Les départements de Nouvelle-Aquitaine à grands traits

Chiffres détaillés
Paru le :Paru le02/12/2021
Julien Faure (Insee)
- Décembre 2021

En Corrèze, un habitant sur deux vit dans l'aire de Brive-la-Gaillarde Les départements de Nouvelle-Aquitaine à grands traits

Julien Faure (Insee)

Avec 240 600 habitants dont la moitié autour de Brive-la-Gaillarde, la population corrézienne, peu dense, se concentre au sud-ouest du département. La baisse des naissances et les départs des jeunes sont difficilement compensés par les installations de familles, d’actifs en fin de carrière et de retraités. L'industrie, historiquement forte, recule. Le développement des services à la personne et de la santé accompagne le vieillissement des Corréziens. La prééminence des retraités et l’implantation de quelques fleurons industriels permettent à la population locale de bénéficier d’un niveau de vie proche des standards régionaux et de limiter la pauvreté. L'agriculture est surtout tournée vers l’élevage de bovins à viande ainsi que la production de fruits.

Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine

No 103

Paru le :02/12/2021

Cette étude fait partie d'une série de publications sur « Les départements de Nouvelle-Aquitaine à grands traits ».

Un portail entre Massif central et Midi aquitain

La Corrèze s'étend sur 5 857 km², une superficie proche de la moyenne nationale, mais la classant parmi les petits départements de Nouvelle-Aquitaine. Situé sur la bordure orientale de la région, le département partage ses frontières avec l’Auvergne-Rhône-Alpes sur les versants ouest du Massif Central et avec l'Occitanie au sud de la rivière Dordogne. Le paysage local se dessine entre des zones de moyenne montagne au climat hivernal parfois rude vers le nord et l'est, et un environnement bénéficiant de conditions climatiques plus favorables au sud-ouest autour du bassin de Brive-la-Gaillarde. La Corrèze culmine avec les 977 mètres du Mont Bessou et son altitude décline progressivement en suivant le cours des nombreuses rivières qui sillonnent le département pour finalement converger vers la Dordogne.

Deux axes de communication majeurs structurent le territoire corrézien. D’est en ouest, l'A89 relie Bordeaux à Lyon en traversant les trois grandes agglomérations du département. Du nord au sud, l'A20 met en communication Paris avec Toulouse en passant par Limoges. Cet axe, gratuit sur son segment limousin, assure la continuité du lien avec l’ancienne capitale régionale. Tulle, au centre du département, est la capitale administrative du territoire. Brive-la-Gaillarde, à la croisée des grands axes, en est la principale ville.

Un maillage urbain serré pour une population peu dense

La population corrézienne se répartit autour de quelques centres urbains, dont les zones d'influence couvrent quasiment l'intégralité du territoire (figure 1). Ainsi, en dépit d’une faible densité de population (trois fois moindre que dans l'ensemble du pays), peu de Corréziens vivent éloignés d'une agglomération. Ils sont 12,1 % à habiter en dehors de l’, c’est-à-dire hors d’un ensemble de communes tournées vers le même centre urbain.

Figure 1Aires d’attraction des villes de la Corrèze

  • Retrouvez les données de cette carte dans le fichier en téléchargement.
  • Source : Insee, zonage en aires d’attraction des villes 2020, recensement de la population 2018

Tulle, préfecture et deuxième aire d’attraction du département, accueille un Corrézien sur huit. Autour, dans un périmètre restreint de 30 kilomètres, gravitent quatre des cinq autres grandes cités du département. Au sud-ouest, la commune de Brive-la-Gaillarde capte dans son aire d’attraction la moitié de la population corrézienne. D’importance secondaire, les agglomérations d’Uzerche, d’Égletons et d’Argentat-sur-Dordogne occupent les espaces autour de la capitale corrézienne. Plus éloignée, excentrée au nord-est du département, Ussel est la troisième zone d’influence importante. La cité usseloise, ancrée en territoire de moyenne montagne, attire autour d’elle un peu moins d’un Corrézien sur dix. Le nord du département, couvert par une partie du Parc naturel régional de Millevaches, se situe à l'écart de toute influence urbaine.

Une population stabilisée mais qui prend de l'âge

Au 1er janvier 2018, les 240 600 habitants de la Corrèze représentent 4 % de la population des Néo-Aquitains. Deuxième département le moins peuplé de la région derrière la Creuse, il se classe au dix-neuvième rang des départements les moins peuplés en France métropolitaine.

Durant la période 2008-2018, la population corrézienne reste relativement stable (– 0,1 % par an). Cette évolution est comparable aux départements voisins de la Haute-Vienne et de la Dordogne, mais se place en retrait par rapport à la dynamique régionale (+ 0,6 %). Chaque année durant cette période, le département compte 1 000 décès de plus que de naissances. Avec un tel solde naturel, la Corrèze fait partie des huit départements métropolitains les plus déficitaires, et cette tendance s'amplifie nettement ces dernières années (le solde approchant les 1 500 décès d'excédent des naissances en 2019).

Les installations de nouveaux habitants, pourtant chaque année supérieures aux départs, ne parviennent pas à compenser entièrement ce déficit. L’essentiel des flux d’habitants s'effectue avec les régions limitrophes, mais la principale contribution à l'excédent de nouveaux résidents provient de la région Île-de-France. Par ailleurs, si le bilan migratoire de la Corrèze est positif, il repose en premier lieu sur les arrivées de personnes qui s’y installent en fin de carrière ou retraitées.

En 2018, la moitié des Corréziens sont âgés de 48 ans ou plus, et un quart a plus de 65 ans, situant le département au troisième rang des plus âgés en Nouvelle-Aquitaine, derrière la Creuse et la Dordogne. Un habitant sur cinq du département a moins de 20 ans (figure 2), proportion qui reste parfaitement stable depuis 1999. Le jeune Corrézien quitte donc le département à l’âge de poursuite des études longues ou du premier emploi, et les retours (ou nouvelles arrivées) ne se font que progressivement tout au long de la vie active et jusqu’à l’âge de la retraite. Le vieillissement progressif de la population corrézienne résulte ainsi de la perte de population âgée de 20 à 65 ans (– 5 300 entre 2012 et 2017), le creux démographique étant particulièrement marqué entre 20 et 45 ans.

Figure 2Pyramide des âges de la Corrèze

en % du total
Pyramide des âges de la Corrèze (en % du total)
Âge Corrèze – Femmes Corrèze – Hommes Nouvelle-Aquitaine – Femmes Nouvelle-Aquitaine – Hommes France métropolitaine – Femmes France métropolitaine – Hommes
0-4 2,02 2,17 2,33 2,41 2,73 2,85
5-9 2,47 2,58 2,70 2,82 3,00 3,13
10-14 2,62 2,84 2,81 2,95 3,01 3,16
15-19 2,63 2,99 2,85 3,03 3,00 3,17
20-24 1,87 2,42 2,55 2,66 2,79 2,90
25-29 2,07 2,27 2,44 2,45 2,85 2,82
30-34 2,33 2,37 2,72 2,62 3,09 2,96
35-39 2,67 2,57 2,98 2,85 3,20 3,07
40-44 2,86 2,83 3,04 2,95 3,14 3,08
45-49 3,26 3,32 3,42 3,32 3,40 3,34
50-54 3,43 3,41 3,46 3,32 3,39 3,29
55-59 3,60 3,45 3,47 3,26 3,34 3,17
60-64 3,82 3,53 3,55 3,23 3,23 2,96
65-69 3,95 3,71 3,62 3,28 3,15 2,83
70-74 3,43 3,05 3,11 2,73 2,68 2,34
75-79 2,52 1,98 2,17 1,78 1,88 1,52
80-84 2,47 1,76 2,04 1,48 1,75 1,22
85-89 2,15 1,24 1,73 1,01 1,43 0,80
90-94 1,30 0,55 1,05 0,45 0,83 0,35
95-99 0,48 0,13 0,37 0,11 0,28 0,08
100 0,02 0,01 0,02 0,00 0,01 0,00
  • Source : Insee, recensement de la population 2018

Figure 2Pyramide des âges de la Corrèze

  • Source : Insee, recensement de la population 2018

Un profil de propriétaires fidèles pour un parc de logements de moins en moins rempli

Au 1er janvier 2018, on recense 154 700 logements en Corrèze. Les trois quarts du parc sont des résidences principales, et deux Corréziens sur trois sont propriétaires de leur domicile. Comme dans la plupart des départements néo-aquitains, la part de résidences principales régresse légèrement depuis 2008 tandis que le nombre de logements vacants augmente. Le nombre de résidences secondaires se maintient à un niveau relativement élevé autour de 14,3 % (contre 8,9 % en métropole).

Deux singularités caractérisent les conditions d’habitat locales : les logements sont plutôt grands et on y reste longtemps. Ainsi, sept logements sur dix disposent de quatre pièces ou plus (six sur dix en moyenne dans le pays), tandis qu’un propriétaire sur trois dépasse les 20 ans d’occupation de son domicile (contre un sur quatre).

La taille moyenne du ménage corrézien atteint aujourd’hui le seuil de deux personnes par résidence principale, quand cinquante ans auparavant, elle dépassait encore les trois occupants par ménage. Désormais, près de quatre ménages sur dix se composent d'une personne seule. À l'image du reste du pays, entre 2008 et 2018, le nombre de familles monoparentales progresse légèrement alors que la part de couples avec enfants diminue sensiblement.

Dans ce contexte d’éclatement des ménages, paradoxalement, le nombre de familles nombreuses augmente en Corrèze, même si elles restent à ce jour toujours moins fréquentes qu’ailleurs. Au cours des dix dernières années, près de 500 ménages supplémentaires comptent désormais trois enfants ou plus.

De moins en moins d’industrie, de plus en plus de services

Au 31 décembre 2019, la Corrèze rassemble 95 300 emplois soit 4 % du total des emplois en Nouvelle-Aquitaine. Entre 2009 et 2019, ce nombre d'emplois diminue de 0,1 % par an en moyenne et classe la Corrèze parmi les quatre départements de la région perdant des emplois sur la période, avec ses voisins de Creuse, Dordogne et Haute-Vienne. Le statut de ses emplois se partage entre 82 100 salariés et 13 300 non-salariés (figure 3).

Figure 3Emploi selon le secteur d’activité en Corrèze

Emploi selon le secteur d’activité en Corrèze
Emploi salarié au 31/12/2019 Emploi total au 31/12/2019
Corrèze Nouvelle-Aquitaine Part du département en Nouvelle-Aquitaine (en %)
Effectifs (en milliers) 82 95 2 452 3,9
dont (en %)
Agriculture 0,8 4,7 4,4 4,1
Industrie 15,7 14,2 11,7 4,7
Construction 5,8 6,5 6,7 3,8
Tertiaire marchand 40,3 40,2 44,8 3,5
Tertiaire non marchand 37,4 34,4 32,3 4,1
  • Source : Estimations d’emploi localisées 2019

Comme partout en Nouvelle-Aquitaine, le secteur tertiaire marchand est le principal pourvoyeur d'emplois sur le territoire et occupe quatre Corréziens sur dix. Regroupant un tiers des travailleurs, le tertiaire non marchand (enseignement, social et santé) est le seul autre secteur à offrir davantage d'emplois en 2019 qu'en 2009. Les principaux employeurs publics, mais aussi tous secteurs confondus en Corrèze, sont les centres hospitaliers de Brive-la-Gaillarde et de Tulle. Quant à l’association ADAPAC, spécialisée dans les services d’aide à domicile, elle est devenue ces dernières années l’un des principaux employeurs privés du département (figure 4).

Figure 4Les principaux établissements publics et privés employeurs de la Corrèze

Les principaux établissements publics et privés employeurs de la Corrèze
Raison sociale Tranche d’effectifs salariés Activité Commune
Public
Centre hospitalier Dubois 1 500 à 1 999 Activités hospitalières Brive-la-Gaillarde
Centre hospitalier Cœur de Corrèze 1 000 à 1 499 Activités hospitalières Tulle
Mairie de Brive-la-Gaillarde 1 000 à 1 499 Administration publique générale Brive-la-Gaillarde
Département de la Corrèze 1 000 à 1 499 Administration publique générale Tulle
Centre hospitalier d’Ussel 500 à 749 Activités hospitalières Ussel
Privé
Photonis 250 à 499 Fabrication de composants électroniques Brive-la-Gaillarde
ADAPAC 250 à 499 Aide à domicile Brive-la-Gaillarde
BorgWarner Transmission Systems 250 à 499 Fabrication d'autres équipements automobiles Eyrein
SICAME 250 à 499 Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique Arnac-Pompadour
Bledina 250 à 499 Fabrication d'aliments homogénéisés et diététiques Brive-la-Gaillarde
  • Source : Insee, Flores 2018

L’industrie reste légèrement surreprésentée dans le département, comparativement au reste de la région, mais sans pouvoir échapper au recul général de l'emploi dans ce secteur. L’électronique, le travail du bois et du papier ou la métallurgie comptent particulièrement sur le territoire corrézien. Pilier de l’industrie corrézienne, Photonis, dont le site de Brive-la-Gaillarde occupe 500 salariés, est un spécialiste des instruments de vision nocturne. Autre établissement emblématique, le site de BorgWarner (équipementier automobile) et ses 450 salariés à Eyrein près de Tulle, est quant à lui concerné par une délocalisation totale vers la Hongrie, qui touche à sa fin en 2021. Parmi les autres établissements les plus grands, Sicame fabrique des équipements électriques à Arnac-Pompadour, et Blédina, à Brive-la-Gaillarde, reste à ce jour le leader français de l'alimentaire infantile.

À l’extrémité est du département, le maroquinier Le Tanneur draine de nombreux déplacements de travailleurs (notamment depuis le Cantal voisin) vers son principal site de production situé à Bort-les-Orgues. À la lisière sud du département, une partie des actifs bénéficie d’opportunités d’emplois localisés en Occitanie (notamment Biars-sur-Cère dans le Lot, fief du confiturier Andros).

Les secteurs de l'agriculture et de la construction subissent, en Corrèze, une érosion de leurs effectifs plus rapide qu'ailleurs. La viande bovine demeure la grande spécialité locale, et occupe plus de la moitié des exploitations du département. Dans une moindre mesure, la filière fruitière pèse dans l’agriculture corrézienne : on cultive notamment les pommes au nord-ouest autour de Lubersac, les framboises dans le bassin de Brive-la-Gaillarde, les fraises et les noix dans le secteur de Beaulieu au sud du département.

Enfin, avant même l’extension du télétravail suite à la crise sanitaire de 2020, près d’un millier de résidents corréziens déclarent, en 2018, un lieu de travail éloigné vers les grandes métropoles nationales (Paris, Toulouse, Bordeaux).

Davantage de retraités, moins de pauvreté monétaire

Près de la moitié des habitants âgés de plus de 15 ans n'exercent aucune activité. La Corrèze, comme la Creuse et la Dordogne voisines, fait partie des dix départements français où réside la plus grande proportion de retraités : plus d’un Corrézien sur trois est à la retraite. Il s'agit de la catégorie socioprofessionnelle dont les effectifs progressent le plus vite au cours de ces dix dernières années. Alors que les professions intermédiaires et les cadres et professions intellectuelles supérieures augmentent également, le nombre d’ouvriers, d’agriculteurs ou de personnes sans activité professionnelle (autres que retraités ou étudiants) recule significativement.

Avec un annuel médian de 20 960 euros, la Corrèze se situe légèrement en deçà du revenu médian régional. Logiquement, la part des pensions et retraites y est plus élevée, et inversement la part des revenus d'activité est plus faible qu’ailleurs. Les prestations sociales ne constituent que 5 % du des Corréziens, la proportion la plus faible de la région derrière les Landes. Comme partout ailleurs, la diminue avec l'âge et elle touche d’abord les familles monoparentales (plus d'un quart d'entre elles) puis les personnes seules, tandis que les couples sans enfant sont la catégorie la plus préservée de ce phénomène.

Au total, 13,1 % des Corréziens vivent en situation de pauvreté (13,6 % en Nouvelle-Aquitaine), avec des écarts relativement faibles entre les différentes . Les agglomérations de Tulle et de Brive-la-Gaillarde sont les moins touchées avec des taux légèrement inférieurs à la moyenne départementale. A contrario, le taux de pauvreté atteint 16,6 % dans la Communauté de communes Vézère Monédières Millesources, située sur le plateau de Millevaches et en retrait des grandes agglomérations (figure 5).

Figure 5Taux de pauvreté par EPCI en Corrèze

Taux de pauvreté par EPCI en Corrèze
Département EPCI Taux de pauvreté en 2018 (en %)
Corrèze CA du Bassin de Brive 12,5
Corrèze CC du Pays de Lubersac-Pompadour 15,0
Corrèze CC Vézère-Monédières-Millesources 16,6
Corrèze CC Haute-Corrèze Communauté 13,8
Corrèze CC Xaintrie Val'Dordogne 15,0
Corrèze CC Midi Corrézien 13,3
Corrèze CC de Ventadour - Egletons - Monédières 15,6
Corrèze CA Tulle Agglo 12,2
Corrèze CC du Pays d'Uzerche 13,9
Cantal CC Hautes Terres Communauté 16,5
Cantal CC Saint-Flour Communauté 12,9
Cantal CC de la Châtaigneraie Cantalienne 13,6
Cantal CA du Bassin d'Aurillac 11,0
Cantal CC du Pays Gentiane 16,4
Cantal CC du Pays de Mauriac 14,0
Cantal CC Sumène - Artense 14,0
Cantal CC Cère et Goul en Carladès 12,7
Cantal CC du Pays de Salers 15,9
Creuse CA du Grand Guéret 14,8
Creuse CC Portes de la Creuse en Marche 18,2
Creuse CC Creuse Grand Sud 20,4
Creuse CC Creuse Sud Ouest 21,1
Creuse CC Creuse Confluence 19,4
Creuse CC Marche et Combraille en Aquitaine 22,2
Creuse CC du Pays Sostranien 18,3
Creuse CC de Bénévent Grand Bourg 18,7
Creuse CC du Pays Dunois 19,6
Dordogne CC Sarlat-Périgord Noir 14,9
Dordogne CC de Montaigne Montravel et Gurson 17,9
Dordogne CC des Bastides Dordogne-Périgord 16,0
Dordogne CC Isle Vern Salembre en Périgord 14,5
Dordogne CC Isle Double Landais 17,0
Dordogne CA Le Grand Périgueux 13,8
Dordogne CC du Périgord Ribéracois 18,2
Dordogne CC du Pays de Fénelon 14,4
Dordogne CC de Portes Sud Périgord 18,2
Dordogne CC Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède 19,3
Dordogne CC du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort 17,0
Dordogne CC de la Vallée de l'Homme 18,5
Dordogne CC de Domme-Villefranche du Périgord 19,4
Dordogne CC Dronne et Belle 15,3
Dordogne CC Isle et Crempse-en-Périgord 17,0
Dordogne CA Bergeracoise 17,2
Dordogne CC du Périgord Nontronnais 19,1
Dordogne CC Périgord-Limousin 17,8
Dordogne CC du Pays de Saint-Aulaye 21,3
Dordogne CC Isle-Loue-Auvézère en Périgord 16,6
Lot CA du Grand Cahors 14,5
Lot CC Cazals-Salviac 20,1
Lot CC du Quercy Blanc 17,0
Lot CC Causses et Vallée de la Dordogne 14,5
Lot CC Grand-Figeac 14,3
Lot CC de la Vallée du Lot et du Vignoble 15,6
Lot CC Quercy - Bouriane 16,2
Lot CC du Pays de Lalbenque-Limogne 14,6
Lot CC du Causse de Labastide-Murat 17,8
Puy-de-Dôme CC Billom Communauté 8,7
Puy-de-Dôme CC Dômes Sancy Artense 13,0
Puy-de-Dôme CC Mond'Arverne Communauté 6,2
Puy-de-Dôme CA Pays d'Issoire 12,2
Puy-de-Dôme CC Thiers Dore et Montagne 17,4
Puy-de-Dôme CA Riom Limagne et Volcans 8,2
Puy-de-Dôme CC Ambert Livradois Forez 16,6
Puy-de-Dôme CC Plaine Limagne 10,3
Puy-de-Dôme CC Chavanon Combrailles et Volcans 16,0
Puy-de-Dôme CC du Pays de Saint-Éloy 18,0
Puy-de-Dôme CC Combrailles Sioule et Morge 9,4
Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole 15,6
Puy-de-Dôme CC du Massif du Sancy 13,6
Puy-de-Dôme CC Entre Dore et Allier 9,4
Haute-Vienne CC Briance Sud Haute Vienne 14,6
Haute-Vienne CC Porte Océane du Limousin 12,9
Haute-Vienne CC Élan Limousin Avenir Nature 10,1
Haute-Vienne CC Ouest Limousin 17,7
Haute-Vienne CC Pays de Nexon Monts de Chalus 13,4
Haute-Vienne CC Haut Limousin en Marche 20,6
Haute-Vienne CC du Pays de Saint-Yrieix 16,1
Haute-Vienne CC Gartempe - Saint-Pardoux 17,5
Haute-Vienne CC du Val de Vienne 8,0
Haute-Vienne CU Limoges Métropole 16,7
Haute-Vienne CC Briance-Combade 16,5
Haute-Vienne CC des Portes de Vassivière 21,0
Haute-Vienne CC de Noblat 12,3
  • Source : Insee, Filosofi 2018

Figure 5Taux de pauvreté par EPCI en Corrèze

  • Source : Insee, Filosofi 2018

Sans surprise, cette partie du territoire est aussi celle où les temps de trajet sont les plus longs pour de première nécessité. En général, en dehors des agglomérations de Tulle et Brive-la-Gaillarde, les habitants du département pâtissent de délais d’accès aux services moins courts que dans le reste du territoire régional.

Définitions

L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de l’influence d’une ville sur les communes environnantes. Elle désigne l’ensemble des communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué d’un pôle de population et d’emploi, et d’une couronne qui regroupe les communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Les pôles sont déterminés principalement à partir de critères de densité et de population totale, suivant une méthodologie cohérente avec celle de la grille communale de densité. Un seuil d’emplois est ajouté de façon à éviter que des communes essentiellement résidentielles, comportant peu d’emplois, soient considérées comme des pôles. La commune la plus peuplée du pôle est appelée commune-centre. Les communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle constituent la couronne de l’aire d’attraction du pôle. Les communes qui n’appartiennent ni à un pôle ni à une couronne sont les communes hors attraction des villes.

Le niveau de vie représente le revenu disponible du ménage rapporté au nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour toutes les personnes d’un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Par exemple un ménage composé d’un couple avec un enfant de moins de 14 ans et un de plus de 14 ans équivaut à 2,3 UC. Le revenu disponible de l’ensemble du ménage est alors divisé par 2,3.

Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les autres prestations sociales perçues, nets des impôts directs. Ces derniers incluent l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la contribution sociale généralisée – CSG –, contribution à la réduction de la dette sociale – CRDS – et les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine. Il comprend une partie du solde des transferts inter ménages.

Une personne est considérée comme pauvre au sens de la pauvreté monétaire lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. L’Insee, comme Eurostat, privilégie le seuil à 60 % de la médiane, soit 1 063 euros par mois en 2018. Le taux de pauvreté mesure la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.

Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre désignent les formes de coopération existant entre communes caractérisées par une fiscalité directe locale et par l’existence de compétences obligatoires. Ces intercommunalités sont composées en 2019 des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles.

L’accessibilité est calculée pour des trajets en minutes en heures de pointe en voiture, grâce au distancier Metric. Elle prend en compte l’équipement le plus proche du domicile et est pondérée par la population de chaque commune. La possibilité de recourir à ces services près du lieu de travail ou sur le trajet entre domicile et travail n’est pas prise en compte. Pour un panier d’équipements, on calcule la moyenne des temps d’accès à chacun des équipements. La gamme de proximité regroupe les équipements les plus fréquents en matière de services aux particuliers (banque, poste, garage automobile, métiers du bâtiment, coiffeur, restaurant et agence immobilière), de commerces (épicerie-supérette, boulangerie, boucherie-charcuterie, fleuriste), d’enseignement (école maternelle et élémentaire), de santé (médecin, dentiste, infirmier, kiné, pharmacie), de transport (taxi) et de sports-loisirs et culture (boulodrome, tennis, terrain et salle de sport).

Pour en savoir plus

L’essentiel sur … la Nouvelle-Aquitaine.

Mallemanche C., Seigne B., « La Corrèze à grands traits », Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine n° 20, avril 2016.

Définitions

L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de l’influence d’une ville sur les communes environnantes. Elle désigne l’ensemble des communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué d’un pôle de population et d’emploi, et d’une couronne qui regroupe les communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Les pôles sont déterminés principalement à partir de critères de densité et de population totale, suivant une méthodologie cohérente avec celle de la grille communale de densité. Un seuil d’emplois est ajouté de façon à éviter que des communes essentiellement résidentielles, comportant peu d’emplois, soient considérées comme des pôles. La commune la plus peuplée du pôle est appelée commune-centre. Les communes qui envoient au moins 15 % de leurs actifs travailler dans le pôle constituent la couronne de l’aire d’attraction du pôle. Les communes qui n’appartiennent ni à un pôle ni à une couronne sont les communes hors attraction des villes.

Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les autres prestations sociales perçues, nets des impôts directs. Ces derniers incluent l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la contribution sociale généralisée – CSG –, contribution à la réduction de la dette sociale – CRDS – et les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine. Il comprend une partie du solde des transferts inter ménages.

Le niveau de vie représente le revenu disponible du ménage rapporté au nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour toutes les personnes d’un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Par exemple un ménage composé d’un couple avec un enfant de moins de 14 ans et un de plus de 14 ans équivaut à 2,3 UC. Le revenu disponible de l’ensemble du ménage est alors divisé par 2,3.

Une personne est considérée comme pauvre au sens de la pauvreté monétaire lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. L’Insee, comme Eurostat, privilégie le seuil à 60 % de la médiane, soit 1 063 euros par mois en 2018. Le taux de pauvreté mesure la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté.

Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre désignent les formes de coopération existant entre communes caractérisées par une fiscalité directe locale et par l’existence de compétences obligatoires. Ces intercommunalités sont composées en 2019 des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles.

L’accessibilité est calculée pour des trajets en minutes en heures de pointe en voiture, grâce au distancier Metric. Elle prend en compte l’équipement le plus proche du domicile et est pondérée par la population de chaque commune. La possibilité de recourir à ces services près du lieu de travail ou sur le trajet entre domicile et travail n’est pas prise en compte. Pour un panier d’équipements, on calcule la moyenne des temps d’accès à chacun des équipements. La gamme de proximité regroupe les équipements les plus fréquents en matière de services aux particuliers (banque, poste, garage automobile, métiers du bâtiment, coiffeur, restaurant et agence immobilière), de commerces (épicerie-supérette, boulangerie, boucherie-charcuterie, fleuriste), d’enseignement (école maternelle et élémentaire), de santé (médecin, dentiste, infirmier, kiné, pharmacie), de transport (taxi) et de sports-loisirs et culture (boulodrome, tennis, terrain et salle de sport).

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L’essentiel sur … la Nouvelle-Aquitaine.

Dans la collection Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine, les portraits à grands traits de la région et des départements de la région parus en 2016.