Insee
Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine · Juin 2022 · n° 32
Insee Conjoncture Nouvelle-AquitaineBilan économique 2021 - Nouvelle-Aquitaine En 2021, la reprise de l’activité économique néo-aquitaine est soutenue mais certains secteurs souffrent encore

En 2021, la crise sanitaire est toujours présente et l’activité économique dépend encore de son évolution et des mesures prises pour l’endiguer. En Nouvelle-Aquitaine, jusqu’en mai, l’activité, encore freinée par des mesures limitant l’exercice de certaines entreprises ou réduisant les possibilités de déplacements, reste inférieure à celle de 2019. Ce n’est qu’à partir de juin qu’elle retrouve le niveau d’avant-crise grâce, notamment, à l’allègement des restrictions d’accueil dans l’hébergement et la restauration. Fin 2021, l’emploi salarié néo-aquitain dépasse son niveau d’avant-crise même si, dans des certains secteurs, de nombreux postes restent vacants faute de candidats. Les recrutements importants, le recours accru à l’intérim et aux dispositifs d’insertion professionnelle font reculer le chômage. La reprise se traduit aussi par le dynamisme retrouvé des créations d’entreprises.

La plupart des secteurs retrouvent leur niveau d’activité d’avant-crise à partir du mois de juin 2021. Cependant, nombreux sont ceux qui rencontrent de nouvelles difficultés : pénurie de main-d’œuvre, hausse importante des coûts de production, tensions sur les approvisionnements.

C’est le cas de la construction et de l’industrie où le regain d’activité est parfois freiné par ces difficultés. Dans les services, la reprise est globalement soutenue mais variable selon les secteurs. En dépit d’une bonne saison estivale, la fréquentation annuelle des hôtels et des campings néo-aquitains reste en retrait par rapport à 2019. Dans la restauration, la relance est ralentie par la diminution de la fréquentation et la pénurie de main-d’œuvre. Le trafic aérien reste très nettement en retrait par rapport à l’avant-crise. L’agriculture bénéficie de l’allègement des restrictions sanitaires pour la commercialisation de ses produits mais subit une forte hausse des coûts de production.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
No 32
Paru le :Paru le21/06/2022

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.

Consulter

Démographie d’entreprises - La création d’entreprise retrouve son dynamisme d’avant la crise sanitaire Bilan économique 2021

Florence Mathio, Audrey Rimlinger (Insee)

En Nouvelle-Aquitaine, les créations d’entreprises augmentent de 19 % entre 2020 et 2021, après une hausse modeste de 3 % en 2020. Tous les secteurs d’activité en bénéficient. Les sociétés progressent le plus alors que les entreprises individuelles classiques reculent. Les micro-entreprises restent les plus nombreuses. Les défaillances d’entreprises se stabilisent au cours de l’année 2021. Sur l’ensemble de l’année, elles baissent néanmoins de 12 %, atteignant leur niveau le plus bas des trente dernières années.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine

No 32

Paru le :21/06/2022

Avertissement sur les créations d’entreprises

Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.

En 2021, 89 000 entreprises sont créées en Nouvelle-Aquitaine dans le secteur marchand non agricole, soit 14 100 de plus qu’en 2020. Cette hausse de 19 % est supérieure à celle observée au niveau national (+ 17 %). La création d’entreprise retrouve ainsi son dynamisme, après le coup de frein de 2020 reflétant le ralentissement de l’activité économique engendré par les mesures de lutte contre la pandémie mondiale.

Ce nouvel élan profite à tous les départements néo-aquitains, en particulier à la Haute-Vienne (+ 27 %), la Corrèze (+ 24 %) et la Gironde (+ 21 %) (figure 1). Cette dernière concentre toujours plus du tiers des nouvelles entreprises de la région.

Figure 1Créations d'entreprises par département

Créations d'entreprises par département
Zonage Sociétés Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs Régime de micro-entrepreneur Ensemble
Créations 2021 (nombre) Créations 2021 (nombre) Créations 2021 (nombre) Créations en 2021 (nombre) Évolution 2021/2019 (%) Évolution 2021/2020 (%) Évolution annuelle moyenne 2019/2014 ¹ (%)
Charente 858 661 2 420 3 939 23,8 13,5 5,2
Charente-Maritime 2 069 1 366 6 030 9 465 19,9 16,3 6,1
Corrèze 578 465 1 581 2 624 26,3 24,1 5,9
Creuse 216 293 476 985 21,3 14,7 1,7
Dordogne 1 019 841 3 490 5 350 18,0 14,5 5,6
Gironde 7 842 3 986 21 248 33 076 20,7 21,3 9,0
Landes 1 451 986 3 820 6 257 17,7 18,9 7,4
Lot-et-Garonne 968 553 2 523 4 044 23,5 19,3 6,2
Pyrénées-Atlantiques 2 500 1 630 6 574 10 704 22,6 17,9 7,6
Deux-Sèvres 735 578 2 020 3 333 25,3 16,3 5,8
Vienne 930 923 2 951 4 804 22,3 12,0 7,5
Haute-Vienne 937 848 2 643 4 428 33,9 26,9 6,3
Nouvelle-Aquitaine 20 103 13 130 55 776 89 009 21,7 18,8 7,4
France entière 279 870 131 853 638 797 1 050 520 21,5 16,7 8,2
  • ¹ : évolution qui aurait été observée pour les créations d'entreprises pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Note : données brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Hausse des créations dans tous les secteurs d’activité, au-delà du niveau d’avant-crise sanitaire

Près d’un tiers des nouvelles entreprises régionales relève des services aux entreprises. En 2021, les créations y augmentent de 22 %, devançant légèrement le rythme national (+ 21 %) (figure 2).

Figure 2Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2020 et 2021 - Nouvelle-Aquitaine

en %
Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2020 et 2021 - Nouvelle-Aquitaine (en %)
Sociétés Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs Micro-entrepreneurs Ensemble
Ensemble 28,0 -7,1 23,8 18,8
Industrie 20,8 32,0 30,3 28,8
Construction 23,7 -21,4 18,4 14,9
Commerce, transport, hébergement, restauration 28,0 -23,5 22,5 10,6
Services aux entreprises 29,5 6,9 20,2 22,1
Services aux particuliers 32,5 10,7 30,9 25,9
  • Note : données brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 2Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2020 et 2021 - Nouvelle-Aquitaine

  • Note : données brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le secteur du commerce, transport, hébergement et restauration rassemble un autre tiers des créations d’entreprises. En 2021, la reprise des immatriculations (+ 11 %) y est cependant moins prononcée que dans les autres secteurs d’activité. En effet, ce secteur est le seul où l’entrepreneuriat est resté dynamique lors de la pandémie en 2020. Des activités telles que la vente à distance ou la livraison à domicile ont bénéficié d’une forte expansion durant les périodes de confinement.

Le rythme des créations d’entreprises s’accélère sensiblement dans les services aux particuliers (+ 26 %), avec près de 20 000 immatriculations. Parmi elles, sept sur dix sont des micro-entreprises.

Dans la construction, le nombre des créations progresse plus rapidement qu’au niveau national (+ 15 % contre + 11 %). En recul pendant la crise sanitaire (- 3 %), la contraction était moins marquée en France (+ 1 %). C’est le seul secteur pour lequel la progression annuelle n’atteint pas celle observée en 2019 (+ 16 %).

Bien que les effectifs restent modestes dans l’industrie (6 % des créations), ce secteur connaît la plus forte hausse (+ 29 %). Cette dernière dépasse de trois points la croissance nationale.

Le statut de micro-entrepreneur confirme son succès

Dans la région, le statut de la micro-entreprise est choisi par trois porteurs de projet sur cinq en 2021, soit 55 800 entreprises nouvelles (figure 3). La progression de 24 % par rapport à 2020 surpasse l’ancien record de 2018 (+ 23 %), année de relèvement des plafonds de chiffres d’affaires ouvrant droit à ce régime. Ce rythme est supérieur à celui de la France entière (+ 17 %).

Figure 3Créations d'entreprises - Nouvelle-Aquitaine

Créations d'entreprises - Nouvelle-Aquitaine
Sociétés Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs Micro-entrepreneurs
2014 12 293 13 351 25 638
2015 12 408 10 538 26 913
2016 13 894 11 339 26 253
2017 14 960 12 484 29 424
2018 14 573 13 339 36 328
2019 15 628 13 990 43 497
2020 15 708 14 139 45 045
2021 20 103 13 130 55 776
  • Note : nombre de créations brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 3Créations d'entreprises - Nouvelle-Aquitaine

  • Note : nombre de créations brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

L’essor de ce régime est d’abord visible dans les services aux particuliers (+ 31 %) suivant ainsi la tendance nationale. Dans l’industrie, les créations sous ce statut progressent de 30 %, contre seulement 19 % France entière, et représentent les deux tiers des nouvelles entreprises.

Créations de sociétés : la plus forte accélération

En 2021, 20 100 nouvelles sociétés voient le jour en Nouvelle-Aquitaine, soit 28 % de plus qu’en 2020. Cet essor rompt un rythme modéré depuis plusieurs années (+ 5 % par an en moyenne entre 2014 et 2019). Le poids des sociétés dans l’ensemble des créations d’entreprises augmente ainsi de 2 points mais reste modeste (moins d’un quart).

Si la création de sociétés progresse dans tous les secteurs d’activité, le record revient aux services : aux particuliers (+ 32 %) et aux entreprises (+ 29 %).

Les entreprises individuelles en repli

Dans la région, les créations d’entreprises individuelles classiques reculent de 7 % en un an après une quasi-stabilité en 2020, alors qu’elles progressent de 4 % au niveau national après un repli de 11 % l’année précédente. Au final, la baisse relative par rapport à la situation d’avant-crise est du même ordre en Nouvelle-Aquitaine et en France (respectivement - 6 % et - 7 %). Le poids de ces entreprises individuelles dans l’ensemble des créations se réduit chaque année depuis 2014, atteignant son niveau le plus bas en 2021 avec seulement 15 % des nouvelles entités.

L’évolution varie selon les activités : la baisse est importante dans le commerce, transport, hébergement et restauration (- 24 %) et la construction (- 21 %), alors que les créations d’entreprises individuelles augmentent sensiblement dans l’industrie (+ 32 %, contre + 81 % au niveau national).

Des défaillances d’entreprises au plus bas

En Nouvelle-Aquitaine, le nombre de défaillances d’entreprises atteint, en 2021, son niveau le plus bas des trente dernières années. Après une baisse record de 40 % en 2020, le repli se poursuit au début d’année 2021 avant de se stabiliser (figure 4). Sur l’ensemble de l’année, le nombre de défaillances recule de 12 %.

Figure 4Évolution des défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2014
Évolution des défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2014)
Nouvelle-Aquitaine France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,9 100,5
févr. 2015 100,9 100,3
mars 2015 102,6 102,1
avr. 2015 101,1 102,2
mai 2015 99,0 100,1
juin 2015 100,1 101,5
juil. 2015 100,7 101,1
août 2015 100,4 100,7
sept. 2015 99,4 100,8
oct. 2015 97,6 99,5
nov. 2015 96,7 99,7
déc. 2015 98,3 101,0
janv. 2016 96,2 99,8
févr. 2016 95,2 99,2
mars 2016 93,0 97,9
avr. 2016 91,3 96,8
mai 2016 92,8 99,2
juin 2016 91,0 97,8
juil. 2016 88,7 96,4
août 2016 89,3 96,3
sept. 2016 88,8 95,3
oct. 2016 87,8 95,0
nov. 2016 87,9 94,6
déc. 2016 87,0 93,0
janv. 2017 87,7 92,8
févr. 2017 87,2 91,9
mars 2017 86,7 91,7
avr. 2017 86,1 90,5
mai 2017 86,0 90,4
juin 2017 83,7 89,4
juil. 2017 83,7 89,0
août 2017 82,8 89,1
sept. 2017 81,3 88,0
oct. 2017 81,2 87,7
nov. 2017 79,4 87,1
déc. 2017 78,0 87,3
janv. 2018 77,4 86,5
févr. 2018 77,3 86,0
mars 2018 76,0 85,0
avr. 2018 76,2 85,2
mai 2018 75,2 84,4
juin 2018 76,4 84,4
juil. 2018 76,4 84,8
août 2018 76,8 85,3
sept. 2018 77,0 85,5
oct. 2018 77,9 86,4
nov. 2018 78,0 86,3
déc. 2018 79,2 86,4
janv. 2019 79,7 87,1
févr. 2019 80,0 87,0
mars 2019 80,4 86,7
avr. 2019 79,6 86,9
mai 2019 79,9 86,6
juin 2019 79,7 85,8
juil. 2019 80,0 85,8
août 2019 79,0 84,7
sept. 2019 78,6 84,1
oct. 2019 77,1 83,1
nov. 2019 76,3 82,3
déc. 2019 75,8 81,8
janv. 2020 73,4 79,9
févr. 2020 71,3 78,7
mars 2020 68,6 75,5
avr. 2020 65,1 70,6
mai 2020 61,7 66,4
juin 2020 59,1 64,2
juil. 2020 56,2 61,7
août 2020 55,5 60,9
sept. 2020 53,0 58,5
oct. 2020 50,1 55,3
nov. 2020 48,5 52,7
déc. 2020 45,4 50,1
janv. 2021 42,8 47,9
févr. 2021 40,3 45,2
mars 2021 39,8 45,0
avr. 2021 40,7 46,1
mai 2021 41,7 47,1
juin 2021 40,7 46,4
juil. 2021 40,3 45,1
août 2021 40,1 45,0
sept. 2021 40,3 44,2
oct. 2021 40,3 43,7
nov. 2021 40,0 43,8
déc. 2021 40,0 44,3
  • Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 4Évolution des défaillances d'entreprises

  • Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Les secteurs qui bénéficient le plus de cette diminution sont le commerce, transport, hébergement et restauration (- 27 %) et les services aux particuliers (- 22 %) (figure 5). La construction est le secteur où le recul des défaillances a été le plus fort en 2020 (- 47 %) mais le seul où les dépôts de bilan augmentent en 2021 (+ 6 %), contrairement au niveau national (- 2 %).

Figure 5Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021

en %
Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021 (en %)
Nouvelle-Aquitaine France entière
Ensemble ¹ -11,9 -11,6
Industrie -9,1 -13,5
Construction 6,5 -1,7
Commerce, transport, hébergement, restauration -26,5 -20,7
Services aux entreprises -9,3 -3,4
Services aux particuliers ² -21,5 -18,2
  • ¹ : y compris agriculture.
  • ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 5Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021

  • ¹ : y compris agriculture.
  • ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Fiben, Banque de France.
Publication rédigée par :Florence Mathio, Audrey Rimlinger (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Cessation d'entreprise :

Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.

Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Micro-entrepreneur :

Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.

Services rendus aux entreprises :

Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien.

Services rendus aux particuliers :

Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Nomenclature agrégée 2008 / NA 2008 :

Avec le passage à la NAF rév. 2 (nomenclature d'activités française révisée au 1er janvier 2008), la nomenclature économique de synthèse (NES) associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle. En effet, cette nomenclature strictement française ne permettait pas de comparaisons internationales car elle ne s'emboîtait pas dans l'arborescence de la CITI et de la NACE.

La NAF rév. 2 contient deux niveaux agrégés « standard » : les sections et divisions en, respectivement, 21 et 88 postes. Ces niveaux sont communs à la nomenclature internationale d'activités CITI rév. 4, à la nomenclature européenne d'activités NACE rév. 2 et à la NAF rév. 2.

Il était toutefois nécessaire de disposer de niveaux de regroupements supplémentaires pour répondre aux besoins de l'analyse économique et de la diffusion en matière de données de synthèse.

Sept niveaux d'agrégation sont ainsi associés à la NAF rév. 2, dénommés « A xx » où xx représente le nombre de postes du niveau. Ils constituent la nomenclature agrégée (NA) :

· A 10 : niveau international, regroupement de sections ;

· A 17 : niveau français intermédiaire entre les niveaux A 10 et A 38.

Au niveau des sections (A 21), l'industrie manufacturière est détaillée en cinq postes et, inversement, certaines activités de services sont regroupées.

· A 21 : sections, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;

· A 38 : niveau international, intermédiaire entre sections et divisions ;

· A 64 : niveau européen, intermédiaire entre les niveaux A 38 et divisions (A 88), provisoire ;

· A 88 : divisions, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;

· A 129 : niveau français intermédiaire entre les niveaux divisions (A 88) et groupes.

Entreprise :

L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.

Établissement / Siret :

L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique...

Pour en savoir plus

Site de l’Insee : Thème Entreprises