.

Les créations d’entreprises se replient légèrement mais restent à un niveau élevé. Les défaillances sont en forte hausse, elles ont plus que doublé en deux ans. Les récoltes de céréales sont stables par rapport à 2022. Celles de raisins de Champagne et de vin d’Alsace sont globalement à un très haut niveau. Les autorisations de construction de logements neufs ainsi que les mises en chantier diminuent sensiblement. La vente de logements neufs chute et les stocks s’accroissent.

Le volume de marchandises transportées par la route, mode prépondérant, demeure important, tandis que le transport fluvial et le fret aérien sont en repli. La fréquentation touristique est vigoureuse, portée par la clientèle en provenance de l’étranger et par les campings.

Insee Conjoncture Grand Est
No 42
Paru le :Paru le13/06/2024

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2023 publiés par l'Insee.

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Agriculture - Un bilan contrasté selon les productions Bilan économique 2023

Geneviève Boude, Christophe Pinel, Sylvain Skrabo (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt)

En 2023, les volumes des productions végétales du Grand Est sont plutôt orientés à la baisse, hormis pour la betterave industrielle et la pomme de terre de consommation, malgré des conditions météorologiques assez favorables. Les prix agricoles des céréales et des oléagineux diminuent après deux années de forte hausse et ceux de la pomme de terre et de la betterave augmentent. Les prix des intrants achetés par les agriculteurs se détendent légèrement sous l’effet du recul des prix des engrais et de l’énergie.

Les volumes des productions animales sont également en léger repli mais les prix restent plutôt élevés, même si la fin d’année a été marquée par un fléchissement plus ou moins important selon le type de production. En parallèle, les éleveurs font face à des prix d’aliments pour animaux qui demeurent très importants depuis 2022.

Insee Conjoncture Grand Est

No 42

Paru le :13/06/2024

Grandes cultures : une production en baisse

En 2023, la production céréalière reste équivalente à celle de l’année précédente (‑0,2 %) mais en deçà de la moyenne quinquennale (‑4,4 %) : les rendements en 2023 sont plutôt dans la moyenne, mais la sole d’orge de printemps est en forte baisse (‑30 %), non compensée par les hausses des autres soles de céréales. Avec l’expérience de la sécheresse de 2022 et une production en orge de printemps au plus bas depuis 2017, les agriculteurs sont certainement réticents à semer en conséquence. En 2023, les épisodes opportuns d’ensoleillement et de pluie favorisent la croissance et la récolte des céréales, même si, de façon dorénavant habituelle, le stress hydrique contraint les cultures ici ou là. En outre, l’intensité des pluies entraîne occasionnellement les attaques de parasites. La surface en maïs est, quant à elle, au plus bas depuis 2010, au-dessous des 160 000 hectares (ha), mais profite d’un très bon rendement (101,2 quintaux/ha). Celui-ci est favorisé par un climat qui, certes, ralentit la pousse faute d’eau, surtout lorsque les parcelles ne sont pas irriguées (en Alsace notamment), mais qui rattrape ce déficit avec des pluies abondantes à l’été. Le cours des céréales est monté très haut en 2022, au-dessus des 300 € la tonne pour le blé, l’orge et le maïs ; même s’il baisse en 2023, il reste élevé, à un niveau équivalent à celui de 2021 (blé et maïs : 230 €/tonne, orge : 301 €/tonne).

La production en oléagineux dépend du lieu d’implantation mais demeure malgré tout à un bon niveau : la sole est en hausse, dopée par l’attractivité du cours du colza de 2022 (730 € la tonne en moyenne, mais en baisse de 36 % en 2023), et les rendements sont plutôt dans la moyenne. Le tonnage se replie de 1,3 % entre 2022 et 2023, mais augmente de presque 10 % par rapport à la moyenne quinquennale. La surface en colza est plus proche de la normale, après une chute des surfaces en 2020-2021, liée à des problèmes d’implantation (sécheresse à l’automne) et parasitaires (insectes). Certaines cultures sont en plein essor comme le soja depuis 2017, ou encore le tournesol depuis 2021 : en 2023, ces deux plantes représentent 59 % de la sole, contre 50 % en moyenne entre 2018 et 2022. La production en soja et en tournesol augmente respectivement de 17 % et de 3,7 % comparée à 2022, tandis que la production de protéagineux baisse de 1,7 %, du fait d’une baisse cumulée de la sole et du rendement.

Figure 1Cours des céréales et des oléagineux

(en €/t)
Cours des céréales et des oléagineux ((en €/t))
Période Colza Blé tendre Orge de printemps Maïs
janv.-17 421 166 196 170
févr.-17 425 166 196 173
mars-17 411 163 194 174
avr.-17 398 154 191 168
mai-17 377 155 190 171
juin-17 360 154 201 167
juil.-17 364 163 209 165
août-17 366 157 213 152
sept.-17 366 156 212 153
oct.-17 367 154 214 152
nov.-17 377 153 213 155
déc.-17 359 152 214 159
janv.-18 349 149 194 157
févr.-18 348 149 188 157
mars-18 349 153 184 165
avr.-18 347 154 178 165
mai-18 350 158 175 168
juin-18 354 165 201 162
juil.-18 363 184 209 161
août-18 380 205 213 181
sept.-18 370 193 212 174
oct.-18 374 194 214 173
nov.-18 375 191 212 173
déc.-18 370 193 214 175
janv.-19 371 194 216 175
févr.-19 369 184 190 169
mars-19 359 171 178 160
avr.-19 363 174 181 154
mai-19 364 167 190 151
juin-19 368 170 191 162
juil.-19 372 166 181 167
août-19 380 158 169 163
sept.-19 388 157 164 160
oct.-19 386 167 168 167
nov.-19 395 168 166 165
déc.-19 405 170 162 167
janv.-20 409 177 164 170
févr.-20 400 176 163 169
mars-20 361 170 159 164
avr.-20 370 183 173 165
mai-20 371 178 178 162
juin-20 379 173 179 160
juil.-20 382 174 176 166
août-20 384 173 175 174
sept.-20 386 182 178 169
oct.-20 393 192 186 186
nov.-20 413 199 204 201
déc.-20 414 199 207 200
janv.-21 437 217 210 221
févr.-21 466 219 212 226
mars-21 516 213 220 221
avr.-21 511 220 220 227
mai-21 534 231 231 252
juin-21 523 219 226 267
juil.-21 536 203 234 261
août-21 565 230 268 275
sept.-21 601 240 293 275
oct.-21 677 260 338 257
nov.-21 702 282 360 253
déc.-21 731 273 381 253
janv.-22 749 272 377 256
févr.-22 728 270 341 265
mars-22 920 372 416 370
avr.-22 1016 387 433 344
mai-22 839 395 455 345
juin-22 749 361 452 320
juil.-22 664 318 392 301
août-22 632 311 370 316
sept.-22 600 329 360 325
oct.-22 639 330 369 335
nov.-22 624 312 356 311
déc.-22 578 294 328 295
janv.-23 560 278 302 283
févr.-23 553 274 296 297
mars-23 487 248 299 264
avr.-23 457 228 279 238
mai-23 412 210 264 225
juin-23 439 222 298 226
juil.-23 473 229 297 231
août-23 459 221 328 226
sept.-23 465 217 314 211
oct.-23 445 212 306 196
nov.-23 439 210 319 206
déc.-23 433 205 312 205
  • Source : Marché de Paris.

Figure 1Cours des céréales et des oléagineux

  • Source : Marché de Paris.

Belle année pour les cultures industrielles et les fourrages

Concernant les cultures industrielles, les agriculteurs composent avec la météo particulièrement pluvieuse en fin d’année 2023, pour l’arrachage des betteraves ou des pommes de terre : 105 000 ha de betteraves industrielles en 2023 et un rendement de 850 quintaux à l’hectare. Le volume produit s’accroît de 10 % et se place au-dessus de la moyenne quinquennale. La forte hausse des prix du sucre sur les marchés mondiaux entraîne une augmentation notable des prix payés aux producteurs de betterave pour la récolte de l’automne 2023 : on est passé de 30 €/t en 2021 à 40 €/t en 2022, puis entre 45 €/t et 50 €/t en 2023. Avec un transfert de plus en plus prégnant de la variété féculière vers celle de consommation, la surface totale en pomme de terre ne perd que 400 hectares en 2023 ; le rendement est en légère hausse, permettant ainsi une production quasi stable par rapport à l’année précédente (‑0,4 %).

L’année 2023 est finalement une bonne année fourragère, qui favorise une reconstitution des stocks de foin de qualité dans la majorité des exploitations de la région, malgré des conditions météo variables. Dans le Grand Est, la production d’herbe à la fin novembre correspond à 92 % de la production annuelle attendue. La situation est proche de la normale et nettement plus favorable qu’en 2022, où la production d’herbe à la même époque ne représentait que 73 % de la production annuelle attendue.

Figure 2Productions végétales dans le Grand Est

Productions végétales dans le Grand Est
Productions Production en tonnes Évolution en %
2023 2022 2023/2022 2023/2018-2022
Céréales 9 583 050 9 603 744 -0,2 -4,4
dont blé tendre 5 070 143 5 011 050 1,2 -3,1
dont orge d'hiver 1 684 220 1 523 984 10,5 17,0
dont orge de printemps 1 012 865 1 257 815 -19,5 -28,3
dont maïs grain, semence 1 598 293 1 566 556 2,0 -6,5
Oléagineux 933 740 946 036 -1,3 9,6
dont colza 688 612 712 098 -3,3 0,2
dont tournesol 204 456 197 113 3,7 58,4
dont soja 35 123 29 991 17,1 16,0
Protéagineux 115 355 117 384 -1,7 -17,0
dont pois protéagineux 96 348 97 864 -1,5 -18,4
Betteraves 8 932 580 8 128 813 9,9 7,1
Pomme de terre 942 247 946 278 -0,4 -1,9
dont consommation 788 030 774 348 1,8 6,6
  • Source : SRISE DRAAF Grand Est, Statistique agricole annuelle 2018 à 2023.

Production laitière : des prix élevés mais un volume en retrait

Hormis au mois de décembre 2023, le volume mensuel de lait de vaches livré à l’industrie reste en deçà du niveau mensuel de 2022. Il baisse de 1,8 % sur un an et de 1,9 % comparé à la moyenne quinquennale 2018-2022. Le recul est plus fort pour le lait biologique que pour le lait conventionnel (‑3,2 % contre ‑1,7 %). L’année 2023 est la première au cours de laquelle diminue la collecte en lait bio, en constante augmentation sur la dernière décennie ; cette année représente aussi le niveau le plus bas enregistré pour la collecte en lait conventionnel, légèrement au-dessous de la barre des 2,1 milliards de litres. Plusieurs facteurs peuvent jouer sur la production de lait, comme la baisse constante du cheptel laitier et du nombre de livreurs, ainsi que la baisse du pouvoir d’achat, pouvant limiter la consommation de produits laitiers. Les livreurs à l’industrie étaient 5 300 en 2014 et sont 3 600 en 2023. Les prix restent au plus haut en 2023, avec 477 € pour 1 000 litres en conventionnel et 496 € en bio, marquant ainsi pour la deuxième année consécutive un faible écart de prix entre les deux productions. Toutefois, alors que l’indice mensuel des prix agricoles à la production demeure, certes élevé, mais plutôt stable sur l’année 2023, celui des prix d’achats des aliments pour vaches laitières arrive à son plus haut niveau.

Figure 3Livraisons à l’industrie et prix moyen du lait en Grand Est

Livraisons à l’industrie et prix moyen du lait en Grand Est
Année Livraison « conventionnel » (en millions de litres) Livraison « bio » (en millions de litres) Prix du lait conventionnel (en € pour 1 000 litres) Prix du lait biologique (en € pour 1 000 litres)
2014 2 258 65 378 453
2015 2 269 68 321 433
2016 2 160 64 300 444
2017 2 151 72 341 461
2018 2 181 93 342 464
2019 2 138 102 357 472
2020 2 204 118 355 475
2021 2 117 129 369 470
2022 2 132 134 444 474
2023 2 096 130 477 496
  • Source : FranceAgrimer – Enquête mensuelle laitière.

Figure 3Livraisons à l’industrie et prix moyen du lait en Grand Est

  • Source : FranceAgrimer – Enquête mensuelle laitière.

Productions bovines : une année en net repli

L’année 2023 se caractérise par une baisse majeure du nombre de gros bovins abattus dans le Grand Est (‑9 % par rapport à 2022 et ‑13 % par rapport à la moyenne 2018-2022), et des cours restés au plus haut (‑5 centimes en moyenne sur l’année, comparés à 2022). En effet, la décapitalisation du cheptel bovin se poursuit, le pouvoir d’achat se réduit et la consommation de viande a tendance à se faire plus souvent sous forme de plats cuisinés. Le cours de la vache en euros par kilogramme de carcasse finit toutefois à 3,86 € en décembre 2023, contre 4,61 € en décembre 2022. En parallèle, même si l’indice mensuel du prix à la production de gros bovin diminue en 2023, l’indice des prix d'achat des moyens de production agricole relatifs aux aliments pour gros bovins diminue également, préservant ainsi, tout au long de l’année, un niveau acceptable du ratio correspondant.

Productions porcines : cours élevés et volume moyen

La situation en 2023 est plutôt favorable avec une production, certes en baisse par rapport à 2022, mais quasi stable par rapport à la moyenne 2018-2022 : le volume d’abattage de porcs charcutiers recule respectivement de 7,3 % et de 0,8 %. La cotation porcine est au plus haut : 2,24 € par kilogramme de carcasse en 2023, contre 1,88 € un an auparavant. Sur la majeure partie de l'année, le rapport entre le prix à la production du porc et le prix de l'aliment pour porcins est plutôt défavorable aux éleveurs, mais s'est amélioré depuis octobre pour retrouver un niveau correct.

Productions ovines : vers 9 € le kilogramme en décembre

Le marché ovin est marqué, en 2023, par le cours de l’agneau le plus élevé jamais enregistré : 8,39 € le kilogramme de carcasse, contre 8,11 € en 2022. Il atteint 8,75 € en avril 2023 et se rapproche de 9 € en décembre. Malgré tout, même s’il reste à un bon niveau avec 108 000 têtes en 2023, le volume d’abattages des agneaux baisse de 6,5 % par rapport à l’année précédente (‑1,6 % par rapport à la moyenne 2018-2022).

Figure 4Cours des productions animales dans le Grand Est

(en euro le kilo net)
Cours des productions animales dans le Grand Est ((en euro le kilo net))
Période Agneau Vache Jeune bovin Porc Charcutier
janv.-17 6,21 2,63 3,70 1,50
févr.-17 5,85 2,70 3,69 1,57
mars-17 6,00 2,80 3,69 1,60
avr.-17 6,56 2,86 3,68 1,72
mai-17 6,41 2,91 3,67 1,68
juin-17 6,46 2,94 3,68 1,67
juil.-17 6,58 2,86 3,68 1,67
août-17 6,55 2,91 3,79 1,64
sept.-17 6,47 2,88 3,77 1,54
oct.-17 6,44 2,87 3,87 1,42
nov.-17 6,67 2,78 3,88 1,36
déc.-17 6,82 2,66 3,91 1,35
janv.-18 6,59 2,73 3,80 1,31
févr.-18 6,48 2,79 3,75 1,35
mars-18 6,94 2,88 3,78 1,42
avr.-18 6,80 2,84 3,71 1,38
mai-18 6,55 2,91 3,62 1,37
juin-18 6,45 2,95 3,63 1,39
juil.-18 6,42 3,00 3,64 1,41
août-18 6,33 2,92 3,62 1,42
sept.-18 6,35 2,94 3,62 1,47
oct.-18 6,19 2,80 3,58 1,38
nov.-18 6,20 2,60 3,63 1,35
déc.-18 6,37 2,60 3,72 1,36
janv.-19 6,20 2,67 3,75 1,35
févr.-19 5,98 2,75 3,78 1,37
mars-19 6,38 2,78 3,75 1,41
avr.-19 6,74 2,78 3,67 1,58
mai-19 6,61 2,87 3,68 1,63
juin-19 6,23 2,88 3,65 1,69
juil.-19 6,00 2,84 3,65 1,73
août-19 6,06 2,77 3,68 1,78
sept.-19 6,22 2,78 3,70 1,88
oct.-19 6,17 2,60 3,69 1,89
nov.-19 6,51 2,53 3,75 1,88
déc.-19 6,82 2,53 3,79 1,87
janv.-20 6,82 2,56 3,78 1,74
févr.-20 6,64 2,58 3,76 1,66
mars-20 6,82 2,67 3,70 1,74
avr.-20 6,45 2,65 3,57 1,69
mai-20 6,70 2,77 3,56 1,57
juin-20 6,77 2,86 3,61 1,54
juil.-20 6,81 2,86 3,61 1,52
août-20 6,94 2,86 3,56 1,49
sept.-20 7,08 2,85 3,54 1,57
oct.-20 7,08 2,84 3,53 1,55
nov.-20 7,20 2,77 3,52 1,48
déc.-20 7,37 2,75 3,56 1,39
janv.-21 7,35 2,78 3,60 1,37
févr.-21 7,15 2,80 3,63 1,39
mars-21 7,41 2,91 3,75 1,50
avr.-21 7,71 2,95 3,75 1,62
mai-21 7,57 2,98 3,73 1,74
juin-21 7,19 3,08 3,75 1,73
juil.-21 7,08 3,14 3,75 1,57
août-21 7,08 3,24 3,85 1,54
sept.-21 7,43 3,29 3,94 1,51
oct.-21 7,65 3,32 4,07 1,42
nov.-21 7,96 3,41 4,28 1,42
déc.-21 8,18 3,43 4,34 1,43
janv.-22 8,02 3,56 4,39 1,43
févr.-22 7,92 3,91 4,59 1,42
mars-22 7,93 4,32 4,82 1,62
avr.-22 8,17 4,51 4,94 1,86
mai-22 8,18 4,77 5,06 1,88
juin-22 8,04 4,85 5,08 1,9
juil.-22 8,09 4,85 5,11 2,04
août-22 8,02 4,86 5,13 2,15
sept.-22 8,01 4,86 5,16 2,23
oct.-22 7,96 4,91 5,2 2,17
nov.-22 8,36 4,76 5,27 1,97
déc.-22 8,66 4,61 5,35 1,94
janv.-23 8,47 4,60 5,37 2,03
févr.-23 8,31 4,60 5,38 2,23
mars-23 8,37 4,77 5,43 2,47
avr.-23 8,75 4,71 5,41 2,49
mai-23 8,43 4,63 5,32 2,31
juin-23 8,32 4,69 5,24 2,36
juil.-23 8,19 4,55 5,12 2,50
août-23 8,05 4,55 5,06 2,37
sept.-23 8,02 4,67 5,19 2,19
oct.-23 8,28 4,48 5,22 2,08
nov.-23 8,60 4,10 5,21 1,92
déc.-23 8,92 3,86 5,23 1,91

Figure 4Cours des productions animales dans le Grand Est

Figure 5Volume d’abattages en Grand Est

Volume d’abattages en Grand Est
Productions animales Abattages en nombre de têtes Évolution en %
2023 2022 2023/2022 2023/2018-2022
Gros bovins 192 190 211 105 -9,0 -13,0
Agneaux 100 530 107 533 -6,5 -1,6
Porcs charcutiers 284 410 306 938 -7,3 -0,8
  • Source : SRISE DRAAF Grand Est, Statistique agricole annuelle 2018 à 2023.
Publication rédigée par :Geneviève Boude, Christophe Pinel, Sylvain Skrabo (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt)