En 2015, la branche propreté corse compte 99 établissements offrant 1 940 emplois. Il s’agit, dans plus de huit cas sur dix, de postes d’agents de nettoyage, occupés aux trois quarts par des femmes. La majorité des emplois sont à temps partiel dans la région (54 %) et plus encore en province (64 %). Un tiers des emplois sont en CDD comme dans l’ensemble de l’économie régionale contre un quart en province, et ce malgré une faible saisonnalité. Ce sont majoritairement des contrats courts. Le salaire moyen de la branche est le plus faible des 12 principales branches insulaire avec 11,2 euros bruts par heure. Cela reflète notamment la proportion très élevée d’ouvriers non qualifiés : 83 % contre 10 % en Corse, et la part élevée de salariés payés autour du SMIC (sept sur dix). De plus, les cadres et les professions intermédiaires sont moins rémunérés que dans les autres branches régionales et qu’en province. Ainsi, les écarts de salaires dans la branche sont très peu marqués. Le salaire moyen est également plus faible qu’en province, un écart qui ne s’explique pas par les caractéristiques observées. Les femmes sont moins rémunérées que leurs homologues masculins mais cela provient surtout d’effets de structure.