Les départements de Nouvelle-Aquitaine à grands traits

Chiffres détaillés
Paru le :Paru le02/12/2021
Sébastien Brumaud (Insee)
- Décembre 2021

Les Landes, un littoral attractif et une économie diversifiée Les départements de Nouvelle-Aquitaine à grands traits

Sébastien Brumaud (Insee)

Vaste territoire à la faible densité de population, les Landes sont peuplées par 410 400 habitants en 2018. L’environnement naturel, caractérisé par les paysages littoraux et la forêt des Landes de Gascogne, contribue à rendre le département attractif. Ainsi, chaque année de nouveaux résidents s’installent, et de nombreux touristes affluent l’été de France ou de l’étranger. Les trois quarts des emplois sont liés aux secteurs du commerce et des services, dont sont issus les plus importants établissements employeurs du département. L’économie landaise s’appuie aussi sur une agriculture diversifiée qui fournit en matières premières les industries du bois et agroalimentaires : l’exploitation du pin maritime, les cultures ainsi que les élevages de palmipèdes et de poissons d’eau douce.

Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine

No 107

Paru le :02/12/2021

Cette étude fait partie d'une série de publications sur « Les départements de Nouvelle-Aquitaine à grands traits ».

Le deuxième plus grand département français

Le département des Landes est l’un des tous premiers territoires boisés en France métropolitaine avec une forêt de pins maritimes qui recouvre 58 % de sa surface. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, une grande partie du plateau landais était occupée par des formations végétales basses dénommées landes, donnant leur nom au deuxième plus grand département français, d’une superficie de 9 243 km². Cette transformation profonde du paysage et de l’économie landaise, basée alors sur l’agropastoralisme, résulte d’un aménagement volontariste du territoire visant à assainir cette zone sableuse devenant humide en hiver, et à fixer les dunes littorales.

Plus importante forêt artificielle d’Europe, ce massif s’étend au-delà des limites départementales, en Gironde au nord jusqu’à la pointe du Médoc et dans le Lot-et-Garonne à l’est. Il compose une grande partie du Parc naturel régional des Landes de Gascogne (l’un des cinq parcs de la région Nouvelle-Aquitaine) créé en 1970 afin de protéger les paysages et développer les territoires ruraux. À l’ouest du département, la Côte d’Argent, un trait de côte long de 106 kilomètres, est constituée de plages, de dunes et de lacs. Au sud, à partir de l’Adour, les terres sont plus vallonnées, les forêts de pins cèdent la place aux feuillus, aux terres agricoles et aux prairies de la Chalosse. Actuellement desservi par le train à grande vitesse (TGV) à Dax, le projet de LGV Bordeaux-Espagne prévoit à l’horizon 2027 le prolongement de la ligne à grande vitesse jusqu’à Dax, ainsi que l’arrivée du TGV à Mont-de-Marsan. Le département ne dispose pas d’un aéroport, mais bénéficie de la proximité de celui de Biarritz, le deuxième de la région en termes de fréquentation.

La moitié de la population vit sous l’influence de Mont-de-Marsan et Dax

En 2018, 410 400 personnes résident dans une des 327 communes du département, des territoires en très grande majorité peu ou très peu densément peuplés. Ainsi, un peu moins de 15 % de la population habite une commune située hors de l’attraction d’une ville, soit deux fois plus qu’à l’échelle de la France, mais une proportion comparable à la Nouvelle-Aquitaine. À l’intérieur des terres, les de Mont-de-Marsan et de Dax concentrent la moitié de la population du département  (figure 1). L’aire de Mont-de-Marsan, préfecture du département, est la plus étendue. Située à proximité de l’A65, elle se compose d’une centaine de communes, pour une population totale de 101 100 habitants.

Figure 1Aires d’attraction des villes des Landes

  • Retrouvez les données de cette carte dans le fichier en téléchargement.
  • Source : Insee, zonage en aires d’attraction des villes 2020, recensement de la population 2018

Plus au sud, à proximité de l’A63 reliant Bordeaux à l’Espagne par Bayonne, l’aire d’attraction de Dax dont les villes de Dax et Saint-Paul-lès-Dax forment le pôle, atteint 90 000 habitants. Au sud-ouest, quinze communes landaises, représentant 11 % de la population (Ondres et Saint-Martin-de-Seignanx notamment), sont tournées vers le département voisin des Pyrénées-Atlantiques et l’aire d’influence de Bayonne. Les autres aires sont de taille plus modeste. Sur le littoral, celles de Biscarrosse au nord et de Capbreton au sud comptent plus de 20 000 habitants, celles de Mimizan et Soustons moins de 10 000 Landais, comme les aires d’Hagetmau, Aire-sur-l’Adour ou Saint-Vincent-de-Tyrosse dans l’intérieur.

Forte attractivité démographique sur le littoral

La densité de population du département, de 44 habitants par km², est nettement inférieure à la moyenne régionale. L’évolution de la population est pourtant l’une des plus dynamiques de la région. Elle augmente en effet de 1 % en moyenne par an entre 2008 et 2018. En Nouvelle-Aquitaine, seule celle de la Gironde croît à un rythme plus élevé. Le nombre de résidents progresse davantage sur le littoral avec des croissances supérieures à 1,5 % par an dans les aires d’attraction de Biscarrosse, Capbreton et Soustons ou celles proches du littoral telles que Saint-Geours-de-Maremne (+ 2,8 %) et Castets (+ 2,3 %).

Cette progression démographique repose uniquement sur une attractivité migratoire importante (+ 1,1 % par an contre + 0,6 % en Nouvelle-Aquitaine) : les arrivées de nouveaux habitants sont supérieures au nombre de départs (respectivement 15 400 et 11 700 personnes en 2018). Dans le même temps, le solde naturel déjà négatif se creuse de plus en plus : les naissances, au nombre de 3 400 en 2018, sont en baisse continue depuis 2010 alors que les décès, 4 500 en 2018, augmentent régulièrement ces dernières années en raison du vieillissement de la population.

En effet, la moitié de la population landaise a plus de 47 ans, un âge médian proche de celui de la région, mais en augmentation de 2 ans par rapport à 2013. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent, en 2018, un quart de la population, contre 22 % cinq ans plus tôt, renforçant le poids des retraités dans la population totale du département. Parallèlement, la part de la population âgée de moins de 40 ans recule, notamment les 20-25 ans (figure 2) qui sont nombreux à quitter le département pour poursuivre leurs études supérieures dans une des villes universitaires du grand Sud-Ouest (Bordeaux, Pau ou Toulouse). Les classes d’âge réunissant les jeunes actifs sont également sous-représentées au sein de la population landaise, car ils sont attirés par les grandes villes, où le marché du travail offre davantage d’opportunités professionnelles.

Figure 2Pyramide des âges des Landes

en % du total
Pyramide des âges des Landes (en % du total)
Âge Landes – Femmes Landes – Hommes Nouvelle-Aquitaine – Femmes Nouvelle-Aquitaine – Hommes France métropolitaine – Femmes France métropolitaine – Hommes
0-4 2,28 2,35 2,33 2,41 2,73 2,85
5-9 2,73 2,82 2,70 2,82 3,00 3,13
10-14 2,83 3,06 2,81 2,95 3,01 3,16
15-19 2,75 2,96 2,85 3,03 3,00 3,17
20-24 1,73 1,99 2,55 2,66 2,79 2,90
25-29 2,15 2,12 2,44 2,45 2,85 2,82
30-34 2,57 2,43 2,72 2,62 3,09 2,96
35-39 3,00 2,84 2,98 2,85 3,20 3,07
40-44 3,22 3,09 3,04 2,95 3,14 3,08
45-49 3,52 3,46 3,42 3,32 3,40 3,34
50-54 3,62 3,51 3,46 3,32 3,39 3,29
55-59 3,52 3,47 3,47 3,26 3,34 3,17
60-64 3,71 3,33 3,55 3,23 3,23 2,96
65-69 3,90 3,61 3,62 3,28 3,15 2,83
70-74 3,09 2,99 3,11 2,73 2,68 2,34
75-79 2,27 1,94 2,17 1,78 1,88 1,52
80-84 2,16 1,57 2,04 1,48 1,75 1,22
85-89 1,71 1,02 1,73 1,01 1,43 0,80
90-94 0,98 0,43 1,05 0,45 0,83 0,35
95-99 0,33 0,10 0,37 0,11 0,28 0,08
100 0,01 0,01 0,02 0,00 0,01 0,00
  • Source : Insee, Recensement de la population 2018

Figure 2Pyramide des âges des Landes

  • Source : Insee, Recensement de la population 2018

Trois quarts des résidences secondaires situées dans une commune côtière

En 2018, 188 800 logements sont occupés à titre de résidence principale, soit seulement 73 % du parc du département. Les résidences secondaires représentent un logement sur cinq, soit plus de 53 000 logements occupés une partie de l’année par leurs propriétaires ou mis en location meublée pour des séjours touristiques. Les trois quarts sont situées dans une commune du littoral (Capbreton, Seignosse et Biscarrosse notamment) ou une commune lacustre (Sanguinet, Parentis-en-Born). Depuis 1968, ce parc de résidences secondaires augmente en moyenne de 3,5 % par an, un rythme de croissance deux fois plus élevé que celui des résidences principales.

Le département se singularise par seulement 6,6 % de logements vacants, une proportion faible, comparable à celles de la Gironde ou de la Charente-Maritime. Particulièrement faible sur le littoral, le taux de vacance augmente progressivement avec l’éloignement de la côte.

Les plus gros employeurs dans les activités administratives, hospitalières et dans l’industrie

Les entreprises et les administrations implantées dans les Landes représentent 150 700 emplois salariés et non salariés à la fin de l’année 2019 (figure 3).

Figure 3Emploi selon le secteur d’activité dans les Landes

Emploi selon le secteur d’activité dans les Landes
Emploi salarié au 31/12/2019 Emploi total au 31/12/2019
Landes Nouvelle-Aquitaine Part du département en Nouvelle-Aquitaine (en %)
Effectifs (en milliers) 127 151 2 452 6,1
dont (en %)
Agriculture 2,5 4,5 4,4 6,2
Industrie 15,1 13,7 11,7 7,2
Construction 6,4 7,5 6,7 6,8
Tertiaire marchand 39,9 41,0 44,8 5,6
Tertiaire non marchand 36,1 33,3 32,3 6,3
  • Source : Estimations d’emploi localisées 2019

Le nombre d’emplois progresse de 0,7 % par an ces dix dernières années, un rythme comparable au niveau régional. Cette hausse est uniquement portée par le secteur tertiaire, qui recouvre un vaste champ d'activités, du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale. Le tertiaire regroupe trois quarts de l’emploi départemental, dans lequel figurent les plus importants établissements employeurs, tous publics et concentrés dans les deux villes principales : les centres hospitaliers de Mont-de-Marsan et de Dax, le Conseil départemental des Landes ou Mont-de-Marsan Agglomération (figure 4). Dans le secteur privé, le premier employeur est Safran Helicopter Engines (anciennement Turboméca) avec plus de 1 500 salariés. Cet acteur majeur de l’industrie landaise, spécialisé dans la fabrication de moteurs pour l’aéronautique civile et militaire, s’est implanté au milieu des années 1960 à Tarnos, sur l’ancien site sidérurgique des Forges de l’Adour, à l’embouchure de l’Adour.

Figure 4Les principaux établissements publics et privés employeurs des Landes

Les principaux établissements publics et privés employeurs des Landes
Raison sociale Tranche d’effectifs salariés Activité Commune
Public
Centre hospitalier de Mont-de-Marsan 2 000 à 2 999 Activités hospitalières Mont-de-Marsan
Centre hospitalier de Dax 1 500 à 1 999 Activités hospitalières Dax
Département des Landes 1 000 à 1 499 Administration publique générale Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan Agglomération 500 à 749 Administration publique générale Mont-de-Marsan
Centre hospitalier Sainte-Anne 250 à 499 Activités hospitalières Mont-de-Marsan
Privé
Safran Helicopter Engines 1 500 à 1 999 Construction aéronautique et spatiale Tarnos
Labeyrie 1 000 à 1 499 Transformation et conservation de poissons, de crustacés et de mollusques Saint-Geours-de-Maremne
Delpeyrat 500 à 749 Préparation industrielle de produits à base de viande Saint-Pierre-du-Mont
Aqualande 500 à 749 Transformation et conservation de poissons, de crustacés et de mollusques Sarbazan
Egger panneaux et décors 250 à 499 Fabrication de placage et de panneaux de bois Rion-des-Landes
  • Source : Insee, Flores 2018

L’exploitation du pin maritime a de nombreux débouchés industriels

Dans l’agriculture, l’exploitation du pin maritime génère une récolte de 2,7 millions de m³ en 2019 soit le quart de la récolte régionale de bois. Cette production alimente en matières premières beaucoup d’entreprises industrielles aux activités diverses. De nombreuses scieries implantées sur l’ensemble du département assurent la fabrication de produits en bois (charpente, panneaux de bois, placages, emballages parquets, armatures en bois et bâtiments en bois préfabriqués). Le bois fournit également les industries de la fabrication de papier et carton. L’industrie chimique s’est développée à partir de la résine ou des aiguilles de pins. De grands groupes industriels internationaux sont ainsi présents et emploient plusieurs centaines de personnes tels Egger à Rion-des-Landes, Gascogne à Mimizan. Implantée sur plusieurs sites landais dont Vielle-Saint-Girons, lieu historique de sa fondation, DRT est considérée comme leader mondial dans le secteur des résines terpéniques. Dans une moindre mesure, la fabrication de meubles et le secteur de la construction constituent aussi des débouchés pour la sylviculture landaise. La filière forêt-bois regroupe ainsi plus de 5 000 emplois salariés dans le département.

Les élevages avicoles et piscicoles nourrissent l’industrie agroalimentaire

Avec leur cheptel de canards à foie gras, de poulets et de cailles, les Landes se placent en tête des départements producteurs français. Les élevages sont concentrés en Chalosse (au sud de l’Adour) ainsi qu’au cœur de la forêt des Landes. Les élevages aquacoles produisent 9 000 tonnes de truites, ce qui en fait également le premier département producteur en France. L’essentiel de ces productions animales est transformé et conditionné localement par les entreprises de l’industrie agroalimentaire qui emploie le tiers des effectifs de l’industrie landaise. Installé à Roquefort et à Sarbazan, Aqualande est l’un des leaders européens de l’aquaculture. À Saint-Geours-de-Maremne, où il a installé son siège, le groupe Labeyrie produit du saumon fumé et du foie gras, tout comme l’entreprise Delpeyrat à Saint-Pierre-de-Mont.

Des productions végétales spécialisées et diversifiées

Le département des Landes occupe également le premier rang national dans la culture du maïs pour une surface plantée de 110 000 hectares en 2019. Des légumes adaptés aux sols sablonneux des Landes de Gascogne sont cultivés. Ainsi, la production de l’asperge des sables des Landes atteint 4 000 tonnes en 2019, celle de la carotte 78 000 tonnes. La production de haricots verts, sur 6 000 hectares en 2019, approvisionne d’abord l’industrie de la transformation (conserves, surgelés). Côté fruits, la culture du kiwi de l’Adour, localisée dans le canton de Peyrehorade à la limite des Pyrénées-Atlantiques, s’étend sur 700 hectares pour une récolte de 10 000 tonnes en 2019, soit un cinquième de la production française.

Activités touristiques : entre balnéotropisme et thermalisme

Dans les services, l’hébergement tient une place importante dans l’économie landaise, illustrant la forte attractivité touristique du département notamment pendant la saison estivale (près de 8 millions de nuitées en 2019). Largement présente sur le littoral, l’hôtellerie de plein air propose 29 000 emplacements à la clientèle de passage, dont la moitié sont des emplacements équipés d’hébergements tels qu’un bungalow, un bungatoile ou un mobil-home. À cette offre s’ajoute celle des villages de vacances et des résidences de tourisme, qui représentent plus de la moitié du nombre de lits disponibles sur l’ensemble de la région.

La capacité hôtelière landaise est de 4 300 chambres réparties dans 170 établissements. 40 % de cette offre est localisée dans une des cinq stations thermales landaises (Dax, Saint-Paul-lès-Dax, Eugénie-les-Bains, Préchacq-les-Bains et Saubusse) qui reçoivent avant tout une clientèle de curistes. Des événements ponctuels, comme les Fêtes de Dax ou de la Madeleine à Mont-de-Marsan, occasionnent également en été un afflux conséquent de touristes.

Le plus faible taux de pauvreté de la région mais des disparités géographiques

Dans les Landes, la moitié de la population a un supérieur à 21 360 euros en 2018, soit un mensuel de 1 780 euros par unité de consommation, similaire à celui des Néo-Aquitains.

Les résidents des situées sur le littoral, où la part des ménages fiscaux imposés est la plus importante, ont un niveau de vie médian plus élevé, supérieur à 22 000 euros. C’est le cas de la Communauté de communes de Seignanx où les trois quarts des revenus sont des revenus d’activité (salaires, indemnités chômage et revenus non salariés) et de la Communauté de communes des Grands Lacs dans laquelle la part des pensions et retraites figure pourtant parmi les plus élevées du département. À l’inverse, dans les intercommunalités rurales des Landes de Gascogne (Cœur Haute Lande, Pays Morcenais ou Landes d’Armagnac), six ménages sur dix ne sont pas imposables et le revenu médian est inférieur à la moyenne du département. La y est plus importante (figure 5) : elle concerne 14,8 % des habitants de l’intercommunalité Cœur Haute Lande contre 11,8 % au niveau départemental, le taux le plus bas de la région.

Dans les espaces les plus peuplés, autour de Dax et de Mont-de-Marsan, le taux de pauvreté est également supérieur à la moyenne départementale, notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (Le Sablar, Cuyes, Le Gond à Dax, Le Perouyat à Mont-de-Marsan et Le Moustey à Saint-Pierre-de-Mont) qui regroupent 7 500 habitants.

Figure 5Taux de pauvreté par EPCI dans les Landes

Taux de pauvreté par EPCI dans les Landes
Département Code de l’EPCI EPCI Taux de pauvreté en 2018 (en %)
Landes 200030435 CC d'Aire-sur-l'Adour 13,5
Landes 200035541 CC des Landes d'Armagnac 13,7
Landes 200069417 CC Pays d'Orthe et Arrigans 11,7
Landes 200069631 CC Terres de Chalosse 11,2
Landes 200069649 CC Chalosse Tursan 11,3
Landes 200069656 CC Cœur Haute Lande 14,8
Landes 244000543 CC de Mimizan 12,7
Landes 244000659 CC du Seignanx 9,3
Landes 244000675 CA du Grand Dax 13,7
Landes 244000691 CC du Pays Morcenais 12,7
Landes 244000766 CC du Pays Tarusate 11,7
Landes 244000774 CC du Pays de Villeneuve en Armagnac Landais 11,0
Landes 244000808 CA Mont-de-Marsan Agglomération 12,6
Landes 244000824 CC du Pays Grenadois 9,4
Landes 244000857 CC Côte Landes Nature 11,4
Landes 244000865 CC Maremne Adour Côte Sud 10,7
Landes 244000873 CC des Grands Lacs 9,9
Landes 244000881 CC Coteaux et Vallées des Luys 13,4
Lot-et-Garonne 200023307 CA du Grand Villeneuvois 18,8
Lot-et-Garonne 200030674 CA Val de Garonne Agglomération 17,1
Lot-et-Garonne 200035459 CA d'Agen 15,3
Lot-et-Garonne 200036523 CC des Bastides en Haut-Agenais Périgord 17,8
Lot-et-Garonne 200036572 CC Porte d'Aquitaine en Pays de Serres 13,7
Lot-et-Garonne 200068922 CC du Confluent et des Coteaux de Prayssas 18,8
Lot-et-Garonne 200068930 CC Fumel Vallée du Lot 18,2
Lot-et-Garonne 200068948 CC Albret Communauté 15,9
Lot-et-Garonne 244700449 CC du Pays de Duras 21,5
Lot-et-Garonne 244700464 CC du Pays de Lauzun 18,4
Lot-et-Garonne 244701355 CC des Coteaux et Landes de Gascogne 14,7
Lot-et-Garonne 244701405 CC Lot et Tolzac 19,8
Pyrénées-Atlantiques 200039204 CC de Lacq-Orthez 11,6
Pyrénées-Atlantiques 200067106 CA du Pays Basque 12,1
Pyrénées-Atlantiques 200067239 CC des Luys en Béarn 8,8
Pyrénées-Atlantiques 200067254 CA Pau Béarn Pyrénées 14,3
Pyrénées-Atlantiques 200067262 CC du Haut-Béarn 12,8
Pyrénées-Atlantiques 200067288 CC du Béarn des Gaves 14,6
Pyrénées-Atlantiques 200067296 CC du Nord Est Béarn 9,1
Pyrénées-Atlantiques 246400337 CC de la Vallée d'Ossau 12,3
Pyrénées-Atlantiques 246401756 CC Pays de Nay 9,7
Gironde 200023794 CC de Blaye 15,3
Gironde 200035533 CC du Grand Saint-Émilionnais 11,9
Gironde 200043974 CC du Sud Gironde 13,9
Gironde 200043982 CC du Bazadais 14,7
Gironde 200044394 CC du Réolais en Sud Gironde 18,8
Gironde 200069581 CC Convergence Garonne 11,2
Gironde 200069599 CC Rurales de l'Entre-deux-Mers 15,0
Gironde 200069995 CC Médoc Cœur de Presqu'île 15,7
Gironde 200070092 CA du Libournais 15,4
Gironde 200070720 CC Médoc Atlantique 14,2
Gironde 243300316 Bordeaux Métropole 14,0
Gironde 243300563 CA Bassin d'Arcachon Sud-Pôle Atlantique (COBAS) 10,4
Gironde 243300811 CC de l'Estuaire 18,7
Gironde 243301165 CC Jalle-Eau-Bourde 5,1
Gironde 243301181 CC Latitude Nord Gironde 12,8
Gironde 243301215 CC du Créonnais 8,3
Gironde 243301223 CC du Grand Cubzaguais 11,1
Gironde 243301249 CC du Secteur de Saint-Loubès 8,1
Gironde 243301264 CC de Montesquieu 5,6
Gironde 243301355 CC des Coteaux Bordelais 6,8
Gironde 243301371 CC du Pays Foyen 21,7
Gironde 243301389 CC Médullienne 7,9
Gironde 243301397 CC du Fronsadais 9,1
Gironde 243301405 CC du Val de l'Eyre 7,6
Gironde 243301439 CC des Portes de l'Entre-deux-Mers 7,2
Gironde 243301447 CC Médoc Estuaire 7,2
Gironde 243301454 CC Castillon/Pujols 17,9
Gironde 243301504 CA du Bassin d'Arcachon Nord 7,9
Gers 200023620 CC de la Gascogne Toulousaine 8,1
Gers 200034726 CC Bastides de Lomagne 13,3
Gers 200035632 CC Armagnac Adour 17,2
Gers 200035756 CC Astarac Arros en Gascogne 14,8
Gers 200042372 CC des Coteaux Arrats Gimone 12,6
Gers 200066926 CA Grand Auch Cœur de Gascogne 14,5
Gers 200072320 CC Val de Gers 14,7
Gers 243200391 CC de la Lomagne Gersoise 15,4
Gers 243200409 CC du Bas Armagnac 15,8
Gers 243200417 CC de la Tenarèze 18,7
Gers 243200425 CC Cœur d'Astarac en Gascogne 18,7
Gers 243200458 CC du Grand Armagnac 18,4
Gers 243200508 CC Bastides et Vallons du Gers 18,8
Gers 243200599 CC du Saves 11,2
Gers 243200607 CC Artagnan de Fezensac 17,1
Hautes-Pyrénées 200069300 CA Tarbes-Lourdes-Pyrénées 16,3
Hautes-Pyrénées 200070787 CC du Plateau de Lannemezan 14,2
Hautes-Pyrénées 200070795 CC du Pays de Trie et du Magnoac 19,2
Hautes-Pyrénées 200070803 CC des Coteaux du Val-d'Arros 11,1
Hautes-Pyrénées 200070811 CC Pyrénées Vallées des Gaves 12,1
Hautes-Pyrénées 200070829 CC Neste Barousse 15,8
Hautes-Pyrénées 200072106 CC Adour Madiran 14,8
Hautes-Pyrénées 246500482 CC de la Haute-Bigorre 14,7
Hautes-Pyrénées 246500573 CC Aure-Louron 14,7
  • Source : Insee, Filosofi 2018

Figure 5Taux de pauvreté par EPCI dans les Landes

  • Source : Insee, Filosofi 2018

À cette pauvreté monétaire peuvent s’ajouter, dans certaines zones rurales, des difficultés d’ aux équipements et services du quotidien. La majorité de la population landaise se déplace en voiture vers une boulangerie, un médecin généraliste, une école élémentaire ou une bibliothèque en moins de 7 minutes ; cependant, au nord du département, dans les territoires où la densité de population est parmi les plus faibles (moins de 10 habitants par kilomètre carré), ces services et équipements de la vie courante n’étant pas tous disponibles à proximité, plus de trois habitants sur dix doivent effectuer des trajets parfois bien plus longs pour y accéder.

Définitions

L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de l’influence d’une ville sur les communes environnantes. Elle désigne l’ensemble des communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué d’un pôle de population et d’emploi, et d’une couronne qui regroupe les communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Les pôles sont déterminés principalement à partir de critères de densité et de population totale, suivant une méthodologie cohérente avec celle de la grille communale de densité. Un seuil d’emplois est ajouté de façon à éviter que des communes essentiellement résidentielles, comportant peu d’emplois, soient considérées comme des pôles. La commune la plus peuplée du pôle est appelée commune-centre. Les communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle constituent la couronne de l’aire d’attraction du pôle. Les communes qui n’appartiennent ni à un pôle ni à une couronne sont les communes hors attraction des villes.

Le niveau de vie représente le revenu disponible du ménage rapporté au nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour toutes les personnes d’un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Par exemple un ménage composé d’un couple avec un enfant de moins de 14 ans et un de plus de 14 ans équivaut à 2,3 UC. Le revenu disponible de l’ensemble du ménage est alors divisé par 2,3.

Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les autres prestations sociales perçues, nets des impôts directs. Ces derniers incluent l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la contribution sociale généralisée – CSG –, contribution à la réduction de la dette sociale – CRDS – et les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine. Il comprend une partie du solde des transferts inter ménages.

Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre désignent les formes de coopération existant entre communes caractérisées par une fiscalité directe locale et par l’existence de compétences obligatoires. Ces intercommunalités sont composées en 2019 des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles.

Une personne est considérée comme pauvre au sens de la pauvreté monétaire lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. L’Insee, comme Eurostat, privilégie le seuil à 60 % de la médiane, soit 1 063 euros par mois en 2018. Le taux de pauvreté mesure la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.

L’accessibilité est calculée pour des trajets en minutes en heures de pointe en voiture, grâce au distancier Metric. Elle prend en compte l’équipement le plus proche du domicile et est pondérée par la population de chaque commune. La possibilité de recourir à ces services près du lieu de travail ou sur le trajet entre domicile et travail n’est pas prise en compte. Pour un panier d’équipements, on calcule la moyenne des temps d’accès à chacun des équipements. La gamme de proximité regroupe les équipements les plus fréquents en matière de services aux particuliers (banque, poste, garage automobile, métiers du bâtiment, coiffeur, restaurant et agence immobilière), de commerces (épicerie-supérette, boulangerie, boucherie-charcuterie, fleuriste), d’enseignement (école maternelle et élémentaire), de santé (médecin, dentiste, infirmier, kiné, pharmacie), de transport (taxi) et de sports-loisirs et culture (boulodrome, tennis, terrain et salle de sport).

Pour en savoir plus

L’essentiel sur … la Nouvelle-Aquitaine.

Régnier V., « Les Landes à grands traits » Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine n° 11, mars 2016.

Genebes L., Labarthe G., « La population du Parc naturel régional des Landes de Gascogne a doublé depuis sa création en 1970 » Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine n° 76, juin 2019.

Définitions

L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de l’influence d’une ville sur les communes environnantes. Elle désigne l’ensemble des communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué d’un pôle de population et d’emploi, et d’une couronne qui regroupe les communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Les pôles sont déterminés principalement à partir de critères de densité et de population totale, suivant une méthodologie cohérente avec celle de la grille communale de densité. Un seuil d’emplois est ajouté de façon à éviter que des communes essentiellement résidentielles, comportant peu d’emplois, soient considérées comme des pôles. La commune la plus peuplée du pôle est appelée commune-centre. Les communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle constituent la couronne de l’aire d’attraction du pôle. Les communes qui n’appartiennent ni à un pôle ni à une couronne sont les communes hors attraction des villes.

Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les autres prestations sociales perçues, nets des impôts directs. Ces derniers incluent l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la contribution sociale généralisée – CSG –, contribution à la réduction de la dette sociale – CRDS – et les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine. Il comprend une partie du solde des transferts inter ménages.

Le niveau de vie représente le revenu disponible du ménage rapporté au nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour toutes les personnes d’un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Par exemple un ménage composé d’un couple avec un enfant de moins de 14 ans et un de plus de 14 ans équivaut à 2,3 UC. Le revenu disponible de l’ensemble du ménage est alors divisé par 2,3.

Une personne est considérée comme pauvre au sens de la pauvreté monétaire lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. L’Insee, comme Eurostat, privilégie le seuil à 60 % de la médiane, soit 1 063 euros par mois en 2018. Le taux de pauvreté mesure la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.

Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre désignent les formes de coopération existant entre communes caractérisées par une fiscalité directe locale et par l’existence de compétences obligatoires. Ces intercommunalités sont composées en 2019 des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles.

L’accessibilité est calculée pour des trajets en minutes en heures de pointe en voiture, grâce au distancier Metric. Elle prend en compte l’équipement le plus proche du domicile et est pondérée par la population de chaque commune. La possibilité de recourir à ces services près du lieu de travail ou sur le trajet entre domicile et travail n’est pas prise en compte. Pour un panier d’équipements, on calcule la moyenne des temps d’accès à chacun des équipements. La gamme de proximité regroupe les équipements les plus fréquents en matière de services aux particuliers (banque, poste, garage automobile, métiers du bâtiment, coiffeur, restaurant et agence immobilière), de commerces (épicerie-supérette, boulangerie, boucherie-charcuterie, fleuriste), d’enseignement (école maternelle et élémentaire), de santé (médecin, dentiste, infirmier, kiné, pharmacie), de transport (taxi) et de sports-loisirs et culture (boulodrome, tennis, terrain et salle de sport).

Pour en savoir plus

L’essentiel sur … la Nouvelle-Aquitaine.

Dans la collection Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine, les portraits à grands traits de la région et des départements de la région parus en 2016.