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Insee Conjoncture Ile-de-France · Juin 2024 · n° 49
Insee Conjoncture Ile-de-FranceBilan économique 2023 - Ile-de-France L’économie francilienne ralentit nettement en 2023, mais reste l’une des plus dynamiques de France métropolitaine

Comme au niveau national, l’économie de l’Île-de-France ralentit nettement en 2023, dans un contexte d’inflation élevée au premier semestre, qui commence à refluer au second semestre. Cependant, l'Île-de-France résiste mieux que les autres régions métropolitaines, en étant l’une des plus dynamiques. Ainsi, bien que modérée, la croissance de l’activité économique francilienne est la plus forte des régions métropolitaines. C’est également le cas pour les créations d’entreprises, alors qu’elles se replient au niveau national. Les créations d’emplois salariés s’essoufflent, mais elles progressent à un rythme supérieur à celui de la France, la région étant la plus créatrice d’emplois salariés juste derrière la Bretagne. Après un point bas au premier trimestre 2023, le taux de chômage francilien remonte progressivement au cours de l’année pour s’établir à 7,2 % de la population active au quatrième trimestre 2023 (+0,4 point sur un an, comme au niveau national).

Même s’il s’en rapproche, le secteur des transports franciliens ne retrouve pas son niveau d’avant-crise sanitaire. Ainsi, les immatriculations de véhicules neufs repartent à la hausse, dopées par les véhicules électriques. Tirés par les flux touristiques internationaux, le transport aérien et la fréquentation hôtelière poursuivent leur reprise.

En revanche, l’encours de crédits ralentit nettement pour les sociétés non financières et les nouveaux crédits à l'habitat chutent sous l’effet du désendettement des grands groupes franciliens et de la hausse des taux d’intérêt. Cette dernière, conjuguée à l’accroissement des coûts (énergie et matériaux), impacte la construction - à son niveau le plus bas depuis 2009 - et la commercialisation de logements neufs.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 49
Paru le :Paru le13/06/2024

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2023 publiés par l'Insee.

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Emploi salarié - L’emploi salarié ralentit de nouveau en 2023 Bilan économique 2023

Xavier Gatepaille, Flora Richel (Insee), Matthieu Goussot (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales – Urssaf)

Les créations d’emplois salariés en Île-de-France s’essoufflent en 2023. L’emploi salarié augmente à un rythme de 0,8 %, plus faiblement qu’en 2022. Fin 2023, les établissements franciliens emploient 6,3 millions de salariés. Le secteur tertiaire marchand (hors intérim) est toujours le secteur le plus créateur d’emplois malgré un net ralentissement. En outre, l’emploi intérimaire se replie fortement. Les situations sont contrastées au niveau départemental. L’emploi ralentit dans la majorité des départements, en particulier à Paris, alors qu’il reste dynamique dans le Val-d’Oise et l’Essonne. Le nombre de créations d’emplois est quasi stable dans les Yvelines.

Insee Conjoncture Ile-de-France

No 49

Paru le :13/06/2024

Avertissement

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

47 300 emplois créés en 2023 dans la région

Fin 2023, les établissements franciliens emploient 6,3 millions de salariés (figure 1). 47 300 emplois salariés ont été créés dans l’année, contre 129 700 en 2022. En fort ralentissement (+0,8 % après +2,1 % en 2022), l’emploi en Île-de-France progresse cependant davantage qu’en France hors Mayotte (+0,6 % après +1,5 %). En moyenne, la hausse est de 1,4 % par an entre 2017 et 2022 en Île-de-France, proche de celle du niveau national (+1,3 %).

Figure 1Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité ((en %))
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2023 (milliers) Évolution entre 2022 et 2023 Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 ¹
Île-de-France Île-de-France France hors Mayotte Île-de-France France hors Mayotte
Agriculture 5,9 -2,4 -0,4 1,2 1,9
Industrie 441,2 1,9 1,1 0,2 0,6
Industrie agroalimentaire 61,3 4,0 0,8 2,9 1,7
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 89,4 2,0 2,1 0,7 1,1
Biens d'équipement 65,8 2,9 2,0 -0,1 0,4
Matériels de transport 68,8 0,5 1,8 -1,6 -0,5
Autres branches industrielles 155,9 1,4 0,5 -0,1 0,3
Construction 343,7 0,5 -0,7 4,2 2,9
Tertiaire marchand 3 962,3 0,7 0,4 1,7 1,8
Commerce 744,4 0,2 0,4 0,8 1,4
Transports 385,2 2,0 0,8 0,8 0,9
Hébergement - restauration 333,4 1,4 1,4 1,5 2,5
Information - communication 482,9 -0,7 -0,1 3,9 4,1
Services financiers 353,6 1,9 1,5 1,2 1,1
Services immobiliers 78,6 -2,4 -2,9 1,5 2,2
Services aux entreprises hors intérim 1 085,1 1,7 1,5 2,2 2,8
Intérim 118,6 -7,7 -6,6 0,4 0,2
Services aux ménages 380,4 1,3 1,0 1,1 1,1
Tertiaire non marchand 1 576,4 0,6 0,9 0,4 0,4
Total 6 329,5 0,8 0,6 1,4 1,3
  • ¹ : évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le secteur tertiaire marchand ralentit

L’industrie est le secteur le plus dynamique : il continue de gagner des emplois (+1,9 % après +1,1 % en 2022), et plus particulièrement l’industrie agroalimentaire (+4,0 % après +1,3 %). Le secteur marchand hors intérim ralentit nettement en 2023 (+1,0 % après +3,2 %) (figure 2). Néanmoins, les créations nettes d’emplois salariés relèvent, en 2023, très majoritairement de ce secteur (+37 200 salariés), même s’il a créé trois fois moins d’emplois qu’en 2022. L‘emploi dans la construction décélère de nouveau (+0,5 %, après +1,1 % en 2022) alors qu’il était dynamique au cours des cinq années précédentes (+4,2 % en moyenne annuelle entre 2017 et 2022). Ce secteur apparaît néanmoins résilient dans la région dans un contexte de repli national (-0,7 %). L’emploi salarié progresse également dans le tertiaire non marchand, en marquant même une légère accélération (+0,6 % après +0,2 %).

Alors que les emplois dans l’intérim augmentaient légèrement lors des cinq années précédentes (+0,4 % en moyenne annuelle), l’emploi intérimaire chute de 7,7 % en Île-de-France en 2023 (-6,6 % au niveau national), soit une perte de 9 900 emplois (figure 3). Le recul est particulièrement important dans les Hauts-de-Seine (-12,6 %), en Seine-Saint-Denis (-12,0 %) et à Paris (-10,7 %). En revanche, l’emploi intérimaire augmente dans l’Essonne (+2,1 %).

Au sein du secteur tertiaire marchand hors intérim, l’emploi ralentit dans les services aux entreprises (+1,7 % après +3,9 %). Ils génèrent néanmoins près de la moitié des emplois créés dans ce secteur en 2023. L’emploi augmente de 2,0 % dans les transports, après +0,7 % en 2022. L’emploi ralentit également dans les services financiers (+1,9 % après +2,7 %), le commerce (+0,2 % après +1,0 %) et plus encore dans l’hébergement et restauration (+1,4 % après +5,4 %) qui avait bénéficié d’un effet rebond en 2022 après les restrictions sanitaires liées à la crise de la Covid-19. Alors que le secteur de l’information et communication était dynamique au cours des cinq dernières années (+3,9 % en moyenne annuelle), il perd des emplois en 2023 (-0,7 %).

Figure 2Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Île-de-France

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Île-de-France ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,9 99,6 100,3 100,0
2ᵉ trim. 2018 102,5 99,7 100,7 99,8
3ᵉ trim. 2018 103,9 99,3 100,7 99,7
4ᵉ trim. 2018 105,5 99,6 101,3 99,9
1ᵉ trim. 2019 107,7 99,7 101,9 100,1
2ᵉ trim. 2019 109,7 99,9 102,4 100,1
3ᵉ trim. 2019 111,6 100,1 102,9 100,4
4ᵉ trim. 2019 113,5 100,5 103,4 100,7
1ᵉ trim. 2020 112,7 100,2 102,4 100,9
2ᵉ trim. 2020 114,4 99,6 101,2 99,2
3ᵉ trim. 2020 116,7 99,5 102,3 101,3
4ᵉ trim. 2020 118,3 99,5 101,6 101,7
1ᵉ trim. 2021 119,5 99,5 102,5 102,1
2ᵉ trim. 2021 120,7 99,7 103,8 102,1
3ᵉ trim. 2021 121,1 100,0 104,8 102,1
4ᵉ trim. 2021 121,3 99,9 105,5 101,8
1ᵉ trim. 2022 121,7 100,0 106,3 101,9
2ᵉ trim. 2022 121,9 100,1 107,5 101,9
3ᵉ trim. 2022 122,3 100,8 108,4 102,1
4ᵉ trim. 2022 122,6 101,0 108,9 102,0
1ᵉ trim. 2023 123,2 101,3 109,5 101,7
2ᵉ trim. 2023 123,0 101,8 109,8 101,9
3ᵉ trim. 2023 123,2 102,4 110,2 102,6
4ᵉ trim. 2023 123,2 102,9 110,0 102,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Île-de-France

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Île-de-France France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 103,9 100,9
2ᵉ trim. 2018 103,7 99,8
3ᵉ trim. 2018 105,0 99,7
4ᵉ trim. 2018 102,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 105,8 100,1
2ᵉ trim. 2019 107,3 99,8
3ᵉ trim. 2019 105,9 99,2
4ᵉ trim. 2019 102,7 96,5
1ᵉ trim. 2020 64,9 59,6
2ᵉ trim. 2020 72,3 73,0
3ᵉ trim. 2020 88,2 88,7
4ᵉ trim. 2020 91,0 91,0
1ᵉ trim. 2021 92,6 93,7
2ᵉ trim. 2021 94,6 97,1
3ᵉ trim. 2021 98,0 98,0
4ᵉ trim. 2021 102,4 102,1
1ᵉ trim. 2022 101,6 100,9
2ᵉ trim. 2022 101,2 99,2
3ᵉ trim. 2022 102,3 100,7
4ᵉ trim. 2022 102,1 100,8
1ᵉ trim. 2023 100,3 98,7
2ᵉ trim. 2023 100,1 97,7
3ᵉ trim. 2023 97,3 95,7
4ᵉ trim. 2023 94,2 94,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi intérimaire.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi intérimaire.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié ralentit dans la majorité des départements et principalement à Paris

Le Val-d’Oise (+1,4 %) et l’Essonne (+1,0 %) sont les deux seuls départements franciliens où l’emploi salarié augmente à un rythme plus soutenu qu’en 2022 grâce au secteur tertiaire marchand hors intérim, dont notamment les services aux entreprises (figure 4). L’emploi dans le Val-d’Oise est également soutenu par le secteur de la construction où il accélère.

L’emploi reste dynamique dans les Hauts-de-Seine (+1,0 %), à Paris (+0,9 %), en Seine-Saint-Denis (+0,8 %) et en Seine-et-Marne (+0,6 %) mais il ralentit, tout particulièrement dans la capitale où il avait progressé de 4,0 % en 2022. L’emploi est stable dans le Val-de-Marne (0,0 % après +0,6 %) et quasi stable dans les Yvelines (-0,1 % après -0,4 %), où le secteur de la fabrication de matériel de transport reste en difficulté.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total en fin d’année par département

(en %)
Évolution de l'emploi salarié total en fin d’année par département ((en %))
Évolution entre 2021 et 2022 Évolution entre 2022 et 2023
Île-de-France 2,1 0,8
Paris 4,0 0,9
Seine-et-Marne 2,0 0,6
Yvelines -0,4 -0,1
Essonne 0,8 1,0
Hauts-de-Seine 2,2 1,0
Seine-Saint-Denis 1,2 0,8
Val-de-Marne 0,6 0,0
Val-d'Oise 1,3 1,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total en fin d’année par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Encadré - Une hausse des embauches qui ne profite pas aux contrats longs

En 2023, le nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE) atteint 13,7 millions, soit une augmentation de 4,4 % sur un an. Les DPAE sont le reflet à la fois des créations d’emplois et de la mobilité au sein du marché du travail. La hausse observée en 2023 ne profite pas à l’ensemble des contrats. Le nombre d’embauches en contrats à durée indéterminée (CDI) diminue de 2,1 % sur un an ainsi que celui en contrats à durée déterminée (CDD) de plus d’un mois (-1,3 %) (figure 5). En revanche, le nombre de contrats précaires a fortement progressé : les déclarations d’embauche en CDD de moins d’un mois sont ainsi en hausse de 7,5 % et celles en intérim augmentent de 4,0 %, revenant ainsi à un niveau supérieur à celui de 2019.

Tous types de contrats confondus, les activités pour la santé humaine (+13,0 %), l’hébergement et restauration (+10,2 %) et les autres activités scientifiques et techniques (+8,6 %) sont les secteurs où les DPAE augmentent le plus. En ce qui concerne les CDI, la construction (+2,4 %), les activités de soutien (+1,7 %) et les transports (+1,2 %) progressent, contrairement aux activités informatiques (-17,4 %), aux activités de conseil (-7,6 %) et au commerce (‑2,8 %).

Le nombre de DPAE augmente dans tous les départements franciliens en 2023, à l’exception de la Seine-et-Marne (­-0,1 %). Les Hauts-de-Seine affichent la plus forte progression sur un an (+11,4 %), suivis du Val-de-Marne (+10,1 %) et des Yvelines (+5,2 %). En revanche, la hausse est moins marquée en Seine-Saint-Denis (+0,7 %) et dans l’Essonne (+0,3 %). L’évolution des contrats intérimaires explique en grande partie ces disparités avec par exemple une hausse de 33,7 % de ce type de contrat dans les Hauts-de-Seine.

Figure 5Évolution annuelle des déclarations préalables à l’embauche, par type de contrat

(indice base 100 en 2019)
Évolution annuelle des déclarations préalables à l’embauche, par type de contrat ((indice base 100 en 2019))
Années Contrats à durée indéterminée Contrats à durée déterminée de plus d’un mois Contrats à durée déterminée de moins d’un mois Intérim
2019 100 100 100 100
2020 76 81 60 67
2021 96 99 78 84
2022 113 105 99 99
2023 111 104 106 103
  • Source : Urssaf.

Figure 5Évolution annuelle des déclarations préalables à l’embauche, par type de contrat

  • Source : Urssaf.
Publication rédigée par :Xavier Gatepaille, Flora Richel (Insee), Matthieu Goussot (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales – Urssaf)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Pour en savoir plus

(1) Insee, Fiche « Emploi », in « La reprise se fait attendre », Note de conjoncture, mars 2024.