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Insee Conjoncture Guadeloupe · Juin 2022 · n° 19
Insee Conjoncture GuadeloupeBilan économique 2021 - Guadeloupe Une reprise contrainte par les suites de la crise sanitaire et les mouvements sociaux

En 2021, l’économie guadeloupéenne est en phase de reprise après la chute brutale de l’activité en 2020, due à la pandémie de Covid 19. La croissance est estimée à 1,9 % en volume soit un rebond relativement faible après la baisse significative de l’année précédente, estimée à 4,9 %. Cette reprise fluctue toutefois en fonction des pics pandémiques et des mesures sanitaires qui les accompagnent tout au long de l’année ainsi que des mouvements sociaux.

Insee Conjoncture Guadeloupe
No 19
Paru le :Paru le21/06/2022

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par l'Insee.
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Emploi salarié - Timide hausse de l’emploi salarié Bilan économique 2021

Matthieu Cornut (Insee)

En Guadeloupe, en 2021, l’emploi salarié progresse de 1,5 %, à un rythme moins élevé que dans les autres régions françaises. Les créations d’emploi en Guadeloupe concernent l’ensemble des secteurs à l’exception des services non marchands.

Insee Conjoncture Guadeloupe

No 19

Paru le :21/06/2022

Avertissement

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données durant la phase de montée en charge du dispositif.

En Guadeloupe, l’emploi salarié concerne 117 500 personnes fin 2021. Il s’est accru au rythme modéré de 1,5 %, ce qui représente 3 400 emplois supplémentaires. Bien que légère, cette hausse rattrape la baisse observée en 2020 (- 0,9 %). Elle touche essentiellement le secteur privé : l’emploi privé qui regroupe les deux tiers des emplois salariés de la région progresse de 2,7 %, l’emploi public régional évolue négativement (- 1,0 %).

En France (hors Mayotte), la croissance de l’emploi salarié augmente plus vite qu’en Guadeloupe (+ 2,8 %). Cette croissance est portée également par le secteur privé (+ 3,5 %).

Bonne dynamique dans les services marchands

Le secteur tertiaire marchand hors intérim emploie 47 400 salariés fin 2021, soit 40 % de l’emploi salarié total. Avec une augmentation de 1,8 % de ses effectifs, il génère plus de 800 emplois supplémentaires. Il est le principal contributeur à la hausse globale du nombre d’emplois salariés en 2021. Les services (hors intérim) aux entreprises (+ 3,9 %) et le commerce (+ 1,2 %) sont les principales activités pourvoyeuses d’emplois du secteur des services marchands. L’emploi salarié dans l’hôtellerie et la restauration, fortement marqué par la crise sanitaire (- 11,5 % en 2020), redémarre faiblement au regard de la dynamique observée France entière (hors Mayotte) : + 3,2 % en Guadeloupe contre + 15,1 % au niveau national.

Les emplois dans l’industrie et la construction en croissance

Dans le secteur de l’industrie, qui regroupe 8 800 salariés, l’emploi salarié augmente de 5,6 % en 2021. En particulier, les emplois liés aux activités de raffinage, aux industries extractives, à la production d’eau et d’énergie et à la gestion des déchets progressent fortement (+ 14,0 %). La progression dans ce secteur d’activité s’explique notamment par l’ouverture de nouvelles déchetteries et d’installations photovoltaïques. Les effectifs augmentent également dans l’industrie agro-alimentaire (+ 4,1 %).

Dans la construction, les effectifs salariés suivent une tendance haussière initiée en 2017. En 2021, ils progressent de 4,0 % et atteignent leur plus haut niveau depuis 2013. En 2020, le secteur avait montré sa capacité de résilience face aux restrictions liées à la crise sanitaire. Après une baisse limitée du nombre d’emplois durant le premier confinement (- 1,5 % au premier semestre 2020), le secteur avait terminé l’année avec une forte progression de ses effectifs (+ 6,3 %).

Le secteur tertiaire non marchand est le seul dont les effectifs salariés ne progressent pas en 2021. Les emplois dans le domaine de l’action sociale sont en hausse de 2,3 % tandis que le nombre de salariés baisse légèrement dans l’administration publique (- 0,3 %) et dans l’enseignement (- 0,7 %), reflétant des fluctuations régulières au cours des dernières années.

Forte progression de l’intérim

L’emploi intérimaire, durement touché durant le premier confinement du printemps 2020 (- 32 % au premier trimestre 2020), atteint un niveau maximum depuis le confinement au troisième trimestre 2021, avec 2 440 emplois. Malgré un léger retrait au quatrième trimestre (- 2,2 %), il progresse de 9,6 % par rapport à la fin de l’année 2020, sans pour autant retrouver les niveaux atteint fin 2019.

Une évolution qui reste inférieure à celle des autres régions

Sur l’année 2021, le nombre d’emplois salariés augmente dans l’ensemble des régions françaises. La Bourgogne-Franche-Comté est la seule région où l’emploi salarié progresse moins vite qu’en Guadeloupe. En Martinique, le nombre d’emplois salariés augmente de 2,3 % en 2021. En Guyane, la hausse annuelle des effectifs salariés est de 2,6 %.

Figure 1Emploi salarié total par secteur d'activité - Guadeloupe

en %
Emploi salarié total par secteur d'activité - Guadeloupe (en %)
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2021 (milliers) Évolution entre fin 2019 et fin 2021 Évolution entre fin 2020 et fin 2021 Évolution annuelle moyenne entre fin 2014 et fin 2019 ¹
Guadeloupe Guadeloupe France hors Mayotte Guadeloupe France hors Mayotte Guadeloupe France hors Mayotte
Agriculture 1,6 6,1 2,8 3,2 2,3 -2,5 1,7
Industrie 8,8 3,4 -1,1 5,6 0,7 1,0 -0,2
Industrie agroalimentaire 3,1 2,0 3,7 4,1 3,9 2,0 1,0
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 2,7 10,6 0,9 14,0 1,0 2,5 -0,1
Biens d'équipement 0,2 -16,8 -2,8 -12,6 -0,1 -3,4 -0,7
Matériels de transport 0,0 -26,5 -5,1 -26,5 -2,5 6,3 -0,5
Autres branches industrielles 2,9 0,5 -2,1 1,7 0,2 -0,9 -0,6
Construction 6,0 9,9 4,7 4,0 2,5 0,4 0,8
Tertiaire marchand 49,8 -0,5 1,9 2,1 4,8 1,0 1,6
Commerce 15,1 0,2 2,1 1,2 3,0 0,8 0,8
Transports 5,3 -5,1 0,2 0,5 1,2 1,1 0,9
Hébergement - restauration 4,6 -8,6 1,6 3,2 15,1 2,6 2,7
Information - communication 2,0 -2,6 3,6 -3,3 4,6 -0,1 2,5
Services financiers 3,2 3,2 -0,4 3,1 1,2 -0,7 0,5
Services immobiliers 0,6 1,8 -3,6 0,2 -1,4 -0,4 1,1
Services aux entreprises hors intérim 10,7 2,3 2,8 3,9 4,0 2,0 2,5
Intérim 2,4 9,5 6,3 9,6 12,5 13,8 6,8
Services aux ménages 5,9 -0,7 0,1 0,7 5,7 -3,2 -0,3
Tertiaire non marchand 51,3 0,2 1,3 0,0 0,6 -0,5 0,1
Total 117,5 0,7 1,5 1,5 2,8 0,2 0,9
  • ¹ : évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Guadeloupe Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guadeloupe Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,9 99,9 100,4 100,0
2ᵉ trim. 2015 99,5 100,2 99,4 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,5 100,3 100,6 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,9 100,4 100,6 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,8 100,6 102,1 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,0 100,9 101,2 101,0
3ᵉ trim. 2016 100,5 101,2 100,7 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,2 101,3 100,4 101,5
1ᵉ trim. 2017 99,8 101,7 99,4 102,0
2ᵉ trim. 2017 100,1 102,0 100,0 102,4
3ᵉ trim. 2017 99,0 102,3 98,5 102,8
4ᵉ trim. 2017 98,9 102,6 99,1 103,3
1ᵉ trim. 2018 99,5 102,8 99,6 103,6
2ᵉ trim. 2018 98,7 102,9 98,7 103,8
3ᵉ trim. 2018 98,0 103,0 98,5 104,0
4ᵉ trim. 2018 98,1 103,2 98,5 104,2
1ᵉ trim. 2019 99,2 103,7 99,7 104,8
2ᵉ trim. 2019 99,5 103,9 100,1 105,1
3ᵉ trim. 2019 100,2 104,1 101,8 105,3
4ᵉ trim. 2019 101,2 104,4 103,0 105,6
1ᵉ trim. 2020 99,5 102,4 100,3 103,1
2ᵉ trim. 2020 97,6 101,6 97,8 102,3
3ᵉ trim. 2020 99,9 103,2 101,0 104,0
4ᵉ trim. 2020 100,4 103,1 101,7 103,7
1ᵉ trim. 2021 101,0 103,7 102,7 104,6
2ᵉ trim. 2021 102,1 105,0 104,9 106,1
3ᵉ trim. 2021 102,0 105,5 104,7 106,7
4ᵉ trim. 2021 101,9 105,9 104,5 107,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 103,9 100,1 99,2
2ᵉ trim. 2015 99,4 103,6 98,8 99,4
3ᵉ trim. 2015 99,8 100,3 100,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 98,9 100,4 100,7 101,0
1ᵉ trim. 2016 98,9 104,9 101,5 100,9
2ᵉ trim. 2016 99,9 103,0 100,6 100,7
3ᵉ trim. 2016 96,4 99,3 100,1 100,7
4ᵉ trim. 2016 94,8 98,4 100,3 100,3
1ᵉ trim. 2017 89,8 96,7 99,9 100,5
2ᵉ trim. 2017 91,3 97,6 100,3 100,4
3ᵉ trim. 2017 90,7 95,8 98,7 99,6
4ᵉ trim. 2017 94,5 97,1 98,8 98,6
1ᵉ trim. 2018 97,7 98,0 99,1 99,0
2ᵉ trim. 2018 98,2 96,9 98,1 98,4
3ᵉ trim. 2018 97,2 97,9 97,6 97,2
4ᵉ trim. 2018 95,9 99,4 97,7 97,3
1ᵉ trim. 2019 98,8 101,1 99,4 97,5
2ᵉ trim. 2019 101,6 101,2 99,6 97,3
3ᵉ trim. 2019 103,7 103,3 101,7 96,9
4ᵉ trim. 2019 102,1 105,0 102,8 97,7
1ᵉ trim. 2020 102,5 104,6 100,8 97,1
2ᵉ trim. 2020 101,8 103,4 97,1 95,9
3ᵉ trim. 2020 107,6 103,3 99,6 97,4
4ᵉ trim. 2020 107,9 102,8 100,1 97,8
1ᵉ trim. 2021 110,5 103,0 100,8 98,3
2ᵉ trim. 2021 112,5 106,7 102,5 98,0
3ᵉ trim. 2021 112,0 110,2 101,6 97,8
4ᵉ trim. 2021 112,2 108,6 101,9 97,8
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 103,1 99,6
2ᵉ trim. 2015 99,4 103,7
3ᵉ trim. 2015 105,0 107,7
4ᵉ trim. 2015 118,2 110,4
1ᵉ trim. 2016 147,8 110,2
2ᵉ trim. 2016 121,3 113,4
3ᵉ trim. 2016 135,7 117,2
4ᵉ trim. 2016 129,5 122,7
1ᵉ trim. 2017 123,0 128,1
2ᵉ trim. 2017 137,7 133,5
3ᵉ trim. 2017 143,3 138,2
4ᵉ trim. 2017 169,4 144,6
1ᵉ trim. 2018 169,1 143,8
2ᵉ trim. 2018 170,3 141,9
3ᵉ trim. 2018 179,7 142,1
4ᵉ trim. 2018 175,6 139,5
1ᵉ trim. 2019 183,3 141,4
2ᵉ trim. 2019 198,3 140,9
3ᵉ trim. 2019 185,1 140,7
4ᵉ trim. 2019 190,7 138,6
1ᵉ trim. 2020 129,3 83,6
2ᵉ trim. 2020 140,3 102,6
3ᵉ trim. 2020 173,3 126,3
4ᵉ trim. 2020 190,6 130,9
1ᵉ trim. 2021 185,4 132,8
2ᵉ trim. 2021 209,6 137,0
3ᵉ trim. 2021 213,6 139,8
4ᵉ trim. 2021 208,9 147,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Publication rédigée par :Matthieu Cornut (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.