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Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté · Juillet 2021 · n° 27
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéBilan économique 2020 - Bourgogne-Franche-Comté Durant la crise, l’économie régionale tourne au ralenti

L’activité économique de la Bourgogne-Franche-Comté a été brutalement touchée par la crise sanitaire. Le taux de chômage est au plus bas, mais reflète plutôt un arrêt de la recherche d’emploi durant les différents confinements qu’un marché du travail dynamique. Les gains d’emploi dans la construction et le tertiaire non marchand ne permettent pas de compenser les pertes des autres secteurs, notamment de l’industrie et du tertiaire marchand. Les créations de micro-entreprises augmentent fortement, les travailleurs cherchant à créer leur propre emploi. Sous le coup des restrictions, la fréquentation touristique et le transport aérien s’effondrent.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 27
Paru le :Paru le12/07/2021

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par l'Insee.
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Emploi - Une baisse de l’emploi plus forte qu’au niveau national Bilan économique 2020

Frédéric Biancucci (Insee)

En 2020, la crise sanitaire a lourdement impacté plusieurs secteurs d’activité dans la région, causant la disparition de plus de 14 400 emplois. L’hébergement-restauration est particulièrement touché, de même que l’intérim et l’emploi industriel. En revanche, comme en 2019, la construction et les services non marchands gagnent des emplois, même si cette progression est moins marquée qu’au niveau national.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté

No 27

Paru le :12/07/2021

Fin 2020, la Bourgogne-Franche-Comté compte 960 400 emplois, soit une baisse d’une ampleur inédite de 14 400 emplois en un an. Cette chute a davantage touché le privé, en baisse de 2,1 %, que le public, qui progresse de 0,4 % (figure 1). En France, le repli est moins sévère dans le privé avec une baisse de 1,6 %, et la progression est plus nette dans le public, + 0,6 %.

La diminution de l’emploi privé a toutefois été atténuée par le recours massif au dispositif d’activité partielle dans les secteurs les plus touchés par l’arrêt de l’activité, notamment pendant les périodes de confinements.

Dans la région, la construction est l’un des rares secteurs à gagner des emplois sur un an (figure 2). Le tertiaire non marchand, et dans une moindre mesure l’agriculture, en gagnent également. À l’inverse, l’emploi salarié recule fortement dans l’intérim, le tertiaire marchand hors intérim et l’industrie.

L’emploi baisse dans tous les départements de la région. Cette conjoncture défavorable a plus lourdement pesé dans le Territoire de Belfort qui perd 2,9 % de ses emplois, soit près de 1 500 emplois. L’Yonne, la Nièvre et le Doubs perdent également plus de 2 % de leurs emplois. C’est plus de 4 000 emplois en moins dans le Doubs. Avec des replis de respectivement 0,6 % et 0,3 %, la Haute-Saône et le Jura sont plus épargnés (figure 3).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 100,1 100,2 100,1 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,1 100,3 100,2 100,4
3ᵉ trim. 2011 99,8 100,2 100 100,4
4ᵉ trim. 2011 100,1 100,3 100,1 100,4
1ᵉʳ trim. 2012 99,8 100,3 99,8 100,4
2ᵉ trim. 2012 99,4 100,3 99,3 100,3
3ᵉ trim. 2012 99,1 100,1 98,9 100,1
4ᵉ trim. 2012 98,7 100 98,4 99,9
1ᵉʳ trim. 2013 98,6 100 98 99,9
2ᵉ trim. 2013 98,5 99,9 97,8 99,7
3ᵉ trim. 2013 98,8 100,1 98,1 99,8
4ᵉ trim. 2013 98,5 100,4 97,6 99,9
1ᵉʳ trim. 2014 98,4 100,4 97,4 99,9
2ᵉ trim. 2014 98,3 100,4 97,2 99,9
3ᵉ trim. 2014 97,8 100,3 96,7 99,8
4ᵉ trim. 2014 97,8 100,4 96,6 99,8
1ᵉʳ trim. 2015 97,7 100,4 96,4 99,8
2ᵉ trim. 2015 97,8 100,6 96,5 100
3ᵉ trim. 2015 97,6 100,7 96,4 100,1
4ᵉ trim. 2015 97,7 100,9 96,4 100,3
1ᵉʳ trim. 2016 97,5 101,1 96,3 100,5
2ᵉ trim. 2016 97,8 101,3 96,5 100,8
3ᵉ trim. 2016 99 101,6 97,9 101,2
4ᵉ trim. 2016 98 101,7 96,8 101,3
1ᵉʳ trim. 2017 98,5 102,1 97,3 101,8
2ᵉ trim. 2017 98,7 102,4 97,7 102,2
3ᵉ trim. 2017 99,1 102,7 98,3 102,6
4ᵉ trim. 2017 99,1 103,1 98,4 103,2
1ᵉʳ trim. 2018 98,9 103,2 98,3 103,3
2ᵉ trim. 2018 98,8 103,3 98,2 103,5
3ᵉ trim. 2018 98,6 103,4 98 103,7
4ᵉ trim. 2018 98,8 103,7 98,3 104,1
1ᵉʳ trim. 2019 98,8 104,1 98,3 104,6
2ᵉ trim. 2019 98,8 104,3 98,2 104,8
3ᵉ trim. 2019 98,6 104,5 98 105
4ᵉ trim. 2019 98,8 104,9 98,2 105,5
1ᵉʳ trim. 2020 96,6 102,9 95,4 102,9
2ᵉ trim. 2020 95,8 102 94,5 102,2
3ᵉ trim. 2020 97,2 103,8 96,1 104
4ᵉ trim. 2020 97,4 103,7 96,2 103,8
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 99,5 100,1 100,2 99,9
2ᵉ trim. 2011 98,9 99,8 100,3 99,8
3ᵉ trim. 2011 98,5 99,4 100,4 99,8
4ᵉ trim. 2011 98 99,3 100,5 100,1
1ᵉʳ trim. 2012 97,2 98,7 100,5 100
2ᵉ trim. 2012 96,1 98,3 100,6 99,7
3ᵉ trim. 2012 95,4 97,9 100,5 99,7
4ᵉ trim. 2012 94,6 97,6 100,3 99,6
1ᵉʳ trim. 2013 93,2 96,7 99,8 100,1
2ᵉ trim. 2013 93,1 96 99,5 100,1
3ᵉ trim. 2013 92,6 95,6 99,6 100,3
4ᵉ trim. 2013 91,6 95,4 99,5 100,8
1ᵉʳ trim. 2014 91,2 95,1 99,3 100,8
2ᵉ trim. 2014 90,2 94,5 99,3 100,8
3ᵉ trim. 2014 89,2 94,1 99 100,6
4ᵉ trim. 2014 88,2 93,5 99,2 100,5
1ᵉʳ trim. 2015 87,4 92,8 99,2 100,7
2ᵉ trim. 2015 86 92,7 99,4 100,9
3ᵉ trim. 2015 85,1 92,5 99,4 100,7
4ᵉ trim. 2015 84,9 92,1 99,4 100,4
1ᵉʳ trim. 2016 84,5 91,9 99,5 100,2
2ᵉ trim. 2016 84,3 91,4 99,7 100,7
3ᵉ trim. 2016 84,4 90,9 100 100,8
4ᵉ trim. 2016 84,1 90,4 100,1 100,5
1ᵉʳ trim. 2017 84,2 90 100,6 100,7
2ᵉ trim. 2017 84,3 90 100,9 100,6
3ᵉ trim. 2017 83,9 89,8 101,1 100,5
4ᵉ trim. 2017 84 90 101,3 100,1
1ᵉʳ trim. 2018 84 89,9 101,6 99,9
2ᵉ trim. 2018 84 90 101,9 99,4
3ᵉ trim. 2018 84,1 89,8 102,2 99,2
4ᵉ trim. 2018 84,1 89,9 102,7 99,1
1ᵉʳ trim. 2019 84,7 89,8 102,7 99
2ᵉ trim. 2019 84,8 89,4 102,6 99,2
3ᵉ trim. 2019 85 89,2 102,5 99,1
4ᵉ trim. 2019 85,1 88,9 103,1 99,1
1ᵉʳ trim. 2020 84,7 88,5 101,9 98,8
2ᵉ trim. 2020 84,5 87,6 100 98,3
3ᵉ trim. 2020 85,3 87,1 101,1 99,1
4ᵉ trim. 2020 86 86,7 100,4 99,7
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté

en %
Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté (en %)
Emploi au 31/12/2020 (milliers) Glissement annuel
Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand dont Intérim Tertiaire non marchand Total
Côte-d'Or 214,0 0,9 -1,8 1,7 -2,7 -4,3 1,0 -1,0
Doubs 193,2 10,1 -2,7 1,1 -4,8 -18,7 0,9 -2,1
Jura 85,5 6,9 -2,3 2,2 -1,3 7,8 1,3 -0,3
Nièvre 65,3 -4,2 -4,1 0,5 -3,0 -16,2 -1,1 -2,3
Haute-Saône 65,8 -3,3 -0,4 0,3 0,6 1,8 -1,7 -0,6
Saône-et-Loire 181,4 -2,6 -2,1 1,6 -2,8 -5,3 1,2 -1,1
Yonne 106,2 -0,6 -2,9 -2,5 -4,1 -1,7 -0,1 -2,4
Territoire de Belfort 49,1 -1,6 -5,8 1,1 -4,7 -17,3 -0,1 -2,9
Bourgogne-Franche-Comté 960,4 0,1 -2,5 1,0 -3,1 -7,9 0,5 -1,5
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’hébergement-restauration en souffrance en 2020

Le secteur tertiaire marchand hors intérim est fortement touché par la crise sanitaire. La région accuse une perte de près de 9 500 emplois, soit 2,6 % du secteur. Cette baisse est plus forte que celle constatée au niveau national, - 0,8 %.

L’hébergement-restauration paye le plus lourd tribut en 2020 avec plus de 3 600 emplois en moins, soit une baisse de 11,0 %.

La Côte-d’Or est le département le plus touché, avec près de 13 % de perte.

À un degré moindre, les services aux ménages sont également en repli (- 6,2 %), notamment en Saône-et-Loire et dans l’Yonne.

L’industrie en recul dans toute la région

Au cours de l’année 2020, près de 4 200 emplois industriels disparaissent en Bourgogne-Franche-Comté, soit un recul de 2,5 %. La baisse est plus modérée en France, - 1,8 %. L’emploi industriel est en repli dans tous les départements de la région. Il diminue fortement dans le Territoire de Belfort (- 5,8 %) et dans la Nièvre (- 4,1 %). En revanche, la Haute-Saône est plus épargnée, avec une quasi-stagnation de ses effectifs industriels.

Les secteurs des biens d’équipement et des matériels de transport sont les plus touchés, avec une perte d’emplois de 5 % au niveau régional. Le Doubs perd 1 100 emplois industriels (- 2,7 %) dont 950 dans le secteur des matériels de transport.

Seul le secteur de l’industrie agro-alimentaire se maintient dans la région sur un an, alors qu’il recule légèrement au niveau national (figure 4).

Figure 4Emploi salarié total par secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté

en %
Emploi salarié total par secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté (en %)
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2020 (milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2019/2014 ¹
Bourgogne-Franche-Comté Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
Agriculture 17,9 0,1 0,1 1,9 1,6
Industrie 165,2 -2,5 -1,8 -1,0 -0,2
Industrie agro-alimentaire 26,3 0,0 -0,3 0,6 1,0
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 11,8 -1,2 -0,3 -1,2 -0,1
Biens d'équipement 21,6 -5,2 -2,6 -1,7 -0,7
Matériels de transport 21,3 -4,9 -2,9 -3,1 -0,5
Autres branches industrielles 84,1 -2,1 -2,3 -0,7 -0,6
Construction 51,3 1,0 2,2 -0,7 0,8
Tertiaire marchand 387,7 -3,1 -2,6 1,3 1,7
Commerce 120,0 -1,2 -1,0 0,3 0,8
Transports 52,3 -1,0 -0,8 0,4 0,9
Hébergement - restauration 29,6 -11,0 -11,2 2,0 2,6
Information - communication 8,4 -1,5 -0,5 0,6 2,5
Services financiers 21,3 -2,8 -1,1 -0,7 0,6
Services immobiliers 7,0 -2,8 -1,8 0,4 1,2
Services aux entreprises hors intérim 72,3 -0,2 -1,1 2,9 2,5
Intérim 35,7 -7,9 -5,3 6,6 6,9
Services aux ménages 41,0 -6,2 -4,9 -0,6 -0,2
Tertiaire non marchand 338,4 0,5 0,8 -0,3 0,1
Total 960,4 -1,5 -1,1 0,2 0,9
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim pénalisé par la crise sanitaire

Variable d’ajustement, l’emploi intérimaire a fortement chuté au cours des deux premiers trimestres, il connaît un rebond au second semestre 2020. Le travail intérimaire recule de 7,9 % par rapport à fin 2019, soit une baisse de plus de 3 000 emplois. Le repli dans la région est plus important qu’au niveau national (- 5,3 %) (figure 5).

Les disparités sont fortes selon les départements. Le Jura est l’un des deux départements de la région à avoir gagné des emplois intérimaires (+ 7,8 %), notamment dans le secteur de la fabrication de produits industriels. La Haute-Saône affiche également un gain d’emplois intérimaires de 1,8 %.

À l’inverse, avec des baisses de plus de 16 %, le Doubs, le Territoire de Belfort et la Nièvre sont particulièrement touchés. L’emploi intérimaire s’est fortement replié dans la fabrication de matériels de transport.

Figure 5Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2007 115,2 109,5
1ᵉʳ trim. 2008 121,4 115,4
2ᵉ trim. 2008 111,4 106,7
3ᵉ trim. 2008 101,7 101,1
4ᵉ trim. 2008 77,8 87
1ᵉʳ trim. 2009 63,1 75,7
2ᵉ trim. 2009 65,8 76
3ᵉ trim. 2009 71,7 79,8
4ᵉ trim. 2009 79 84
1ᵉʳ trim. 2010 82,6 88,1
2ᵉ trim. 2010 86,2 91,7
3ᵉ trim. 2010 92,3 95,6
4ᵉ trim. 2010 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 100,7 101,1
2ᵉ trim. 2011 103,5 101,5
3ᵉ trim. 2011 100,5 100,1
4ᵉ trim. 2011 100,2 99,4
1ᵉʳ trim. 2012 96,5 95
2ᵉ trim. 2012 90,2 92
3ᵉ trim. 2012 85,4 88
4ᵉ trim. 2012 80,5 85,4
1ᵉʳ trim. 2013 85,7 88,2
2ᵉ trim. 2013 86,6 87,2
3ᵉ trim. 2013 90,1 89,8
4ᵉ trim. 2013 89,5 90,3
1ᵉʳ trim. 2014 87,5 89,3
2ᵉ trim. 2014 90,2 91,2
3ᵉ trim. 2014 86,4 88,9
4ᵉ trim. 2014 89,8 90,1
1ᵉʳ trim. 2015 90,5 89,8
2ᵉ trim. 2015 94,9 93,4
3ᵉ trim. 2015 96,6 97
4ᵉ trim. 2015 101,3 99,6
1ᵉʳ trim. 2016 99,3 99,3
2ᵉ trim. 2016 102,5 102,2
3ᵉ trim. 2016 109 105,5
4ᵉ trim. 2016 112,8 110,8
1ᵉʳ trim. 2017 118 115,4
2ᵉ trim. 2017 124,2 120,3
3ᵉ trim. 2017 133,2 124,3
4ᵉ trim. 2017 139,6 130,8
1ᵉʳ trim. 2018 135,7 129,6
2ᵉ trim. 2018 131,3 127,8
3ᵉ trim. 2018 126,8 127,8
4ᵉ trim. 2018 124,9 126,5
1ᵉʳ trim. 2019 127,5 127,4
2ᵉ trim. 2019 125,5 126,9
3ᵉ trim. 2019 123,9 126,5
4ᵉ trim. 2019 123,7 126
1ᵉʳ trim. 2020 73,1 75,2
2ᵉ trim. 2020 81 92,5
3ᵉ trim. 2020 108,3 113,5
4ᵉ trim. 2020 114 119,3
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

La construction ne connaît pas la crise

La Bourgogne-Franche-Comté gagne près de 500 emplois dans la construction en 2020. C’est l’un des rares secteurs épargné par la crise sanitaire. Cependant, la hausse de 1,0 % est inférieure à la progression nationale (+ 2,2 %). Le Jura, la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire tirent la croissance régionale dans ce secteur. L’Yonne est le seul département à perdre des emplois dans la construction (- 2,5 %).

Le tertiaire non marchand en légère progression

Le tertiaire non marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale) progresse de 0,5 % en 2020, soit près de 1 800 emplois supplémentaires. La hausse est principalement portée par le secteur de la santé avec 1 600 emplois créés.

Les progressions dans le tertiaire non marchand sont les plus significatives en Côte-d’Or, en Saône-et-Loire et dans le Doubs. Ils gagnent chacun plus de 600 emplois. Par contre, la Nièvre et surtout la Haute-Saône perdent plus de 1 % de leurs emplois dans ce secteur.

Avertissement

L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.

Publication rédigée par :Frédéric Biancucci (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Pour en savoir plus

Conjoncture Emploi Insee-Urssaf-Direccte, « Au 4ᵉ trimestre 2019, l’emploi salarié connaît une belle embellie avant la crise sanitaire », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n° 101, avril 2020.