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Insee Conjoncture Occitanie · Juin 2024 · n° 42
Insee Conjoncture OccitanieBilan économique 2023 - Occitanie Dans un contexte inflationniste et de tensions géopolitiques, la croissance fléchit en Occitanie mais moins qu’au niveau national

En 2023, la croissance économique est moins dynamique qu’en 2022, sous l’effet de la hausse des prix et des taux d’intérêt. En conséquence, l’emploi salarié progresse plus faiblement qu’en 2022. En Occitanie, il augmente de 0,7 % sur un an après +1,6 % en 2022. Ce ralentissement de l’emploi entraîne une légère remontée du chômage à 8,9 % de la population active de la région en fin d’année.

La croissance faiblit dans tous les secteurs d’activité à l’exception de l’industrie, portée par la reprise dans la filière aéronautique. Cette reprise permet à la Haute-Garonne et aux Hautes-Pyrénées de conserver une des croissances les plus élevées de France métropolitaine. Ces deux départements, tout comme l’Aude, profitent de plus d’un retour marqué des touristes en provenance de l’étranger.

En revanche, l’activité ralentit nettement dans les secteurs liés à la consommation des ménages comme la restauration ou le commerce. Elle diminue dans le secteur de la construction en raison d'une forte baisse des mises en chantier de logements.

Insee Conjoncture Occitanie
No 42
Paru le :Paru le13/06/2024

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2023 publiés par l'Insee.

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Emploi salarié - La croissance de l’emploi faiblit en 2023 Bilan économique 2023

Séverine Bertrand (Insee)

En Occitanie, la hausse de l’emploi salarié ralentit à nouveau en 2023. L’évolution est proche du niveau national (+0,7 % en Occitanie pour +0,6 % en France hors Mayotte). L’industrie, en particulier la fabrication des matériels de transport, les services marchands aux entreprises ainsi que le tertiaire non marchand restent dynamiques et concentrent l’essentiel des créations nettes d’emploi de la région. En revanche, le commerce, l’hébergement et la restauration ainsi que les services aux ménages, impactés par le niveau d’inflation, sont peu dynamiques. La forte dégradation du marché de la construction et de l’immobilier pèse sur l’emploi régional : il diminue dans la construction et dans les activités immobilières. L’emploi intérimaire baisse dans la plupart des secteurs.

Insee Conjoncture Occitanie

No 42

Paru le :13/06/2024

Avertissement

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

L’emploi salarié ralentit à nouveau

En 2023, en Occitanie, le nombre total de salariés progresse de 0,7 %, ce qui représente 15 100 créations nettes d’emplois. L’évolution est nettement moins dynamique qu’en 2022 (35 300 créations nettes) et qu’en 2021 (77 200 créations nettes). Elle reste légèrement supérieure au niveau national où l’emploi salarié augmente de 0,6 % (figure 1). Fin 2023, la région compte ainsi 2,2 millions de salariés dont les trois quarts travaillent dans le secteur privé.

La croissance de l’emploi privé faiblit sensiblement (+0,5 %, soit + 8 200 emplois, après +2,0 % en 2022 soit +32 500 emplois). En revanche, la hausse de l’emploi public est plus forte en 2023 : +1,3 %, soit 6 900 emplois supplémentaires pour +0,5 % soit +2 800 en 2022. Néanmoins par rapport à l’avant-crise sanitaire, l’emploi privé est plus dynamique avec +7,0 % entre fin 2019 et fin 2023 contre +3,6 % pour l’emploi public.

Figure 1Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,3 100,7 100,4
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,3 100,8 100,6
3ᵉ trim. 2018 100,6 100,2 100,9 100,5
4ᵉ trim. 2018 101,1 100,6 101,4 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,8 101,1 102,2 101,5
2ᵉ trim. 2019 102,0 101,3 102,6 101,8
3ᵉ trim. 2019 102,5 101,7 103,2 102,2
4ᵉ trim. 2019 103,0 102,0 103,7 102,6
1ᵉ trim. 2020 101,0 100,2 101,2 100,2
2ᵉ trim. 2020 100,8 99,8 101,1 100,0
3ᵉ trim. 2020 102,9 101,8 103,4 102,2
4ᵉ trim. 2020 102,9 101,8 103,5 102,1
1ᵉ trim. 2021 103,9 102,6 104,6 103,2
2ᵉ trim. 2021 105,4 103,8 106,5 104,7
3ᵉ trim. 2021 106,2 104,6 107,4 105,6
4ᵉ trim. 2021 106,8 105,0 108,2 106,2
1ᵉ trim. 2022 107,1 105,3 108,7 106,6
2ᵉ trim. 2022 107,6 105,8 109,2 107,2
3ᵉ trim. 2022 108,0 106,2 109,8 107,7
4ᵉ trim. 2022 108,5 106,5 110,4 108,2
1ᵉ trim. 2023 108,9 106,7 110,8 108,4
2ᵉ trim. 2023 108,9 106,8 110,8 108,5
3ᵉ trim. 2023 109,2 107,1 111,1 108,8
4ᵉ trim. 2023 109,3 107,1 111,0 108,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Trois quarts des emplois supplémentaires sont créés en Haute-Garonne

En 2023 en Occitanie, l’emploi salarié progresse dans la majorité des départements. Les hausses les plus importantes concernent la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées (figure 2 et figure 3). Avec une hausse de 1,7 % sur un an, la Haute-Garonne est le troisième département de France métropolitaine où la croissance de l’emploi salarié est la plus forte, derrière les Alpes-de-Haute-Provence et l’Ille-et-Vilaine. 11 000 emplois supplémentaires sont créés, soit 73 % du total régional, dans ce département qui emploie 30 % des salariés d’Occitanie. Le nombre de salariés dans les Hautes-Pyrénées augmente de 1,2 %. Il progresse plus modérément dans le Lot (+0,9 %), l’Hérault (+0,6 %), le Gard (+0,6 %), l’Aveyron (+0,4 %) et l’Ariège (+0,4 %). Il stagne dans le Tarn, le Tarn-et-Garonne et l’Aude. En revanche, trois départements de la région perdent des emplois : la Lozère (-0,5 %), les Pyrénées-Orientales (-0,7 %) et le Gers (-1,1 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total en fin d’année par département

(en %)
Évolution de l'emploi salarié total en fin d’année par département ((en %))
Évolution entre 2021 et 2022 Évolution entre 2022 et 2023
Occitanie 1,6 0,7
Ariège 0,1 0,4
Aude 1,5 -0,1
Aveyron 0,2 0,4
Gard 0,8 0,6
Haute-Garonne 2,6 1,7
Gers 0,2 -1,1
Hérault 2,2 0,6
Lot 0,2 0,9
Lozère -0,3 -0,5
Hautes-Pyrénées 0,6 1,2
Pyrénées-Orientales 2,2 -0,7
Tarn 0,3 0,0
Tarn-et-Garonne 1,0 0,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total en fin d’année par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité ((en %))
Zonage Emploi au 31/12/2023 (milliers) Évolution entre 2022 et 2023
Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand dont Intérim Tertiaire non marchand Total
Ariège 48,1 -6,4 1,8 -6,9 1,0 5,6 0,8 0,4
Aude 115,3 -4,3 1,4 -1,0 -0,9 -8,7 0,8 -0,1
Aveyron 94,4 0,4 0,0 1,0 -0,0 -11,9 0,9 0,4
Gard 236,4 -7,6 0,8 -2,0 0,3 -5,1 2,0 0,6
Haute-Garonne 669,0 0,1 4,5 -0,9 1,4 -1,5 1,4 1,7
Gers 58,7 -6,2 -0,4 -0,3 -1,8 -10,6 -0,2 -1,1
Hérault 444,7 -0,7 2,4 -1,8 0,1 -12,6 1,4 0,6
Lot 57,2 -2,5 2,9 -1,7 1,0 -5,5 0,4 0,9
Lozère 26,3 -11,4 0,1 0,1 -1,3 3,5 0,2 -0,5
Hautes-Pyrénées 79,8 4,1 2,6 -1,9 1,6 -8,8 0,7 1,2
Pyrénées-Orientales 155,3 -7,5 -0,5 -2,9 -1,8 -9,7 1,5 -0,7
Tarn 122,6 4,5 -1,6 -1,0 -0,2 -6,9 0,8 0,0
Tarn-et-Garonne 86,4 1,2 0,4 0,2 -0,3 -9,5 0,4 0,1
Occitanie 2 194,4 -3,0 2,2 -1,4 0,4 -6,3 1,2 0,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire recule

Dans l’intérim, les effectifs en fin d’année diminuent de 6,3 % en Occitanie (soit 3 600 intérimaires en moins), après deux années de hausses consécutives dues à la reprise économique post-Covid (figure 4). La baisse est de même ampleur en France hors Mayotte (-6,6 %). Au total, la région emploie en fin d’année 53 000 intérimaires qui effectuent des missions dans tous les secteurs d’activité, principalement dans le tertiaire (47 %), puis dans l’industrie (28 %) et dans la construction (25 %).

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,2 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,3 99,8
3ᵉ trim. 2018 100,1 99,7
4ᵉ trim. 2018 96,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 101,1 100,1
2ᵉ trim. 2019 100,9 99,8
3ᵉ trim. 2019 101,0 99,2
4ᵉ trim. 2019 99,4 96,5
1ᵉ trim. 2020 57,9 59,6
2ᵉ trim. 2020 77,7 73,0
3ᵉ trim. 2020 87,8 88,7
4ᵉ trim. 2020 87,9 91,0
1ᵉ trim. 2021 90,0 93,7
2ᵉ trim. 2021 94,1 97,1
3ᵉ trim. 2021 96,2 98,0
4ᵉ trim. 2021 100,4 102,1
1ᵉ trim. 2022 99,8 100,9
2ᵉ trim. 2022 100,6 99,2
3ᵉ trim. 2022 101,1 100,7
4ᵉ trim. 2022 102,9 100,8
1ᵉ trim. 2023 100,2 98,7
2ᵉ trim. 2023 97,7 97,7
3ᵉ trim. 2023 97,0 95,7
4ᵉ trim. 2023 96,4 94,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi intérimaire.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi intérimaire.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La hausse de l’emploi ralentit dans le tertiaire marchand

En 2023, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim continue de progresser mais ralentit nettement : +0,8 %, soit 7 300 emplois créés, trois fois moins qu’en 2022 où la croissance était de 2,4 %. En 2023, le rythme est identique à celui de la France (hors Mayotte) (figure 5).

En réaffectant chaque intérimaire au secteur d’activité qui l’emploie, la hausse de l’emploi dans le tertiaire marchand est de 0,5 % du fait du recul de l’emploi intérimaire (figure 6). Malgré un net ralentissement, les activités de soutien aux entreprises (+2,1 %) et les activités financières et d’assurance (+1,5 %) sont les plus dynamiques. L’emploi progresse plus modérément dans les transports et l’entreposage (+0,5 %), seul secteur où l’emploi se raffermit par rapport à 2022. La croissance est faible dans l’hébergement et la restauration (+0,3 %) et dans les services aux ménages (+0,2 %), activités impactées par le contexte inflationniste. Le niveau d’inflation a également des répercussions sur le commerce. L’emploi diminue de 0,2 % dans ce secteur, après +0,9 % en 2022. Très dynamique en 2021 et 2022, le secteur de l’information et de la communication marque le pas avec un niveau d’emploi en légère baisse de 0,4 %. Enfin, les pertes d’emploi sont les plus importantes dans les activités immobilières, conséquence de la forte baisse des transactions immobilières et de la crise dans la construction de logements : −3,9 % par rapport à 2022, soit 800 emplois en moins.

Au total, le tertiaire marchand emploie 990 300 salariés (y compris intérimaires) fin 2023 en Occitanie, soit 45 % des emplois salariés de la région.

L’emploi dans les services non marchands y compris intérimaires (administration, enseignement, santé et action sociale) continue de progresser en 2023 : +1,2 % dans la région après +0,9 % en 2022, soit 9 100 emplois créés. En France, l’emploi dans le tertiaire non marchand progresse de 0,9 % en 2023.

Fin 2023, en Occitanie, le tertiaire non marchand emploie 778 500 salariés (intérimaires compris), soit 35 % de l’emploi salarié régional.

L’emploi diminue dans la construction

Après plusieurs années consécutives de croissance, le secteur de la construction perd des emplois en 2023 en Occitanie : 1 900 emplois détruits, soit une baisse du nombre des emplois de 1,4 % par rapport à 2022. L’emploi dans ce secteur subit les conséquences de la forte dégradation du marché de la construction et de l’immobilier, avec en particulier une chute des mises en chantier de logements neufs. La diminution en Occitanie est deux fois plus importante qu’au niveau national où l’emploi dans la construction est en retrait de 0,7 %. Dans la région, en prenant en compte les effectifs intérimaires qui travaillent dans le secteur en fin d’année, le recul est encore plus marqué : -2,0 % soit 3 000 emplois en moins.

Fin 2023, en Occitanie, 143 800 salariés y compris intérimaires travaillent dans la construction, soit 7 % de l’emploi salarié de la région.

L’emploi industriel est plus dynamique qu’au niveau national

En 2023, l’emploi industriel hors intérim progresse à un rythme accéléré en Occitanie : +2,2 % par rapport à fin 2022, soit 5 000 emplois supplémentaires. Cette progression est la plus forte des régions de France métropolitaine. Au niveau national, l’emploi industriel progresse plus modérément (+1,1 %).

En réaffectant l’emploi intérimaire aux secteurs industriels qui utilisent des missions d’intérim, l’évolution des effectifs est un peu moins favorable entre fin 2022 et fin 2023 : +1,8 %, soit 4 400 emplois supplémentaires. La hausse de l’emploi industriel est portée principalement par la fabrication de matériels de transport qui inclut la construction aéronautique et spatiale (+7,3 %, soit 3 600 emplois en plus). Parmi ces 3 600 emplois, huit sur dix sont créés en Haute-Garonne. Cette hausse permet au secteur de la fabrication de matériels de transport de dépasser son niveau d’emploi de fin 2019 de 5,9 % et ainsi de compenser largement les emplois perdus lors la crise sanitaire.

Les effectifs progressent aussi nettement dans le secteur regroupant l’énergie, l’eau, la gestion des déchets et l’industrie extractive (+2,7 % ; +900 emplois). En revanche, l’emploi se stabilise dans l’industrie agro-alimentaire (+0,1 %). Il diminue dans les branches dites des « autres produits industriels » (-0,2 %), en particulier dans celles fortement consommatrices d’énergie (industrie du bois et du papier, fabrication de plastiques et autres produits non minéraux) ainsi que dans la fabrication de bien d’équipements (-0,5 %).

Fin 2023, l’industrie régionale emploie 251 900 personnes y compris intérimaires, soit 11 % des emplois salariés de la région.

Figure 5Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité ((en %))
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2023 (milliers) Évolution entre 2022 et 2023 Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 ¹
Occitanie Occitanie France hors Mayotte Occitanie France hors Mayotte
Agriculture 31,0 -3,0 -0,4 2,4 1,9
Industrie 236,6 2,2 1,1 1,0 0,6
Industrie agroalimentaire 49,5 0,4 0,8 2,1 1,7
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 33,7 2,6 2,1 1,4 1,1
Biens d'équipement 21,9 0,2 2,0 0,5 0,4
Matériels de transport 50,0 6,8 1,8 1,0 -0,5
Autres branches industrielles 81,5 0,9 0,5 0,2 0,3
Construction 130,4 -1,4 -0,7 3,0 2,9
Tertiaire marchand 1 022,0 0,4 0,4 2,3 1,8
Commerce 286,3 0,2 0,4 2,0 1,4
Transports 99,9 1,3 0,8 1,0 0,9
Hébergement - restauration 103,6 0,4 1,4 3,1 2,5
Information - communication 64,7 -0,2 -0,1 5,0 4,1
Services financiers 53,0 1,7 1,5 1,1 1,1
Services immobiliers 20,4 -4,1 -2,9 3,7 2,2
Services aux entreprises hors intérim 232,7 2,2 1,5 3,4 2,8
Intérim 53,2 -6,3 -6,6 0,6 0,2
Services aux ménages 108,2 0,2 1,0 1,2 1,1
Tertiaire non marchand 774,4 1,2 0,9 0,8 0,4
Total 2 194,4 0,7 0,6 1,6 1,3
  • ¹ : évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Emploi salarié avec intérim réaffecté au secteur utilisateur

Emploi salarié avec intérim réaffecté au secteur utilisateur
Secteur d'activité Emploi, y compris intérimaires, au 31/12/2023 (en milliers) Évolution entre fin 2022 et fin 2023 (en %)
Occitanie Occitanie France hors Mayotte
Agriculture 31,3 -2,9 -0,3
Industrie 251,9 1,8 0,3
Industrie agroalimentaire 52,7 0,1 0,1
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 35,7 2,7 1,7
Biens d'équipement 23,1 -0,5 0,7
Matériels de transport 53,2 7,3 1,5
Autres branches industrielles 87,1 -0,2 -0,4
Construction 143,8 -2,0 -0,9
Tertiaire marchand 990,3 0,5 0,7
Commerce 292,0 -0,2 0,1
Transports 106,7 0,5 0,3
Hébergement - restauration 104,6 0,3 1,3
Information - communication 65,1 -0,4 -0,1
Services financiers 53,2 1,5 1,4
Services immobiliers 20,6 -3,9 -2,9
Services aux entreprises hors intérim 239,4 2,1 1,2
Services aux ménages 108,7 0,2 0,9
Tertiaire non marchand 778,5 1,2 0,9
Total 2 195,8 0,7 0,6
  • Notes : données CVS en fin de trimestre ; dans les autres figures, les salariés intérimaires sont comptabilisés dans le tertiaire marchand. C’est en effet dans ce secteur que sont classées les agences d’intérim, qui emploient ces salariés. Ce tableau adopte une présentation alternative dans laquelle l'effectif intérimaire est comptabilisé dans le secteur d'exécution du contrat, appelé "secteur utilisateur". Étant donné la réaffectation de l’intérim à l’établissement employeur (et non à l’agence d’intérim), les emplois totaux en fin d’année différent légèrement des volumes d’emploi salariés des autres figures. En effet, l’établissement employeur et l’agence d’intérim peuvent ne pas se situer dans la même région.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Insee, Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers de France Travail des déclarations mensuelles des agences d’intérim - Traitement Dreets Occitanie.
Publication rédigée par :Séverine Bertrand (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

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