Insee Conjoncture Ile-de-France ·
Juin 2022 · n° 39
Bilan économique 2021 - Ile-de-France Une reprise économique moins vive en Île-de-France qu’en France
En Île-de-France comme en France, l’activité économique rebondit en 2021, malgré un contexte toujours marqué par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. Dans la région, la forte présence des activités tertiaires, notamment liées au tourisme, expliquait l’impact plus marqué de la crise en 2020 ; en 2021, cette spécialisation sectorielle contribue à une reprise plus lente en Île-de-France qu’ailleurs en France notamment du fait de l’absence d’une partie des touristes étrangers. De plus, l’industrie a été pénalisée par des difficultés d’approvisionnement, en particulier dans le secteur automobile. Ainsi, l’économie régionale n’a retrouvé son niveau d’avant-crise qu’au quatrième trimestre alors qu’en France, c’était le cas dès le troisième trimestre.
L’emploi s’est redressé de 2,2 % en un an en Île-de-France, pour atteindre fin 2021 un record de 6 millions de salariés. Cependant, ce niveau n’est supérieur que de 0,3 % à celui observé fin 2019, alors qu’il est déjà dépassé de 1,5 % en France. Le taux de chômage de la région s’établit quant à lui à 7,2 % de la population active au dernier trimestre 2021, tout comme celui mesuré en France métropolitaine, alors qu’il lui était inférieur depuis plus de 15 ans.
L’année 2021 marque ainsi un retour à la normale plus difficile en Île-de-France qu’en France, alors que de nouvelles difficultés économiques surviennent début 2022 dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Emploi salarié - Fin 2021, l’emploi salarié atteint un niveau record en Île-de-France Bilan économique 2021
Samuel Deheeger (Insee)
Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, l’année 2021 se solde par une progression sensible de l’emploi salarié, avec plus de 130 000 nouvelles embauches en un an, permettant d’atteindre un niveau supérieur à celui d’avant-crise. Ces résultats sont portés par la forte hausse de l’emploi tertiaire marchand, notamment dans l’intérim et le secteur de l’information et communication. Le secteur de l’hébergement et restauration est particulièrement dynamique en 2021, sans néanmoins retrouver son niveau d’avant-crise. Le rebond de l’emploi est fort à Paris. Les difficultés d’approvisionnement tendent en revanche à pénaliser les embauches dans les Yvelines.
Insee Conjoncture Ile-de-France
No 39
Paru le :21/06/2022
Dans cette publication, le concept d’emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l’emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).
L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données durant la phase de montée en charge du dispositif.
Pendant toute l’année 2021, en Île-de-France, l’emploi salarié est reparti à la hausse et dépasse désormais en fin d’année le niveau observé fin 2019 (+ 0,3 % en deux ans contre + 1,5 % en France hors Mayotte) (figure 1). Fin 2021, les établissements franciliens emploient près de 6 millions de salariés. Au cours de l’année, 130 000 emplois ont été créés, soit davantage que le record enregistré durant l’année 2019. Ces gains compensent ainsi largement les suppressions constatées en 2020 en raison de la crise sanitaire. En un an, la progression est toutefois moins forte qu’au niveau national (+ 2,2 % contre + 2,8 % entre fin 2020 et fin 2021), alors qu’elle était similaire durant les cinq années précédant la crise, entre 2014 et 2019 (respectivement + 1,0 % et + 0,9 % de variation annuelle moyenne). Les restrictions sanitaires ont en effet davantage pénalisé l’économie francilienne, compte tenu notamment de ses spécificités sectorielles et de sa forte dépendance au tourisme étranger et aux échanges internationaux.
tableauFigure 1 – Emploi salarié total par secteur d'activité - Île-de-France
Secteur d'activité | Emploi au 31/12/2021 (milliers) | Évolution entre fin 2019 et fin 2021 | Évolution entre fin 2020 et fin 2021 | Évolution annuelle moyenne entre fin 2014 et fin 2019 ¹ | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Île-de-France | Île-de-France | France hors Mayotte | Île-de-France | France hors Mayotte | Île-de-France | France hors Mayotte | |
Agriculture | 6,4 | 8,2 | 2,8 | -1,4 | 2,3 | 1,1 | 1,7 |
Industrie | 423,6 | -2,3 | -1,1 | -0,3 | 0,7 | -0,8 | -0,2 |
Industrie agroalimentaire | 55,8 | 4,2 | 3,7 | 5,6 | 3,9 | 1,4 | 1,0 |
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 82,8 | 1,2 | 0,9 | 0,6 | 1,0 | -0,0 | -0,1 |
Biens d'équipement | 68,2 | -3,4 | -2,8 | -1,4 | -0,1 | -1,6 | -0,7 |
Matériels de transport | 63,3 | -7,6 | -5,1 | -4,0 | -2,5 | -1,4 | -0,5 |
Autres branches industrielles | 153,5 | -3,6 | -2,1 | -0,8 | 0,2 | -1,2 | -0,6 |
Construction | 315,5 | 4,5 | 4,7 | 1,7 | 2,5 | 2,4 | 0,8 |
Tertiaire marchand | 3 731,9 | -0,1 | 1,9 | 3,3 | 4,8 | 1,5 | 1,6 |
Commerce | 712,0 | -0,4 | 2,1 | 1,9 | 3,0 | 0,6 | 0,8 |
Transports | 375,5 | 0,1 | 0,2 | 1,0 | 1,2 | 0,9 | 0,9 |
Hébergement - restauration | 316,1 | -1,8 | 1,6 | 9,1 | 15,1 | 2,0 | 2,7 |
Information - communication | 439,2 | 3,4 | 3,6 | 4,5 | 4,6 | 2,3 | 2,5 |
Services financiers | 333,2 | -1,0 | -0,4 | 0,6 | 1,2 | 0,5 | 0,5 |
Services immobiliers | 77,7 | -4,2 | -3,6 | -2,0 | -1,4 | 0,7 | 1,1 |
Services aux entreprises hors intérim | 989,1 | 0,3 | 2,8 | 3,1 | 4,0 | 2,1 | 2,5 |
Intérim | 129,8 | 0,8 | 6,3 | 12,7 | 12,5 | 7,6 | 6,8 |
Services aux ménages | 359,2 | -2,1 | 0,1 | 3,4 | 5,7 | 0,0 | -0,3 |
Tertiaire non marchand | 1 508,6 | 1,3 | 1,3 | 0,5 | 0,6 | 0,2 | 0,1 |
Total | 5 986,0 | 0,3 | 1,5 | 2,2 | 2,8 | 1,0 | 0,9 |
- ¹ : évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Le secteur tertiaire marchand porte la reprise de l’emploi francilien
Fin 2021, l’emploi tertiaire marchand (hors intérim) regroupe 3,6 millions de salariés ; il repart nettement à la hausse sur un an, sans toutefois atteindre la dynamique nationale (+ 3,0 % entre fin 2020 et fin 2021 en Île-de-France contre + 4,3 % en France hors Mayotte) (figure 2). L’effectif salarié francilien est ainsi légèrement moindre (- 0,2 %) qu’avant la crise sanitaire (fin 2019) alors que, en France hors Mayotte, il a progressé de 1,6 %. L’emploi tertiaire non marchand, porté notamment par les embauches dans le secteur de la santé durant la crise sanitaire, continue de gagner des emplois sur l’année, à un rythme cependant moindre qu’en 2020 (+ 0,5 % contre + 0,9 %). Il était jusque-là quasiment stable depuis 2014. L’emploi dans la construction ralentit et enregistre une hausse moins marquée qu’au niveau national (+ 1,7 % contre + 2,5 %). L’industrie continue de perdre des emplois en Île-de-France, à un rythme supérieur à celui observé en France hors Mayotte.
Après une forte baisse entre 2019 et 2020 plus marquée en Île-de-France que dans le reste du territoire national, l’intérim progresse nettement en 2021, à un rythme équivalent dans la région capitale et en France hors Mayotte (respectivement + 12,7 % et + 12,5 %) (figure 3). Ce fort recours à l’intérim est notamment porté par les remplacements des absences liées à l’épidémie de Covid-19 (arrêts maladie, isolement, garde d’enfant, etc.). Il en résulte que le volume d’emplois dans le travail intérimaire retrouve son niveau d’avant-crise dans la région (+ 0,8 %), alors que, au niveau national, il le dépasse de 6,3 %.
Au sein du tertiaire marchand hors intérim, l’emploi progresse dans la majorité des secteurs, mais à un rythme moindre que celui enregistré sur l’ensemble du territoire français. Ce constat est particulièrement vrai dans l’hébergement et restauration, où le nombre de salariés franciliens progresse certes de 9,1 % par rapport à 2020 mais ne parvient pas à retrouver le niveau d’avant-crise (- 1,8 %) alors que celui-ci est dépassé au niveau national (+ 1,6 %). En effet, tout au long de l’année 2021, les restrictions sanitaires ont davantage affecté l’économie régionale. Dans l’information et communication, la progression reste solide, comme avant la crise sanitaire. Dans les services aux entreprises (hors intérim), le rebond est net (+ 3,1 %), le volume d’emplois retrouvant ainsi celui d’avant-crise (+ 0,3 % par rapport à fin 2019). En revanche, dans les services immobiliers, l’emploi recule plus fortement dans la région (- 2,0 %) qu’au niveau national (- 1,4 %) ; il n’a pas retrouvé son niveau de 2019 (- 4,2 % contre - 3,6 % en France).
tableauFigure 2 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Île-de-France
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 99,4 | 99,7 | 100,2 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 99,0 | 99,5 | 100,6 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 97,8 | 98,8 | 100,8 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2015 | 97,9 | 98,4 | 101,0 | 100,1 |
1ᵉ trim. 2016 | 97,5 | 97,9 | 101,2 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2016 | 97,3 | 97,5 | 101,5 | 100,5 |
3ᵉ trim. 2016 | 97,5 | 97,3 | 101,8 | 100,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 97,5 | 96,9 | 101,8 | 100,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 97,9 | 96,8 | 102,1 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2017 | 98,3 | 96,5 | 102,4 | 100,9 |
3ᵉ trim. 2017 | 98,8 | 96,3 | 102,7 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2017 | 99,9 | 96,3 | 103,2 | 100,7 |
1ᵉ trim. 2018 | 101,3 | 96,0 | 103,4 | 100,8 |
2ᵉ trim. 2018 | 103,0 | 95,8 | 103,8 | 100,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 103,8 | 95,5 | 104,2 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 105,3 | 95,8 | 104,7 | 100,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 108,0 | 96,0 | 105,3 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 109,8 | 96,1 | 105,7 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 111,1 | 96,3 | 106,0 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2019 | 112,6 | 96,3 | 106,6 | 101,0 |
1ᵉ trim. 2020 | 112,2 | 96,1 | 105,3 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2020 | 113,1 | 95,3 | 103,7 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 115,0 | 94,8 | 104,3 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2020 | 115,7 | 94,3 | 103,3 | 101,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 118,0 | 94,1 | 103,7 | 102,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 118,0 | 94,1 | 105,3 | 102,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 117,6 | 94,2 | 106,3 | 102,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 117,6 | 94,0 | 106,4 | 102,3 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Île-de-France

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Île-de-France | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 99,4 | 99,6 |
2ᵉ trim. 2015 | 101,0 | 103,7 |
3ᵉ trim. 2015 | 106,7 | 107,7 |
4ᵉ trim. 2015 | 108,3 | 110,4 |
1ᵉ trim. 2016 | 105,9 | 110,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 110,2 | 113,4 |
3ᵉ trim. 2016 | 115,0 | 117,2 |
4ᵉ trim. 2016 | 120,4 | 122,7 |
1ᵉ trim. 2017 | 131,2 | 128,1 |
2ᵉ trim. 2017 | 138,4 | 133,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 140,3 | 138,2 |
4ᵉ trim. 2017 | 142,4 | 144,6 |
1ᵉ trim. 2018 | 146,1 | 143,8 |
2ᵉ trim. 2018 | 145,9 | 141,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 148,1 | 142,1 |
4ᵉ trim. 2018 | 147,1 | 139,5 |
1ᵉ trim. 2019 | 146,5 | 141,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 149,3 | 140,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 148,8 | 140,7 |
4ᵉ trim. 2019 | 144,3 | 138,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 88,6 | 83,6 |
2ᵉ trim. 2020 | 100,7 | 102,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 124,1 | 126,3 |
4ᵉ trim. 2020 | 129,1 | 130,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 128,7 | 132,8 |
2ᵉ trim. 2021 | 132,3 | 137,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 138,5 | 139,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 145,4 | 147,3 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Paris en nette hausse, les Yvelines pénalisées
L’emploi progresse dans tous les départements. Le rebond est particulièrement fort à Paris (+ 3,6 %) après un repli important en 2020 (- 2,5 %), la capitale ayant été plus affectée que les autres départements par les conséquences de la crise sanitaire (figure 4).
En revanche, dans les Yvelines, les effectifs salariés ont peu augmenté au cours de l’année 2021 (+ 0,2 %) et restent sensiblement inférieurs à leur niveau de fin d’année 2019. Le secteur de l’automobile est bien implanté sur ce territoire et les problèmes d’approvisionnements pourraient être un facteur explicatif de ce constat. La progression de l’emploi dans l’Essonne reste mesurée (+ 1,2 %) mais lui permet néanmoins de dépasser son niveau de fin 2019 (+ 0,8 %). Dans les autres départements de la région, la progression est plus dynamique, variant de 1,6 % à 2,2 % par rapport à 2020.
tableauFigure 4 – Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Île-de-France
Zonage | Emploi au 31/12/2021 (milliers) | Évolution entre fin 2019 et fin 2021 | Évolution entre fin 2020 et fin 2021 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Intérim | Tertiaire non marchand | Total | |||
Paris | 1 876,1 | 1,0 | -23,5 | 3,7 | 2,1 | 4,8 | 7,2 | 0,2 | 3,6 |
Seine-et-Marne | 474,3 | -0,2 | 2,8 | -0,3 | 2,4 | 3,1 | 11,7 | 0,8 | 2,1 |
Yvelines | 532,1 | -1,7 | -2,3 | -2,8 | 1,7 | 0,9 | 7,0 | 0,2 | 0,2 |
Essonne | 458,3 | 0,8 | 3,6 | -0,8 | 2,5 | 1,7 | -0,3 | 0,7 | 1,2 |
Hauts-de-Seine | 1 072,1 | -1,0 | 12,2 | -0,8 | 0,4 | 2,2 | 47,5 | 0,6 | 1,6 |
Seine-Saint-Denis | 645,6 | 1,9 | 6,5 | 0,4 | 1,9 | 3,3 | 18,1 | 0,8 | 2,2 |
Val-de-Marne | 539,1 | -0,4 | 0,9 | 1,4 | 0,2 | 3,1 | 15,3 | 0,1 | 1,8 |
Val-d'Oise | 388,4 | 1,9 | -3,2 | -2,1 | 2,5 | 3,8 | 20,4 | 0,6 | 2,2 |
Île-de-France | 5 986,0 | 0,3 | -1,4 | -0,3 | 1,7 | 3,3 | 12,7 | 0,5 | 2,2 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko)
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
Emploi salarié / Emploi non salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées / ESTEL
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».
Intérim / Travail intérimaire / Travail temporaire
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Nomenclature d'activités française / NAF
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Population active occupée (BIT)
Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.
Chômage partiel
Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.
Pour en savoir plus
Pouget J., Simon O., Point de conjoncture du 9 mai 2022, Insee.