Insee Conjoncture Nouvelle-AquitaineBilan économique 2019 - Nouvelle-Aquitaine

Une année 2019 encourageante pour l'économie néo-aquitaine avant le coup de frein de la crise sanitaire

En 2019, la situation économique continue de s'améliorer en Nouvelle-Aquitaine. L'emploi bénéficie d'un regain d'activité dans la plupart des secteurs et de l'intérêt confirmé pour l'entrepreneuriat. En conséquence, le chômage recule.

A la fin de l'année, les perspectives pour 2020 étaient plutôt encourageantes. Mais la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus va bouleverser les prévisions.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
No 22
Paru le :Paru le10/07/2020
Aurélie Trillaud (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt Nouvelle-Aquitaine)
Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine No 22- Juillet 2020

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.

Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.

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Agriculture - Une année contrastée selon les filières d’élevage Bilan économique 2019

Aurélie Trillaud (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt Nouvelle-Aquitaine)

En Nouvelle-Aquitaine, l'année 2019 est favorable aux exportations de broutards en progression, aux abattages de poulets restés dynamiques et au marché porcin fortement stimulé par la demande chinoise. Elle est plus difficile pour la production de viande bovine et les abattages de canards, tous les deux en recul. Les marchés du veau et des ovins sont très dégradés sur l’été. De plus, les phénomènes répétés de sécheresse mettent à mal les élevages des territoires concernés.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine

No 22

Paru le :10/07/2020

Bilan mitigé et prix médiocres pour les herbivores

En Nouvelle-Aquitaine, avec 852 700 vaches allaitantes au 31 décembre, le cheptel régional se réduit de 2 % en un an. Celui des vaches laitières se réduit de 6 %, un ralentissement deux fois plus marqué qu'au niveau national. En effet, l'année 2019 a été marquée par un nouvel épisode de sécheresse, avec une pousse d'herbe très déficitaire à partir de juillet sur le flanc est de la région, incitant davantage à l'abattage. Les cotations de vaches de race viande se maintiennent tout juste aux niveaux des années précédentes et montrent quelques signes de faiblesse en fin d'année (figure 1).

Figure 1Cotations de la vache limousine (<10 ans et >350 kg, U-)

€/kg de carcasse
Cotations de la vache limousine (<10 ans et >350 kg, U-) (€/kg de carcasse)
Semaines 2018 2019 Moyenne 2017-2018-2019
1 4,41 4,30 4,39
2 4,40 4,32 4,41
3 4,36 4,37 4,35
4 4,41 4,32 4,39
5 4,31 4,34 4,37
6 4,31 4,37 4,33
7 4,35 4,34 4,40
8 4,36 4,44 4,39
9 4,35 4,39 4,38
10 4,34 4,36 4,42
11 4,31 4,31 4,42
12 4,37 4,41 4,38
13 4,37 4,42 4,39
14 4,37 4,35 4,40
15 4,31 4,57 4,38
16 4,34 4,38 4,37
17 4,34 4,42 4,36
18 4,37 4,48 4,41
19 4,33 4,37 4,36
20 4,30 4,37 4,36
21 4,40 4,44 4,38
22 4,40 4,39 4,40
23 4,34 4,34 4,35
24 4,36 4,37 4,38
25 4,43 4,38 4,39
26 4,40 4,42 4,40
27 4,41 4,36 4,36
28 4,35 4,40 4,33
29 4,39 4,36 4,39
30 4,40 4,45 4,37
31 4,39 4,42 4,36
32 4,36 4,39 4,34
33 4,42 4,35 4,39
34 4,32 4,34 4,35
35 4,48 4,36 4,40
36 4,44 4,37 4,38
37 4,39 4,35
38 4,37 4,38 4,37
39 4,40 4,39 4,34
40 4,34 4,37 4,38
41 4,33 4,32 4,40
42 4,32 4,32 4,37
43 4,37 4,35 4,42
44 4,32 4,34 4,38
45 4,30 4,36 4,36
46 4,30 4,38 4,35
47 4,31 4,33 4,35
48 4,31 4,34 4,37
49 4,35 4,32 4,39
50 4,40 4,37 4,43
51 4,29 4,27 4,38
52 4,35 4,35 4,34
  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Toulouse.

Figure 1Cotations de la vache limousine (<10 ans et >350 kg, U-)

  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Toulouse.

Avec 245 500 broutards sortant de la région en 2019, les exportations augmentent de 1,3 % par rapport à l'an passé. Grâce à une offre contenue au niveau national, le cours du broutard limousin reste stable sur l’année, conforme à la moyenne des trois dernières années mais moins favorable qu'en 2018 (figure 2).

Figure 2Cotations du broutard limousin (mâle U 300kg)

€/kg vif
Cotations du broutard limousin (mâle U 300kg) (€/kg vif)
Semaines 2018 2019 Moyenne 2017-2018-2019
1 2,81 2,73 2,73
2 2,81 2,73 2,74
3 2,81 2,73 2,74
4 2,81 2,73 2,74
5 2,83 2,76 2,76
6 2,83 2,78 2,77
7 2,83 2,78 2,77
8 2,85 2,80 2,79
9 2,88 2,80 2,80
10 2,90 2,80 2,83
11 2,93 2,80 2,85
12 2,93 2,84 2,85
13 2,95 2,84 2,86
14 2,98 2,84 2,88
15 2,98 2,84 2,88
16 2,98 2,84 2,87
17 2,98 2,84 2,87
18 2,98 2,84 2,87
19 2,98 2,84 2,87
20 2,98 2,84 2,86
21 2,98 2,84 2,86
22 2,98 2,87 2,86
23 3,01 2,87 2,87
24 3,01 2,87 2,87
25 3,01 2,87 2,86
26 3,01 2,87 2,84
27 3,01 2,83 2,84
28 3,01 2,83 2,83
29 3,01 2,81 2,82
30 2,98 2,81 2,81
31 2,93 2,81 2,80
32 2,93 2,81 2,80
33 2,93 2,81 2,80
34 2,88 2,78 2,78
35 2,88 2,78 2,78
36 2,88 2,78 2,78
37 2,83 2,78 2,75
38 2,83 2,78 2,75
39 2,86 2,78 2,77
40 2,86 2,78 2,77
41 2,86 2,78 2,77
42 2,86 2,78 2,77
43 2,86 2,78 2,77
44 2,86 2,78 2,77
45 2,86 2,78 2,77
46 2,80 2,78 2,75
47 2,76 2,73 2,73
48 2,73 2,73 2,72
49 2,73 2,73 2,73
50 2,73 2,73 2,73
51 2,73 2,73 2,74
52 2,73 2,73 2,74
  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Limoges.

Figure 2Cotations du broutard limousin (mâle U 300kg)

  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Limoges.

En 2019, 146 800 veaux de race viande et 73 600 veaux de race lait sont produits dans la région, soit des baisses respectives de 4 et 5 % par rapport à la moyenne 2016-2018. Pour les veaux d’entrée et moyenne gamme, les cours sont particulièrement sinistrés jusqu'à fin août, inférieurs de 5 à 10 % à ceux des années précédentes. La sortie de crise est en vue en novembre, avec des prix redevenus équivalents.

Le volume annuel d’ovins abattus en Nouvelle-Aquitaine se replie de 2 % en un an. L'afflux massif de viande ovine britannique en prévision du Brexit déséquilibre le marché et engendre une sévère baisse des cours jusqu'à l'automne. À la faveur d’un début d’année plus favorable, le cours de l’agneau est globalement conforme à la moyenne 2016-2018.

La déprise laitière se poursuit

La collecte de lait de vache se replie de 4,5 % en Nouvelle-Aquitaine par rapport à 2018 (figure 3). En effet, fin 2019, le nombre d'éleveurs néo-aquitains livrant en laiterie baisse de 7 % et le cheptel régional n’est plus que de 165 600 bêtes.

Figure 3Livraisons à l’industrie et prix du lait de vache en Nouvelle-Aquitaine

milliers de litres
Livraisons à l’industrie et prix du lait de vache en Nouvelle-Aquitaine (milliers de litres)
Mois 2018 2019 Moyenne 2016-2017-2018
Janvier 99 392 91 465 103 849
Février 91 556 84 854 97 386
Mars 102 102 96 649 107 588
Avril 99 045 94 639 105 081
Mai 99 889 94 282 105 582
Juin 90 745 86 184 95 512
Juillet 88 065 81 834 93 602
Août 83 020 81 251 88 721
Septembre 79 183 76 579 84 053
Octobre 82 793 81 576 88 069
Novembre 81 594 80 708 86 655
Décembre 88 068 86 980 93 317
  • Source : Agreste, Enquête mensuelle laitière, SSP-FranceAgriMer.

Figure 3Livraisons à l’industrie et prix du lait de vache en Nouvelle-Aquitaine

  • Source : Agreste, Enquête mensuelle laitière, SSP-FranceAgriMer.

Après plusieurs années de prix volatils, le prix moyen du lait payé au producteur est stable sur le premier semestre 2019 et, sur l'année, supérieur de 11 % à la moyenne 2016-2018.

La collecte régionale de lait de chèvre diminue de 1 % par rapport à la moyenne des trois dernières années tandis que le prix augmente de 2,7 %.

Après un tassement de la production en 2018, les livraisons régionales de lait de brebis progressent à nouveau. En 2019, elles atteignent 67 millions de litres, soit 4,5 % de plus que la moyenne 2016-2018.

Des abattages rythmés de volailles de chair

En 2019, près de 79 millions de poulets et coquelets sont abattus, en Nouvelle-Aquitaine, pour 110 000 tonnes (figure 4). Les abattages progressent ainsi de 1,1 % sur un an, une tendance contraire à celle observée au niveau national.

Figure 4Abattages de volailles (poulets, coquelets et canards) en Nouvelle-Aquitaine

tonnes de volailles abattues
Abattages de volailles (poulets, coquelets et canards) en Nouvelle-Aquitaine (tonnes de volailles abattues)
Mois Poulets et coquelets 2019 Canards 2019 Poulets et coquelets Moyenne 2016-2017-2018 Canards Moyenne 2016-2017-2018
Janvier 9 624 5 397 9 117 4 504
Février 8 551 4 705 8 431 4 549
Mars 8 978 5 417 9 417 5 158
Avril 9 735 6 022 8 292 4 571
Mai 9 591 5 764 8 562 3 615
Juin 8 910 5 547 8 516 3 530
Juillet 9 617 5 557 8 707 3 337
Août 9 627 4 920 9 516 4 664
Septembre 8 816 5 468 8 669 5 644
Octobre 9 906 6 299 9 173 6 205
Novembre 8 263 5 435 8 711 6 241
Décembre 8 413 6 006 8 188 5 799
  • Source : Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt - Enquête mensuelle abattoirs.

Figure 4Abattages de volailles (poulets, coquelets et canards) en Nouvelle-Aquitaine

  • Source : Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt - Enquête mensuelle abattoirs.

Près de 19 millions de canards sont abattus pour 66 500 tonnes. Le rythme des abattages ralentit à partir de mai. La fin d’année, qui correspond au pic d’activité saisonnier pour la filière foie gras, s'avère difficile : les ventes de foie gras se replient, en dépit d'une cotation 2019 au marché de Rungis inférieure à la moyenne 2016-2018.

Flambée du cours du porc

Les abattages régionaux de porcs charcutiers progressent de 2,2 % en volume par rapport à 2018 : 2,3 millions de porcs charcutiers sont abattus pour 212 000 tonnes. Pour couvrir ses besoins suite à l’épidémie de peste porcine africaine, la Chine recourt massivement aux importations, provoquant une inflation sur le marché porcin. Le cours régional du porc charcutier augmente sans discontinuer de février à novembre (figure 5). En moyenne, la cotation augmente de 15 % par rapport aux trois dernières années.

Figure 5Cotations du porc charcutier classe E

€ HT/Kg de carcasse
Cotations du porc charcutier classe E (€ HT/Kg de carcasse)
Semaines 2018 2019 Moyenne 2016-2017-2018
1 1,19 1,24 1,23
2 1,19 1,24 1,26
3 1,19 1,23 1,27
4 1,19 1,24 1,25
5 1,19 1,24 1,25
6 1,19 1,25 1,29
7 1,25 1,25 1,28
8 1,26 1,24 1,22
9 1,30 1,25 1,32
10 1,31 1,25 1,32
11 1,31 1,29 1,33
12 1,29 1,34 1,33
13 1,27 1,39 1,34
14 1,27 1,44 1,44
15 1,27 1,47 1,36
16 1,25 1,49 1,35
17 1,25 1,49 1,36
18 1,26 1,49 1,36
19 1,25 1,52 1,36
20 1,26 1,53 1,37
21 1,26 1,55 1,37
22 1,26 1,55 1,39
23 1,27 1,58 1,40
24 1,27 1,59 1,41
25 1,28 1,60 1,43
26 1,28 1,60 1,44
27 1,29 1,61 1,46
28 1,29 1,61 1,46
29 1,29 1,63 1,46
30 1,29 1,64 1,46
31 1,29 1,65 1,46
32 1,29 1,66 1,45
33 1,30 1,67 1,46
34 1,30 1,70 1,44
35 1,36 1,71 1,46
36 1,37 1,75 1,46
37 1,37 1,46
38 1,32 1,78 1,43
39 1,28 1,78 1,40
40 1,27 1,78 1,38
41 1,26 1,78 1,35
42 1,26 1,77 1,32
43 1,26 1,78 1,30
44 1,24 1,78 1,29
45 1,24 1,76 1,29
46 1,24 1,76 1,29
47 1,24 1,77 1,29
48 1,24 1,77 1,29
49 1,25 1,77 1,29
50 1,25 1,77 1,29
51 1,24 1,72 1,27
52 1,24 1,70 1,27
  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Toulouse.

Figure 5Cotations du porc charcutier classe E

  • Source : FranceAgriMer, Commission hebdomadaire de cotation de Toulouse.

L’année se termine sur des incertitudes liées à la hausse du prix de l’aliment et à l'expansion de la peste porcine africaine.

La production ovine se rétracte à nouveau. Les abattages reculent de 2,1 % dans la région alors qu’ils sont stables au niveau national. Cette baisse de la production ovine fait remonter les cours des agneaux : sur l’année, la cotation moyenne est en hausse de 2,3 % par rapport à la moyenne 2015-2017.

Le prix de l’énergie repart à la hausse en 2019

Le prix d'achat des intrants s’accroît de 1,7 % sur l’ensemble de l'année (figure 6). Le prix de l'énergie et des lubrifiants avait sensiblement diminué fin 2018. Il repart à la hausse début 2019, puis se stabilise avant une nouvelle augmentation à partir de novembre. Le prix des aliments pour animaux augmente de 2,6 % alors que celui des engrais et amendements recule sans discontinuer.

Figure 6Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine

Base 100 en 2015
Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine (Base 100 en 2015)
Ensemble des intrants Semences et plants Énergieet lubrifiants Engraiset amendements Produits de protection des cultures Aliments des animaux
janv.-15 99,2 99,5 95,0 100,9 99,0 99,3
févr.-15 100,6 99,6 104,8 102,4 99,2 100,1
mars-15 100,9 99,8 105,9 102,9 99,5 100,3
avr.-15 101,3 100,0 107,6 103,2 100,1 100,3
mai-15 101,4 100,1 109,2 102,6 100,5 100,2
juin-15 100,6 100,2 106,7 99,7 100,2 99,9
juil.-15 100,2 100,1 102,3 98,9 100,3 100,3
août-15 99,6 100,2 95,9 98,8 100,1 100,8
sept.-15 99,4 100,2 96,2 98,4 100,2 100,6
oct.-15 99,4 100,4 95,1 98,0 100,4 99,9
nov.-15 99,2 100,2 94,9 97,5 100,2 99,3
déc.-15 98,2 99,5 86,4 96,7 100,1 99,0
janv.-16 97,4 98,9 83,0 95,3 99,1 98,5
févr.-16 97,3 98,8 83,0 95,1 98,8 97,8
mars-16 97,5 98,8 87,4 94,2 98,8 96,6
avr.-16 97,4 99,2 88,1 93,7 99,4 96,0
mai-16 97,9 99,3 94,7 91,8 99,7 95,4
juin-16 97,5 99,4 96,5 87,9 99,5 95,9
juil.-16 96,8 99,1 93,5 85,3 99,9 96,3
août-16 96,4 99,0 91,7 83,7 99,9 96,4
sept.-16 96,4 99,0 93,1 83,2 100,0 96,0
oct.-16 96,9 98,6 98,2 83,2 100,1 95,4
nov.-16 96,8 98,2 96,1 83,5 99,8 95,3
déc.-16 97,9 97,2 105,2 85,4 99,1 95,4
janv.-17 98,3 96,7 105,2 87,2 98,9 95,8
févr.-17 98,7 96,8 105,6 88,3 98,4 96,6
mars-17 98,5 97,1 102,5 88,4 98,5 96,8
avr.-17 98,7 97,4 103,7 88,4 99,1 96,6
mai-17 98,2 97,5 99,6 86,8 99,1 96,3
juin-17 97,4 97,4 95,6 83,9 99,2 96,1
juil.-17 97,1 97,0 96,6 82,0 98,9 95,8
août-17 97,3 97,0 98,7 82,1 99,0 95,5
sept.-17 97,9 97,2 102,2 83,2 99,3 95,1
oct.-17 98,5 96,9 104,1 84,8 99,4 94,7
nov.-17 98,9 96,4 107,4 85,6 99,0 94,1
déc.-17 99,1 96,4 107,3 86,1 98,8 94,1
janv.-18 99,8 96,3 111,9 86,6 98,8 94,2
févr.-18 99,7 96,6 108,7 87,1 98,7 94,4
mars-18 100,1 96,8 109,1 87,5 99,0 95,0
avr.-18 100,7 97,3 113,2 87,5 100,1 95,5
mai-18 101,6 97,4 119,3 87,1 100,4 96,2
juin-18 101,5 97,3 118,4 86,6 100,3 96,5
juil.-18 101,8 97,5 118,0 88,0 100,0 96,8
août-18 102,3 97,7 118,7 89,7 99,8 97,5
sept.-18 103,2 97,5 121,3 92,1 100,1 98,7
oct.-18 104,2 97,2 125,5 94,2 99,8 99,5
nov.-18 104,2 97,5 120,1 96,2 99,3 100,2
déc.-18 103,5 96,8 113,3 96,9 98,1 100,4
janv.-19 103,1 96,2 111,0 96,9 95,9 100,8
févr.-19 103,6 96,3 115,3 96,6 95,6 101,1
mars-19 103,8 96,6 116,6 95,9 96,2 101,1
avr.-19 104,1 96,9 118,4 95,5 96,8 100,7
mai-19 103,9 96,9 119,0 94,6 97,1 100,0
juin-19 103,3 97,2 113,6 93,6 97,1 100,0
juil.-19 103,1 96,8 115,3 93,0 95,3 99,5
août-19 102,8 96,5 113,7 93,1 95,1 99,2
sept.-19 103,1 96,5 116,8 92,3 95,1 98,6
oct.-19 103,0 96,4 116,6 91,8 95,1 98,0
nov.-19 102,6 96,6 116,8 91,1 92,8 98,2
déc.-19 102,7 96,5 119,8 89,7 91,7 98,4
  • Sources : Insee, Ipampa (Indice des prix d'achat des moyens de production agricole) ; Agreste.

Figure 6Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine

  • Sources : Insee, Ipampa (Indice des prix d'achat des moyens de production agricole) ; Agreste.