Insee Conjoncture GuadeloupeBilan économique 2019 - Guadeloupe

Une dynamique économique encore positive

En 2019,en Guadeloupe, la dynamique économique continue sur sa trajectoire positive. Parmi les signes positifs, l’investissement des entreprises se maintient à un niveau élevé et la création d’emplois salariés augmente dans la majorité des secteurs d’activité. Le tertiaire marchand génère à lui seul deux tiers des emplois supplémentaires de la région. Parallèlement, la baisse de la demande d’emploi s’est poursuivie en 2019 (– 6,4 %). L’activité touristique se maintient avec 2,5 millions de passagers à l’aéroport Pôle Caraïbes même sila fréquentation hôtelière marque le pas. Pour autant, et malgréun niveau d’inflation modéré, la consommation des ménages s’essouffle.

Insee Conjoncture Guadeloupe
No 09
Paru le :Paru le18/06/2020
Philippe Winnicki (Insee), Thomas Ouin-Lagarde (division Synthèse conjoncturelle, Insee)
Insee Conjoncture Guadeloupe No 09- Juin 2020

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.

Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.

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Synthèse régionale – Contexte national Bilan économique 2019

Philippe Winnicki (Insee), Thomas Ouin-Lagarde (division Synthèse conjoncturelle, Insee)

Insee Conjoncture Guadeloupe

No 09

Paru le :18/06/2020

Synthèse régionale - Une activité portée par les entreprises

Malgré un climat national et international de relative incertitude économique, les entreprises guadeloupéennes ont continué à investir cette année comme en témoigne la hausse des importations de biens d’équipement mécaniques et notamment les importations de machines industrielles qui progressent de 37 %. La hausse significative des crédits à l’investissement contractés par les entreprises au cours des deux dernières années témoigne de cette dynamique : + 7,8 %, après + 5,4 % en 2018.

Les investissements des entreprises dynamisent la création d’emplois

Cette progression soutenue et régulière des investissements réalisés par les entreprises depuis 2013 contribue à la création d’emplois salariés. En 2019, elle se poursuit pour la cinquième année consécutive à un rythme élevé (+ 2,9 % en 2019, après + 2,6 % en 2018). la création d’emploi dans le secteur privé est particulièrement dynamique. Le tertiaire marchand génère à lui seul deux tiers des emplois supplémentaires de la région. Les activités de services aux entreprises sont les plus contributrices (+ 11 %) devant l’hébergement et la restauration (+ 10,8 %). L’emploi progresse dans le commerce à un rythme légèrement supérieur à celui de 2018 (+ 3,2 %) comme dans l’industrie (+ 4 %), sous l’impulsion des industries agro-alimentaires (+ 8,3 %). Dans la construction, les effectifs salariés augmentent de 4,4 % en lien avec une activité soutenue par les chantiers d’envergure comme l’agrandissement de l’aéroport Pôle Caraïbes et la construction du nouveau centre hospitalier universitaire. Les ventes de ciment augmentent de 7, % par rapport à 2018 et traduisent la bonne tenue du secteur. Toutefois, les projets de constructions de logements autorisés en Guadeloupe sont en baisse.

Parallèlement à la hausse de l’emploi salarié, la baisse de la demande d’emploi s’est poursuivie en 2019 (– 6,4 %), à un rythme beaucoup plus soutenu qu’en 2018 (– 1 %). L’amélioration du marché du travail concerne toutes les tranches d’âge, mais ce sont les inscrits à Pôle emploi âgés entre 25 et 49 ans qui en profitent majoritairement : – 11,2 % pour ceux relevant de la catégorie A. L’amélioration est un peu moins sensible pour les plus jeunes (− 4,5 % en un an) et pour les seniors (– 2,6 %).

Comme le marché du travail, la démographie d’entreprises montre une dynamique positive, avec plus de 5 300 entreprises créées en 2019 constituant le niveau le plus élevé depuis 2011. Cette dynamique concerne presque tous les secteurs d’activité, notamment sous le statut de micro entrepreneurs ou d’entreprises individuelles.

Le secteur touristique soutient également l’activité économique. En 2019, la fréquentation de l’île est en hausse (+ 2,5 % de passagers hors transit à l’aéroport sur un an, après + 4,4 % en 2018). Cependant, l’hôtellerie enregistre une baisse du nombre de nuitées de 5 % (+ 3,5 % en 2018) bien que les niveaux restent largement supérieurs à ceux observés avant 2017. Une part croissante des touristes s’oriente vers les plateformes de location et de réservation de logements en ligne.

La consommation des ménages s’essouffle

La consommation des ménages ralentit, en dépit d’une hausse de la masse salariale du secteur privé et d’un niveau d’inflation modéré (+ 1 %). Dans ce contexte, les importations de biens de consommation durables à destination des ménages diminuent (– 3,4 %), tandis que les importations de biens de consommation non durables sont stables. En effet, les grèves de fin d’année ont limité la capacité d’approvisionnement de la plupart des établissements du secteur du commerce. Le trafic de marchandises diverses du port autonome est en baisse de 4,4 % en lien avec une demande locale peu soutenue. Toutefois, l’encours des crédits à la consommation reste très dynamique (+ 8,2 % à fin décembre 2019, après + 8,9 % un an plus tôt).

Les ménages se sont davantage orientés vers le marché immobilier, perçu sans doute comme une valeur refuge. Amorcée fin 2008, la baisse du taux des crédits à l’habitat, qui a atteint des niveaux historiquement bas, s’est accompagnée d’une reprise de la production des crédits nouveaux par les ménages pour investir dans l’immobilier. Les crédits à l’habitat accélèrent de 6,2 %, après + 4,8 % un an plus tôt. L’épargne des ménages s’est accrue, leurs actifs financiers augmentantde + 2,5 %, après + 1,9 % en 2018.

Contexte national – L’économie française en ralentissement modéré en 2019 puis en forte chute début 2020

L’activité a ralenti en 2019 dans presque tous les pays avancés

Les incertitudes politiques et économiques provenant notamment du Brexit ou de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ont pesé non seulement sur les échanges commerciaux mais aussi, plus globalement, sur l’investissement des entreprises et la croissance mondiale. Après un pic d’activité en 2018, l’activité aux États-Unis a ralenti en 2019 (+ 2,3 % après + 2,9 %), grevée par la décélération de la consommation des ménages (+ 2,6 % après + 3,0 %) et par l’essoufflement de l’investissement des entreprises (+ 2,1 % après + 6,4 %). En zone euro, l’activité a également ralenti, pour la deuxième année consécutive (+ 1,2 % après + 1,9 %) et malgré une politique monétaire de la Banque centrale européenne toujours accommodante. En particulier, l’activité a très nettement décéléré en Allemagne (+ 0,6 % après + 1,5 %) et en Italie (+ 0,3 % après + 0,8 %) mais a un peu mieux résisté en France (+ 1,5 % après + 1,8 %) et en Espagne (+ 2,0 % après + 2,4 %). En 2019, l’activité britannique a évolué par à-coups au gré des anticipations et des comportements de stockage avant la date, plusieurs fois reportée, du Brexit. En moyenne en 2019, l’activité y a crû de 1,4 % (après + 1,3 % en 2018).

En 2019, l’activité française a connu un nouveau ralentissement, quoique modéré

Après une année 2017 très dynamique (+ 2,3 %) et une décélération en 2018 (+ 1,8 %), l’activité a de nouveau ralenti en 2019 (+ 1,5 %, figure 1). Ce ralentissement est dû notamment à une dégradation des échanges extérieurs, qui ont contribué négativement à la croissance (- 0,2 point après + 0,4 point). En effet, les exportations en volume ont décéléré (+ 1,9 % après + 4,4 %) davantage que les importations (+ 2,5 % après + 3,1 %). Le ralentissement des exportations a concerné tant les produits manufacturés, notamment les matériels de transport, que les services. En revanche, la demande intérieure a nettement accéléré, soutenant la croissance (contribuant pour + 2,2 points, après + 1,4 point en 2018). Cette accélération a été portée à la fois par les dépenses de consommation des ménages et des administrations publiques et par l’investissement total.

Figure 1L’activité ralentit en 2019, freinée par le solde du commerce extérieurCroissance du PIB et contributions

Variation annuelle du PIB en %, contributions en points
L’activité ralentit en 2019, freinée par le solde du commerce extérieur (Variation annuelle du PIB en %, contributions en points)
Consommation privée (points) Investissement privé (points) Consommation des APU (points) Investissement des APU (points) Solde du commerce extérieur (points) Variation de stocks (points) Croissance du PIB (%)
2015 0,8 0,4 0,2 -0,2 -0,4 0,3 1,1
2016 1,0 0,6 0,3 0,0 -0,4 -0,4 1,1
2017 0,8 1,0 0,3 0,0 -0,1 0,2 2,3
2018 0,5 0,6 0,2 0,1 0,4 0,0 1,8
2019 0,8 0,7 0,4 0,3 -0,2 -0,4 1,5
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Figure 1L’activité ralentit en 2019, freinée par le solde du commerce extérieurCroissance du PIB et contributions

  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

La consommation des ménages a accéléré

Les dépenses de consommation des ménages ont accéléré en 2019 (+ 1,5 % en volume, après + 0,9 % en 2018), dans un contexte d’accélération du pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages. Ces dépenses ont été soutenues, en particulier, par les achats de biens durables, notamment en équipement du logement, et par les dépenses de loyers, d’hébergement-restauration et d’autres services marchands.

L’investissement a été très dynamique

La formation brute de capital fixe de l’ensemble des agents économiques a accéléré en 2019 (+ 4,2 % après + 3,2 % en 2018), soutenue par l’investissement des ménages (+ 1,8 % après + 1,5 %) et par l’investissement public (+ 7,7 % après + 3,3 %), lui-même porté par l’investissement en construction des collectivités locales avant les élections municipales. L’investissement des entreprises est resté très dynamique (+ 3,6 % après 3,7 %), en particulier en services.

En 2019, le chômage a nettement baissé

L’emploi total a fortement accéléré en 2019, avec 358 000 créations nettes d’emplois tous secteurs confondus après 228 000 en 2018 (dont 287 500 créations nettes d’emplois dans le champ salarié public et privé, après 158 100 en 2018). Ainsi, le taux de chômage a poursuivi sa décrue, atteignant 8,1 % de la au quatrième trimestre 2019 après 8,7 % au quatrième trimestre 2018 (soit 8,4 % en moyenne annuelle en 2019 après 9,0 % en 2018).

Le pouvoir d’achat des ménages a soutenu la consommation

En 2019, le revenu disponible brut des ménages a progressé de 3,1 % en valeur (après + 3,0 % en 2018). Il a été soutenu par une accélération des prestations sociales (+ 3,1 % après + 2,0 %, notamment du fait, en 2019 de la revalorisation et de l’élargissement de la prime d’activité mis en place dans le cadre des mesures d’urgence économiques et sociales) et par le ralentissement des impôts courants (+ 0,3 % après + 9,6 % en 2018), du fait notamment de la poursuite des réductions de taxe d’habitation et après une forte hausse de la CSG en 2018 du fait de la bascule de cotisations sociales vers la  CSG. Les salaires nets de cotisations sociales ont ralenti, mais sont restés vigoureux (+ 3,3 % après + 4,8 %). Le prix de la dépense de consommation finale a ralenti (+ 0,9 % après + 1,7 % en 2018), si bien que le pouvoir d’achat du revenu disponible a accéléré (+ 2,1 % après + 1,3 %, figure 2). Ramené au niveau individuel, le pouvoir d’achat par unité de consommation a augmenté de 1,5 % (après + 0,7 % en 2018).

Du côté des entreprises, la transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en allègements de cotisations sociales a nettement soutenu le taux de marge des sociétés non financières (+ 1,8 point, mais + 0,1 point hors transformation du CICE).

Figure 2L’accélération des prestations sociales soutient le pouvoir d’achatÉvolution du pouvoir d'achat en % et contributions en points

L’accélération des prestations sociales soutient le pouvoir d’achat
Revenus d'activité (points) Prestations sociales en espèces (points) EBE des ménages purs (points) Revenus nets de la propriété (points) Revenus nets de la propriété et EBE des ménages purs (points) Prélèvements obligatoires (points) Prix de la consommation des ménages (points) Pouvoir d'achat des ménages (%)
2015 1,0 0,6 0,3 0,0 0,2 -0,5 -0,3 0,8
2016 1,3 0,6 0,3 -0,2 0,1 -0,4 -0,2 1,6
2017 2,3 0,6 0,3 -0,1 0,2 -0,8 -0,8 1,7
2018 1,9 0,7 0,3 0,7 1,0 -0,6 -1,7 1,3
2019 1,9 1,1 0,0 0,2 0,3 -0,2 -0,9 2,1
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Figure 2L’accélération des prestations sociales soutient le pouvoir d’achatÉvolution du pouvoir d'achat en % et contributions en points

  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Au mois de mars et au deuxième trimestre 2020, l’activité a fortement chuté

Le contexte conjoncturel de l’année 2019 a été radicalement modifié début 2020 avec l’émergence de l’épidémie de Covid-19, frappant d’abord la Chine puis se propageant dans le reste du monde. Les mesures prises, en France et dans les autres pays concernés, pour endiguer la propagation du virus, ont des conséquences lourdes sur le fonctionnement des économies. En France, un confinement de la population a été mis en place entre le 16 mars et le 11 mai, s’ajoutant à la fermeture des établissements recevant du public et des commerces non essentiels.

Dans ce contexte, l’activité a lourdement chuté : pendant toute la période de confinement, elle se serait située à environ un tiers en deçà de son niveau en situation « normale » d’activité (figure 3). Dans les autres pays, la forte baisse du PIB au premier trimestre 2020 témoigne, comme en France, de l’.

En France, la perte d’activité concerne surtout les branches marchandes (- 40 % pendant toute la durée de confinement). Dans l’industrie, hormis la branche agro-alimentaire nécessaire à la fourniture de biens essentiels, les autres branches sont particulièrement touchées, à travers la baisse de la demande nationale et étrangère, les difficultés d’approvisionnement ou encore l’indisponibilité de la main-d’œuvre et les difficultés à mettre en place les mesures sanitaires sur les sites de production. Dans les services, les pertes d’activité sont plus contrastées, élevées dans les secteurs directement concernés par les mesures de confinement (commerce, services de transport, hébergement et restauration, loisirs) et plus faibles dans les activités telles que les services financiers ou d’assurance. Enfin, la construction a pâti de l’arrêt partiel voire complet des chantiers.

La crise sanitaire s’est également traduite par un recul important de la consommation des ménages, qui elle aussi se serait située un tiers environ en deçà de son niveau en situation « normale » (- 35 % de perte de consommation à la fin mars puis - 32 % au 7 mai). Cette perte traduit notamment la chute des achats de carburants, de véhicules automobiles et d’autres biens manufacturés (habillement) mais également des services de transport, d’hébergement et restauration et de loisirs. En revanche, certains produits ont vu leur consommation augmenter pendant le confinement (produits alimentaires notamment).

Cette crise touche fortement l’ensemble des régions françaises, avec quelques disparités néanmoins, compte tenu des différences de structure sectorielle qui existent d’. En effet, la perte d’activité au niveau local dépend entre autres du poids des activités durement touchées par la crise (tourisme, construction…) et de celui des secteurs qui au contraire sont davantage épargnés (agriculture).

Figure 3L’activité a fortement baissé pendant le confinement puis se redresserait progressivementLes services ont été principalement touchés par la perte d'activité

En %
L’activité a fortement baissé pendant le confinement puis se redresserait progressivement (En %)
Agriculture, sylviculture et pêche Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Evolution activité totale
26 mars -0,2 -6,0 -5,0 -20,2 -3,2 -34,6
9 avril -0,2 -5,9 -4,9 -21,9 -3,4 -36,3
23 avril -0,2 -5,3 -4,4 -21,6 -3,3 -34,9
7 mai -0,2 -5,2 -4,2 -20,3 -3,3 -33,2
27 mai -0,1 -3,3 -2,1 -13,9 -1,7 -21,2
  • Source : Points de conjoncture de l’Insee ; les dates indiquées sont les dates de parution de ces différents Points.

Figure 3L’activité a fortement baissé pendant le confinement puis se redresserait progressivementLes services ont été principalement touchés par la perte d'activité

  • Source : Points de conjoncture de l’Insee ; les dates indiquées sont les dates de parution de ces différents Points.

Encadré - Les premiers effets de la crise sanitaire

La dynamique de l'économie de la Guadeloupe en 2019 connait, comme l'ensemble de territoire français, un arrêt brutal avec la crise sanitaire liée au virus Covid-19 en mars 2020. Certains établissements n'ont pas pu exercer d’activité ou très partiellement comme dans le secteur du commerce non alimentaire (10 % des effectifs salariés et 13 % des non-salariés) ou dans celui de l'hébergement restauration.

L'entrepreneuriat a été fortement touché : en avril et mai, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 75 % par rapport aux mêmes mois en 2019.Les deux secteurs les plus créateurs d'entreprises étaient ceux des activités immobilières et du commerce - réparation automobile, avec plus de 100 entreprises créées en avril et mai 2019. Cette année sur la même période, moins de 10 entreprises ont été enregistrées dans les activités immobilières. Dans le secteur du commerce et de la réparation automobile, les créations ont diminué de moitié.

Le nombre de demandeurs d'emploi augmente de 2 % (+ 1 200) en avril par rapport à mars 2020, alors que depuis fin 2017 il diminuait.

Hors Mayotte.

Au premier trimestre 2020, le PIB a baissé de 2,2 % en Allemagne, 5,3 % en France, 5,3 % en Italie, 5,2 % en Espagne, 2,0 % au Royaume-Uni, 1,3 % aux États-Unis, ces écarts pouvant traduire à la fois les différences de calendrier dans la mise en place de mesures d’endiguement de l’épidémie et les différences méthodologiques d’estimation de l’activité dans cette période très particulière.

Voir l’éclairage régional du Point de conjoncture du 7 mai.

Hors Mayotte.

Au premier trimestre 2020, le PIB a baissé de 2,2 % en Allemagne, 5,3 % en France, 5,3 % en Italie, 5,2 % en Espagne, 2,0 % au Royaume-Uni, 1,3 % aux États-Unis, ces écarts pouvant traduire à la fois les différences de calendrier dans la mise en place de mesures d’endiguement de l’épidémie et les différences méthodologiques d’estimation de l’activité dans cette période très particulière.

Voir l’éclairage régional du Point de conjoncture du 7 mai.