Insee Conjoncture OccitanieBilan économique 2019 - Occitanie

En 2019, l’emploi salarié accélère en Occitanie, progressant de 1,8 % après + 0,9 % en 2018. L’accélération dans la région est ainsi plus marquée qu’en France, où l’emploi progresse de 1,1 % après + 0,6 %. Dans le même temps, la croissance française décélère, avec une augmentation du PIB de 1,5 % après + 1,8 %. Mais en 2020, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a un très fort impact économique qui interrompt cette bonne dynamique de l’économie régionale. C’est particulièrement le cas dans la construction et le tourisme et de fortes incertitudes pèsent sur les secteurs liés à la filière aéronautique.

Insee Conjoncture Occitanie
No 22
Paru le :Paru le18/06/2020
Fabien Steinmetz (Insee)
Insee Conjoncture Occitanie No 22- Juin 2020

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.

Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.

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Emploi salarié - L’emploi salarié accélère nettement en 2019 Bilan économique 2019

Fabien Steinmetz (Insee)

En 2019, l’emploi salarié total progresse en Occitanie à un rythme plus soutenu qu’en 2018. La hausse est plus marquée qu’au niveau national (France hors Mayotte). Le tertiaire marchand (hors intérim) est très dynamique et concentre l’essentiel des créations nettes d’emplois de la région. L’emploi accélère dans la construction mais ralentit légèrement dans l’industrie. Les départements de la Haute-Garonne et de l’Hérault concentrent l’essentiel des créations d’emplois de la région.

Insee Conjoncture Occitanie

No 22

Paru le :18/06/2020

Avertissement

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

En 2019, en Occitanie, le nombre total de salariés progresse de 1,8 %, ce qui représente 35 700 créations nettes d’emplois. L’évolution est plus dynamique qu’en 2018 (18 200 créations nettes) et reste supérieure au niveau national (France hors Mayotte) où l'emploi salarié augmente de 1,1 % (figure 1). Fin 2019, la région compte ainsi 2 050 600 salariés, dont les trois quarts travaillent dans le secteur privé. Ce secteur concentre 85 % de la croissance de l’emploi régional en 2019, les effectifs du secteur public représentant 15 % des nouveaux emplois sur l’année.

Figure 1Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : 1,1 %

Glissement annuel 2019-2018 (en %)
Évolution régionale de l'emploi salarié total (Glissement annuel 2019-2018 (en %))
Zonage Valeur
Île-de-France 1,6
Centre - Val de Loire 0,6
Bourgogne-Franche-Comté 0,1
Normandie 0,5
Hauts-de-France 0,7
Grand Est 0,1
Pays-de-la-Loire 1,4
Bretagne 1,5
Nouvelle Aquitaine 1,0
Occitanie 1,8
Auvergne-Rhône-Alpes 1,0
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,3
Corse 1,9
Guadeloupe 2,9
Martinique 1,8
Guyane 3,0
La Réunion 4,2
  • Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : 1,1 %

  • Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Au cours de l’année 2019, le rythme de croissance de l’emploi régional est en forme de U. C’est au premier trimestre qu’il est le plus soutenu. Puis la croissance de l’emploi ralentit en cours d’année, avant d’accélérer de nouveau au dernier trimestre.

Le dynamisme des services marchands soutient l’emploi régional

Le tertiaire marchand emploie 955 200 salariés fin 2019, ce qui représente 5 emplois salariés sur 10 de la région. En 2019, l’emploi dans ce secteur progresse de 2,5 % en Occitanie, un rythme de croissance plus soutenu que l’année précédente et plus élevé que celui de la France hors Mayotte (+ 1,6 %).

Avec un solde net de 22 800 emplois supplémentaires, les services marchands hors intérim sont le principal moteur de l’emploi régional (figure 2).

L’hébergement et la restauration (+ 5,0 %), les activités de service aux entreprises (+ 3,9 %) et le secteur de l’information et de la communication (+ 3,5 %) sont les plus dynamiques. Viennent ensuite le secteur des transports (+ 2,2 %), le commerce (+ 1,9 %) et les services immobiliers (+ 1,8 %). L’emploi progresse plus modérément dans les services financiers (+ 0,7 %) et les services aux ménages (+ 0,6 %).

Figure 2Emploi salarié total par secteur d'activité - Occitanie

en %
Emploi salarié total par secteur d'activité - Occitanie (en %)
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2019 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2018/2013 ¹
Occitanie Occitanie France hors Mayotte Occitanie France hors Mayotte
Agriculture 31,1 2,3 1,1 2,2 0,7
Industrie 227,0 1,0 0,3 0,7 -0,5
Industrie agro-alimentaire 43,5 1,4 1,5 1,2 0,8
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 32,3 1,0 0,7 0,6 -0,0
Biens d'équipement 24,8 0,6 0,2 0,7 -1,0
Matériels de transport 47,6 2,4 0,4 1,7 -1,0
Autres branches industrielles 78,8 0,2 -0,2 -0,2 -0,8
Construction 117,4 3,3 3,3 -0,1 -0,6
Tertiaire marchand 955,2 2,5 1,6 1,7 1,4
Commerce 264,8 1,9 1,2 1,1 0,6
Transports 101,2 2,2 1,2 1,0 0,6
Hébergement - restauration 90,9 5,0 4,4 2,0 1,9
Information - communication 55,4 3,5 2,5 3,6 2,3
Services financiers 52,5 0,7 0,5 0,4 0,5
Services immobiliers 18,2 1,8 0,2 1,6 0,8
Services aux entreprises hors intérim 208,1 3,9 2,6 2,5 2,1
Intérim 55,2 1,0 -0,3 7,4 7,0
Services aux ménages 108,8 0,6 0,4 -0,0 -0,1
Tertiaire non marchand 719,9 0,8 0,3 0,7 0,2
Total 2 050,6 1,8 1,1 1,1 0,7
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Dans l’intérim, les sont en légère croissance (+ 1,0 %) après une baisse de 1,9 % en 2018. Au total, la région emploie en fin d’année 55 200 intérimaires. Les effectifs intérimaires sont quasi stables au niveau national (- 0,3 %) (figure 3).

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2007 106,2 109,5
1ᵉʳ trim. 2008 113,2 115,4
2ᵉ trim. 2008 104,4 106,7
3ᵉ trim. 2008 102,8 101,1
4ᵉ trim. 2008 91,5 87
1ᵉʳ trim. 2009 84,8 75,7
2ᵉ trim. 2009 84,7 76
3ᵉ trim. 2009 86,3 79,8
4ᵉ trim. 2009 89,1 84
1ᵉʳ trim. 2010 90,1 88,1
2ᵉ trim. 2010 94,9 91,7
3ᵉ trim. 2010 96,9 95,6
4ᵉ trim. 2010 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 103,4 101,1
2ᵉ trim. 2011 110,8 101,5
3ᵉ trim. 2011 106,3 100,1
4ᵉ trim. 2011 102,4 99,4
1ᵉʳ trim. 2012 98,5 95
2ᵉ trim. 2012 94,4 92
3ᵉ trim. 2012 90,8 88
4ᵉ trim. 2012 89,2 85,4
1ᵉʳ trim. 2013 90 88,2
2ᵉ trim. 2013 86,8 87,2
3ᵉ trim. 2013 89,3 89,8
4ᵉ trim. 2013 89,2 90,3
1ᵉʳ trim. 2014 88,8 89,3
2ᵉ trim. 2014 88,9 91,2
3ᵉ trim. 2014 89,2 88,9
4ᵉ trim. 2014 91,4 90,1
1ᵉʳ trim. 2015 90,1 89,8
2ᵉ trim. 2015 95,7 93,4
3ᵉ trim. 2015 98,4 97
4ᵉ trim. 2015 99,6 99,6
1ᵉʳ trim. 2016 96,6 99,3
2ᵉ trim. 2016 101 102,2
3ᵉ trim. 2016 104,6 105,5
4ᵉ trim. 2016 109,1 110,9
1ᵉʳ trim. 2017 114,3 115,4
2ᵉ trim. 2017 117,9 120,3
3ᵉ trim. 2017 121,3 124,3
4ᵉ trim. 2017 130,1 130,9
1ᵉʳ trim. 2018 130,2 129,5
2ᵉ trim. 2018 126,8 127,8
3ᵉ trim. 2018 129 127,8
4ᵉ trim. 2018 127,6 126,7
1ᵉʳ trim. 2019 129,1 127,3
2ᵉ trim. 2019 129,6 126,9
3ᵉ trim. 2019 128,7 126,5
4ᵉ trim. 2019 128,9 126,2
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le tertiaire non marchand (administration, enseignement, santé et action sociale) emploie 719 900 salariés et représente 35 % de l’emploi salarié régional fin 2019. L’emploi dans ce secteur est assez dynamique (+ 0,8 %) en 2019 alors qu’il était stable en 2018 (+ 0,1 %). Au niveau national, l’emploi tertiaire non marchand est en légère croissance en 2019 (+ 0,3 %).

L’emploi industriel ralentit légèrement

Fin 2019, l’industrie régionale emploie 227 000 personnes hors intérim, ce qui représente 1 salarié sur 10 de la région. Durant l’année, l’emploi industriel (hors intérimaires) progresse à un bon rythme en Occitanie : + 1,0 %, soit 2 300 emplois supplémentaires après + 3 700 en 2017 (figures 2 et 4). C’est l’une des progressions les plus fortes des régions de métropole, derrière la Corse et les Pays de la Loire. Au niveau national, l’emploi industriel progresse plus modérément (+ 0,3 %).

Figure 4Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Occitanie

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Occitanie (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 100,2 99,9 100,2 99,8
2ᵉ trim. 2011 100,1 99,8 100,8 100,1
3ᵉ trim. 2011 99,4 100,2 100,9 99,9
4ᵉ trim. 2011 99,1 100,3 100,8 100,1
1ᵉʳ trim. 2012 98,5 100,9 101,3 100,3
2ᵉ trim. 2012 97,8 101 101,6 100,8
3ᵉ trim. 2012 97 101,5 101,7 100,9
4ᵉ trim. 2012 95,7 101,6 101,5 100,8
1ᵉʳ trim. 2013 94,9 101,9 101,8 101,2
2ᵉ trim. 2013 94,2 101,7 101,5 101,4
3ᵉ trim. 2013 93,8 102 101,7 101,8
4ᵉ trim. 2013 92,9 102,3 101,8 102,7
1ᵉʳ trim. 2014 92,1 102,6 101,8 103
2ᵉ trim. 2014 91,2 102,6 102 103,3
3ᵉ trim. 2014 90,4 102,7 101,9 103,8
4ᵉ trim. 2014 89,9 102,8 102,2 103,8
1ᵉʳ trim. 2015 89,5 102,8 102,4 103,7
2ᵉ trim. 2015 88,9 102,7 102,6 104,2
3ᵉ trim. 2015 88,4 102,7 103,2 104,2
4ᵉ trim. 2015 88,4 102,7 103,5 104,6
1ᵉʳ trim. 2016 88,1 102,9 104,3 104,5
2ᵉ trim. 2016 88,1 102,8 104,7 104,9
3ᵉ trim. 2016 88,2 102,8 105,3 105,4
4ᵉ trim. 2016 88,3 103,3 105,7 105,7
1ᵉʳ trim. 2017 88,7 103,4 106,1 106
2ᵉ trim. 2017 89,3 103,5 107 106
3ᵉ trim. 2017 89,6 103,9 107,3 106,1
4ᵉ trim. 2017 90,4 104 107,8 106
1ᵉʳ trim. 2018 91,2 104,5 108,5 106,1
2ᵉ trim. 2018 91,4 104,9 108,8 105,9
3ᵉ trim. 2018 91,7 105,4 109 106,1
4ᵉ trim. 2018 92,3 105,8 109,4 106,1
1ᵉʳ trim. 2019 93,3 106,4 110,3 106,3
2ᵉ trim. 2019 93,9 106,7 110,8 106,6
3ᵉ trim. 2019 94,5 106,8 111,3 106,7
4ᵉ trim. 2019 95,3 106,9 112,2 107
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Occitanie

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi industriel régional, hors intérim, augmente dans la quasi-totalité des secteurs. La fabrication de matériels de transport, incluant la construction aéronautique et spatiale, reste très dynamique (+ 2,4 %). La hausse de l'emploi est moindre dans l’agroalimentaire (+ 1,4 %). Le secteur regroupant l’énergie, l’eau, la gestion des déchets et l’industrie extractrice poursuit sa croissance malgré une atténuation par rapport à 2018 (+ 1,0 %). Le secteur de la fabrication des biens d’équipement ralentit également (+ 0,6 %). L’emploi augmente très légèrement dans la fabrication d'autres produits industriels (+ 0,2 %).

L’emploi accélère dans la construction

Avec 117 400 salariés, hors intérimaires, la construction concentre 6 % de l’emploi salarié régional. En 2019, l’emploi dans ce secteur progresse pour la troisième année consécutive, à un rythme accéléré par rapport à 2018 : + 3,3 % après + 2,1 % (figures 2 et 4). Le rythme de croissance est similaire à celui de la France (hors Mayotte). L’emploi dans ce secteur diminuait continûment dans la région depuis la crise de 2008, il reprend depuis trois ans.

La Haute-Garonne et l’Hérault génèrent l’essentiel des créations d’emplois

En 2019, l’emploi salarié progresse dans la totalité des départements, mais c’est dans l’Hérault et le Tarn-et-Garonne, puis en Haute-Garonne que la hausse est la plus forte (figure 5). La Haute-Garonne et l’Hérault concentrent la moitié des effectifs salariés de la région et génèrent 6 créations nettes d’emplois sur 10 (respectivement 13 400 et 9 700 emplois supplémentaires).

L’emploi progresse assez fortement dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude et le Gers, dans une fourchette allant de + 1,5 à + 2,0 %. Il progresse plus modérément dans le Gard, le Tarn, les Hautes-Pyrénées et le Lot, de + 0,8 à + 1,0 %. L’Ariège, l’Aveyron et la Lozère enregistrent une croissance plus faible, autour de 0,5 %.

Figure 5Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Occitanie

en %
Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Occitanie (en %)
Emploi au 31/12/2019 (en milliers) Glissement annuel
Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand dont Intérim Tertiaire non marchand Total
Ariège 45,3 3,1 -1,8 6,0 3,0 -1,7 -1,1 0,6
Aude 111,2 2,4 -0,7 6,0 3,1 7,7 0,6 1,9
Aveyron 90,8 2,2 -0,9 0,7 1,4 14,1 -0,0 0,5
Gard 217,8 -0,5 -0,6 3,1 2,1 12,1 -0,0 1,0
Haute-Garonne 631,0 4,9 2,1 2,6 2,3 -4,9 1,9 2,2
Gers 57,5 7,5 3,1 2,1 1,6 -1,5 0,2 1,5
Hérault 400,9 -2,3 2,4 4,6 3,0 2,1 1,6 2,5
Lot 54,1 -0,8 0,5 -1,2 1,6 4,0 0,4 0,8
Lozère 25,9 1,5 1,2 0,9 1,1 11,5 -0,3 0,4
Hautes-Pyrénées 74,8 5,3 -0,2 0,8 1,9 3,4 -0,0 0,8
Pyrénées-Orientales 143,9 4,3 0,3 4,7 3,1 8,6 0,3 2,0
Tarn 116,7 4,0 1,1 4,8 1,1 -2,4 -0,4 0,8
Tarn-et-Garonne 80,5 5,8 0,1 3,9 4,8 5,2 0,1 2,5
Occitanie 2 050,6 2,3 1,0 3,3 2,5 1,0 0,8 1,8
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

  • Auparavant, les estimations trimestrielles d'emploi, publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand – hors agriculture et activités des particuliers employeurs – en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des estimations localisées est étendu à l'ensemble de l'emploi salarié et aux départements d'outre-mer (hors Mayotte). Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.
  • Les estimations trimestrielles régionales et départementales sont construites selon une méthodologie identique à celle employée au niveau national : les évolutions trimestrielles sont calculées à partir de données administratives, qui sont ensuite recalées pour chaque zone géographique sur les estimations annuelles au 31 décembre.
  • La source principale des évolutions d’emploi provient de la statistique établie par les Urssaf à partir des déclarations des établissements versant des cotisations sociales. En ce qui concerne l’emploi intérimaire, l’indicateur est élaboré par la Dares (ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social), à partir des déclarations mensuelles des entreprises de travail temporaire adressées à Pôle emploi.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

1 Intérimaires en fin d’année : nombre de personnes dont l’emploi principal est un emploi intérimaire.

1 Intérimaires en fin d’année : nombre de personnes dont l’emploi principal est un emploi intérimaire.