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Insee Conjoncture Bretagne · Juillet 2021 · n° 34
Insee Conjoncture BretagneBilan économique 2020 - Bretagne En 2020, l’économie bretonne a été moins affectée par la crise que l’économie française

En 2020, les mesures exceptionnelles de lutte contre la pandémie de Covid-19 bouleversent la vie économique et sociale, en France comme à l’étranger. Dans ce contexte, les répercussions économiques prennent une ampleur inédite. La Bretagne n’y échappe pas mais les contrecoups y sont globalement moins prononcés que dans l’ensemble du pays.

Insee Conjoncture Bretagne
No 34
Paru le :Paru le08/07/2021

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par l'Insee.
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Démographie d’entreprises - Hausse des créations et net recul des défaillances malgré la crise sanitaire Bilan économique 2020

Muriel Cazenave (Insee)

En 2020, les créations d’entreprises continuent d’augmenter : 28 200 entreprises ont été créées en Bretagne, soit une hausse de 3,1 % en un an. Le statut de micro-entrepreneur représente la majorité des créations (58 %). Tous les secteurs de l’économie sont concernés par cette hausse, à l’exception de celui de la construction. Les défaillances d’entreprises enregistrent un recul inédit de 38,3 % en 2020, sous l’effet des mesures de soutien de l’économie adoptées depuis le début de la crise sanitaire.

Insee Conjoncture Bretagne

No 34

Paru le :08/07/2021

En 2020, 28 214 entreprises ont été créées en Bretagne. Après l’envolée observée en 2019 (+ 19,0 %), les continuent d’augmenter mais à un rythme moins élevé (+ 3,1 %). Ce rythme de progression est légèrement inférieur à celui enregistré en France (+ 4,0 %) (figure 1). Le nombre de nouvelles entreprises atteint ainsi un nouveau record malgré la crise sanitaire (figure 2). En effet, lors du premier confinement, les créations ont considérablement chuté, mais un rattrapage a eu lieu durant l’été puis le rythme des créations est resté soutenu jusqu’à la fin de l’année.

Figure 1Évolution annuelle régionale des créations d'entreprisesFrance entière : + 4,0 %

Évolution entre 2019 et 2020 (en %)
Évolution annuelle régionale des créations d'entreprises (Évolution entre 2019 et 2020 (en %))
Zonage Valeur
Île-de-France 3,1
Centre - Val de Loire 6,3
Bourgogne-Franche-Comté 7,3
Normandie 6,7
Hauts-de-France 5,4
Grand Est 8,0
Pays de la Loire 5,4
Bretagne 3,1
Nouvelle-Aquitaine 3,2
Occitanie 3,3
Auvergne-Rhône-Alpes 3,2
Provence-Alpes-Côte d'Azur 3,2
Corse -6,9
Guadeloupe 0,2
Martinique -1,0
Guyane 1,1
La Réunion 18,9
Mayotte 32,6
  • Champ : France entière, y compris micro-entrepreneurs.
  • Ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 1Évolution annuelle régionale des créations d'entreprisesFrance entière : + 4,0 %

  • Champ : France entière, y compris micro-entrepreneurs.
  • Ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 2Créations d'entreprises - Bretagne

Créations d'entreprises - Bretagne
Sociétés Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs Micro-entrepreneurs
2010 5 467 3 817 12 816
2011 5 415 3 548 10 474
2012 5 275 3 283 10 689
2013 5 054 4 069 9 795
2014 5 327 3 886 10 291
2015 5 489 3 421 9 648
2016 5 864 3 660 9 356
2017 6 157 3 459 9 897
2018 6 476 3 722 12 805
2019 7 420 3 807 16 140
2020 7 490 4 277 16 447
  • Note : nombre de créations brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 2Créations d'entreprises - Bretagne

  • Note : nombre de créations brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

À l’échelle des départements, cette progression s’observe en Ille-et-Vilaine (+ 5,7 %) et dans le Finistère (+ 4,2 %). Le nombre de créations est quasi stable dans le Morbihan (+ 0,2 %), tandis qu’il diminue légèrement dans les Côtes-d'Armor (– 0,5 %) (figure 3).

Figure 3Créations d'entreprises par département

en %
Créations d'entreprises par département (en %)
Sociétés Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs Régime de micro-entrepreneur Ensemble
Évolution 2020/2019 Évolution 2020/2019 Évolution 2020/2019 Créations en 2020 (nombre) Évolution 2020/2019
Côtes-d'Armor -0,7 -10,6 3,4 4 164 -0,5
Finistère -1,1 17,9 2,5 6 930 4,2
Ille-et-Vilaine 4,1 25,4 3,0 10 675 5,7
Morbihan -1,3 10,1 -1,3 6 445 0,2
Bretagne 0,9 12,3 1,9 28 214 3,1
France entière -0,2 -13,5 9,2 848 164 4,0
  • Note : données brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les micro-entrepreneurs restent majoritaires

En 2020, 16 447 entreprises ont été créées en Bretagne sous le régime de , soit une hausse de 1,9 % par rapport à 2019, inférieure à celle enregistrée au niveau national (+ 9,2 %). Ce statut est majoritaire (58 %) parmi les nouvelles entreprises bretonnes, même s’il est moins représenté qu’à l’échelle nationale (65 %). Les immatriculations de micro-entrepreneurs augmentent dans les Côtes-d’Armor (+ 3,4 %), en Ille-et-Vilaine (+ 3,0 %) et dans le Finistère (+ 2,5 %). En revanche, elles diminuent légèrement dans le Morbihan (– 1,3 %).

Les représentent 27 % des créations d’entreprises en Bretagne. Ainsi, 7 490 sociétés ont été créées en 2020. Ce nombre est proche de celui de l’année précédente (+ 0,9 %), comme au niveau national (– 0,2 %). À l’échelle des départements bretons, la hausse des créations de sociétés en Ille-et-Vilaine (+ 4,1 %) contraste avec la baisse observée dans les Côtes-d’Armor (– 0,7 %), le Finistère (– 1,1 %) et le Morbihan (– 1,3 %).

En 2020, 4 277 ont été créées en Bretagne. Cela correspond à 15 % de l’ensemble des créations. Le nombre d’entreprises individuelles créées augmente nettement par rapport à 2019 (+ 12,3 %), à l’inverse de la tendance nationale (– 13,5 %). Elles progressent en Ille-et-Vilaine (+ 25,4 %), dans le Finistère (+ 17,9 %) et dans le Morbihan (+ 10,1 %) alors qu’elles reculent dans les Côtes-d’Armor (– 10,6 %).

Repli des créations dans la construction

Le nombre de nouvelles entreprises augmente dans tous les secteurs de l’économie bretonne sauf dans la construction (figure 4). Avec 2 554 créations d’entreprises dans ce secteur, la Bretagne enregistre une baisse de 4,3 % contraire à la tendance nationale (+ 1,5 %). Le repli des créations de micro-entrepreneurs (– 6,2 %) et de sociétés (– 3,8 %), qui représentent respectivement 51 % et 39 % des créations de ce secteur dans la région, explique cette situation.

Figure 4Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Bretagne

en %
Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Bretagne (en %)
Sociétés Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs Micro-entrepreneurs Ensemble
Ensemble 0,9 12,3 1,9 3,1
Industrie -10,9 14,5 10,9 5,3
Construction -3,8 3,6 -6,2 -4,3
Commerce, transport, hébergement, restauration -0,3 -40,9 22,4 4,9
Services aux entreprises 7,6 9,6 1,7 4,3
Services aux particuliers -11,7 51,4 -13,5 1,9
  • Note : données brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 4Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Bretagne

  • Note : données brutes.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le secteur des services représente 60 % des créations d’entreprises. Avec 9 811 créations dans les services aux entreprises (+ 4,3 %), le nombre de nouvelles entreprises dans ce secteur augmente plus qu’au niveau national (+ 0,9 %). Les créations sous le statut de micro-entrepreneurs y sont majoritaires (57 %) mais progressent peu (+ 1,7 %) contrairement aux entreprises individuelles (+ 9,6 %). Avec 6 948 créations dans les services aux particuliers (+ 1,9 %), l’augmentation des créations est moins soutenue mais reste plus forte qu’au niveau national (– 1,3 %). Dans ce sous-secteur, les créations d’entreprises individuelles bondissent fortement (+ 51,4 % en Bretagne ; + 20,5 % au niveau national), tandis qu’elles baissent pour les deux autres statuts.

Avec 6 847 créations (+ 4,9 %), les immatriculations dans le secteur des commerce, transport, hébergement et restauration augmentent moins fortement qu’au niveau national (+ 12,2 %). La croissance des créations dans l’ensemble du secteur est portée par les micro-entrepreneurs (+ 22,4 %), qui représentent six nouvelles entreprises sur dix dans ce secteur.

Après une année record dans l’industrie en 2019 (+ 36,7 %), les créations d’entreprises poursuivent leur hausse à un rythme plus modéré en 2020 (+ 5,3 %), comparable au niveau national (+ 5,2 %). Avec 2 054 entreprises créées dans la région, ce secteur représente 7,3 % des créations contre 4,7 % en France. Cependant, si les créations progressent sous le statut de micro-entrepreneur (+ 10,9 %) ou d’entreprise individuelle (+ 14,5 %), elles marquent le pas pour les sociétés (– 10,9 %).

Net recul des défaillances

En Bretagne, 1 251 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en 2020 (figure 5). Elles chutent de manière inédite dans la région (– 38,3 %) comme en France (– 38,9 %) sous l’effet des aides gouvernementales destinées à soutenir les entreprises depuis le début de la crise sanitaire, mais n’indiquent pas une réduction du nombre d’entreprises en difficulté [Banque de France, 2021].

Figure 5Défaillances d'entreprises par département

Défaillances d'entreprises par département
Défaillances 2020 (nombre) Évolution 2020/2019 (%)
Côtes-d'Armor 195 -43,8
Finistère 408 -23,5
Ille-et-Vilaine 332 -42,9
Morbihan 316 -44,2
Bretagne 1 251 -38,3
France entière 31 277 -38,9
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).

La baisse des défaillances est plus forte dans le Morbihan (– 44,2 %), les Côtes-d’Armor (– 43,8 %) et l’Ille-et-Vilaine (– 42,9 %). Elle est moins prononcée dans le Finistère (– 23,5 %).

Les défaillances d’entreprises diminuent dans chaque secteur (figure 6). Le recul s’observe ainsi dans le secteur des services aux entreprises (– 42,9 %) de la construction (– 38,7 %) et du commerce, transport, hébergement et restauration (– 37,2 %). Ce dernier secteur représente toujours la part la plus importante des défaillances (38,7 % après 38,0 % en 2019). A contrario, la baisse est moins marquée dans les services aux particuliers (– 30,3 %) et l’industrie (– 32,8 %).

Figure 6Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2019 et 2020

en %
Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2019 et 2020 (en %)
Bretagne France entière
Ensemble ¹ -38,3 -38,9
Industrie -32,8 -38,5
Construction -38,7 -44,6
Commerce, transport, hébergement, restauration -37,2 -38,8
Services aux entreprises -42,9 -32,8
Services aux particuliers ² -30,3 -39,5
  • ¹ : y compris agriculture.
  • ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).

Figure 6Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2019 et 2020

  • ¹ : y compris agriculture.
  • ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).
Publication rédigée par :Muriel Cazenave (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Micro-entrepreneur :

Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.

Société :

Une société est une entité dotée de la personnalité juridique. Elle est créée dans un but marchand : produire des biens ou des services pour le marché (source de profit ou d'autres gains financiers pour ses propriétaires). Elle est la propriété collective de ses actionnaires qui désignent les administrateurs responsables de sa direction générale.

Entreprise individuelle :

Une entreprise individuelle est une entreprise en nom propre ou en nom personnel. L'identité de l'entreprise correspond à celle du dirigeant, qui est responsable sur ses biens propres.

Cessation d'entreprise :

Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.

Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Services rendus aux entreprises :

Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien.

Services rendus aux particuliers :

Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Nomenclature agrégée 2008 / NA 2008 :

Avec le passage à la NAF rév. 2 (nomenclature d'activités française révisée au 1er janvier 2008), la nomenclature économique de synthèse (NES) associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle. En effet, cette nomenclature strictement française ne permettait pas de comparaisons internationales car elle ne s'emboîtait pas dans l'arborescence de la CITI et de la NACE.

La NAF rév. 2 contient deux niveaux agrégés « standard » : les sections et divisions en, respectivement, 21 et 88 postes. Ces niveaux sont communs à la nomenclature internationale d'activités CITI rév. 4, à la nomenclature européenne d'activités NACE rév. 2 et à la NAF rév. 2.

Il était toutefois nécessaire de disposer de niveaux de regroupements supplémentaires pour répondre aux besoins de l'analyse économique et de la diffusion en matière de données de synthèse.

Sept niveaux d'agrégation sont ainsi associés à la NAF rév. 2, dénommés « A xx » où xx représente le nombre de postes du niveau. Ils constituent la nomenclature agrégée (NA) :

· A 10 : niveau international, regroupement de sections ;

· A 17 : niveau français intermédiaire entre les niveaux A 10 et A 38.

Au niveau des sections (A 21), l'industrie manufacturière est détaillée en cinq postes et, inversement, certaines activités de services sont regroupées.

· A 21 : sections, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;

· A 38 : niveau international, intermédiaire entre sections et divisions ;

· A 64 : niveau européen, intermédiaire entre les niveaux A 38 et divisions (A 88), provisoire ;

· A 88 : divisions, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;

· A 129 : niveau français intermédiaire entre les niveaux divisions (A 88) et groupes.

Entreprise :

L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.

Établissement / Siret :

L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique...

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