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Insee Conjoncture Guyane · Juin 2023 · n° 24
Insee Conjoncture GuyaneBilan économique 2022 - Guyane  L'activité économique reste bien orientée avec un marché du travail dynamique et de nombreuses créations d’entreprises

En 2022, malgré un contexte international incertain, une inflation élevée et une augmentation des taux d’intérêt, l’économie guyanaise continue de se développer. La population dépasse les 300 000 habitants et augmente d’environ 5 000 personnes chaque année. Cette croissance démographique, défi pour l’aménagement du territoire, engendre une croissance économique, avec des créations d’entreprises au plus haut, une augmentation de l’emploi salarié et une baisse du taux de chômage.

Insee Conjoncture Guyane
No 24
Paru le :Paru le01/06/2023

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2022 publiés par l'Insee.

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Emploi salarié - Le marché du travail reste dynamique en Guyane Bilan économique 2022

Éric Mével (Insee)

En 2022, malgré un contexte international incertain et une économie ballottée entre pénurie et inflation, le marché de l’emploi reste dynamique en Guyane avec une hausse de 3,3 % des effectifs salariés. L’emploi progresse dans l’ensemble des grands secteurs d’activité. Les effectifs salariés progressent autant en Guadeloupe et de façon plus modérée dans les autres régions de France.

Insee Conjoncture Guyane

No 24

Paru le :01/06/2023

Avertissement

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister.

Huit nouveaux emplois sur dix sont créés dans le secteur privé

En Guyane, le nombre d’emplois salariés s’élève à 70 520 au dernier trimestre 2022, soit 2 260 emplois supplémentaires en un an (+3,3 %). Le secteur privé, où les effectifs augmentent fortement sur l’année (+4,8 %), est à l’origine de huit nouveaux postes sur dix (figure 1). Le secteur public contribue à la hausse avec 460 postes supplémentaires (+1,5 %). Il emploie 30 840 salariés, soit 43,7 % du total des emplois. Au niveau national, les effectifs du public sont stables et le poids du secteur est deux fois moins élevé (22,0 %). En 2022, la Guyane affiche avec la Guadeloupe la plus forte hausse régionale. La croissance de l’emploi salarié en France hors Mayotte (+1,3 %) est plus modérée qu’en Guyane (figure 2).

Figure 1Emploi salarié total par secteur d'activité - Guyane

(en %)
Emploi salarié total par secteur d'activité - Guyane ((en %))
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2022 (milliers) Évolution entre fin 2021 et fin 2022 Évolution entre fin 2019 et fin 2022 Évolution annuelle moyenne entre fin 2016 et fin 2021 ¹
Guyane Guyane France hors Mayotte Guyane France hors Mayotte Guyane France hors Mayotte
Agriculture 0,5 6,8 1,4 35,8 5,8 2,2 2,1
Industrie 4,8 3,2 1,2 5,3 1,6 1,2 0,3
Industrie agroalimentaire 0,8 4,0 0,6 10,4 6,0 3,3 1,8
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 1,6 -1,5 1,7 -0,4 4,0 0,9 0,6
Biens d'équipement 0,1 21,3 1,9 54,2 0,6 3,6 0,0
Matériels de transport 0,2 6,1 0,6 -4,9 -3,6 3,3 -0,8
Autres branches industrielles 2,1 6,2 1,2 8,0 0,6 0,5 -0,0
Construction 4,2 7,4 0,7 15,0 7,8 5,0 3,0
Tertiaire marchand 25,2 4,4 2,0 12,6 6,5 2,4 2,0
Commerce 6,2 5,7 0,7 15,1 5,5 3,1 1,5
Transports 3,0 2,8 0,7 0,4 1,8 0,7 1,0
Hébergement - restauration 2,1 7,6 4,7 6,4 7,3 4,0 2,5
Information - communication 0,8 5,5 5,3 21,3 13,1 3,8 3,5
Services financiers 0,8 3,2 2,1 4,7 4,8 1,7 0,9
Services immobiliers 0,4 9,2 0,0 0,8 3,3 -0,8 1,5
Services aux entreprises hors intérim 6,1 4,6 2,8 19,8 8,4 1,6 2,7
Intérim 2,1 0,8 -1,2 18,0 4,7 6,9 3,7
Services aux ménages 3,6 2,7 2,7 10,5 8,5 1,3 0,9
Tertiaire non marchand 35,8 2,1 0,3 6,2 2,0 2,7 0,3
Total 70,5 3,3 1,3 9,0 4,5 2,6 1,3
  • ¹ : évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2016)
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2016))
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2016 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2017 97,6 100,5 95,8 100,6
2ᵉ trim. 2017 98,6 100,9 96,9 101,1
3ᵉ trim. 2017 100,8 101,0 98,9 101,3
4ᵉ trim. 2017 101,2 101,3 100,0 101,8
1ᵉ trim. 2018 102,6 101,6 100,9 102,2
2ᵉ trim. 2018 103,5 101,6 102,0 102,4
3ᵉ trim. 2018 103,1 101,6 101,4 102,4
4ᵉ trim. 2018 104,0 101,8 101,5 102,6
1ᵉ trim. 2019 105,1 102,5 102,9 103,4
2ᵉ trim. 2019 106,2 102,7 104,3 103,7
3ᵉ trim. 2019 107,1 103,0 105,2 104,1
4ᵉ trim. 2019 107,9 103,3 105,9 104,4
1ᵉ trim. 2020 106,7 101,5 103,5 102,1
2ᵉ trim. 2020 106,2 101,3 103,4 102,1
3ᵉ trim. 2020 108,1 103,2 105,4 104,1
4ᵉ trim. 2020 109,8 103,0 107,9 103,9
1ᵉ trim. 2021 111,0 103,7 110,1 104,8
2ᵉ trim. 2021 111,7 105,0 110,4 106,3
3ᵉ trim. 2021 113,4 105,9 113,4 107,5
4ᵉ trim. 2021 113,8 106,6 113,8 108,5
1ᵉ trim. 2022 114,5 107,1 114,6 109,0
2ᵉ trim. 2022 116,0 107,5 116,9 109,5
3ᵉ trim. 2022 116,7 107,8 117,2 110,0
4ᵉ trim. 2022 117,6 108,0 119,2 110,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La moitié des nouveaux emplois sont dans le tertiaire marchand

Le nombre d’emplois salariés du secteur tertiaire marchand hors intérim atteint un effectif de 23 130. Avec 1 040 emplois supplémentaires enregistrés en 2022 (+4,7 %), le secteur concentre la moitié des créations d’emplois en Guyane. La hausse est dynamique pour l’ensemble des activités du secteur. Le commerce crée 330 postes supplémentaires (+5,7 %), les services aux entreprises 270 (+4,6 %) et l’hébergement et la restauration en créent 150 (+7,6 %). Un tiers des emplois salariés de la Guyane dépendent du tertiaire marchand. Le tertiaire marchand (hors intérim) progresse également au niveau national (+2,2 %) (figure 3).

Les effectifs de la construction gagnent 290 emplois (+7,4 %). Avec 4 200 salariés, le secteur atteint son maximum d’emploi salariés depuis 2010. La construction représente 6,0 % de l’emploi salarié en Guyane comme au niveau national où la progression du nombre de salariés du secteur est plus modeste (+0,7 %).

Le secteur de l’industrie contribue également à la bonne dynamique de l’emploi salarié. Il crée 150 postes supplémentaires (+3,2 %) dont une trentaine dans l’agroalimentaire. Les autres créations de postes sont réparties sur l’ensemble des activités de l’industrie, hormis celles de cokéfaction, raffinage, gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie qui perdent une trentaine d’emplois. L’industrie emploie 4 770 salariés, soit 6,8 % de l’emploi salarié en Guyane. Au niveau national, le nombre de postes augmente de 1,2 %.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guyane

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2016)
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guyane ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2016))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2016 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2017 99,3 97,5 97,1 99,5
2ᵉ trim. 2017 102,0 95,8 98,9 99,2
3ᵉ trim. 2017 101,5 97,9 98,5 102,5
4ᵉ trim. 2017 105,1 97,3 99,0 102,1
1ᵉ trim. 2018 107,9 99,7 100,5 103,2
2ᵉ trim. 2018 108,3 100,1 101,6 103,9
3ᵉ trim. 2018 107,4 99,3 101,1 104,0
4ᵉ trim. 2018 106,0 99,2 101,7 105,7
1ᵉ trim. 2019 109,6 101,4 101,9 107,2
2ᵉ trim. 2019 112,3 102,7 103,1 108,0
3ᵉ trim. 2019 117,7 104,7 102,9 108,7
4ᵉ trim. 2019 119,0 104,1 103,4 109,9
1ᵉ trim. 2020 119,7 103,4 101,6 110,5
2ᵉ trim. 2020 121,5 102,9 100,6 109,6
3ᵉ trim. 2020 122,4 104,5 101,7 111,5
4ᵉ trim. 2020 122,4 104,3 104,9 112,2
1ᵉ trim. 2021 124,4 105,3 107,1 112,3
2ᵉ trim. 2021 124,5 107,1 106,9 113,5
3ᵉ trim. 2021 127,7 106,2 110,2 114,0
4ᵉ trim. 2021 127,4 106,1 110,7 114,3
1ᵉ trim. 2022 130,9 107,6 111,6 114,9
2ᵉ trim. 2022 133,5 108,2 113,8 115,9
3ᵉ trim. 2022 133,3 109,0 114,5 116,9
4ᵉ trim. 2022 136,8 109,6 115,9 116,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guyane

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi est en hausse dans l’ensemble du tertiaire non marchand

Le tertiaire non marchand regroupe les administrations publiques, les activités d’enseignement, de la santé et de l’action sociale. L’ensemble de ces activités enregistre au total 740 emplois supplémentaires en 2022 (+2,1 %). L’action sociale compte 220 postes de plus (+6,5 %). La création de l’emploi est toujours aussi dynamique dans les activités liées à la santé humaine qui comptabilisent 210 postes supplémentaires (+3,7 %). L’enseignement et l’administration publique créent respectivement 190 postes (+1,8 %) et 130 postes (+0,8 %). Avec ces hausses d’effectifs, le tertiaire non marchand atteint 35 820 emplois, soit la moitié de l’emploi salarié en Guyane. Le tertiaire non marchand progresse légèrement au niveau national (+0,3 %).

La part de l’intérim dans l’emploi total est équivalente au niveau national

Le dynamisme de l’intérim au cours du quatrième trimestre permet de terminer l’année 2022 sur une légère progression du nombre de contrats d’intérim (+0,8 %) par rapport à l’année précédente. Entre 2010 et 2022, le nombre de contrats d’intérim a doublé, alors que dans le même temps, le nombre total d’emplois salariés a augmenté d’un quart. Les 2 110 salariés intérimaires représentent 3,0 % du total de l’emploi salarié en Guyane. En France (hors Mayotte), l’intérim diminue de 1,2 %, et représente également 3,0 % de l’emploi total.

L’emploi salarié augmente en Guadeloupe et en Martinique

En 2022, La Guadeloupe affiche avec la Guyane la plus forte progression de l’emploi salarié de l’ensemble des régions. Les effectifs y progressent de 3,3 % soit 4 050 emplois supplémentaires. Les effectifs salariés augmentent également de 2,0 % en Martinique, soit un gain de 2 630 postes. Comme en Guyane, ces créations d’emplois se situent essentiellement dans le secteur privé.

Figure 4Évolution régionale de l'emploi salarié total entre fin 2021 et fin 2022

Évolution de l'emploi salarié total entre fin 2021 et fin 2022 (en %)
Évolution régionale de l'emploi salarié total entre fin 2021 et fin 2022 (Évolution de l'emploi salarié total entre fin 2021 et fin 2022 (en %))
Évolution de l'emploi salarié total entre fin 2021 et fin 2022 (en %)
Auvergne-Rhône-Alpes 1,4
Bourgogne-Franche-Comté 0,5
Bretagne 1,6
Centre-Val de Loire 0,8
Corse 1,8
France hors Mayotte 1,3
Grand Est 0,5
Guadeloupe 3,3
Guyane 3,3
Hauts-de-France 0,4
Île-de-France 1,9
La Réunion 2,2
Martinique 2,0
Normandie 0,7
Nouvelle-Aquitaine 1,1
Occitanie 1,4
Pays de la Loire 1,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,2
  • Lecture : les bornes comprennent une limite correspondant à l'évolution au niveau national (+1,3 % entre fin décembre 2021 et fin décembre 2022), ce qui permet de visualiser si les régions ont évolué plus ou moins vite comparativement au niveau national.
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total ; France hors Mayotte.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution régionale de l'emploi salarié total entre fin 2021 et fin 2022

  • Lecture : les bornes comprennent une limite correspondant à l'évolution au niveau national (+1,3 % entre fin décembre 2021 et fin décembre 2022), ce qui permet de visualiser si les régions ont évolué plus ou moins vite comparativement au niveau national.
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total ; France hors Mayotte.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Publication rédigée par :Éric Mével (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Emploi salarié

Par rapport aux bilans économique publiés en 2022, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont révisées sur le passé à partir de l’année 2020 : elles ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2020, elles-mêmes révisées en janvier 2023, avec pour principal impact de réhausser le niveau de l’emploi salarié en 2020 (voir l’Insee Focus no 288 « En 2021, l’emploi augmente de façon inédite » et la note méthodologique des ETE). Par ailleurs les séries sur l’alternance dans le secteur privé ont été révisées, en raison notamment d’une nouvelle correction des variations saisonnières, avec pour conséquence une légère révision de la dynamique infra-annuelle de l’emploi salarié privé depuis 2020.

Nomenclature

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.