La croissance et l’inflation à l’épreuve des incertitudes géopolitiques Note de conjoncture - mars 2022

 

Note de conjoncture
Paru le :Paru le16/03/2022
Note de conjoncture- Mars 2022
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Éclairage - L’apport des modèles macroéconomiques pour simuler les effets du renchérissement des prix d’importation de l’énergie

Pour estimer l’impact économique des hausses de prix de l’énergie résultant de la guerre en Ukraine, le recours à des modèles macroéconomiques s’avère utile car ils prennent en compte les effets de diffusion de ces hausses de prix et les effets d’entraînement qui en résultent. Un exercice de simulation a donc été effectué à l’aide du modèle Mésange de l’économie française (Bardaji et al, 2017) et du modèle multi-pays GEM d’Oxford Economics. Cet exercice est à caractère illustratif, notamment s’agissant des hypothèses sur les prix de l’énergie, qui ne constituent pas des prévisions. Par ailleurs, la modélisation adoptée ne prend pas en compte les mesures de politique économique mises en œuvre pour limiter la hausse des prix de l’énergie sur les ménages (le bouclier tarifaire n’y est donc pas modélisé). Là aussi, les impacts obtenus sur le PIB ou la consommation ne constituent pas une prévision de ces grandeurs mais une illustration de leur dynamique dans le cadre précis des hypothèses retenues sur l’évolution des prix de l’énergie et de la modélisation choisie. Enfin, les autres conséquences de la guerre en Ukraine, en matière de renchérissement des matières premières autres qu’énergétiques, de désorganisation des chaînes de valeur mondiales, de perturbation du système financier ou encore de perte de confiance chez les agents économiques, au-delà des comportements usuels, ne sont pas non plus prises en compte ici...

Note de conjoncture

Paru le :16/03/2022