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Insee Conjoncture Occitanie · Mars 2024 · n° 41
Insee Conjoncture OccitanieL’industrie aéronautique reste dynamique, la construction fléchit encore Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2023

Séverine Bertrand, Jean-Paul Héran, François Hild, Bruno Labaye, Noémie Morénillas (Insee)

Au quatrième trimestre 2023, l’emploi salarié reste stable en Occitanie, après avoir légèrement progressé au trimestre précédent. L’emploi ralentit dans l’industrie même s’il progresse encore nettement dans les établissements industriels de la filière aérospatiale. L’emploi diminue pour la première fois depuis fin 2020 dans les services marchands. Il baisse à nouveau dans la construction et dans l’intérim. Fin décembre 2023, l’Occitanie compte 15 100 salariés de plus qu’un an auparavant (+0,7 %). Le taux de chômage reste stable à 8,9 % de la population active.

L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, ralentit à nouveau au quatrième trimestre. Elle augmente cependant de 1,3 % par rapport au quatrième trimestre 2022. L’activité est particulièrement dynamique dans l’industrie aéronautique. La fréquentation touristique est quasi stable par rapport au quatrième trimestre 2022, freinée par le recul du tourisme d’affaires dans les hôtels et un début de saison timide dans les Pyrénées.

Insee Conjoncture Occitanie
No 41
Paru le :Paru le27/03/2024

L’emploi salarié se stabilise

Au quatrième trimestre 2023, en Occitanie, l’emploi salarié est stable (+0,0 %, soit 1 000 créations nettes d’emploi), après une hausse de 0,3 % au trimestre précédent (figure 1). Sur un an, les effectifs salariés progressent de 0,7 %, soit un gain de 15 100 emplois. En France hors Mayotte, l’emploi salarié marque aussi le pas au quatrième trimestre : 0,0 % soit +11 900 emplois, après +0,2 % au troisième trimestre. Il dépasse de 0,6 % son niveau d’un an auparavant.

L’emploi salarié privé est en légère baisse : -0,1 %, soit 1 800 emplois en moins. En revanche, l’emploi public est dynamique avec une hausse de 0,5 %, après +0,3 % au troisième trimestre. Cela représente 2 800 créations nettes d’emplois dans la région.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,3 100,7 100,4
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,3 100,8 100,6
3ᵉ trim. 2018 100,6 100,2 100,9 100,5
4ᵉ trim. 2018 101,1 100,6 101,4 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,8 101,1 102,2 101,5
2ᵉ trim. 2019 102,0 101,3 102,6 101,8
3ᵉ trim. 2019 102,5 101,7 103,2 102,2
4ᵉ trim. 2019 103,0 102,0 103,7 102,6
1ᵉ trim. 2020 101,0 100,2 101,2 100,2
2ᵉ trim. 2020 100,8 99,8 101,1 100,0
3ᵉ trim. 2020 102,9 101,8 103,4 102,2
4ᵉ trim. 2020 102,9 101,8 103,5 102,1
1ᵉ trim. 2021 103,9 102,6 104,6 103,2
2ᵉ trim. 2021 105,4 103,8 106,5 104,7
3ᵉ trim. 2021 106,2 104,6 107,4 105,6
4ᵉ trim. 2021 106,8 105,0 108,2 106,2
1ᵉ trim. 2022 107,1 105,3 108,7 106,6
2ᵉ trim. 2022 107,6 105,8 109,2 107,2
3ᵉ trim. 2022 108,0 106,2 109,8 107,7
4ᵉ trim. 2022 108,5 106,5 110,4 108,2
1ᵉ trim. 2023 108,9 106,7 110,8 108,4
2ᵉ trim. 2023 108,9 106,8 110,8 108,5
3ᵉ trim. 2023 109,2 107,1 111,1 108,8
4ᵉ trim. 2023 109,3 107,1 111,0 108,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Dans la région, au quatrième trimestre, l’emploi salarié total progresse assez nettement dans le Lot (+0,6 %) du fait d’une progression de l’emploi public (+1,5 %). Il augmente plus modérément en Ariège (+0,3 %), en Haute-Garonne (+0,2 %) et dans l’Aveyron (+0,2 %) (figure 2). Il est en net recul dans les Pyrénées-Orientales (-0,4 %) et diminue de façon moins marquée dans l’Hérault, l’Aude et la Lozère (-0,2 %). Dans les autres départements d’Occitanie, l’emploi est quasi stable.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
3ᵉ trim. 2023 4ᵉ trim. 2023
Ariège -0,2 0,3
Aude 0,2 -0,2
Aveyron 0,3 0,2
Gard 0,1 0,1
Haute-Garonne 0,5 0,2
Gers 0,1 0,1
Hérault 0,3 -0,2
Lot -0,2 0,6
Lozère 0,6 -0,2
Hautes-Pyrénées 0,3 0,1
Pyrénées-Orientales 0,1 -0,4
Tarn 0,1 0,0
Tarn-et-Garonne 0,0 0,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim recule à nouveau

Au quatrième trimestre, en Occitanie, l’emploi dans l’intérim est à nouveau en légère baisse (figure 3). Il diminue de 0,6 %, soit une perte de 300 emplois. Ce recul est moins marqué qu’au niveau national, où l’intérim baisse de 1,7 %. Par rapport à fin 2022, les effectifs intérimaires sont en diminution de 7,0 % en Occitanie, contre 6,1 % au niveau national.

En Occitanie, au quatrième trimestre, l’emploi intérimaire recule de 1,7 % dans l’industrie, se stabilise dans le tertiaire et progresse de 0,5 % dans la construction. Sur un an, les effectifs intérimaires sont en recul dans l’ensemble des grands secteurs : -8,2 % dans le tertiaire, -7,9 % dans la construction et -4,1 % dans l’industrie.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,2 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,3 99,8
3ᵉ trim. 2018 100,1 99,7
4ᵉ trim. 2018 96,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 101,1 100,1
2ᵉ trim. 2019 100,9 99,8
3ᵉ trim. 2019 101,0 99,2
4ᵉ trim. 2019 99,4 96,5
1ᵉ trim. 2020 57,9 59,6
2ᵉ trim. 2020 77,7 73,0
3ᵉ trim. 2020 87,8 88,7
4ᵉ trim. 2020 87,9 91,0
1ᵉ trim. 2021 90,0 93,7
2ᵉ trim. 2021 94,1 97,1
3ᵉ trim. 2021 96,2 98,0
4ᵉ trim. 2021 100,4 102,1
1ᵉ trim. 2022 99,8 100,9
2ᵉ trim. 2022 100,6 99,2
3ᵉ trim. 2022 101,1 100,7
4ᵉ trim. 2022 102,9 100,8
1ᵉ trim. 2023 100,2 98,7
2ᵉ trim. 2023 97,7 97,7
3ᵉ trim. 2023 97,0 95,7
4ᵉ trim. 2023 96,4 94,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Hors intérimaires, l’emploi progresse dans l’industrie et se replie à nouveau dans la construction

La hausse de l’emploi ralentit dans l’industrie (figure 4). Au quatrième trimestre, le secteur gagne 700 emplois, soit une hausse de 0,3 %, après +0,8 % au troisième trimestre. Comme aux trimestres précédents, l’essentiel des créations d’emplois industriels provient de la fabrication des matériels de transports (qui comprend la construction aéronautique et spatiale), en hausse de 0,9 % ce trimestre. L’emploi augmente aussi dans les industries extractives (+0,6 %), se stabilise dans les industries agroalimentaires et dans la fabrication d’autres produits industriels. Il diminue dans la fabrication d’équipements électriques (-0,2 %). Sur un an, l’emploi industriel progresse de 2,2 % en Occitanie (+5 000 emplois) et de 1,1 % en France hors Mayotte.

Dans la construction, l’emploi salarié (hors intérimaires) diminue de 0,5 % au quatrième trimestre 2023 (-600 emplois), après -0,2 % au trimestre précédent (figure 4). Sur un an, la baisse atteint -1,4 %, soit une perte de 1 800 emplois. Au niveau national, la tendance est moins défavorable avec une diminution de l’emploi dans la construction de 0,2 % au quatrième trimestre et de 0,7 % sur un an.

L’emploi diminue dans le tertiaire marchand hors intérim

Au quatrième trimestre, l’emploi dans les services marchands hors intérim baisse de 0,3 %, soit 3 300 emplois en moins par rapport au trimestre précédent (figure 4). L’emploi dans ce secteur était en croissance continue depuis le quatrième trimestre 2020, au moment de la crise sanitaire due à la Covid-19. En France, la baisse est moins significative (-0,1 %).

En Occitanie, les pertes d’emploi concernent l’ensemble des services, à l’exception des activités financières et d’assurance, dont l’emploi progresse de 0,2 % et des transports et de l’entreposage, dont les effectifs se stabilisent. Au dernier trimestre, l’hébergement et la restauration sont particulièrement impactés avec une baisse de 1,1 % des effectifs (soit -1 200 emplois par rapport au trimestre précédent). C’est le cas aussi pour l’information et la communication (-0,8 %) et les activités immobilières (-0,8 %). La diminution de l’emploi est plus modérée dans les services aux ménages (-0,4 %), dans le commerce (-0,3 %) et dans les services aux entreprises (-0,2 %).

L’emploi salarié dans le tertiaire non marchand augmente de 0,5 % au quatrième trimestre 2023, après +0,3 % au trimestre précédent. Il dépasse de 1,7 % son niveau d’un an auparavant, soit 1 500 créations nettes d’emploi.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,1 100,2 101,0 100,1
2ᵉ trim. 2018 101,4 100,5 101,2 99,8
3ᵉ trim. 2018 102,2 100,8 101,1 99,8
4ᵉ trim. 2018 102,9 101,3 101,7 100,3
1ᵉ trim. 2019 104,0 101,8 102,5 100,4
2ᵉ trim. 2019 104,8 102,1 102,9 100,4
3ᵉ trim. 2019 106,2 102,5 103,3 100,5
4ᵉ trim. 2019 107,2 102,8 104,4 100,8
1ᵉ trim. 2020 106,6 102,6 103,2 100,4
2ᵉ trim. 2020 107,9 102,1 101,6 99,9
3ᵉ trim. 2020 109,8 102,3 104,3 101,6
4ᵉ trim. 2020 111,4 102,1 103,7 101,8
1ᵉ trim. 2021 112,9 102,1 105,1 102,4
2ᵉ trim. 2021 114,0 102,2 107,7 102,9
3ᵉ trim. 2021 114,8 102,7 108,8 103,4
4ᵉ trim. 2021 115,4 103,2 109,9 103,0
1ᵉ trim. 2022 115,7 103,3 110,5 103,4
2ᵉ trim. 2022 116,0 103,8 111,4 103,5
3ᵉ trim. 2022 115,8 104,5 112,0 103,6
4ᵉ trim. 2022 116,0 104,9 112,6 104,0
1ᵉ trim. 2023 115,7 105,8 113,3 104,3
2ᵉ trim. 2023 115,1 106,1 113,5 104,3
3ᵉ trim. 2023 114,9 106,9 113,8 104,7
4ᵉ trim. 2023 114,4 107,2 113,5 105,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage reste stable

En Occitanie, le taux de chômage est stable à 8,9 % de la population active au quatrième trimestre 2023. C’est le deuxième taux de chômage le plus élevé de France métropolitaine, derrière les Hauts-de-France (9,3 %). Sur un an dans la région, le taux de chômage progresse de 0,4 point (figure 5). En France hors Mayotte, le taux de chômage est lui aussi stable au quatrième trimestre à 7,5 % de la population active. Il augmente de 0,4 point également sur un an.

Au quatrième trimestre 2023, le taux de chômage varie de 4,7 % en Lozère à 12,4 % dans les Pyrénées-Orientales. Il augmente de 0,2 point dans l’Aude et le Tarn-et-Garonne et est quasi stable dans les autres départements de la région. Sur un an, les progressions les plus importantes du taux de chômage concernent les départements du pourtour méditerranéen : +0,8 point dans les Pyrénées-Orientales, +0,6 dans l’Aude, +0,5 dans l’Hérault et +0,4 dans le Gard.

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 10,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,5 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,4 8,9
4ᵉ trim. 2018 10,2 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,8 8,3
4ᵉ trim. 2019 9,6 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,3 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,4 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,4 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,3 7,9
3ᵉ trim. 2021 9,3 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,6 7,3
4ᵉ trim. 2022 8,5 7,1
1ᵉ trim. 2023 8,5 7,1
2ᵉ trim. 2023 8,6 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,9 7,5
4ᵉ trim. 2023 8,9 7,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

L’activité économique poursuit son ralentissement

Au quatrième trimestre 2023, le volume d’heures rémunérées par les entreprises est en hausse de 1,3 % en Occitanie par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente. Après +1,6 % au troisième trimestre et +2,0 % au deuxième trimestre, l’activité économique de la région ralentit donc à nouveau. Néanmoins, cette progression est supérieure à celle observée en France hors Mayotte (+0,9 % après +1,3 % au trimestre précédent).

En Occitanie, au quatrième trimestre, l’activité progresse toujours nettement dans l’industrie. La hausse est de 2,9 % par rapport à un an auparavant, grâce au fort dynamisme du secteur de la fabrication des matériels de transports (+10,6 %). En revanche, l’activité faiblit à nouveau dans les services, avec une hausse de 1,0 % du volume d’heures rémunérées par rapport au quatrième trimestre 2022, après +1,8 % au trimestre précédent.

Dans la région, l’activité croît fortement en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées (+2,5 % au quatrième trimestre). Ces deux départements enregistrent les plus fortes progressions de France métropolitaine, derrière les Alpes-Maritimes. Le volume d’heures rémunérées augmente plus modérément dans les autres départements d’Occitanie et diminue dans le Tarn (-0,3 %), le Gers (-0,3 %), la Lozère (-0,3 %) et les Pyrénées-Orientales (-0,1 %).

En janvier 2024, le volume d’heures rémunérées marque le pas en Occitanie. Il n’augmente que de 0,4 % par rapport au même mois de l’année précédente. Ce fléchissement s’observe également au niveau national (+0,0 %).

Ce net ralentissement est dû au secteur de la construction. Le volume d’heures rémunérées y diminue fortement en janvier 2024 (-6,3 % en Occitanie et -5,3 % en France - figure 6) sous l’effet du calendrier des congés scolaires, plus nombreux en janvier 2024 qu’en janvier 2023 (cf. avertissement). Il est donc davantage pertinent d’analyser l’évolution de l’activité dans ce secteur sur l’ensemble des mois de décembre et janvier. Sur ces deux mois, les heures rémunérées diminuent de 1,5 % par rapport à décembre 2022 et janvier 2023, une évolution proche des baisses observées en octobre et novembre. En Occitanie, en janvier 2024, l’activité continue d’augmenter de façon soutenue dans l’industrie (+2,9 %). Elle progresse modérément dans les services marchands (+0,8 % par rapport à janvier 2023), cette progression étant portée principalement par les secteurs des activités informatiques et des services aux entreprises.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie ((en %))
Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble
janv. 2022 3,1 2,0 11,5 2,3 7,7
févr. 2022 4,0 3,1 13,9 2,1 9,3
mars 2022 4,3 1,7 14,9 2,7 9,8
avr. 2022 3,8 2,1 18,3 3,4 11,8
mai 2022 5,4 4,2 15,3 4,2 10,8
juin 2022 2,9 0,0 7,4 2,3 5,2
juil. 2022 0,7 -1,9 3,8 2,0 2,5
août 2022 3,2 1,2 4,9 3,2 4,1
sept. 2022 1,9 0,1 4,2 2,8 3,2
oct. 2022 1,4 -0,9 3,2 2,5 2,4
nov. 2022 1,9 -0,5 2,7 2,2 2,2
déc. 2022 0,8 -0,2 2,5 2,3 2,0
janv. 2023 4,3 -0,4 4,8 4,1 4,1
févr. 2023 3,1 0,1 3,4 3,3 3,0
mars 2023 2,8 0,2 2,4 2,6 2,3
avr. 2023 2,1 -0,8 2,3 2,1 2,0
mai 2023 4,0 -1,6 2,7 1,6 2,3
juin 2023 2,7 0,0 1,7 2,4 1,8
juil. 2023 3,2 0,7 2,3 1,8 2,2
août 2023 2,4 -2,2 1,9 1,5 1,6
sept. 2023 1,8 -1,7 1,1 1,2 1,0
oct. 2023 3,3 -1,2 1,2 2,1 1,4
nov. 2023 2,9 -1,8 1,0 1,8 1,2
déc. 2023 2,5 4,0 0,7 1,4 1,4
janv. 2024 2,9 -6,3 0,8 0,8 0,4
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
Avertissement sur les heures rémunérées

Pour les mois de décembre 2023 et janvier 2024, dans le secteur de la construction, la variation des heures rémunérées n’est pas représentative de la variation de l’activité qu’elle est censée illustrer. Les heures rémunérées dans la construction sont, dans quasiment toutes les régions, par rapport au même mois de l’année précédente, en forte augmentation en décembre 2023 et en forte baisse en janvier 2024. Ces évolutions viennent du fait que, dans la construction, les congés des salariés ne sont pas rémunérés directement par l’employeur mais par des caisses indépendantes et ne sont donc pas pris en compte. Or le positionnement atypique des vacances scolaires a entrainé, par rapport à l’année précédente, moins de congés en décembre 2023 et davantage en janvier 2024.

Le trafic aérien intérieur dépasse son niveau de 2019

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic aérien mondial continue à augmenter au quatrième trimestre 2023. La demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) s’élève à 98 % de celle observée au cours de la même période de 2019, reflétant la forte reprise vers la fin de l’année. Le trafic intérieur est supérieur à son niveau de 2019 pour tous les mois du trimestre.

Les résultats observés en fin d’année marquent le retour à la croissance du fret aérien. En décembre 2023, la demande mondiale (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) est en hausse de 11 % par rapport à 2022, soit la plus forte croissance annuelle enregistrée au cours des deux dernières années. Cela s’explique en partie par les perturbations sur les routes maritimes en mer Rouge, en particulier sur le Canal de Suez, qui amènent certains expéditeurs à se tourner vers le fret aérien.

L’emploi reste dynamique dans la filière aérospatiale

Selon la dernière enquête de l’Insee [B. Labaye, V. Régnier, 2023 ; pour en savoir plus (4)], les chefs d’entreprise de la filière aéronautique et spatiale anticipent une augmentation de l’activité au second semestre 2023. Dans un contexte de forte remontée des cadences de production, les entreprises de la filière cherchent à recruter. Elles prévoient une augmentation des effectifs salariés dédiés à l’activité aérospatiale sur l’ensemble de l’année 2023 malgré de persistantes difficultés de recrutement.

Dans les établissements d’Occitanie consacrant tout ou partie de leur activité à l’aérospatial, l’emploi reste très dynamique au quatrième trimestre 2023. Le nombre de salariés (hors intérimaires) augmente de 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année, les effectifs progressent de 4,7 %. C’est dans l’industrie que la progression des effectifs est la plus forte (6 % contre 2,7 % dans le tertiaire).

Airbus livre le premier A321neo toulousain

En décembre 2023, Airbus livre 112 appareils dont le premier Airbus A321neo assemblé à Toulouse, sur la nouvelle chaîne qui remplace celle dédiée à l’A380. Sur l’ensemble de l’année, il livre 735 appareils (+11 % par rapport à 2022) et dépasse ainsi son objectif de 720 livraisons. C’est le troisième plus fort volume annuel de livraisons d’Airbus même s’il reste encore en deçà de celui observé juste avant la crise sanitaire (863 appareils livrés en 2019). En 2024, Airbus ambitionne de poursuivre cette remontée des cadences et de livrer 800 avions, soit le volume de livraisons observé en 2018. Il débute l’année 2024 en livrant 30 appareils en janvier.

L’avionneur enregistre 807 commandes en décembre, dont une de 220 appareils pour la compagnie Turkish Airlines. Sur l’ensemble de l’année, Airbus enregistre un record de 2 094 commandes nettes, auxquelles s’ajoutent 31 commandes nettes en janvier 2024.

Sur l’ensemble de l’année 2023, les résultats de Boeing progressent mais restent inférieurs à ceux de son concurrent européen. Il livre 528 appareils et enregistre 1 314 commandes nettes. Il débute l’année 2024 avec 27 livraisons mais aucune commande nette en janvier.

La fréquentation touristique pénalisée par le recul du tourisme d’affaires

Au quatrième trimestre 2023 en Occitanie, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques s’établit à 4,7 millions de nuitées, soit une quasi-stabilité par rapport à l’année précédente alors que la fréquentation baisse en France métropolitaine (-3,3 %). Dans la région, la fréquentation des touristes résidant en France recule de 1,6 % alors que celle des non-résidents augmente de 7,1 %. La fréquentation progresse dans cinq départements (Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Lozère et Hautes-Pyrénées). Elle recule dans les autres départements dans une fourchette allant de -1,1 % dans l’Hérault à -11,9 % en Ariège.

La fréquentation hôtelière totalise trois millions de nuitées sur le quatrième trimestre 2023, en légère hausse (+0,3 %) par rapport au même trimestre de 2022 alors qu’elle recule en France métropolitaine (-3,3 %) (figure 7). C’est le tourisme de loisirs qui soutient la fréquentation hôtelière dans la région. À l’opposé, la contraction du tourisme d’affaires se poursuit ce trimestre avec des baisses mensuelles comprises entre -16 % et -22 % par rapport aux mêmes mois de 2023. En Occitanie, la fréquentation des hôtels par les résidents se replie de 2,2 % alors que celle des non-résidents progresse nettement (+11,1 %) grâce notamment à un bon mois d’octobre (+19 %). En particulier à Lourdes, la fréquentation hôtelière progresse de 23 % par rapport au quatrième trimestre 2022. La fréquentation augmente aussi dans la métropole de Toulouse (+4 %) alors qu’elle stagne ou recule dans les autres territoires de la région. En janvier 2024, la fréquentation des hôtels reste en recul sur un an (-1,0 %), toujours pénalisée par la baisse du tourisme d’affaires.

Les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT), qui comprennent essentiellement les résidences hôtelières et de tourisme, les villages vacances et les auberges de jeunesse, totalisent 1,7 millions de nuitées en Occitanie au quatrième trimestre 2023, soit un niveau de fréquentation inférieur de 1,0 % à celui du même trimestre de l’année précédente. En France métropolitaine, la fréquentation des AHCT diminue de 3,8 %. Les nuitées dans les AHCT de la métropole de Toulouse sont en hausse de 10 % au quatrième trimestre 2023, grâce à la croissance des nuitées des résidents (+14 %). Dans les AHCT de Montpellier, la fréquentation progresse de 12 % grâce à une forte augmentation des nuitées des non-résidents (+33 %). À l’opposé, la fréquentation des AHCT diminue nettement dans le massif pyrénéen (-18 %). La faiblesse récurrente de l’enneigement a pu décourager les adeptes des sports d’hiver après une saison d’hiver 2022 déjà peu favorable à la pratique du ski. Mais l’ampleur de la baisse s’explique surtout par le calendrier atypique des vacances scolaires qui ne comprend qu’une semaine de vacances en décembre.

En janvier 2024, la fréquentation des AHCT augmente de 8,2 % par rapport à janvier 2023 dans la région comme dans le massif pyrénéen. La fréquentation sur les deux mois de décembre et de janvier reste néanmoins en retrait de 4,0 % sur un an dans le massif alors qu’elle augmente de 2,6 % dans la région.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Occitanie France
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,8 100,9
2ᵉ trim. 2018 100,9 101,2
3ᵉ trim. 2018 100,1 101,8
4ᵉ trim. 2018 99,9 102,1
1ᵉ trim. 2019 99,7 102,0
2ᵉ trim. 2019 100,1 102,6
3ᵉ trim. 2019 100,1 102,7
4ᵉ trim. 2019 100,7 103,0
1ᵉ trim. 2020 98,3 82,9
2ᵉ trim. 2020 74,5 58,9
3ᵉ trim. 2020 64,6 47,8
4ᵉ trim. 2020 54,2 33,6
1ᵉ trim. 2021 49,2 40,9
2ᵉ trim. 2021 57,0 47,9
3ᵉ trim. 2021 62,3 53,2
4ᵉ trim. 2021 70,7 64,6
1ᵉ trim. 2022 75,9 74,0
2ᵉ trim. 2022 89,3 90,1
3ᵉ trim. 2022 92,2 96,4
4ᵉ trim. 2022 93,6 99,5
1ᵉ trim. 2023 94,6 102,7
2ᵉ trim. 2023 96,4 104,0
3ᵉ trim. 2023 95,8 102,9
4ᵉ trim. 2023 95,9 102,1
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Les mises en chantier de logements restent faibles

Le nombre de logements commencés reste faible et s’établit à 6 800 au quatrième trimestre 2023, soit une baisse de 10 % par rapport au trimestre précédent (figure 8). La baisse se poursuit en janvier 2024 si bien que fin janvier, le cumul annuel des mises en chantier s’établit à 30 600 dans la région, soit une baisse de 23 % par rapport à fin janvier 2023. Au plan national, la baisse atteint 25 % entre fin janvier 2023 et fin janvier 2024. Sur cette période, les mises en chantier de logements diminuent nettement dans tous les départements de la région, à l’exception des Hautes-Pyrénées.

Par contre, au quatrième trimestre 2023, 11 700 logements sont autorisés à la construction en Occitanie, soit une hausse de 29 % par rapport au trimestre précédent. Mais cette hausse est en trompe-l’œil car en grande partie due à un nombre élevé d’autorisations en décembre. En janvier 2024, le nombre d’autorisations repart à la baisse. À la fin janvier, le nombre de logements autorisés en Occitanie s’établit à 41 800 en cumul sur douze mois, soit une baisse de 17 % par rapport au cumul annuel de fin janvier 2023. En France (hors Mayotte), la baisse est également de 17 %. Sur cette période, les autorisations diminuent nettement dans tous les départements de la région à l’exception de l’Ariège.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Logements autorisés - Occitanie Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Occitanie Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 95,3 100,0 75,7 84,6
2ᵉ trim. 2018 90,0 97,2 73,5 89,4
3ᵉ trim. 2018 93,7 97,7 71,2 83,1
4ᵉ trim. 2018 102,3 93,0 68,1 88,1
1ᵉ trim. 2019 92,0 90,0 66,5 83,6
2ᵉ trim. 2019 95,1 94,9 70,3 80,8
3ᵉ trim. 2019 90,9 90,4 71,3 82,6
4ᵉ trim. 2019 93,8 102,6 69,3 84,5
1ᵉ trim. 2020 98,4 96,1 66,5 80,5
2ᵉ trim. 2020 67,2 58,7 53,4 69,1
3ᵉ trim. 2020 76,8 80,9 70,6 86,8
4ᵉ trim. 2020 93,6 94,5 73,6 81,6
1ᵉ trim. 2021 91,3 94,1 72,4 87,5
2ᵉ trim. 2021 99,2 97,8 73,8 88,1
3ᵉ trim. 2021 97,1 101,0 69,6 88,4
4ᵉ trim. 2021 98,3 98,8 74,1 89,1
1ᵉ trim. 2022 113,0 117,7 74,0 89,7
2ᵉ trim. 2022 98,7 109,3 70,3 83,5
3ᵉ trim. 2022 88,5 105,2 62,2 79,8
4ᵉ trim. 2022 79,8 76,0 58,3 81,7
1ᵉ trim. 2023 91,3 82,6 58,7 70,3
2ᵉ trim. 2023 79,7 77,7 53,2 65,7
3ᵉ trim. 2023 69,2 72,6 49,3 59,2
4ᵉ trim. 2023 89,1 78,3 44,2 58,2
  • Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Pour les locaux à usage professionnel, fin décembre 2023, le cumul annuel de la surface des locaux autorisés diminue de 1,3 % par rapport à fin septembre 2023 et de 2,2 % par rapport à fin décembre 2022. Mais les surfaces de locaux mis en chantier se redressent et augmentent de 6,7 % sur le quatrième trimestre et de 1,9 % sur un an.

Les créations d’entreprises se maintiennent à un niveau historiquement élevé

Au quatrième trimestre 2023, 25 100 créations d’entreprises sont enregistrées en Occitanie. Après une forte hausse au troisième trimestre, le nombre de créations continue d’augmenter, mais plus modérément. Il progresse de 1,5 % par rapport au trimestre précédent et de 4,2 % par rapport au dernier trimestre 2022. En France, les créations d’entreprises baissent sur le trimestre (-1,0 %) et sont stables par rapport à la même période de 2022 (figure 9).

Les créations d’entreprises sous le statut de micro-entrepreneur se maintiennent à un niveau historiquement élevé. Au quatrième trimestre 2023, elles dépassent leur niveau du quatrième trimestre 2022 de 7,5 % en Occitanie et de 2,7 % en France. Les autres créations d’entreprises, dites classiques, augmentent au quatrième trimestre à un rythme plus soutenu qu’au trimestre précédent, mais leur nombre demeure inférieur à celui de l’année précédente (-1,5 % en Occitanie et -4,2 % en France).

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Occitanie hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Occitanie y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 95,8 99,8 101,5 104,4
2ᵉ trim. 2018 97,1 100,9 105,0 107,7
3ᵉ trim. 2018 97,5 98,8 104,8 108,6
4ᵉ trim. 2018 101,1 101,4 107,3 112,5
1ᵉ trim. 2019 104,6 107,3 121,5 123,3
2ᵉ trim. 2019 102,2 106,4 118,9 123,7
3ᵉ trim. 2019 106,0 105,7 124,8 126,3
4ᵉ trim. 2019 100,6 102,2 127,3 128,2
1ᵉ trim. 2020 94,4 97,9 117,3 118,8
2ᵉ trim. 2020 66,8 74,0 91,6 97,5
3ᵉ trim. 2020 109,3 112,3 148,9 150,4
4ᵉ trim. 2020 109,6 113,6 149,2 149,6
1ᵉ trim. 2021 108,2 116,5 150,1 156,0
2ᵉ trim. 2021 118,0 120,5 152,7 154,1
3ᵉ trim. 2021 111,6 115,2 147,0 145,2
4ᵉ trim. 2021 113,3 114,5 147,4 145,8
1ᵉ trim. 2022 110,2 116,6 147,9 153,3
2ᵉ trim. 2022 109,4 118,4 145,0 149,0
3ᵉ trim. 2022 114,5 120,7 148,0 153,9
4ᵉ trim. 2022 109,5 117,8 147,9 154,3
1ᵉ trim. 2023 99,1 106,8 141,8 146,5
2ᵉ trim. 2023 99,4 107,8 145,4 147,6
3ᵉ trim. 2023 103,0 109,9 151,8 156,0
4ᵉ trim. 2023 107,9 112,9 154,1 154,5
  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

En Occitanie, le nombre de créations progresse dans tous les secteurs.

Dans les services, qui concentrent six créations sur dix, les immatriculations d’entreprises sont en légère hausse au quatrième trimestre 2023 (+0,3 %). Elles augmentent de 1,0 % par rapport au quatrième trimestre 2022.

Dans le commerce, le transport, l’hébergement et la restauration – qui représentent une création sur quatre –, les immatriculations augmentent de 2,6 % au cours du quatrième trimestre après avoir déjà très fortement augmenté au trimestre précédent (+13,9 %). Leur nombre dépasse de +11,3 % celui du quatrième trimestre 2022.

Les créations sont également en hausse au quatrième trimestre dans l’industrie (+4,6 % sur le trimestre).

Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d'entreprises doivent obligatoirement s'effectuer sur le guichet électronique des formalités d'entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d'entreprises, en raison notamment d'une modification des délais d'enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d'entreprises enregistrées sur les premiers mois de l'année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l'onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Fin décembre 2023, le nombre de défaillances d’entreprises, cumulées sur douze mois, augmente de 9 % par rapport à fin septembre 2023 et de 41 % par rapport à fin décembre 2022, une progression conforme à la tendance nationale. Les défaillances retrouvent ainsi un niveau légèrement supérieur à celui de 2017, aussi bien en Occitanie (+4 %) qu’en France (+3 %) (figure 10).

Figure 10Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Occitanie France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,8 99,1
févr. 2018 99,1 98,6
mars 2018 96,3 97,4
avr. 2018 96,2 97,6
mai 2018 94,8 96,7
juin 2018 94,1 96,7
juil. 2018 94,7 97,2
août 2018 94,0 97,7
sept. 2018 95,2 98,0
oct. 2018 94,7 99,0
nov. 2018 93,7 98,9
déc. 2018 94,2 99,0
janv. 2019 95,2 99,8
févr. 2019 94,8 99,7
mars 2019 94,3 99,3
avr. 2019 95,1 99,5
mai 2019 93,8 99,3
juin 2019 92,7 98,3
juil. 2019 93,4 98,3
août 2019 92,9 97,1
sept. 2019 91,2 96,3
oct. 2019 90,8 95,2
nov. 2019 90,5 94,3
déc. 2019 89,0 93,7
janv. 2020 86,0 91,5
févr. 2020 83,3 90,1
mars 2020 80,4 86,4
avr. 2020 75,1 80,8
mai 2020 72,1 76,0
juin 2020 70,1 73,5
juil. 2020 66,1 70,6
août 2020 65,5 69,7
sept. 2020 62,9 66,9
oct. 2020 58,6 63,3
nov. 2020 55,5 60,3
déc. 2020 52,8 57,2
janv. 2021 50,8 54,7
févr. 2021 48,3 51,6
mars 2021 48,0 51,4
avr. 2021 49,0 52,7
mai 2021 49,2 53,8
juin 2021 48,6 52,9
juil. 2021 47,4 51,5
août 2021 47,4 51,3
sept. 2021 45,6 50,4
oct. 2021 45,2 49,9
nov. 2021 44,9 49,9
déc. 2021 44,6 50,5
janv. 2022 46,0 51,5
févr. 2022 48,3 53,2
mars 2022 50,2 55,4
avr. 2022 52,4 57,5
mai 2022 54,6 59,3
juin 2022 56,8 61,5
juil. 2022 59,3 64,1
août 2022 61,0 65,3
sept. 2022 64,7 68,5
oct. 2022 67,8 71,1
nov. 2022 71,4 73,8
déc. 2022 74,1 75,7
janv. 2023 77,0 78,8
févr. 2023 79,9 81,1
mars 2023 82,5 84,0
avr. 2023 85,5 85,9
mai 2023 88,7 88,3
juin 2023 91,1 90,5
juil. 2023 94,2 92,3
août 2023 94,4 93,1
sept. 2023 95,7 94,8
oct. 2023 99,6 97,7
nov. 2023 101,6 100,3
déc. 2023 104,2 102,6
  • Notes : données mensuelles brutes au 23 févr. 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 23 févr. 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international - La zone euro à la traîne de l’économie mondiale

En 2023, les économies mondiales ont évolué en ordre dispersé. La croissance américaine a ainsi atteint +2,5 % contre +0,5 % dans la zone euro, où l’activité est globalement étale depuis la fin 2022. L’Europe est restée exposée à des prix énergétiques élevés, bien qu’en repli, et pâtit des effets du resserrement monétaire. L’économie américaine y a été moins sensible, bénéficiant de puissants soutiens publics. En Chine, passé le rebond consécutif à la réouverture de l’économie, la croissance s’est stabilisée à un rythme sensiblement inférieur à celui de la décennie 2010, pénalisée notamment par la contraction du secteur immobilier. Ces divergences conjoncturelles se prolongeraient début 2024.

Encadré 2 - Contexte national - La reprise se fait attendre

Au quatrième trimestre 2023, le PIB français est resté quasi stable (+0,1 %). La consommation des ménages s’est stabilisée tandis que l’investissement, des ménages comme des entreprises, a reculé. Le commerce extérieur a soutenu l’activité mais ce soutien provient, pour une large part, d’un phénomène de déstockage. L’épisode inflationniste s’estompe : l’inflation est tombée à +3,0 % sur un an en février 2024. L’emploi salarié a nettement ralenti en 2023, augmentant de 0,6 % sur l’année. Début 2024, le climat des affaires se situe un peu en deçà de sa moyenne de longue période. Les premières données disponibles pour janvier 2024 (notamment production industrielle et consommation des ménages) sont mal orientées et la croissance serait nulle au premier trimestre. L’amélioration de la consommation ne se traduirait dans la croissance qu’au printemps (+0,3 % prévu au deuxième trimestre 2024).

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Jean-Paul Héran, François Hild, Bruno Labaye, Noémie Morénillas (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Au quatrième trimestre 2023, l’emploi salarié est quasi stable dans la majorité des régions », Informations rapides no 76, mars 2024.

(2) Données complémentaires par département, Insee - Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, mars 2024.

(3) « La reprise se fait attendre », Insee, Note de conjoncture nationale, mars 2024.

(4) « Filière aérospatiale du Grand Sud-Ouest : la reprise s’accélère en 2022 dans l’aéronautique, le spatial marque le pas », Insee Analyses Occitanie no 145, décembre 2023.