Bilan économique 2014 en Midi-Pyrénées

En 2014, le PIB de la France augmente de 0,2 % après + 0,7 % en 2013 essentiellement grâce à une légère accélération de la consommation. En Midi-Pyrénées, l'économie régionale tourne au ralenti sauf dans l'aéronautique et le spatial. Les performances d'Airbus tire la chaîne d'approvisionnement industrielle et la construction spatiale bénéficie d'une forte augmentation des prises de commandes de satellites. L'année est maussade dans d'autres grands secteurs d'activité : le revenu des agriculteurs est en baisse, la construction de logements ne redémarre pas, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques et le transport de voyageurs reculent. Dans ces conditions d'activité, l'emploi salarié marchand fléchit légèrement dans la région, pour la première fois depuis 2009. L'atonie de l'emploi dans une région fortement attractive entraîne une augmentation du taux de chômage régional. Fin 2014, il touche 10,4 % des actifs de Midi-Pyrénées contre 10,0 % en moyenne nationale.

Insee Conjoncture Midi-Pyrénées
Paru le :Paru le29/05/2015
Dominique Fiche (Direccte), Bertrand Ballet (Insee)
Insee Conjoncture Midi-Pyrénées- Mai 2015
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Hausse du taux de chômage en 2014

Dominique Fiche (Direccte), Bertrand Ballet (Insee)

En 2014, le taux de chômage repart à la hausse en Midi-Pyrénées en lien avec la faiblesse de l’activité et l’absence d’emplois supplémentaires. Il s’élève à 10,4 % des actifs fin 2014 contre 10,0 % en France métropolitaine.

Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont toujours plus nombreux : leur nombre augmente sans discontinuer depuis fin 2007 dans la région comme au niveau métropolitain. Les entreprises ont davantage recours à l’activité partielle, notamment dans la construction et l’ingénierie. Les entrées en contrats aidés baissent en 2014 mais le nombre de bénéficiaires est en hausse à la fin de l’année.  La formation en alternance recule.

Insee Conjoncture Midi-Pyrénées

No 05

Paru le :29/05/2015

Fin 2014, le taux de chômage de Midi-Pyrénées s’élève à 10,4 % de la population active. En lien avec la stagnation de l’emploi salarié privé, il repart à la hausse, de 0,5 point en un an, après s’être stabilisé en 2013 (figure 1). Cette augmentation, un peu plus forte qu’en moyenne nationale (+ 0,4 point), creuse un peu plus l’écart avec le taux de chômage de France métropolitaine qui concerne 10,0 % des actifs fin 2014. Fin 2014, Midi-Pyrénées se situe au 9e rang des régions métropolitaines où le chômage est le plus élevé, avant l’Aquitaine (9,9 %) mais loin derrière son autre voisine Languedoc-Roussillon (14,3 %).

Figure 1Évolution trimestrielle du taux de chômage

en % de la population active
Évolution trimestrielle du taux de chômage (en % de la population active)
Midi-Pyrénées France métropolitaine
1er trim. 2005 8,1 8,3
2e trim. 2005 8,3 8,4
3e trim. 2005 8,4 8,6
4e trim. 2005 8,6 8,7
1er trim. 2006 8,7 8,8
2e trim. 2006 8,5 8,6
3e trim. 2006 8,5 8,5
4e trim. 2006 8,0 8,0
1er trim. 2007 8,1 8,1
2e trim. 2007 7,9 7,8
3e trim. 2007 7,7 7,6
4e trim. 2007 7,1 7,1
1er trim. 2008 6,9 6,8
2e trim. 2008 7,1 7,0
3e trim. 2008 7,2 7,1
4e trim. 2008 7,4 7,4
1er trim. 2009 8,1 8,2
2e trim. 2009 8,7 8,8
3e trim. 2009 8,7 8,8
4e trim. 2009 8,9 9,1
1er trim. 2010 8,9 9,0
2e trim. 2010 8,9 8,9
3e trim. 2010 8,9 8,8
4e trim. 2010 8,8 8,8
1er trim. 2011 8,8 8,7
2e trim. 2011 8,7 8,6
3e trim. 2011 8,9 8,8
4e trim. 2011 9,1 8,9
1er trim. 2012 9,3 9,1
2e trim. 2012 9,5 9,3
3e trim. 2012 9,6 9,4
4e trim. 2012 9,9 9,7
1er trim. 2013 10,1 9,9
2e trim. 2013 10,2 10,0
3e trim. 2013 10,2 9,9
4e trim. 2013 9,9 9,6
1er trim. 2014 10,0 9,7
2e trim. 2014 10,0 9,7
3e trim. 2014 10,3 9,9
4e trim. 2014 10,4 10,0
  • Note : données CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 1Évolution trimestrielle du taux de chômage

  • Note : données CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

L’évolution du taux de chômage dépend des comportements d’‘activité et de participation au marché du travail, du rythme des créations d‘emplois mais aussi de l’attractivité démographique des territoires. En 2014, le taux de chômage augmente dans tous les départements de Midi-Pyrénées (figure 2) : de + 0,1 point dans le Lot et en Aveyron à + 0,7 point en Tarn-et-Garonne et de + 0,4 à + 0,5 point dans les autres départements. Fin 2014, le taux de chômage est le plus faible en Aveyron avec 7,3 % de la population active au chômage. Le Gers et le Lot ont aussi des taux de chômage inférieurs à la moyenne régionale. À l’opposé, si l’Ariège souffre du taux le plus élevé de la région (12,3 %), plus de 11 % des actifs sont aussi chômeurs dans le Tarn, le Tarn-et-Garonne et les Hautes-Pyrénées. Le taux de chômage haut-garonnais est un peu moins élevé que dans ces trois départements mais néanmoins légèrement supérieur à la moyenne régionale.

Figure 2Taux de chômage

en % de la population active
Taux de chômage (en % de la population active)
2013 T4 2014 T1 2014 T2 2014 T3 2014T4 (p) Évolution 2014T4/2013T4 (en points de %)
Ariège 11,9 11,8 11,9 12,2 12,3 0,4
Aveyron 7,2 7,3 7,3 7,4 7,3 0,1
Haute-Garonne 10,1 10,2 10,2 10,4 10,6 0,5
Gers 7,7 7,8 7,7 8,0 8,2 0,5
Lot 9,3 9,3 9,2 9,5 9,4 0,1
Hautes-Pyrénées 11,1 11,1 11,1 11,4 11,5 0,4
Tarn 10,6 10,7 10,7 11,0 11,1 0,5
Tarn-et-Garonne 10,8 11,0 10,9 11,3 11,5 0,7
Midi-Pyrénées 9,9 10,0 10,0 10,3 10,4 0,5
France métropolitaine 9,6 9,7 9,7 9,9 10,0 0,4
  • p : données provisoires.
  • Note : données CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

La demande d’emploi augmente un peu moins

En Midi-Pyrénées, 261 000 demandeurs d’emploi sont en recherche active d’emploi (catégories A, B et C) fin 2014, soit une progression annuelle de 6,7 % (+ 16 400). La hausse est légèrement moins importante que les années précédentes (entre + 7,3 % et + 8,1 % lors des années 2011 à 2013), mais elle est continue depuis le début de la crise. Ainsi, depuis fin 2007, la demande d’emploi a augmenté de 76,7 %. L’évolution est plus défavorable en Midi-Pyrénées qu’au niveau national, que ce soit sur l’année 2014 (figure 3) ou depuis le début de la crise.

Figure 3Demandeurs d'emploi en fin de mois

Demandeurs d'emploi en fin de mois
Demandeurs d'emploi au 31/12/2014 (en milliers) Évolution 2014/2013 (en %) (1)
Catégories A, B, C Catégorie A Catégories A, B, C Catégorie A
Hommes 125,3 87,3 7,3 6,9
Femmes 135,7 82,3 6,2 6,0
Moins de 25 ans 39,4 27,3 3,4 2,9
25 à 49 ans 163,7 103,0 6,2 5,8
50 ans ou plus 57,9 39,2 10,7 11,0
Inscrits depuis un an ou plus 110,0 nd 9,4 nd
Midi-Pyrénées 261,0 169,6 6,7 6,5
France métropolitaine 5 291,8 3 552,9 6,4 5,4
  • nd : données non disponibles.
  • (1) : évolution de l'indicateur entre le 31/12/2013 et le 31/12/2014
  • Note : données brutes.
  • Source : Pôle emploi ; DARES.

En Midi-Pyrénées, les femmes sont majoritaires parmi les demandeurs d’emploi : 52 % contre un peu moins de 50 % au niveau national. Seuls les jeunes hommes y sont plus nombreux que les jeunes femmes. Avant la crise, la proportion de femmes atteignait même 56 % en Midi-Pyrénées, et l’écart avec le niveau national était encore plus important. En effet, la crise a surtout impacté des secteurs traditionnellement pourvoyeurs d’emplois masculins, tels que l’industrie, l’intérim ou encore la construction. En 2014, la demande d’emploi des femmes progresse à nouveau moins fortement que celle des hommes, que ce soit pour les seniors, les jeunes ou la tranche d’âge intermédiaire. C’est la troisième année consécutive que cela se produit.

Pour la cinquième année consécutive, la demande d’emploi des seniors augmente plus fortement que celle des autres tranches d’âge, même si l’écart tend à diminuer en 2014. Ce public est particulièrement éloigné de l’emploi puisque 60 % des seniors demandeurs d’emploi le sont depuis plus d’un an (dont 25 % depuis plus de 3 ans), alors que les deux tiers des jeunes demandeurs d’emploi le sont depuis moins de 6 mois. L’ancienneté de l’inscription varie peu selon le sexe du demandeur d’emploi, mais dépend davantage de son niveau de diplôme  : la part des demandeurs d’emploi de longue durée varie de 39 % pour les Bac + 3 à 46 % pour les moins diplômés.

L’activité partielle se développe fortement

Les entreprises peuvent être amenées à réduire la durée du travail ou à suspendre de façon temporaire leur activité pour des raisons économiques ou de circonstances exceptionnelles (sinistres, intempéries…). Elles peuvent alors demander à placer les salariés concernés en activité partielle. Les demandes d’activité partielle des établissements de Midi-Pyrénées augmentent fortement en 2014 pour dépasser les 4 millions d’heures (+ 36 % par rapport à 2013). La hausse est concentrée sur le dernier trimestre avec plus de la moitié des heures autorisées sur l’année . L’ouverture, depuis le 1er octobre 2014, d’un service entièrement dématérialisé pour formuler les demandes d’activité partielle explique en partie cette progression. Cette simplification de l’accès au dispositif a en effet pu inciter les entreprises à demander plus d’heures sur une plus longue période de façon préventive. La progression est également liée à l’explosion des demandes adressées par les entreprises du génie civil en fin d’année.

Les anticipations des chefs d’entreprise ne se concrétisent pas toutes. Certes, les heures effectivement non travaillées progressent et atteignent 700 000 heures en 2014 (+ 6 %), mais la hausse est bien moins importante que celle des heures demandées (figure 4). D’une part, certaines demandes formulées en 2014 concernent le premier semestre 2015, notamment dans les travaux publics. D’autre part, la part des heures autorisées et réellement consommées se trouve limitée par rapport aux années antérieures du fait d’un accès plus facile aux heures autorisées. Les volumes d’heures consommées reculent dans les Hautes-Pyrénées où 2013 avait été marquée par les intempéries, mais aussi dans le Tarn-et-Garonne. Ils augmentent fortement dans le Tarn, le Lot et l’Aveyron, et dans une moindre mesure en Haute-Garonne.

Figure 4Heures consommées d'activité partielle

en indice base 100 au 2009 T1
Heures consommées d'activité partielle (en indice base 100 au 2009 T1)
Midi-Pyrénées France métropolitaine
1er trim. 2009 100 100
2e trim. 2009 100,3 103,93
3e trim. 2009 60,34 58,44
4e trim. 2009 77,93 81,43
1er trim. 2010 52,28 48,63
2e trim. 2010 41,35 32,47
3e trim. 2010 17,68 12,75
4e trim. 2010 18,83 19,03
1er trim. 2011 19,67 13,52
2e trim. 2011 12,82 11,44
3e trim. 2011 7,02 7,87
4e trim. 2011 7,44 17,81
1er trim. 2012 19,04 21,19
2e trim. 2012 14,78 16,37
3e trim. 2012 10,87 14,71
4e trim. 2012 17,26 39,96
1er trim. 2013 19,73 34,7
2e trim. 2013 19,23 22,17
3e trim. 2013 27,09 16,68
4e trim. 2013 31,6 31,08
1er trim. 2014 30,81 29,54
2e trim. 2014 23,79 21,57
  • Note : données brutes, hors conventions FNE et APLD (activité partielle de longue durée).
  • Source : DARES-DGEFP, extraction Sinapse.

Figure 4Heures consommées d'activité partielle

  • Note : données brutes, hors conventions FNE et APLD (activité partielle de longue durée).
  • Source : DARES-DGEFP, extraction Sinapse.

L’industrie reste le secteur faisant le plus appel à la réduction d’activité, avec plus de 50 % des heures consommées dans la région. Les volumes augmentent dans la construction (travaux de construction spécialisés surtout), le commerce, l’ingénierie et les études techniques. Ils reculent dans l’hôtellerie-restauration.

Moins d’entrées en contrats aidés mais plus de bénéficiaires en fin d’année

Le nombre d’entrées en contrats aidés diminue en 2014 (figure 5), que ce soit sous la forme d’un contrat unique d’insertion (CUI) ou d’un emploi d’avenir (EAv). Les entrées en CUI sont ainsi passées de 16 000 en 2013 à 14 870 en 2014. Celles dans le secteur non marchand restent fortement majoritaires malgré un repli de 1 300 contrats, non compensé par la progression de 175 CUI dans le secteur marchand. Les emplois d’avenir reculent de 660 entrées dans le secteur non marchand. Le secteur marchand enregistre 100 entrées supplémentaires en EAv en 2014 mais ne représente que 20 % de ces nouveaux emplois.

Figure 5Nombre d'entrées dans les principales mesures d'accompagnement et d'aide à l'emploi

Nombre d'entrées dans les principales mesures d'accompagnement et d'aide à l'emploi
2013 2014 (p) Évolution 2014/2013 (en %)
Contrats en alternance
Contrats de professionnalisation nd nd ///
Contrats d'apprentissage du secteur privé 12 279 11 062 -9,9
Emplois aidés du secteur marchand
Contrat unique d'insertion - Contrat initiative emploi (CUI-CIE) 2 173 2 348 8,1
Emplois d'avenir 640 759 18,6
Emplois aidés du secteur non marchand
Contrat unique d'insertion - Contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) (1) 13 831 12 525 -9,4
Emplois d'avenir 3 362 2 704 -19,6
Mesures d'accompagnement des jeunes
Contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS) 6 304 6 253 -0,8
  • p : données provisoires.
  • /// : absence de donnée due à la nature des choses.
  • (1) : les contrats aidés CUI-CAE de 2013 ont une durée de 6 à 24 mois et ceux de 2014, une durée de 12 à 24 mois.
  • Note : extraction en avril 2015.
  • Source : DARES.

Près de la moitié des entrées en contrats aidés bénéficient à des personnes âgées de 26 à 50 ans, en recul de 6 % par rapport à l’année précédente. Les jeunes connaissent un repli encore plus important avec 1 200 entrées de moins que l’année précédente (- 16 %). Un tiers des contrats environ leur sont destinés. À l’inverse, les seniors (plus de 50 ans) signent un peu plus de contrats aidés qu’en 2013 (+ 2 %), mais ils ne représentent que 18 % des nouveaux entrants.

Si le nombre d’entrées en contrats diminue globalement en 2014, le nombre de bénéficiaires présents en fin d’année progresse en revanche : 16 850 personnes en CUI ou EAv fin 2014 contre 14 250 un an plus tôt. Les deux tiers sont en CUI, un tiers en EAv alors que les EAv représentent moins de 20 % des entrées de l’année. Les CUI sont conclus en moyenne pour moins d’un an alors que les EAv sont prévus pour une durée en moyenne trois fois plus longue. Les bénéficiaires d’un CUI fin 2014 ont presque tous débuté leur contrat durant l’année, alors que près de la moitié des bénéficiaires d’un EAv l’ont débuté en 2013.

Dans le secteur non marchand, les deux tiers des bénéficiaires d’un contrat aidé fin 2014 sont en CUI, un tiers en emploi d’avenir. Dans les établissements publics d’enseignement, la quasi-totalité des bénéficiaires sont en CUI contre un peu plus de la moitié dans les communes. La moitié des bénéficiaires n’ont pas le bac, la proportion atteignant même les deux tiers dans les emplois d’avenir. La proportion varie de 25 % de non-bacheliers dans les établissements publics d’enseignement à 67 % dans les communes, en passant par 44 % dans les associations.

Recul de la formation en alternance

L’alternance est un autre moyen de favoriser l’insertion des jeunes sur le marché du travail via un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. En 2014, les entrées en professionnalisation reculent de 5 %, la baisse atteignant 15 % depuis le maximum atteint en 2011. Le recul est particulièrement important dans la construction (- 10 %) et l’industrie (- 8 %), mais il est plus modéré (- 3 %) dans le tertiaire où se concluent les trois quarts des 6 300 contrats. Le niveau de diplôme des stagiaires augmente avec une progression de 8 % de ceux ayant au moins un diplôme bac + 2 alors que le nombre de non-bacheliers baisse de 12 %. Les formations dans les métiers de la production reculent de 12 % en 2014 et ne pèsent plus qu’un quart des contrats de professionnalisation. Le repli est de seulement 2 % dans les métiers de services. Les contrats les plus nombreux sont dans le commerce et la vente et sont stables en 2014. Les entrées en professionnalisation sont en hausse dans la finance, la banque et l’assurance, mais aussi dans l’informatique, le tourisme, et la coiffure. Elles sont moins nombreuses dans la comptabilité et la gestion, et surtout dans la santé.

Les enregistrements de contrats d’apprentissage baissent de 10 % en 2014 avec un peu plus de 11 000 contrats sur l’année. Le repli atteint 15 % dans les chambres des métiers et de l’artisanat et 6 % dans les chambres de commerce et d’industrie.

Contrairement aux années antérieures où les contrats de professionnalisation étaient suivis via le nombre de contrats enregistrés, on dénombre désormais les entrées en professionnalisation. De ce fait, les données sont provisoires car certains contrats peuvent être saisis avec du retard. Par ailleurs, les données en provenance de certaines OPCA sont partielles, pouvant conduire à une sous-estimation des entrées en professionnalisation pour les années les plus récentes.