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Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine · Juin 2023 · n° 37
Insee Conjoncture Nouvelle-AquitaineBilan économique 2022 - Nouvelle-Aquitaine En 2022, l’économie néo-aquitaine résiste malgré de nouvelles tensions

Après la crise sanitaire en 2020 et 2021 dont certaines conséquences persistent, l’économie doit faire face à un climat inflationniste et aux effets du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Dans ce contexte, l’activité économique néo-aquitaine résiste mais de façon différenciée selon les secteurs. Le rebond amorcé mi-2021 se poursuit et soutient les créations d’emplois. En 2022, l’emploi salarié continue sa progression, à un niveau comparable à l’avant-crise. Le nombre de demandeurs d’emploi diminue et le taux de chômage se stabilise en fin d’année à 6,4 %. Toutefois, de nombreux secteurs sont toujours confrontés à des difficultés de recrutement et d’approvisionnement ainsi qu’à l’augmentation des prix des matières premières.

Malgré une activité en repli par rapport à 2021, les effectifs du secteur de la construction sont en progression. Les mises en chantier sont en recul en 2022 mais l’augmentation du nombre de permis de construire délivrés au cours de l’année laisse espérer une amélioration pour les années suivantes.

Dans l’industrie, soumise aux mêmes obstacles, la production et l’emploi sont en progression. Certains secteurs, en situation délicate les deux dernières années, retrouvent le chemin de la croissance à l’image de la filière aéronautique qui bénéficie de la reprise du transport aérien international. En revanche, l’industrie agroalimentaire, comme certains pans du secteur agricole, sont moins dynamiques. Ils sont notamment pénalisés par la baisse de la consommation des ménages. La production agricole, tant animale que végétale, est en recul en 2022.

Dans les services marchands, certains secteurs profitent enfin de la sortie de la crise sanitaire comme celui de l’hébergement-restauration. Ce secteur bénéficie notamment du retour des touristes. La fréquentation hôtelière se rapproche de son niveau de 2019 et celle de l’hôtellerie de plein air l’a déjà retrouvé. Ce regain d’activité se traduit par une progression de l’emploi de 5 % en un an. Le secteur des transports bénéficie également de ce retour à la normale des activités touristiques. Le trafic aérien de passagers renoue avec la croissance tout en restant bien inférieur à son niveau de 2019. En revanche, les ports néo-aquitains sont affectés par le conflit russo-ukrainien qui modifie sensiblement le trafic de marchandises.

Dans ce climat morose, les créations d’entreprises ne faiblissent pas mais le nombre de défaillances est de nouveau conforme à ce qu’il était en 2019.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
No 37
Paru le :Paru le01/06/2023

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2022 publiés par l'Insee.

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Agriculture : productions animales - Baisse des effectifs d’élevage et flambée des cours Bilan économique 2022

Sophie Beert, Violaine Dupuis (Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Nouvelle-Aquitaine)

En Nouvelle-Aquitaine, la production de gros bovins, veaux et broutards diminue en 2022. La demande reste solide, en France et à l’export. Les cotations atteignent des records, pour les bovins comme les ovins. La déprise laitière se poursuit mais le prix du lait s’envole.

Les mesures sanitaires prises à la suite de la grippe aviaire réduisent la production de volailles. Celle de porcs est stable, et les cours augmentent. Les coûts de production flambent aussi, dans un contexte inflationniste.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine

No 37

Paru le :01/06/2023

Embellie des cours mais diminution du cheptel bovin et ovin

La production néo-aquitaine de , sortis des élevages pour abattage (vaches, génisses de boucherie et bovins mâles), se rétracte en 2022. Le recul du cheptel se poursuit également. Fin 2022, avec 787 000 vaches, les races viande diminuent de 3,8 % en un an. Les races lait, 136 000 vaches, baissent de 8,6 % en un an. Afin de satisfaire la demande interne constante, les importations de viande bovine augmentent.

À l’inverse de 2021, le volume total exporté de diminue de 7,1 %, une perte plus marquée pour les maigres (-7,5 %) que pour les lourds (-5 %). La demande italienne, principal marché des broutards français, faiblit en 2022. La demande algérienne augmente mais sans que cela ne compense la baisse des commandes venant d’Italie. Néanmoins, le cours moyen annuel des broutards maigres augmente de 3,35 €/kg et se situe 15 % au-dessus de la moyenne triennale (figure 1).

Figure 1Cotations du broutard limousin (mâle U 300 kg)

(En €/kg vif)
Cotations du broutard limousin (mâle U 300 kg) ((En €/kg vif))
Semaines 2021 2022 Moyenne 2019-2020-2021
Semaine 1 2,55 2,82 2,67
Semaine 2 2,55 2,82 2,67
Semaine 3 2,57 2,85 2,68
Semaine 4 2,60 2,87 2,69
Semaine 5 2,60 2,91 2,70
Semaine 6 2,60 2,94 2,70
Semaine 7 2,60 2,97 2,71
Semaine 8 2,60 3,02 2,72
Semaine 9 2,62 3,07 2,72
Semaine 10 2,65 3,12 2,73
Semaine 11 2,65 3,12 2,73
Semaine 12 2,67 3,12 2,75
Semaine 13 2,67 3,12 2,75
Semaine 14 2,67 3,12 2,75
Semaine 15 2,67 3,17 2,75
Semaine 16 2,69 3,17 2,76
Semaine 17 2,69 3,27 2,76
Semaine 18 2,69 3,27 2,76
Semaine 19 2,69 3,27 2,76
Semaine 20 2,69 3,35 2,77
Semaine 21 2,69 3,52 2,77
Semaine 22 2,69 3,52 2,78
Semaine 23 2,69 3,52 2,78
Semaine 24 2,69 3,52 2,78
Semaine 25 2,69 3,52 2,78
Semaine 26 2,67 3,52 2,77
Semaine 27 2,64 3,49 2,74
Semaine 28 2,59 3,49 2,72
Semaine 29 2,59 3,49 2,72
Semaine 30 2,59 3,49 2,72
Semaine 31 2,59 3,44 2,71
Semaine 32 2,59 3,44 2,70
Semaine 33 2,59 3,44 2,69
Semaine 34 2,64 3,44 2,69
Semaine 35 2,64 3,51 2,69
Semaine 36 2,68 3,47 2,69
Semaine 37 2,68 3,47 2,65
Semaine 38 2,73 3,50 2,71
Semaine 39 2,73 3,55 2,71
Semaine 40 2,76 3,55 2,72
Semaine 41 2,79 3,58 2,73
Semaine 42 2,79 3,60 2,73
Semaine 43 2,79 3,60 2,73
Semaine 44 2,79 3,60 2,73
Semaine 45 2,82 3,63 2,74
Semaine 46 2,82 3,61 2,74
Semaine 47 2,82 3,61 2,72
Semaine 48 2,82 3,56 2,71
Semaine 49 2,82 3,54 2,71
Semaine 50 2,82 3,54 2,69
Semaine 51 2,82 3,54 2,69
Semaine 52 3,54 2,73
  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Limoges.

Figure 1Cotations du broutard limousin (mâle U 300 kg)

  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Limoges.

En Nouvelle-Aquitaine, après un rebond de 3,5 % en 2021, la production de veaux de boucherie diminue à nouveau (-8,9 %). La baisse, plus forte qu’avant la crise du Covid, suit celle du cheptel. Elle est plus prononcée pour les veaux de race lait (-12,3 %) que pour ceux de race viande (-7,3 %). À l’instar de 2021, la cotation des reste très favorable. En 2022, les veaux sont vendus, selon la catégorie, entre 16 et 20 % plus cher qu’en moyenne sur les trois dernières années. De même, les veaux sous la mère élevés au pis se vendent à 8,70 €/kg soit 3,4 % au-dessus de la moyenne triennale. Le différentiel de prix entre veaux élevés au pis ou non s’amenuise.

Dans la région, les abattages d’agneaux (15 000 tonnes) sont aussi en baisse de 9,9 % en un an. À l’inverse, ceux des augmentent de 1,8 %. Amorcée en 2020, l’embellie du cours de l’agneau se prolonge en 2022 : le prix moyen se situe 15 % au-dessus de la moyenne triennale.

Les livraisons de lait de vache toujours en diminution malgré un prix record

En 2022, les livraisons de lait de vache chutent à nouveau de 5,8 % en un an (figure 2), un peu moins que le cheptel, qui réduit de 8,6 %. Le prix moyen du lait payé au producteur augmente tout au long de l’année jusqu’à 506 €/1 000 litres en décembre (34,2 % au-dessus de la moyenne triennale).

Figure 2Livraisons à l’industrie de lait de vache en Nouvelle-Aquitaine

(En milliers de litres)
Livraisons à l’industrie de lait de vache en Nouvelle-Aquitaine ((En milliers de litres))
Mois 2021 2022 Moyenne 2019-2020-2021
Janv. 84 401 81 106 88 485
Fév. 79 188 75 561 84 067
Mars 90 491 85 339 94 301
Avril 88 729 83 060 91 779
Mai 89 595 84 384 91 238
Juin 80 907 75 586 83 386
Juil. 79 423 74 948 81 052
Août 75 746 70 385 77 801
Sept. 70 927 67 025 73 843
Oct. 74 834 70 144 77 877
Nov. 73 441 69 213 77 023
Déc. 77 365 72 456 82 114
  • Source : Agreste, Enquête mensuelle laitière, SSP-FranceAgriMer.

Figure 2Livraisons à l’industrie de lait de vache en Nouvelle-Aquitaine

  • Source : Agreste, Enquête mensuelle laitière, SSP-FranceAgriMer.

La collecte régionale de lait de chèvre augmente de 1,6 % comme le nombre de livreurs. Elle représente la moitié de la production française. Le prix moyen du lait de chèvre surpasse de 10,7 % la moyenne triennale.

Contrairement à 2021, les livraisons régionales de lait de brebis baissent de 3,7 % en 2022. Elles sont inférieures de 3,2 % à la moyenne triennale. Le nombre d’éleveurs néo-aquitains se maintient.

La production de volailles toujours sous contrainte de mesures sanitaires

En 2022, 58,4 millions de poulets et coquelets sont abattus dans la région, soit 85 000 tonnes. Ce volume diminue de 17 % en un an, et de 20 % par rapport à la moyenne des trois années précédentes (figure 3). La production 2022 diminue nettement d’avril à juillet en raison des restrictions sanitaires liées à la grippe aviaire, notamment le confinement strict des volailles.

Figure 3Abattages de poulets et coquelets en Nouvelle-Aquitaine

(En tonnes de poulets et coquelets abattus)
Abattages de poulets et coquelets en Nouvelle-Aquitaine ((En tonnes de poulets et coquelets abattus))
Mois 2021 2022 Moyenne 2019-2020-2021
Janv. 8 736 8 734 9 339
Fév. 7 859 7 268 8 350
Mars 8 968 8 213 9 058
Avril 7 494 5 676 8 811
Mai 7 191 4 594 8 565
Juin 8 064 4 514 8 691
Juillet 9 081 5 972 9 389
Août 9 577 7 975 9 305
Sept. 9 218 8 469 9 036
Oct. 9 186 8 124 9 327
Nov. 8 648 8 156 8 480
Déc. 8 760 7 747 8 664
  • Source : Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt - Enquête mensuelle abattoirs.

Figure 3Abattages de poulets et coquelets en Nouvelle-Aquitaine

  • Source : Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt - Enquête mensuelle abattoirs.

Les abattages de canards sont aussi en fort repli en 2022 : 7,8 millions de têtes pour 28 200 tonnes. Si les abattages ont repris à l’automne 2021, ils s’effondrent à nouveau début 2022 jusqu’en juin (figure 4). Le volume total abattu en 2022 baisse de 35 % depuis 2021 et de 50 % sur trois ans. Comme la région représente la moitié des volumes de production de canards français, ce recul se ressent au niveau national.

Figure 4Abattages de canards en Nouvelle-Aquitaine

(En tonnes de canards abattus)
Abattages de canards en Nouvelle-Aquitaine ((En tonnes de canards abattus))
Mois 2021 2022 Moyenne 2019-2020-2021
Janv. 2 583 2 634 4 265
Fév. 2 669 2 450 3 964
Mars 2 742 2 431 4 376
Avril 2 030 1 080 4 263
Mai 1 991 798 4 052
Juin 2 340 985 4 296
Juillet 3 043 1 993 4 559
Août 4 227 2 760 4 297
Sept. 5 310 2 836 5 126
Oct. 5 178 3 330 5 403
Nov. 5 683 3 684 5 252
Déc. 5 515 3 218 5 725
  • Source : Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt - Enquête mensuelle abattoirs.

Figure 4Abattages de canards en Nouvelle-Aquitaine

  • Source : Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt - Enquête mensuelle abattoirs.

Des volumes de porcs charcutiers stables, des prix en forte hausse

En 2022, 205 000 tonnes de sont abattus pour 2,2 millions de têtes. En un an, le repli est de 2 %.

Le cours du porc augmente au 2e trimestre et poursuit sa progression ensuite pour se stabiliser en fin d’année autour de 1,9 €/kg de (figure 5). Le prix moyen annuel dépasse de 28 % celui de 2021.

Figure 5Cotations du porc charcutier classe E

(En € HT/kg de carcasse)
Cotations du porc charcutier classe E ((En € HT/kg de carcasse))
Semaines 2021 2022 Moyenne 2019-2020-2021
Semaine 1 1,27 1,40
Semaine 2 1,27 1,31 1,38
Semaine 3 1,27 1,31 1,37
Semaine 4 1,28 1,32 1,36
Semaine 5 1,27 1,31 1,35
Semaine 6 1,28 1,33 1,36
Semaine 7 1,28 1,34 1,36
Semaine 8 1,31 1,35 1,36
Semaine 9 1,33 1,40 1,39
Semaine 10 1,38 1,46 1,41
Semaine 11 1,40 1,57 1,44
Semaine 12 1,42 1,67 1,46
Semaine 13 1,43 1,73 1,48
Semaine 14 1,46 1,75 1,50
Semaine 15 1,49 1,75 1,52
Semaine 16 1,53 1,76 1,54
Semaine 17 1,58 1,76 1,55
Semaine 18 1,61 1,77 1,54
Semaine 19 1,61 1,77 1,54
Semaine 20 1,62 1,77 1,53
Semaine 21 1,62 1,77 1,53
Semaine 22 1,62 1,77 1,53
Semaine 23 1,62 1,77 1,54
Semaine 24 1,62 1,77 1,54
Semaine 25 1,60 1,81 1,54
Semaine 26 1,87 1,51
Semaine 27 1,50 1,92 1,51
Semaine 28 1,43 1,90 1,48
Semaine 29 1,43 1,94 1,47
Semaine 30 1,42 1,94 1,48
Semaine 31 1,42 1,97 1,48
Semaine 32 1,42 2,03 1,48
Semaine 33 1,42 2,06 1,49
Semaine 34 1,43 2,08 1,51
Semaine 35 1,42 2,10 1,52
Semaine 36 1,42 2,10 1,54
Semaine 37 1,40 2,11 1,43
Semaine 38 1,37 2,12 1,54
Semaine 39 1,34 2,12 1,53
Semaine 40 1,32 2,12 1,52
Semaine 41 1,31 2,11 1,51
Semaine 42 1,30 2,05 1,51
Semaine 43 1,31 1,82 1,51
Semaine 44 1,31 1,94 1,51
Semaine 45 1,31 1,89 1,49
Semaine 46 1,31 1,88 1,48
Semaine 47 1,32 1,88 1,48
Semaine 48 1,32 1,87 1,46
Semaine 49 1,32 1,87 1,46
Semaine 50 1,32 1,87 1,46
Semaine 51 1,32 1,88 1,44
Semaine 52 1,32 1,89 1,43
  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Toulouse.

Figure 5Cotations du porc charcutier classe E

  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Toulouse.

Forte hausse des prix des engrais, de l’énergie et des aliments pour animaux

Les hausses de prix initiées en 2021 s’intensifient (figure 6). Dans un contexte mondial tendu, la flambée du cours des engrais et amendements tire les coûts de production vers le haut. Le prix moyen annuel dépasse de 76 % celui de 2021. Le cours de l’énergie, même variable, demeure en moyenne 40 % plus haut qu’en 2021.

L’indice général des biens et services de consommation courante augmente de 35 % en un an.

Figure 6Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine

(Base 100 en 2015)
Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine ((Base 100 en 2015))
Périodes Ensemble des intrants Semences et plants Énergie et lubrifiants Engrais et amendements Produits de protection des cultures Aliments des animaux
janv.-2019 100,3 96,2 111,0 96,9 95,9 100,8
févr.-2019 100,8 96,3 115,3 96,6 95,5 101,1
mars-2019 100,9 96,5 116,7 95,9 96,2 101,0
avr.-2019 101,2 96,9 118,4 95,5 96,8 100,7
mai-2019 101,0 96,9 119,0 94,6 97,1 100,0
juin-2019 100,1 97,2 113,6 93,6 97,1 99,9
juil.-2019 99,7 96,8 115,3 93,0 95,3 99,5
août-2019 99,4 96,5 113,7 93,1 95,1 99,2
sept.-2019 99,5 96,5 116,8 92,3 95,1 98,6
oct.-2019 99,2 96,4 116,6 91,8 95,1 98,0
nov.-2019 98,8 96,6 116,8 91,1 92,8 98,2
déc.-2019 98,7 96,5 119,7 89,8 91,7 98,4
janv.-2020 98,2 96,4 119,2 89,1 90,8 98,7
févr.-2020 97,6 96,1 113,5 88,9 91,1 99,3
mars-2020 96,2 96,5 101,3 89,0 92,0 99,8
avr.-2020 95,4 96,7 92,8 88,8 92,8 100,3
mai-2020 95,1 97,1 92,9 87,7 93,2 100,1
juin-2020 95,2 96,8 96,8 86,3 92,9 100,1
juil.-2020 95,2 96,3 98,6 85,8 92,6 99,9
août-2020 95,2 96,1 97,9 85,8 92,8 99,7
sept.-2020 94,6 96,0 94,5 85,3 93,0 100,0
oct.-2020 95,0 96,0 95,6 85,5 93,1 100,8
nov.-2020 95,3 96,1 97,4 85,5 92,4 102,3
déc.-2020 95,8 95,5 101,4 86,0 90,4 103,2
janv.-2021 97,4 95,3 105,8 88,9 90,6 104,7
févr.-2021 100,1 95,4 111,8 94,0 90,8 106,8
mars-2021 101,9 95,6 114,5 98,0 91,7 108,0
avr.-2021 102,6 96,5 112,1 99,7 92,5 109,2
mai-2021 103,5 96,7 114,7 100,9 91,9 110,3
juin-2021 105,0 96,7 117,1 104,2 92,1 111,3
juil.-2021 107,2 96,2 119,2 110,4 91,9 112,0
août-2021 108,1 96,4 118,4 113,7 92,0 112,2
sept.-2021 111,2 96,7 121,7 123,1 92,0 112,9
oct.-2021 120,1 96,8 132,7 149,2 92,0 113,8
nov.-2021 123,3 97,1 134,5 158,4 91,1 116,0
déc.-2021 125,9 97,4 131,9 168,4 90,1 117,8
janv.-2022 129,1 96,7 141,2 173,7 90,4 120,4
févr.-2022 131,3 97,0 150,3 175,9 90,5 122,1
mars-2022 145,4 97,5 189,9 203,8 91,9 126,4
avr.-2022 147,3 98,3 166,2 214,9 93,8 134,1
mai-2022 148,3 98,6 167,1 214,4 94,1 139,2
juin-2022 150,6 99,3 189,0 210,4 94,7 140,6
juil.-2022 149,4 100,1 174,9 209,9 94,9 144,4
août-2022 149,7 100,5 167,2 213,4 96,1 145,1
sept.-2022 151,2 101,7 158,1 221,5 97,0 145,9
oct.-2022 154,6 102,1 179,8 222,4 96,9 146,9
nov.-2022 152,4 105,0 170,7 215,9 99,2 147,7
déc.-2022 149,2 105,7 159,6 209,0 100,3 147,5
  • Sources : Insee, Ipampa (Indice des prix d'achat des moyens de production agricole) ; Agreste.

Figure 6Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine

  • Sources : Insee, Ipampa (Indice des prix d'achat des moyens de production agricole) ; Agreste.
Publication rédigée par :Sophie Beert, Violaine Dupuis (Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Nouvelle-Aquitaine)

Définitions

Les gros bovins de boucherie sont âgés de plus de 8 mois et destinés à la boucherie. Un bovin est qualifié de « fini » lorsqu’il a atteint le poids requis pour être abattu.

Le broutard est un bovin, mâle ou femelle, de 4 à 18-24 mois, élevé en pâture jusqu’au sevrage, dit maigre de 6 à 12 mois et lourd ensuite.

Le veau non élevé au pis est sevré de sa mère et nourri avec du lait en poudre, à l’opposé des veaux de lait sous la mère.

Une bête de réforme est jugée inapte pour la production et désormais apte pour être engraissée puis abattue.

La viande porcine est en général issue d’animaux âgés en moyenne de 6 à 7 mois, appelés porcs charcutiers.

Le poids carcasse, mesuré en kg de carcasse, représente pour le porc le poids froid de la carcasse de l’animal après retrait du sang et des organes internes.

Les intrants sont des produits apportés aux terres et aux cultures ou élevages, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité.