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Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté · Juin 2022 · n° 32
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéBilan économique 2021 - Bourgogne-Franche-Comté Un rebond économique suspendu à l’évolution de la situation sanitaire et au contexte international

En 2021, l’économie régionale se rapproche de son niveau d’avant-crise. Le marché du travail se redresse avec un taux de chômage à son niveau le plus bas depuis 2008. L’emploi poursuit sa progression sans pour autant retrouver son niveau de fin 2019. Les créations d’entreprises continuent d’augmenter, portées par les microentreprises et un rebond des immatriculations de sociétés. Malgré l’arrêt progressif des mesures de soutien, les défaillances d’entreprises sont en net recul.

Cette reprise reste suspendue à l’évolution de la situation sanitaire, aux difficultés d’approvisionnement, à l’envolée de l’inflation ainsi qu’à la montée des tensions géopolitiques.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 32
Paru le :Paru le21/06/2022

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par l'Insee.
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Chômage et politiques de l’emploi - La baisse du chômage se poursuit en 2021 Bilan économique 2021

Lionel Durand, Céline Rouot, Émilie Vivas (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités)

Dans un contexte de reprise de l’activité dans la région comme en France, l’emploi progresse et le taux de chômage baisse tout au long de l’année 2021. Il atteint dans la région son plus bas niveau enregistré depuis 2008. La baisse de la demande d’emploi amorcée au deuxième trimestre 2021 s’est accélérée compensant ainsi la hausse du nombre d’inscrits suite à la crise sanitaire. Cette baisse résulte à la fois d’un certain dynamisme des embauches et du redressement de l’emploi intérimaire. En lien avec la montée en charge des mesures emploi-formation du plan de relance, la baisse du chômage s'est nettement accélérée au cours du second semestre, surtout pour les jeunes. La demande d’emploi de longue durée diminue pour la première fois depuis deux ans, mais elle reste à un niveau élevé.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté

No 32

Paru le :21/06/2022

Le taux de chômage atteint son plus bas niveau

En Bourgogne-Franche-Comté, le taux de chômage diminue tout au long de l’année 2021, en lien avec le redressement de l’activité (figure 1).

Fin 2021, il s’établit à 6,2 % de la population active contre 7,4 % au niveau national (figure 2). Il est inférieur de 0,5 point par rapport à fin 2020 et atteint son niveau de début 2008, le plus faible enregistré sur les vingt dernières années.

Le chômage diminue dans tous les départements mais ce recul est davantage marqué en Côte-d’Or, en Saône-et-Loire et dans le Jura, avec des baisses de 0,6 point.

La zone d’emploi de Beaune enregistre le plus faible taux de chômage (4,1 %). Celles de Lons-le-Saunier, Charolais, Pontarlier et Châtillon-Montbard ont également des taux de chômage nettement en dessous de la moyenne régionale. Les zones d’emploi de Belfort et Montbéliard affichent les niveaux les plus élevés, respectivement 9,3 % et 8,0 %.

Figure 1Évolution trimestrielle du taux de chômage

en % de la population active
Évolution trimestrielle du taux de chômage (en % de la population active)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2005 7,9 9,1
1ᵉ trim. 2006 8,0 9,2
2ᵉ trim. 2006 7,9 9,0
3ᵉ trim. 2006 7,9 8,9
4ᵉ trim. 2006 7,4 8,4
1ᵉ trim. 2007 7,4 8,5
2ᵉ trim. 2007 7,0 8,1
3ᵉ trim. 2007 6,9 8,0
4ᵉ trim. 2007 6,5 7,5
1ᵉ trim. 2008 6,2 7,2
2ᵉ trim. 2008 6,3 7,3
3ᵉ trim. 2008 6,5 7,4
4ᵉ trim. 2008 7,0 7,8
1ᵉ trim. 2009 8,0 8,6
2ᵉ trim. 2009 8,6 9,2
3ᵉ trim. 2009 8,5 9,2
4ᵉ trim. 2009 8,9 9,5
1ᵉ trim. 2010 8,7 9,4
2ᵉ trim. 2010 8,6 9,3
3ᵉ trim. 2010 8,4 9,2
4ᵉ trim. 2010 8,3 9,2
1ᵉ trim. 2011 8,2 9,2
2ᵉ trim. 2011 8,0 9,1
3ᵉ trim. 2011 8,2 9,2
4ᵉ trim. 2011 8,3 9,3
1ᵉ trim. 2012 8,4 9,5
2ᵉ trim. 2012 8,7 9,7
3ᵉ trim. 2012 8,9 9,8
4ᵉ trim. 2012 9,3 10,1
1ᵉ trim. 2013 9,5 10,3
2ᵉ trim. 2013 9,5 10,5
3ᵉ trim. 2013 9,3 10,3
4ᵉ trim. 2013 9,1 10,1
1ᵉ trim. 2014 9,1 10,1
2ᵉ trim. 2014 9,1 10,2
3ᵉ trim. 2014 9,2 10,3
4ᵉ trim. 2014 9,4 10,5
1ᵉ trim. 2015 9,3 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,5 10,5
3ᵉ trim. 2015 9,3 10,3
4ᵉ trim. 2015 9,2 10,2
1ᵉ trim. 2016 9,2 10,2
2ᵉ trim. 2016 9,1 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,9 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,8 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,5 9,6
2ᵉ trim. 2017 8,4 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,3 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,6 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,8 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,7 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,4 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,5 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,4 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,4 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,1 8,2
1ᵉ trim. 2020 6,8 7,8
2ᵉ trim. 2020 6,4 7,2
3ᵉ trim. 2020 7,9 9,1
4ᵉ trim. 2020 6,7 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,8 8,1
2ᵉ trim. 2021 6,8 8,0
3ᵉ trim. 2021 6,8 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,2 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 1Évolution trimestrielle du taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 2Taux de chômage

en % de la population active
Taux de chômage (en % de la population active)
Zonage 2019 T4 2020 T4 2021 T1 2021 T2 2021 T3 2021 T4 Évolution 2021 T4 / 2019 T4 (points de %) Évolution 2021 T4 / 2020 T4 (points de %)
Côte-d'Or 6,5 6,0 6,0 6,0 6,0 5,4 -1,1 -0,6
Doubs 7,4 7,2 7,4 7,3 7,3 6,7 -0,7 -0,5
Jura 5,9 5,5 5,5 5,5 5,4 4,9 -1,0 -0,6
Nièvre 6,9 6,3 6,5 6,7 6,7 6,1 -0,8 -0,2
Haute-Saône 7,4 6,8 6,9 6,9 7,0 6,5 -0,9 -0,3
Saône-et-Loire 7,4 6,7 6,7 6,8 6,7 6,1 -1,3 -0,6
Yonne 7,6 6,9 7,1 7,3 7,3 6,5 -1,1 -0,4
Territoire de Belfort 8,8 8,7 9,0 9,0 9,2 8,5 -0,3 -0,2
Bourgogne-Franche-Comté 7,1 6,7 6,8 6,8 6,8 6,2 -0,9 -0,5
France hors Mayotte 8,2 8,1 8,1 8,0 8,0 7,4 -0,8 -0,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

La demande d’emploi diminue nettement

À compter du deuxième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) diminue fortement (figure 3). Un flux d’embauches et un emploi intérimaire plus dynamiques entraînent une bascule de la catégorie A vers les catégories B ou C. Par conséquent, le nombre de demandeurs d’emploi déclarant une activité réduite progresse.

Au total, la demande d’emploi globale, incluant l’activité réduite, est inférieure de 5 % par rapport à la même période en 2020, soit 11 150 inscrits en moins. Cette évolution est similaire à celle observée au niveau national. Elle compense ainsi la hausse du nombre d’inscrits provoquée par la crise sanitaire. Fin 2021, 210 220 demandeurs d’emploi sont en recherche active d’un emploi (catégories A, B et C).

Cette baisse s’explique également par un volume de sorties de Pôle emploi plus important que le volume d’entrées.

Le nombre de personnes ayant repris un emploi augmente ainsi que le nombre de radiations administratives, par contrecoup des mesures exceptionnelles mises en place en 2020.

Parallèlement, le nombre d’entrées à Pôle emploi diminue, en particulier celles faisant suite à un licenciement ou à une fin de contrat. Les mesures gouvernementales telles que l'activité partielle ont permis de contenir le nombre d'entrées suite à un licenciement économique.

Figure 3Demandeurs d'emploi en fin de mois

Demandeurs d'emploi en fin de mois
Décomposition Demandeurs d'emploi au quatrième trimestre 2021 Évolution 2021 T4 / 2019 T4 Évolution 2021 T4 / 2020 T4 Évolution annuelle moyenne 2019 T4 / 2014 T4 ¹
Catégories A, B, C Catégorie A Catégories A, B, C (% de l'ensemble) Catégorie A (% de l'ensemble) Catégories A, B, C (%) Catégorie A (%) Catégories A, B, C (%) Catégorie A (%) Catégories A, B, C (%) Catégorie A (%)
Hommes 102 170 56 630 48,6 52,4 1,1 -9,9 -5,5 -13,3 -0,5 -2,7
Femmes 108 040 51 530 51,4 47,6 -2,4 -12,4 -4,7 -12,6 0,9 -1,5
Moins de 25 ans 28 490 15 060 13,6 13,9 -3,3 -17,4 -10,7 -17,6 -3,6 -4,9
De 25 à 49 ans 123 880 61 030 58,9 56,4 -1,0 -11,4 -5,1 -13,6 -0,0 -2,5
50 ans ou plus 57 850 32 070 27,5 29,7 1,2 -7,3 -1,7 -9,2 3,2 0,5
Inscrits depuis un an ou plus 103 870 nd 49,4 nd 4,4 nd -2,8 nd 1,9 nd
dont inscrits depuis 2 ans ou plus 60 730 nd 28,9 nd 6,4 nd 1,9 nd 2,9 nd
Bourgogne-Franche-Comté 210 220 108 160 100,0 100,0 -0,7 -11,1 -5,0 -12,9 0,2 -2,1
France entière 5 685 400 3 361 900 100,0 100,0 -1,3 -5,7 -5,7 -12,4 1,0 -0,9
  • nd : données non disponibles.
  • ¹ : évolution qui aurait été observée pour les demandeurs d'emploi en fin de mois pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi au quatrième trimestre est une moyenne des stocks de demandeurs d'emploi à la fin des mois d'octobre, novembre et décembre afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Le recul de la demande d’emploi profite particulièrement aux jeunes

La demande d’emploi diminue dans toutes les tranches d’âges et quel qu’en soit le genre. En particulier, le nombre d’inscrits de moins de 25 ans diminue le plus fortement. La montée en charge des mesures emploi-formation du plan de relance génère des entrées en formations et en contrats aidés plus nombreuses pour les jeunes (figure 4). Ainsi le nombre de personnes entrées en contrat aidé a été multiplié par deux et 5 000 contrats d’apprentissage supplémentaires ont été signés. Une partie d’entre eux reste toutefois inscrits à Pôle emploi dans les catégories D et E (personnes en recherche active d’un emploi non tenues d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi).

Figure 4Entrées dans les dispositifs de contrats aidés, d'alternance et d'accompagnement des jeunes - Bourgogne-Franche-Comté

Entrées dans les dispositifs de contrats aidés, d'alternance et d'accompagnement des jeunes - Bourgogne-Franche-Comté
Type d'aide   2019 2020 2021
Aides à l'emploi 43 009 42 390 55 802
- Contrats aidés 20 059 18 466 25 407
Parcours emploi compétences (PEC) et contrats d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) 3 875 3 313 4 808
Contrats initiative emploi (CUI-CIE) 28 53 2 807
Insertion par l'activité économique (IAE) ¹ 16 156 15 100 17 792
- Contrats en alternance 22 950 23 924 30 395
Apprentissage 16 309 20 117 26 229
Contrats de professionnalisation 6 641 3 807 4 166
Accompagnement des jeunes 12 119 12 096 15 439
Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) 12 119 12 096 15 439
dont Garantie jeunes 3 387 3 039 5 648
Emplois francs nd 579 720
  • ¹ : année glissante de décembre N-1 à novembre N.
  • nd : non disponible.
  • Note : les entrées comprennent les conventions initiales et les reconductions de contrats.
  • Source : Dares, extraction du 01/04/2022.

La demande d’emploi de longue durée diminue mais reste à un niveau élevé

La demande d’emploi de longue durée recule en milieu d’année et interrompt ainsi la tendance à la hausse observée depuis deux ans. Toutefois, le nombre d’inscrits depuis un an ou plus reste à un niveau nettement supérieur à celui d’avant la crise Il a diminué à un rythme moins élevé que la moyenne des demandeurs d’emploi. Leur part parmi l’ensemble des inscrits à Pôle emploi s’est donc renforcée. Fin 2021, près d’un demandeur d’emploi sur deux recherche un emploi depuis plus d’un an.

Publication rédigée par :Lionel Durand, Céline Rouot, Émilie Vivas (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Chômeur (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Personne au chômage (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Un chômeur au sens du BIT est une personne âgée de 15 ans ou plus qui répond simultanément à trois conditions :

  • être sans emploi durant une semaine donnée
  • être disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines
  • avoir cherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Demandeurs d'emploi de très longue durée / DETLD :

les demandeurs d'emploi de très longue durée (DETLD) sont ceux inscrits à Pôle emploi depuis deux ans ou plus.

Catégories de demandes d'emploi établies par arrêté :

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur ces listes est soumise à certaines conditions. Selon leur situation vis‑à‑vis de l’obligation de recherche d’emploi et de l’exercice ou non d’une activité, les demandeurs d'emploi sont regroupés en cinq catégories.

Population active (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Actifs (au sens du Bureau International du Travail (BIT)), personnes actives (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

La population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) comprend les personnes en emploi au sens du BIT et les chômeurs au sens du BIT.

Contrat d'apprentissage :

Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et un jeune de 16 à 29 ans ayant satisfait à l'obligation scolaire, des dérogations étant possibles.

Contrat de professionnalisation :

Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail destiné à permettre aux jeunes de 16 à 25 ans, aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats, d’acquérir une qualification professionnelle ou de compléter leur formation initiale au moyen d’une formation en alternance.

Contrat unique d'insertion / CUI :

Le contrat unique d'insertion a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d'accès à l'emploi.

Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA) :

mis en place à partir de 2017, le PACEA est le cadre contractuel de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Il concerne tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus.
Le PACEA est constitué de phases d’accompagnement successives qui peuvent s’enchaîner pour une durée maximale de 24 mois consécutifs.
En fonction de la situation et des besoins de l’intéressé, le bénéfice d’une allocation peut être accordé à un jeune en PACEA. Elle est destinée à soutenir ponctuellement la démarche d’insertion du jeune vers et dans l’emploi et l’autonomie. Le montant mensuel de l’allocation ne peut pas excéder le montant mensuel du revenu de solidarité active (RSA) hors forfait logement. Au 1er avril 2021, cela correspond à un montant de 497,50 €.

Parcours emploi compétences (PEC) :

depuis janvier 2018, les contrats aidés du secteur non-marchand (CUI-CAE) sont transformés en parcours emploi compétences.
La mise en œuvre des parcours emploi compétences repose sur le triptyque emploi-formation-accompagnement : un emploi permettant de développer des compétences transférables, un accès facilité à la formation et un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi des bénéficiaires.
L’objectif de durée d’un parcours est de 11 mois et les conventions initiales ne peuvent être inférieures à 9 mois.
Dans le cadre du parcours emploi compétences, le montant de l’aide accordée aux employeurs, exprimé en pourcentage du Smic brut, est modulé selon le type de public (PEC « tout public », PEC QPV-ZRR, PEC Jeunes).

Emplois francs :

expérimenté à partir du 1er avril 2018 puis généralisé à la France entière au 1er janvier 2020, le dispositif d’emploi franc est un dispositif qui permet à un employeur de bénéficier d’un aide lorsqu’il embauche un habitant résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). Le dispositif est valable jusqu’au 31 décembre 2021. Le montant de l’aide est de 5 000 € par an pendant trois ans pour un CDI et de 2 500 € par an pendant deux ans pour un CDD d’au moins 6 mois, proratisé au temps de travail effectué.
Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution » le dispositif est renforcé temporairement pour les jeunes de moins de 26 ans à partir du 15 octobre 2020. L’aide passe ainsi à 7 000 € la première année, puis 5 000 € les années suivantes, dans la limite de trois ans, pour un recrutement en CDI ; 5 500 € la première année, puis 2 500 € l’année suivante, dans la limite de deux ans, pour un recrutement en CDD d’au moins six mois.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Pour en savoir plus

Dreets Bourgogne-Franche-Comté, 9 février 2022, « Ouvrir dans un nouvel ongletIndicateurs Trimestriels Régionaux - 4ᵉ trimestre 2021 ».

Pôle emploi – Dreets Bourgogne-Franche-Comté, 26 janvier 2022, « Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques trimestrielles des demandeurs d’emploi – 4ᵉ trimestre 2021 ».

Dreets Bourgogne-Franche-Comté, 28 avril 2020, « Ouvrir dans un nouvel ongletFocus sur l'évolution de la demande d'emploi pendant la crise sanitaire ».