Bilan économique 2019 - Auvergne-Rhône-Alpes
Confirmant la trajectoire des deux années passées, l’économie régionale poursuit sur sa lancée en 2019. En Auvergne-Rhône-Alpes, l’emploi salarié continue de croître à un rythme de 1 % et le chômage poursuit son recul. Le nombre de créations d’entreprises bat un nouveau record et impacte l’ensemble des secteurs d’activité. Celui de la construction est cependant marqué par une année en demi-teinte. Le marché automobile se porte bien et le trafic aérien atteint un nouveau record. La fréquentation touristique de la région dépasse le niveau très élevé de l’an passé, portée par les nuitées hôtelières. Ce panorama résolument positif sera rapidement mis à mal début 2020 par l’arrivée de l’épidémie de la Covid-19, qui a entraîné, dès le 17 mars, la mise en sommeil d’une grande partie de l’économie. Pendant la période de confinement, l’activité économique aurait baissé d’un tiers en deçà de son niveau en situation « normale » d’activité.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.
Tourisme - Une fréquentation record, soutenue par les hôtels Bilan économique 2019
Christine Bois (Insee)
En 2019, en Auvergne-Rhône-Alpes, la fréquentation touristique des hôtels et des campings établit un nouveau record au-dessus du seuil des 36 millions de nuitées. La hausse régionale (+ 1,6 %), comparable à celle de la France métropolitaine, est portée par l’activité des hôtels.
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 22
Paru le :18/06/2020
Fréquentation touristique - Révision des séries concernant les hôtels à compter du 1er janvier 2019
À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n’a pas d’impact sur les évolutions (en savoir plus).
En 2019, la fréquentation des hôtels et campings de la région s’établit à 36,5 millions de nuitées, en progression de 1,6 % (figure 1). Cette croissance est portée essentiellement par les nuitées hôtelières (+ 2,1 %), les campings connaissant une hausse mesurée (+ 0,6 %).
tableauFigure 1 – En 2019, une fréquentation qui progresse encoreÉvolution des nuitées dans les hôtels et les campings
Nombre de nuitées - Auvergne-Rhône-Alpes | Nombre d'arrivées - Auvergne-Rhône-Alpes | Nombre de nuitées - France métropolitaine | Nombre d'arrivées - France métropolitaine | |
---|---|---|---|---|
2011 | 100 | 100 | 100 | 100 |
2012 | 101,7 | 100,9 | 99,9 | 100 |
2013 | 102,3 | 103,5 | 100,4 | 100,8 |
2014 | 99,7 | 101,7 | 100,4 | 101,3 |
2015 | 103,1 | 105,7 | 101,8 | 103,1 |
2016 | 107,6 | 110 | 100,9 | 103,2 |
2017 | 109,2 | 111,6 | 106,2 | 107,9 |
2018 | 109,6 | 111,9 | 108 | 109,7 |
2019 | 111,4 | 114,6 | 109,7 | 111,7 |
- Notes : données définitives. La fréquentation des campings n'est observée que d'avril à septembre. De 2011 à 2016 le mois d'avril a été estimé pour toutes les régions (sauf en avril 2016 où les régions Hauts-de-France, Grand Est et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont été enquêtées).
- Source : Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 1 – En 2019, une fréquentation qui progresse encoreÉvolution des nuitées dans les hôtels et les campings
Les hôtels enregistrent 24,1 millions de nuitées. La région se distingue avec une croissance presque trois fois plus forte qu’en France métropolitaine (+ 0,8 %). A contrario, les nuitées en campings se caractérisent par leur stabilité, contrastant avec une évolution nationale vigoureuse (+ 2,9 %). En Auvergne-Rhône-Alpes, elles s’établissent à 12,3 millions, chiffre semblable à celui des deux précédentes années.
La clientèle résidente contribue aux bons résultats de l’hôtellerie
Dans la région comme au plan national, la fréquentation hôtelière est marquée en 2019 par la forte progression des nuitées des personnes résidentes, c’est-à-dire vivant habituellement en France (+ 2,6 %). En revanche, les nuitées hôtelières des non-résidents sont presque stables (+ 0,6 %), à la différence de la France métropolitaine (– 2,4 %).
Les deux départements qui génèrent le plus grand nombre de nuitées hôtelières, le Rhône et la Haute-Savoie, bénéficient chacun d’une hausse de plus de 4 % (figure 2). En particulier, la clientèle résidente augmente de 4,6 % dans le Rhône et de 6,2 % en Haute-Savoie.
La Loire, qui perdait régulièrement des nuitées depuis quatre ans, retrouve son niveau de 2015 avec une progression globale de 5,8 %, qui concerne à la fois la clientèle résidente et non résidente.
tableauFigure 2 – Rhône et Haute-Savoie tirent la croissance des nuitées hôtelièresNombre de nuitées dans les hôtels par département
Nombre de nuitées dans les hôtels | Part de nuitées effectuées en 2019 par une clientèle non résidente | |||
---|---|---|---|---|
2019 (en milliers) | Évolution 2019/2018 | Évolution annuelle moyenne 2018/2013 ¹ | ||
Ain | 1 311 | 0,8 | 1,5 | 25,0 |
Allier | 860 | 2,9 | 1,0 | 10,6 |
Ardèche | 612 | -0,3 | 2,1 | 16,0 |
Cantal | 445 | -3,8 | -0,0 | 6,2 |
Drôme | 1 292 | 2,3 | 1,5 | 22,9 |
Isère | 2 467 | -2,2 | 0,9 | 23,0 |
Loire | 709 | 5,8 | -2,3 | 9,2 |
Haute-Loire | 324 | 1,6 | -1,0 | 11,3 |
Puy-de-Dôme | 1 910 | -0,9 | 0,6 | 11,2 |
Rhône | 5 831 | 4,3 | 2,5 | 22,5 |
Savoie | 3 499 | 1,2 | -0,3 | 36,4 |
Haute-Savoie | 4 887 | 4,4 | 0,5 | 34,0 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 24 149 | 2,1 | 0,9 | 24,7 |
France entière | 219 256 | 0,8 | 1,3 | 35,2 |
- Note : données définitives.
- ¹ : taux d'évolution annuel qu'aurait connu le nombre de nuitées si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Source : Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT).
En revanche, la fréquentation hôtelière recule dans le Cantal (– 3,8 %) et l’Isère (– 2,2 %), avec un retrait particulièrement marqué de la clientèle non résidente (respectivement – 23,9 % et – 8,6 %).
En 2019, la fréquentation de la clientèle européenne est stable (+ 0,4 %). Les nuitées des résidents de la plupart des pays limitrophes à la France sont en baisse, exceptées celles en provenance d’Italie (+ 11,8 %) et de Suisse (+ 3,1 %). La clientèle venant du Royaume-Uni, prépondérante dans la région, enregistre une baisse de 4,9 %, contrairement à 2018. Au cours de l’année 2019, la date du Brexit a été repoussée plusieurs fois et ces incertitudes ont peut-être freiné la clientèle britannique.
Seuls trois mois de l’année connaissent un recul de la fréquentation hôtelière. Mars (– 1,8 %) subit le décalage des vacances scolaires d’hiver, françaises et européennes, ce dont profite partiellement le mois de février (+ 0,6 %). Cette période reste toutefois un temps fort de la fréquentation hôtelière régionale (figure 3). Mai, exceptionnel en 2018, n’a pas bénéficié des mêmes conditions météorologiques (– 2,5 %). Enfin, la fréquentation dynamique en septembre 2018 a stagné l’année suivante (– 0,8 %).
tableauFigure 3 – L’hiver et l’été, deux saisons très marquées pour les hôtels de la régionTaux d'occupation dans les hôtels en 2019
Auvergne-Rhône-Alpes | France entière | |
---|---|---|
janvier | 53,1 | 51,1 |
février | 59,8 | 54,8 |
mars | 60,3 | 57,9 |
avril | 53,6 | 62,2 |
mai | 53,5 | 60,6 |
juin | 63,7 | 72,9 |
juillet | 64,2 | 69,4 |
août | 62,1 | 69,2 |
septembre | 61,8 | 70,7 |
octobre | 57,8 | 63,8 |
novembre | 55,9 | 58,7 |
décembre | 52,3 | 53 |
- Note : données définitives.
- Source : Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 3 – L’hiver et l’été, deux saisons très marquées pour les hôtels de la régionTaux d'occupation dans les hôtels en 2019
Contrairement à 2018, la part de la clientèle d’affaires repart à la hausse (+ 3,2 %) dans tous les départements de la région, sauf en Haute-Savoie (– 0,6 %). La Loire et l’Allier se distinguent avec une augmentation de plus de 5 %.
Cette année, les hôtels 3 étoiles bénéficient de la plus forte progression (+ 5,1 %, figure 4). Cet accroissement est dû aux nuitées résidentes (+ 6,7 %). La gamme des hôtels de luxe (4 étoiles et plus) gagne aussi des nuitées (+ 3,8 %), dans la continuité des années précédentes, soutenue surtout par la clientèle résidente (+ 4,7 %). Les nuitées de ces hôtels de 3 à 5 étoiles représentent 62,4 % de la fréquentation régionale. Leur offre en chambres continue de croître (+ 2,8 %), contrairement à celle des hôtels 1 ou 2 étoiles et non classés.
tableauFigure 4 – Forte progression des nuitées dans les hôtels de 3 à 5 étoilesNombre de nuitées dans les hôtels selon la catégorie
Nombre de nuitées en 2019 (milliers) | Évolution 2019/2018 (%) | |||
---|---|---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | France entière | Auvergne-Rhône-Alpes | France entière | |
1-2 étoiles | 6 384 | 47 832 | -1,3 | -5,4 |
3 étoiles | 9 496 | 82 814 | 5,1 | 1,5 |
4-5 étoiles | 5 562 | 60 023 | 3,8 | 4,1 |
Non classés | 2 706 | 28 587 | -2,7 | 3,1 |
Total | 24 149 | 219 256 | 2,1 | 0,8 |
- Note : données définitives.
- Source : Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT).
Camping : une saison d’un bon niveau grâce à la clientèle résidente
En 2019, la fréquentation estivale des campings enregistre 12,3 millions de nuitées. L’évolution est modeste (+ 0,6 %) et elle fait suite à une baisse du même ordre en 2018. On atteint ainsi un niveau très légèrement supérieur à 2017. La fréquentation de ces trois dernières années constitue un record sur la décennie, en dépassant, chaque année, les 12 millions de nuitées. Au niveau national, la fréquentation augmente depuis trois ans, de façon plus marquée en 2019 (+ 2,9 %).
Cinq départements sur douze reculent cette saison (figure 5), dont l’Ardèche qui enregistre une baisse pour la deuxième année consécutive, avec une accentuation cette année (– 2 % en 2019 après – 1,4 % en 2018). Toutefois, l’Ardèche reste le département leader avec 35,3 % des nuitées de la région en camping.
tableauFigure 5 – La fréquentation des campings ardéchois en baisse pour la 2e année consécutiveNombre de nuitées dans les campings par département
Nombre de nuitées dans les campings | Part de nuitées effectuées en 2019 | ||||
---|---|---|---|---|---|
2019 (en milliers) | Évolution 2019/2018 | Évolution annuelle moyenne 2018/2013 ¹ | par une clientèle non résidente | sur emplacements équipés | |
Ain | 592 | -0,4 | 4,6 | 40,0 | 35,9 |
Allier | 313 | 3,3 | 2,8 | 23,3 | 33,5 |
Ardèche | 4 354 | -2,0 | 2,9 | 38,0 | 53,2 |
Cantal | 337 | 7,0 | -2,0 | 17,6 | 34,1 |
Drôme | 1 731 | 2,5 | 1,6 | 41,6 | 46,2 |
Isère | 998 | 3,6 | 3,7 | 41,5 | 45,8 |
Loire | 125 | -0,0 | -0,3 | 27,6 | 36,0 |
Haute-Loire | 234 | -1,3 | 0,3 | 25,9 | 35,8 |
Puy-de-Dôme | 1 045 | 3,2 | 1,8 | 15,1 | 46,4 |
Rhône | 230 | 17,5 | 2,0 | 39,7 | 50,1 |
Savoie | 806 | 6,2 | 1,7 | 36,8 | 24,1 |
Haute-Savoie | 1 545 | -3,3 | 1,7 | 41,1 | 31,9 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 12 307 | 0,6 | 2,3 | 36,0 | 44,0 |
France métropolitaine | 128 602 | 2,9 | 1,8 | 31,2 | 55,4 |
- Notes : données définitives. La fréquentation des campings n'est observée que d'avril à septembre.
- De 2013 à 2016, le mois d'avril a été estimé pour toutes les régions (sauf en avril 2016 où les régions Hauts-de-France, Grand Est et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont été enquêtées).
- ¹ : taux d'évolution annuel qu'aurait connu le nombre de nuitées si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Source : Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT).
Dans la région, les nuitées résidentes (+ 1,6 %) expliquent le bon niveau de la saison malgré le recul de la clientèle non résidente (– 1,2 %). Au plan national, la forte hausse des nuitées résidentes (+ 3,7 %) s’accompagne d’une progression de celles des non-résidents (+ 1,1 %).
Seuls les campings non classés enregistrent une baisse dans la région (– 2,6 %, figure 6), à la différence de ce qui se passe en France métropolitaine (+ 6,9 %). Les campings étoilés continuent de progresser légèrement ; 8 nuitées sur 10 dans la région ont lieu dans des campings de 3 à 5 étoiles.
tableauFigure 6 – Les campings de 3 à 5 étoiles continuent leur progressionNombre de nuitées dans les campings selon la catégorie
Nombre de nuitées en 2019 (milliers) | Évolution 2019/2018 (%) | |||
---|---|---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | France métropolitaine | Auvergne-Rhône-Alpes | France métropolitaine | |
1-2 étoiles | 1 509 | 14 604 | 0,4 | -1,6 |
3-4-5 étoiles | 9 996 | 108 326 | 0,9 | 3,3 |
Non classés | 802 | 5 671 | -2,6 | 6,9 |
Total | 12 307 | 128 602 | 0,6 | 2,9 |
- Notes : données définitives. La fréquentation des campings n'est observée que d'avril à septembre.
- Source : Insee en partenariat avec la DGE et les comités régionaux du tourisme (CRT).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Les résultats s’appuient sur trois enquêtes mensuelles réalisées par l’Insee dans le cadre d’un partenariat avec la Direction générale des entreprises (DGE) et les organismes régionaux chargés du tourisme. Elles permettent d’observer la fréquentation et la structure de la clientèle, notamment son origine géographique.
- L’enquête de fréquentation dans l’hôtellerie couvre un échantillon de 12 000 hôtels homologués (1 à 5 étoiles dans le nouveau classement hôtelier) et non homologués de chaînes de la France métropolitaine et des départements d’Outre-mer. Elle couvre les douze mois de l’année.
- L’enquête de fréquentation dans l’hôtellerie de plein air couvre un échantillon d’environ 6 100 terrains de camping, offrant au moins un emplacement de passage, classés ou non et situés en France métropolitaine. Elle couvre la saison d’été d’avril à septembre. Le mois d’avril est enquêté dans les campings depuis 2017, les données d’avril 2010 à 2016 ont été estimées. Suite au changement de classification début 2014, les données de 2010 à 2013 ont été rétropolées pour les deux types d’hébergement.
- L’enquête de fréquentation dans les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) couvre un échantillon de 2 800 établissements, notamment les résidences de tourisme (dont appart’hôtel), villages de vacances, maisons familiales et auberges de jeunesse. Ils n’incluent pas les hébergements proposés par des particuliers.
Définitions
Hôtellerie de plein-air (camping)
Les campings sont destinés à l’accueil de tentes, de caravanes, de résidences mobiles de loisirs et d’habitations légères de loisirs. Ils sont constitués d’emplacements nus ou équipés de l’une de ces installations, ainsi que d’équipements communs.
Les hébergements classés sont évalués selon trois grands axes : la qualité de confort, la qualité des services, les bonnes pratiques en matière de respect de l’environnement et d’accueil des clientèles en situation de handicap.
Nuitée
Le nombre de nuitées correspond au nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.
Arrivées
Les arrivées sont le nombre total de personnes arrivées dans un établissement durant la période considérée. Elles ne sont comptées qu'une fois, au 1er jour de leur séjour, quelle que soit la durée du séjour.
Séjours
Les voyages se décomposent en « séjours » définis par le fait d'avoir passé au moins une nuit en lieu fixe. La durée des séjours est comptabilisée en nuitées.
Durée moyenne de séjour (hôtellerie, hôtellerie de plein air)
Rapport du nombre de nuitées au nombre d'arrivées de clients hébergés.
Taux d'occupation (hôtellerie, hôtellerie de plein air)
Le taux d'occupation est le rapport entre le nombre de chambres (emplacements) occupés et le nombre de chambres (emplacements) offerts par les hôtels et campings ouverts. Il diffère du taux d'utilisation qui rapporte le nombre de chambres (emplacements) occupés au nombre de chambres (emplacements) total des hôtels et campings, qu'ils soient ouverts ou fermés.
Résident (au sens du tourisme) : personne résidant en France et réalisant un séjour touristique en France.
Non-résident (au sens du tourisme) : personne résidant à l'étranger et réalisant un séjour touristique en France.