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Insee Conjoncture Grand Est · Juin 2022 · n° 32
Insee Conjoncture Grand EstBilan économique 2021 - Grand Est Malgré la pandémie et ses conséquences, l’économie du Grand Est retrouve des couleurs

L’année 2021 est marquée par une reprise de l’activité économique et de l’emploi, dans la région comme au niveau national. La progression des campagnes de vaccination, en France et dans les pays voisins, permet la levée progressive des mesures sanitaires. L’emploi progresse et le chômage recule. Les créations d’entreprises sont toujours plus nombreuses, principalement sous le régime de micro-entrepreneur. Le secteur de la construction fait preuve d’un dynamisme remarquable. Les récoltes agricoles sont globalement dans les normes, et on assiste à un fort rebond des expéditions de champagne. Cependant, hors fret aérien, le transport de marchandises et de passagers demeure très en deçà de son niveau d’avant-crise. Au deuxième semestre, la mise en place d’un pass sanitaire en France pour l’accès à certains lieux publics, et la recrudescence de l’épidémie en toute fin d’année, n’ont pas d’impact sur l’économie régionale.

Insee Conjoncture Grand Est
No 32
Paru le :Paru le21/06/2022

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par l'Insee.
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Agriculture - Des récoltes dans la moyenne, des cours qui progressent, mais des charges qui augmentent Bilan économique 2021

Geneviève Boude, Rémi Courbou, Philippe Wattelier (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt du Grand Est)

En 2021, les récoltes sont dans les normes, voire excédentaires pour l’ensemble des cultures à l’exception du colza. La forte hausse des prix des carburants et les prévisions mondiales de récolte baissière de certaines denrées (blé, maïs) entraînent une croissance notable des prix des produits agricoles à la production. La reprise du secteur des cafés, hôtels et restaurants, après l’allègement des restrictions sanitaires, induit une hausse de la demande pour l’orge de brasserie.

Les filières animales sont fortement touchées par la hausse des coûts des intrants, notamment de l’alimentation animale. La collecte laitière recule légèrement, et les prix se rétablissent sauf pour le lait biologique dont la dynamique plafonne. L’équilibre offre/demande est perturbé pour les marchés bovins et porcins, tandis que le marché des ovins connaît toujours une dynamique positive.

Insee Conjoncture Grand Est

No 32

Paru le :21/06/2022

Céréales et oléagineux : cours haussiers pour une récolte correcte, sauf en colza

En 2021, la production de céréales dans la région Grand Est s’élève à 10,6 millions de tonnes (Mt), soit une augmentation de 11,6 % par rapport à l’année précédente et de 10,9 % par rapport à la moyenne quinquennale (figure 1). Cette hausse concerne toutes les céréales. L’année est moins favorable aux cultures d’oléagineux, dont la récolte de 574 milliers de tonnes chute de 28 % comparée à 2020 et se situe 40 % au-dessous de la moyenne. La production de protéagineux poursuit sa croissance de 30 % par rapport à 2020 et atteint 167 milliers de tonnes.

Les conditions climatiques de 2021 ont été à nouveau défavorables à la culture du colza. De nombreuses parcelles n’ont pu se développer correctement ou ont dû être retournées. La quantité de colza récoltée en 2021 baisse de 54 % par rapport à 2020 et de 64 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les rendements de 27,5 quintaux par hectare (q/ha) reculent de 5 % comparés à 2020, qui affichait déjà de mauvais résultats, soit une diminution de 12 % par rapport à la moyenne. En revanche, le tournesol est de plus en plus implanté avec une hausse des surfaces de 50 %. En 2021, il bénéficie de bonnes conditions de développement, ce qui conduit à une augmentation de la production de 94 % par rapport à la campagne précédente et de 204 % par rapport à la moyenne.

Face à une demande accrue en biodiesel, les cours du colza Moselle progressent tout au long de l’année, suivant la hausse du pétrole, du soja états-unien, du canola canadien et de de l’huile de palme malaisienne. Les cours atteignent 731 €/t en décembre, soit + 317 €/t depuis le début de l’année (figure 2).

Le contexte défavorable à la culture de colza depuis plusieurs années incite les exploitants à remplacer cette production, notamment par des céréales. C’est principalement le blé tendre qui en profite en 2021 avec un accroissement de 14,5 % des surfaces par rapport à 2020. Les céréales ont bénéficié de bonnes conditions de culture, mais la récolte a été perturbée par une pluviométrie exceptionnelle. Les paramètres de qualité des grains se dégradent avec une baisse des poids spécifiques, et pour certains lots, des teneurs en mycotoxines trop élevées ou des grains germés. Les rendements du blé sont corrects malgré tout, à 73,9 q/ha, 6 % au-dessus de la moyenne quinquennale. En conséquence, la production de blé s’élève à 5,5 Mt en 2021, soit 7,4 % de plus qu’en 2020, et elle est 13,5 % supérieure à la moyenne quinquennale.

Dès le début d’année, la demande internationale en céréales est présente, aggravée par les rendements moyens de la campagne précédente. La croissance des cours se poursuit toute l’année. Dans un contexte de récoltes annoncées plus faibles que prévu aux États-Unis et au Canada, et de tensions géopolitiques internationales inquiétant les marchés, les cours du blé tendre FOB Moselle s’élèvent à 273 €/t en décembre 2021, soit + 74 €/t depuis le début d’année.

La production d’orge d’hiver s’accroît également : + 17 % par rapport à 2020, qui s’expliquent par une légère augmentation des surfaces de 1 %, mais surtout par un bon rendement à 70,5 q/ha, soit 16 % de plus qu’en 2020. La récolte d’orge de printemps est également en hausse de 5 %, malgré une baisse des surfaces de 13 %, mais une hausse du rendement de 20 % comparé à la précédente campagne, qui n’avait pas été favorable aux cultures de printemps. Avec un rendement de 63,3 q/ha, l’orge de printemps retrouve le niveau de la moyenne.

La réouverture des cafés, hôtels et restaurants entraîne une croissance de la demande mondiale en orge de brasserie, face à une offre limitée, notamment en raison d’une récolte mondiale en recul. Les cours des orges de brasserie sont orientés à la hausse et en fin d’année, les cotations des orges de printemps FOB Moselle atteignent 380 €/t, soit une hausse de 170 €/t depuis le mois de janvier. Les orges fourragères suivent la tendance initiée en blé tendre, mais souffrent de la concurrence de celui-ci, dont une partie de la récolte est déclassée en blé fourrager. Malgré tout, la demande des fabricants d’aliments du bétail français et espagnols est constante toute l’année. Les cours atteignent 251 €/t en décembre, soit une progression de 53 €/t depuis le début de l’année.

Le maïs qui a bénéficié d’apports d’eau réguliers au cours de son développement atteint un bon niveau de rendement, avec 110 q/ha (+ 19 % par rapport à 2020 et 12 % au-dessus de la moyenne). Ainsi, 1,9 Mt de maïs sont récoltées en 2021, soit 24 % de plus qu’en 2020, année de sécheresse estivale, et 11 % de plus que la moyenne quinquennale.

Les cours du maïs FOB Rhin augmentent face à une demande chinoise importante dans un contexte de sécheresse au Brésil. Les cours sont toutefois plus stables, notamment grâce à une bonne récolte française. En 2021, les cotations des maïs gagnent 33 €/t et atteignent 253 €/t en décembre.

Betterave : une campagne chahutée mais un bilan positif

Après plusieurs campagnes difficiles, les rendements betteraviers retrouvent un niveau optimal en 2021, avec une moyenne régionale de 89 t/ha, soit + 42 % par rapport à l’année précédente et + 7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Malgré ces résultats positifs, la campagne 2021 est marquée par les dégâts du gel au printemps, obligeant les agriculteurs à resemer 17 % des surfaces ; de même, ils sont contraints à détruire près de 6 % des betteraves avant la récolte, après la détection d’un herbicide non conforme utilisé sur les cultures.

Les prix du sucre en Europe suivent une tendance haussière en 2021, dans le contexte d’un marché mondial déficitaire et de campagnes successives décevantes dans le bassin betteravier européen. Les prix payés aux producteurs dans le Grand Est sont en hausse pour la récolte 2021 (+ 20 % à + 30 %) et des compléments de prix sont annoncés courant 2022, pour pallier l’inflation des coûts des intrants et préserver l’attractivité de la betterave face au prix des autres cultures.

Pommes de terre : baisse des surfaces

La campagne 2021 se caractérise par des précipitations importantes propices au développement des maladies et notamment du mildiou. La menace de doryphores et de pucerons est restée faible, mais des désordres physiologiques et des attaques de limaces et de taupins ont affecté la qualité des tubercules. Cette campagne se conclut dans le Grand Est par un rendement moyen en pommes de terre de consommation, qui s’établit à 47,7 t/ha au niveau de la moyenne quinquennale, mais 3 % en dessous du rendement de 2020. Après plusieurs années d’augmentation, les surfaces diminuent de 2 % dans la région en 2021. La production régionale baisse de 3 % par rapport à 2020, mais reste supérieure à la moyenne quinquennale de 12 %. La hausse des coûts de production n’est pas favorable à la culture des pommes de terre, face aux cultures de céréales et de colza moins risquées et plus rémunératrices actuellement.

Après deux années difficiles, la campagne de pomme de terre fécule est meilleure en 2021. Le rendement moyen se situe à 45,7 t/ha, soit 30 % de plus qu’en 2020 et 17 % au-dessus du rendement moyen 2016-2020. La production augmente de 17 % comparée à la précédente campagne. Par contre, les surfaces diminuent de 10 %. Dans un contexte de chute des cours à cause des surstocks de 2020, la baisse des surfaces risque de se poursuivre pour la prochaine campagne.

Fourrages : une année favorable à la reconstitution des stocks

Faiblement excédentaire au printemps, la croissance de l'herbe se poursuit sur la période estivale jusqu’à la fin du mois d’octobre. La pousse de 2021 est excédentaire de 18 % par rapport à la pousse de la période de référence 1989-2018 et concerne la totalité de la région.

En 2021, le rendement moyen en maïs fourrage s’établit à 14,2 tonnes de matière sèche par hectare (tMS/ha), soit 5 tMS/ha de plus qu’en 2020. Comparés à leur moyenne quinquennale 2016-2020, le rendement moyen se situe 40 % au-dessus, les surfaces augmentent de 13 %, tandis que la production s’accroît de 50 %. Après plusieurs années de déficit, les bilans fourragers des exploitations deviennent excédentaires et permettent enfin de reconstituer des stocks.

Figure 1Productions végétales dans le Grand Est

Productions végétales dans le Grand Est
Production en tonnes Évolution en %
2021 2020 2021/2020 2021/2016-2020
Céréales 10 569 010 9 473 871 11,6 10,9
dont blé tendre 5 511 502 5 129 475 7,4 13,5
dont orge d'hiver 1 432 274 1 225 220 16,9 0,6
dont orge des printemps 1 400 830 1 335 780 4,9 4,8
dont maïs grain 1 926 440 1 559 006 23,6 11,3
Oléagineux 550 364 803 053 -31,5 -42,8
dont colza 305 941 663 476 -53,9 -64,5
dont tournesol 209 529 107 707 94,5 203,6
Protéagineux 173 408 129 284 34,1 36,6
dont pois protéagineux 156 489 120 285 30,1 34,8
Betteraves 8 730 819 6 694 546 30,4 -3,2
Pomme de terre 1 004 928 992 092 1,3 10,5
dont consommation 749 894 773 760 -3,1 12,0
  • Source : SRISE DRAAF Grand Est, Statistique agricole annuelle 2016 à 2021.

Figure 2Cours des céréales et des oléagineux

en €/t
Cours des céréales et des oléagineux (en €/t)
Colza Orge de printemps Blé tendre Maïs
janv.-16 360 175 148 158
févr.-16 350 166 136 151
mars-16 362 161 130 151
avr.-16 368 161 133 159
mai-16 374 161 138 166
juin-16 359 194 144 171
juil.-16 359 201 161 160
août-16 372 205 166 167
sept.-16 377 193 160 161
oct.-16 389 194 162 160
nov.-16 400 199 161 166
déc.-16 419 199 161 168
janv.-17 421 196 166 170
févr.-17 425 196 166 173
mars-17 411 194 163 174
avr.-17 398 191 154 168
mai-17 377 190 155 171
juin-17 360 201 154 167
juil.-17 364 209 163 165
août-17 366 213 157 152
sept.-17 366 212 156 153
oct.-17 367 214 154 152
nov.-17 377 213 153 155
déc.-17 359 214 152 159
janv.-18 349 194 149 157
févr.-18 348 188 149 157
mars-18 349 184 153 165
avr.-18 347 178 154 165
mai-18 350 175 158 168
juin-18 354 201 165 162
juil.-18 363 209 184 161
août-18 380 213 205 181
sept.-18 370 212 193 174
oct.-18 374 214 194 173
nov.-18 375 212 191 173
déc.-18 370 214 193 175
janv.-19 371 216 194 175
févr.-19 369 190 184 169
mars-19 359 178 171 160
avr.-19 363 181 174 154
mai-19 364 190 167 151
juin-19 368 191 170 162
juil.-19 372 181 166 167
août-19 380 169 158 163
sept.-19 388 164 157 160
oct.-19 386 168 167 167
nov.-19 395 166 168 165
déc.-19 405 162 170 167
janv.-20 409 164 177 170
févr.-20 400 163 176 169
mars-20 361 159 170 164
avr.-20 370 173 183 165
mai-20 371 178 178 162
juin-20 379 179 173 160
juil.-20 382 176 174 166
août-20 384 175 173 174
sept.-20 386 178 182 169
oct.-20 393 186 192 186
nov.-20 413 204 199 201
déc.-20 414 207 199 200
janv.-21 437 210 217 221
févr.-21 466 212 219 226
mars-21 516 220 213 221
avr.-21 511 220 220 227
mai-21 534 231 231 252
juin-21 523 226 219 267
juil.-21 536 234 203 261
août-21 565 268 230 275
sept.-21 601 293 240 275
oct.-21 677 338 260 257
nov.-21 702 360 282 253
déc.-21 731 381 273 253
  • Source : Marché de Paris.

Figure 2Cours des céréales et des oléagineux

  • Source : Marché de Paris.

Productions laitières : production en baisse et prix en hausse, sauf en biologique

La collecte laitière totale 2021 recule de 3,3 %, avec 2 245 millions de litres livrés aux laiteries, dont 5,7 % en biologique, mais elle est proche de la moyenne quinquennale précédente. La poursuite de la décapitalisation du cheptel laitier, les cessations d’activité sans reprise, le manque de fourrage en début d’année et la forte hausse des coûts de productions contribuent à ce repli.

Le cheptel laitier régional composé de 700 000 têtes est en effet en baisse de 3,7 % sur l’année, dont 8 500 vaches en production de moins. Le nombre d’éleveurs conventionnels diminue quant à lui de 4 %, pour un total de 3 620, tandis qu’en production biologique, les nombres d’apporteurs augmente de 6,8 % pour se situer à 383.

En production conventionnelle, la baisse se situe à 4 % ; à l’inverse, la production biologique s’accroît encore de 10 % sur un an. En conventionnel, la rémunération moyenne est supérieure de 14 € les mille litres (+ 3,8 %), à 369 €, sans toutefois être suffisante pour couvrir les coûts d’intrants : ces derniers augmentent de près de 10 % sur l’année, notamment les postes énergie, engrais et alimentation animale. À l’inverse, le prix du lait biologique baisse de 1 %, à 470 € les mille litres, et ceci, pour la première fois depuis six ans. La demande des consommateurs en produits laitiers biologiques s’essouffle, alors qu’inversement l’offre progresse, contraignant les laiteries à ne plus accepter de nouvelles conversions et à déclasser une partie de la production, et donc à diminuer la rémunération des producteurs.

Productions bovines : une année de croissance

Les cours sont en perpétuelle croissance en 2021. Après une année où l’offre était supérieure à la demande en jeune bovin mâle, et donc des cours orientés à la baisse, la tendance s’inverse en 2021 : les éleveurs ont été prudents sur leurs volumes de reproduction, afin de ne pas revivre la même situation. Les cours dépassent ainsi la barre des 4 € le kilo/carcasse en octobre (figure 4). En femelles également, les disponibilités sont limitées, que se soit en réformes de laitières ou d’allaitantes, tandis que le redémarrage de la restauration hors domicile, après l’allègement des restrictions sanitaires, dope la demande. Malgré tout, l’activité des abattoirs du Grand Est demeure relativement stable. Par ailleurs, le manque d’animaux à l’étranger redynamise également les exportations de jeunes bovins destinés à l’engraissement, de l’ordre de + 5 %.

Productions porcines : des marges en net recul

Comme les années précédentes, le commerce est encore perturbé par la présence de la peste porcine africaine en Europe, notamment en Allemagne, privant dès lors les exportateurs du débouché chinois traditionnel. De fait, le marché se retrouve face à un surplus d’animaux entrant en concurrence, se traduisant par une baisse des cours régionaux d’environ 4 %. À cela s’ajoute l’explosion des coûts de production, menaçant la rentabilité des élevages hors sol, notamment pour le poste alimentation du bétail (60 % du prix des intrants), ce qui accentue l’effet ciseau « coûts de production/produits ». Les abattages régionaux de porcs charcutiers en unité sont légèrement baissiers en 2021, compensés partiellement par des poids unitaires par animal plus importants.

Productions ovines : encore une bonne année

Comme l’an dernier, 2021 est une année de hausse continue des cours, atteignant ainsi des nouveaux sommets et dépassant même la barre des 8 € le kilo/carcasse en fin d’année. La hausse est de 0,6 € entre 2020 et 2021, et le cours s’établit à 1,1 € de plus que la moyenne quinquennale précédente. L’offre comme la demande restent modérées, mais la préférence nationale continue de prévaloir pour la majorité des consommateurs, face aux importations de viande européenne ou néo-zélandaise, principalement congelée. Les quantités totales d’agneaux traités dans les abattoirs régionaux demeurent stables, avec naturellement un pic d’activité en mars, au moment des fêtes cultuelles.

Figure 3Productions animales dans le Grand Est

Productions animales dans le Grand Est
Production (en tonnes) Variation de la production (en %)
2021 2020 2021/2020 2021/2016-2020
Gros bovins 83 078 82 342 0,9 -1,4
dont vaches 27 176 28 082 -3,2 -6,7
dont génisses 13 238 14 145 -6,4 12,1
dont taurillons 33 931 32 574 4,2 -0,9
dont bœufs 6 853 7 541 -9,1 -11,1
Veaux de boucherie 5 997 5 998 0,0 111,8
Ovins 2 491 2 482 0,4 38,1
dont agneaux 2 401 2 392 0,4 31,3
Porcins 28 319 28 491 -0,6 17,5
dont porcs charcutiers 28 002 28 238 -0,8 16,1
Production laitière (en millions de litres) 2 245 2 321 -3,3 -0,5
  • Source : SSP, enquête Abattages et FranceAgrimer, enquête mensuelle laitière.

Figure 4Cours des productions animales

en euro le kilo net
Cours des productions animales (en euro le kilo net)
Agneau Jeune bovin Vache Porc Charcutier
janv.-16 6,48 3,72 2,59 1,26
févr.-16 6,22 3,71 2,63 1,28
mars-16 6,64 3,73 2,71 1,30
avr.-16 6,56 3,56 2,70 1,30
mai-16 6,05 3,51 2,73 1,37
juin-16 5,78 3,50 2,68 1,52
juil.-16 6,08 3,52 2,66 1,63
août-16 6,44 3,57 2,63 1,64
sept.-16 6,57 3,56 2,51 1,68
oct.-16 6,58 3,57 2,50 1,58
nov.-16 6,45 3,59 2,53 1,48
déc.-16 6,52 3,71 2,54 1,48
janv.-17 6,21 3,70 2,63 1,50
févr.-17 5,85 3,69 2,70 1,57
mars-17 6,00 3,69 2,80 1,60
avr.-17 6,56 3,68 2,86 1,72
mai-17 6,41 3,67 2,91 1,68
juin-17 6,46 3,68 2,94 1,67
juil.-17 6,58 3,68 2,86 1,67
août-17 6,55 3,79 2,91 1,64
sept.-17 6,47 3,77 2,88 1,54
oct.-17 6,44 3,87 2,87 1,42
nov.-17 6,67 3,88 2,78 1,36
déc.-17 6,82 3,91 2,66 1,35
janv.-18 6,59 3,80 2,73 1,31
févr.-18 6,48 3,75 2,79 1,35
mars-18 6,94 3,78 2,88 1,42
avr.-18 6,80 3,71 2,84 1,38
mai-18 6,55 3,62 2,91 1,37
juin-18 6,45 3,63 2,95 1,39
juil.-18 6,42 3,64 3,00 1,41
août-18 6,33 3,62 2,92 1,42
sept.-18 6,35 3,62 2,94 1,47
oct.-18 6,19 3,58 2,80 1,38
nov.-18 6,20 3,63 2,60 1,35
déc.-18 6,37 3,72 2,60 1,36
janv.-19 6,20 3,75 2,67 1,35
févr.-19 5,98 3,78 2,75 1,37
mars-19 6,38 3,75 2,78 1,41
avr.-19 6,74 3,67 2,78 1,58
mai-19 6,61 3,68 2,87 1,63
juin-19 6,23 3,65 2,88 1,69
juil.-19 6,00 3,65 2,84 1,73
août-19 6,06 3,68 2,77 1,78
sept.-19 6,22 3,70 2,78 1,88
oct.-19 6,17 3,69 2,60 1,89
nov.-19 6,51 3,75 2,53 1,88
déc.-19 6,82 3,79 2,53 1,87
janv.-20 6,82 3,78 2,56 1,74
févr.-20 6,64 3,76 2,58 1,66
mars-20 6,82 3,70 2,67 1,74
avr.-20 6,45 3,57 2,65 1,69
mai-20 6,70 3,56 2,77 1,57
juin-20 6,77 3,61 2,86 1,54
juil.-20 6,81 3,61 2,86 1,52
août-20 6,94 3,56 2,86 1,49
sept.-20 7,08 3,54 2,85 1,57
oct.-20 7,08 3,53 2,84 1,55
nov.-20 7,20 3,52 2,77 1,48
déc.-20 7,37 3,56 2,75 1,39
janv.-21 7,35 3,60 2,78 1,37
févr.-21 7,15 3,63 2,80 1,39
mars-21 7,41 3,75 2,91 1,50
avr.-21 7,71 3,75 2,95 1,62
mai-21 7,57 3,73 2,98 1,74
juin-21 7,19 3,75 3,08 1,73
juil.-21 7,08 3,75 3,14 1,57
août-21 7,08 3,85 3,24 1,54
sept.-21 7,43 3,94 3,29 1,51
oct.-21 7,65 4,07 3,32 1,42
nov.-21 7,96 4,28 3,41 1,42
déc.-21 8,18 4,34 3,43 1,43
  • Source : FranceAgriMer - cotations bassin nord-est.

Figure 4Cours des productions animales

  • Source : FranceAgriMer - cotations bassin nord-est.
Publication rédigée par :Geneviève Boude, Rémi Courbou, Philippe Wattelier (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt du Grand Est)

Définitions

Prix FOB : prix Free on board, qui couvre tous les frais de transport jusqu'au lieu d'embarquement (bateau ou péniche) ainsi que sur le bateau (manutention, arrimage…).