Insee Conjoncture Grand EstBilan économique 2017 - Grand Est

En 2017, l’emploi salarié des secteurs principalement marchands du Grand Est progresse pour la deuxième année consécutive : + 1,0 % après + 0,7 %. La région se situe à la dixième place en métropole, avec une tendance proche de la Bourgogne-Franche-Comté et des Hauts-de-France. L’emploi dans la construction renoue avec la croissance pour la première fois depuis 2009. L’érosion se poursuit pour l’industrie hors intérim, mais la situation s’améliore en cours d’année et se stabilise au quatrième trimestre. L’emploi intérimaire se maintient à haut niveau pour la troisième année. Le tertiaire hors intérim continue de se développer, timidement dans le commerce, mais avec une embellie dans l’hébergement-restauration et les services aux entreprises.

Insee Conjoncture Grand Est
No 13
Paru le :Paru le31/05/2018
Cécile Biaudet, Geneviève Boude, Rémi Courbou, Philippe Wattelier, Direction régionale de l’alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf)
Insee Conjoncture Grand Est No 13- Mai 2018
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Agriculture - Une année 2017 meilleure que 2016, mais moins bonne que les cinq années précédentes Bilan économique 2017

Cécile Biaudet, Geneviève Boude, Rémi Courbou, Philippe Wattelier, Direction régionale de l’alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf)

Après une année 2016 difficile, la récolte 2017 renoue avec des performances habituelles dans le Grand Est pour les céréales, oléagineux et protéagineux, quoiqu’en léger retrait en raison des conditions de sécheresse durant l’été. Une récolte mondiale abondante pèse sur les cours, ainsi que la force de l’euro sur le dollar, ce qui pénalise les exportations. Les cultures d’automne (pommes de terre, betterave) sont bonnes tandis que la production laitière recule encore malgré la croissance rapide de la production de lait biologique. Les cours des bovins sont à la hausse et les livraisons (abattages + exportations) augmentent légèrement, comme pour les marchés porcin et ovin.

Insee Conjoncture Grand Est

No 13

Paru le :31/05/2018

La production 2017 de grandes cultures en France métropolitaine progresse de 26 % par rapport à 2016, et se situe dans la moyenne quinquennale, malgré des cours en repli suite à une récolte mondiale abondante, et une parité euro-dollar défavorable aux exportations européennes. Les marchés des productions animales connaissent une embellie, malgré des volumes en recul et une consommation des ménages en berne.

Production en grandes cultures : retour à la normale après une année 2016 médiocre

La production de céréales et d’oléoprotéagineux dans le Grand Est s’élève en 2017 à 11,2 millions de tonnes (Mt) contre 8,8 Mt en 2016, soit une progression de 28 % sur un an. Globalement, les résultats de l'année 2017 sont en retrait de 3,4 % par rapport à la moyenne 2011-2015. Ce bilan est réalisé notamment par le blé tendre, les orges, et dans une moindre mesure par le maïs et le colza, dont les rendements records compensent le recul sensible des surfaces, en particulier dans les départements lorrains.

Les rendements de blé tendre sont en moyenne de 71 quintaux par hectare (q/ha), soit une augmentation de 42 % par rapport à 2016, et un repli de 2 % par rapport à la moyenne quinquennale. En 2017, la production atteint 5 Mt, contre 3,6 Mt en 2016 (+ 40 %) et 5,1 Mt de moyenne quinquennale (- 1,5 %). Les cours du blé baissent sur la campagne de commercialisation 2017-2018, en raison d’une parité euro-dollar défavorable aux exportations et à de bons résultats de récolte au niveau mondial. Ces fondamentaux sont valables pour l’ensemble des grandes cultures.

Pour les orges, les rendements sont en hausse de 11 % sur un an (60 q/ha contre 54 q/ha en 2016), mais en retrait de 5,7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les cultures d’orge de printemps souffrent plus du déficit hydrique. De fortes disparités départementales et infradépartementales sont observées dans les rendements : si les résultats sont les plus stables pour les orges de la plaine alsacienne, ils sont en fort recul pour les départements lorrains, qui se caractérisent également par un assolement en progression. Les cours des orges sont globalement stables mais pénalisés pour des raisons analogues aux cours du blé. Sur le marché des orges fourragères, la demande en provenance de pays tiers est soutenue.

Les conditions météorologiques de l'automne-hiver 2016-2017 ont été particulièrement défavorables pour l'implantation des colzas dans les départements lorrains et dans une moindre mesure en Champagne. Les dégâts du gel ont entraîné des retournements de surfaces (- 44 % sur un an dans les quatre départements lorrains) et des reports vers des cultures de printemps (maïs, tournesol, orge de printemps). En 2017, alors que les surfaces s’élèvent à 254 000 ha (- 21 % comparé à 2016), la production atteint 0,95 Mt et dépasse celle de 2016, grâce aux excellents rendements obtenus (37,5 q/ha). Ces rendements sont en effet supérieurs de 14 % à la moyenne quinquennale dans la région. Malgré cela, la production totale régionale reste inférieure à la moyenne des cinq années précédentes (1,1 Mt). Les cours du colza souffrent en 2017 de la concurrence des biodiesels, notamment argentins et indonésiens, favorisés par la réduction des taxes à l'importation au sein de l'Union européenne. Le projet de révision de la directive sur les énergies renouvelables (Red II) de la Commission européenne, qui vise à réduire le taux d'incorporation d'huile végétale dans les biocarburants, pèse également sur les cotations d'huiles végétales.

Enfin, 2017 est une année remarquable pour la production de maïs grain, pour lequel les rendements sont bien supérieurs à la moyenne quinquennale. Dans le Grand Est, ils atteignent 110,4 q/ha, soit une hausse de 13 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Ils sont globalement supérieurs à 100 q/ha dans les dix départements de la région. En un an, l’assolement progresse de 5 %, avec notamment + 6 000 ha dans les départements lorrains en raison des retournements de colza. La production de maïs grain s’élève à 2,1 Mt en 2017, soit + 26 % comparé à 2016, mais demeure proche de la moyenne quinquennale. Les cours du maïs sont restés stables : depuis le début de la campagne 2017-2018, ils se situent entre 150 €/t et 158 €/t. Avec une offre mondiale abondante et un haut niveau de l’euro par rapport au dollar, les cotations évoluent peu.

Betteraves sucrières : première année sous régime libéralisé

L’année 2017 ouvre une nouvelle ère pour la production de betteraves sucrières, avec la fin du mécanisme européen de quotas sucriers et de prix minimum garanti. La production régionale s’élève à 11,2 Mt et confirme la position du Grand Est comme deuxième région productrice de betterave sucrière en France. Ceci découle d’une hausse de la sole de betteraves de 19 % en un an dans le Grand Est et de bons rendements, en augmentation par rapport à la moyenne quinquennale (+ 6,5 %). La libéralisation du secteur entraîne un alignement progressif du prix du sucre sortie industrie sur les prix mondiaux ; ceux-ci sont orientés à la baisse en raison de bons résultats des pays leaders du sucre de canne (Brésil, Inde) et d’une concurrence sur le segment de la production d’éthanol.

Pommes de terre : une bonne récolte à écouler sur des marchés lourds

Les conditions de culture de pommes de terre en 2017 permettent de retrouver un rendement de l’ordre de 50 tonnes par hectare, dans la moyenne quinquennale des départements champenois. Après une année 2016 très défavorable, la production en 2017 s’accroît de 20 % avec une progression des surfaces de 1 %. La production et les rendements en plaine alsacienne sont également importants, ce qui permet au Grand Est de conforter sa position de deuxième région française productrice de pommes de terre. De manière générale, la qualité est bonne. Toutefois, les prix sont en recul par rapport à la campagne précédente compte tenu du déséquilibre entre l’offre et la demande, que la pomme de terre soit destinée à l’industrie ou la consommation. La récolte 2017 est en effet abondante sur toute la zone nord-européenne de production.

Production laitière : un bilan annuel en demi-teinte

En 2017, la région Grand Est produit 2 222 millions de litres de lait, soit 9,3 % de la production nationale, chiffre identique à 2016. La production biologique en représente 3,3 %, contre 2,6 % au niveau national. C’est 2 millions de moins que l’an dernier mais 8 millions de plus en production biologique. Cela correspond malgré tout à une baisse de 40 millions de litres comparé à la moyenne 2013/2016 (- 1,7 %).

Après les trois premiers trimestres prolongeant une fin d’année 2016 marquée par de faibles volumes de collecte, la production s’est redressée en fin d’année, profitant de bonnes conditions d’élevage (climat favorable à la pousse de l’herbe et à une bonne production fourragère) et d’un prix plus attractif.

En cinq ans, le nombre d’éleveurs conventionnels a diminué de 15 %, pour se situer aujourd’hui à 4 410. Dans le même temps, les volumes par producteur ont progressé de 20 %, traduisant une concentration et une augmentation des cheptels par exploitation.

À 341 € les mille litres, le prix annuel moyen du lait conventionnel s’accroît de 41 € par rapport à 2016 et de 20 € comparé à 2015, mais reste toujours inférieur à 2013 et 2014. Le lait biologique atteint cette année la plus forte valeur jamais enregistrée : 461 € les mille litres.

Ces meilleures rémunérations en 2017 permettent d’améliorer la marge des éleveurs, après deux années de baisse.

Production bovine : retour à une année correcte

Sur l’année 2017, l’ensemble des cours est en hausse comparé à l’année précédente, de 1,3 % pour la génisse à 7,5 % pour la vache P, et de l’ordre de 4 % pour le jeune bovin et la vache O. Le marché a été particulièrement favorable cette année pour le jeune bovin, notamment à partir du mois d’août, avec un cours moyen annuel de 3,75 € le kilo de carcasse ; cette valeur dépasse celles des trois années précédentes, permettant de revenir à un prix identique à celui de 2013. La situation est plus contrastée pour les autres catégories, dont les cours ne retrouvent pas les valeurs 2013-2015. Ceux-ci sont respectivement inférieurs de 0,24 € pour la génisse, de 0,27 € pour la vache O et de 0,14 € pour la vache P.

En 2017, les abattoirs régionaux produisent plus de viande bovine qu’en 2016 (+ 1 %), mais 1,2 % de moins qu’en 2015. Concernant plus spécifiquement les vaches, le recul est particulièrement important : - 6,5 % en 2017, après - 3,2 % en 2016, principalement pour les vaches de réforme laitières, marquant ainsi la fin des conséquences des aides à la réduction de la production laitière. La part régionale de vaches de réforme laitières est en 2017 de 65 % contre 54 % au niveau national. Les abattages totaux français se replient de 3,5 % pour les vaches laitières et augmentent de 4,8 % pour les vaches allaitantes.

En nombre de têtes, la région Grand Est exporte en 2017 10 % de plus qu’en 2016. Cette hausse concerne principalement les animaux âgés de 12 à 18 mois : + 84 % pour les mâles et + 48 % pour les femelles. La croissance s’applique également, dans une moindre mesure, aux femelles âgées de 6 à 12 mois, dont les exportations s’accroissent de 10 %, tandis que celles des mâles du même âge baissent de 16 %.

Production porcine : une bonne année dans l’ensemble

Avec 1,56 € de moyenne annuelle, les cours de la viande porcine se situent à 0,10 € de plus que 2016 et 0,17 € de plus qu’en 2015. Seul le cours de l’année 2013 a été supérieur (1,62 €). Ce niveau 2017 provient des fortes valeurs des huit premiers mois de l’année, au-dessus de la moyenne 2013-2016, qui ont été suivies d’une décroissance des cours, conformes aux années précédentes.

Avec un dernier quadrimestre particulièrement favorable, le total annuel des activités des abattoirs régionaux progresse de 2,5 % en nombre de têtes, comparé à l’an dernier (+ 2,3 % au niveau national), mais se replie de 4,4 % rapporté à 2015.

Quant aux exportations françaises, elles baissent de 8,8 % en 2017, en raison notamment d’une diminution de 48 % des exportations vers la Chine, faisant suite à une année exceptionnelle. Ceci est en partie compensé par une augmentation de 29 % des exportations vers l’Italie, redevenue premier client national, et dans une moindre mesure, par une hausse de 10 % vers le Japon. Dans le même temps, les importations demeurent stables cette année.

Production ovine : des cours et des abattages en hausse

Sur l’année 2017, après un premier trimestre marqué par des cours très bas, ceux-ci sont progressivement remontés, et contrairement aux années précédentes, sont restés relativement stables au cours de l’été, finissant sur des valeurs au-delà des moyennes triennales. C’est ainsi que la moyenne annuelle s’établit à 6,42 €, soit entre 0,5 % et 1 % de plus que celles des années 2014 à 2016.

À la différence du niveau national qui présente un recul de 2,8 %, et malgré un repli des abattages en fin d’année, 2017 se révèle particulièrement favorable avec une augmentation de 4,8 % par rapport à 2016, et de 14,4 % par rapport à 2015.

Figure 1 Productions végétales dans le Grand Est

Productions végétales dans le Grand Est
Production (en milliers de tonnes) Variation de la production (en %)
2017 2016 2017/2016 2017/2011-2015
Céréales 10 037 7 657 31,1 -2,7
dont blé tendre 5 013 3 542 41,5 -1,5
orge d’hiver 1 493 1 394 7,1 8,2
orge de printemps 1 300 968 34,3 -17,9
maïs grain 2 060 1 628 26,5 -1,2
Oléagineux 1 048 1 003 4,5 -11,3
dont Colza 948 947 0,1 -14,3
tournesol 70 34 105,9 11,3
Protéagineux 153 110 39,1 14,2
dont pois protéagineux 138 94 46,8 24,3
féverole 14 12 16,7 -39,1
Betteraves 11 160 9 126 22,3 29,8
Pommes de terre 942 791 19,1 8,8
dont féculières 268 226 18,6 7,6
consommation 657 547 20,1 9,5
  • Source : SRISE DRAAF Grand Est, Statistique agricole annuelle 2011 à 2017.

Figure 2 Cours des céréales et des oléagineux

Moyennes mensuelles en €/tonne (€ courants)
Cours des céréales et des oléagineux (Moyennes mensuelles en €/tonne (€ courants))
Colza Orge de printemps Blé tendre Maïs
06/2014 358,00 200,00 170,00 166,00
06/2014 351,00 200,00 170,00 168,00
06/2014 351,00 200,00 171,00 166,00
06/2014 351,00 193,00 170,00 166,00
07/2014 333,00 190,00 168,00 168,00
07/2014 328,00 191,00 164,50 168,00
07/2014 315,00 183,00 161,00 168,00
07/2014 316,00 182,50 175,00 168,00
08/2014 320,00 182,00 164,50 168,00
08/2014 324,00 183,00 154,00 153,00
08/2014 323,00 184,00 170,00 155,00
08/2014 320,00 182,00 163,00 152,00
2014 312,50 181,00 155,00 156,00
2014 310,00 178,00 154,00 156,00
2014 320,00 171,00 131,00 152,00
2014 320,00 175,50 129,00 140,00
10/2014 318,00 178,00 129,00 135,00
10/2014 321,00 177,00 133,00 143,00
10/2014 321,00 183,00 135,00 143,00
10/2014 321,00 201,50 143,00 143,00
11/2014 332,00 199,00 156,00 142,00
11/2014 329,00 195,00 148,00 141,00
11/2014 333,00 198,50 151,50 140,00
11/2014 338,50 202,50 155,00 140,00
12/2014 338,00 203,50 160,00 144,00
12/2014 345,00 208,50 164,00 143,00
12/2014 351,00 207,50 164,00 144,00
12/2014 354,50 206,50 164,00 151,00
01/2015 358,00 204,00 164,00 148,00
01/2015 356,00 190,00 166,00 145,00
01/2015 357,00 185,00 168,00 142,00
01/2015 342,00 185,00 172,00 141,00
02/2015 356,00 180,00 165,00 144,00
02/2015 358,00 183,00 162,00 144,00
02/2015 359,00 178,00 159,00 139,00
02/2015 362,00 177,00 162,00 138,00
03/2015 367,00 177,00 158,00 137,00
03/2015 374,00 175,00 158,00 144,00
03/2015 374,00 178,00 160,00 144,00
03/2015 369,00 177,00 165,00 147,00
04/2015 373,00 175,00 160,00 149,00
04/2015 375,00 175,00 163,00 149,00
04/2015 380,00 175,00 160,00 144,00
04/2015 383,00 174,00 155,00 141,00
05/2015 370,00 174,00 150,00 137,00
05/2015 374,50 171,00 148,50 136,00
05/2015 379,00 172,00 149,00 136,00
05/2015 379,00 172,00 155,00 136,00
06/2015 392,00 201,00 158,00 136,00
06/2015 372,00 202,00 158,00 138,00
06/2015 373,00 203,00 158,00 138,00
06/2015 398,00 215,50 175,50 137,00
07/2015 387,00 215,00 187,00 137,00
07/2015 388,00 205,00 180,00 154,00
07/2015 389,00 195,00 175,50 154,00
07/2015 372,00 194,00 171,00 148,00
08/2015 383,00 195,00 167,00 144,00
08/2015 383,00 195,00 170,00 139,00
08/2015 366,00 192,00 164,00 142,00
08/2015 362,50 184,50 154,00 127,00
09/2015 369,00 185,50 152,50 131,00
09/2015 365,00 185,50 154,00 130,00
09/2015 366,00 186,00 155,50 130,00
09/2015 371,00 186,00 152,00 159,00
10/2015 378,00 187,50 161,00 162,00
10/2015 378,00 186,50 165,50 164,00
10/2015 381,00 186,00 165,00 168,00
10/2015 381,00 185,00 166,00 164,00
11/2015 383,50 183,00 164,00 166,00
11/2015 377,50 181,00 166,00 173,00
11/2015 379,00 180,00 166,00 173,00
11/2015 387,00 181,00 163,50 167,00
12/2015 375,50 180,00 164,00 170,00
12/2015 375,50 183,00 160,00 171,00
12/2015 368,00 183,00 160,00 170,00
12/2015 370,00 182,00 160,00 165,00
01/2016 362,00 181,50 157,00 160,50
01/2016 360,00 176,00 148,00 159,00
01/2016 363,00 175,00 144,00 159,00
01/2016 354,50 169,00 141,00 155,00
02/2016 357,00 168,00 142,00 153,00
02/2016 350,00 167,00 138,00 153,00
02/2016 344,00 165,00 136,00 150,00
02/2016 348,00 163,00 128,00 148,00
03/2016 353,00 160,00 128,00 146,00
03/2016 362,00 162,00 129,50 150,00
03/2016 364,50 160,00 132,00 152,00
03/2016 369,50 161,00 132,00 154,00
04/2016 376,00 160,00 130,00 153,00
04/2016 367,00 161,00 131,00 159,00
04/2016 362,00 161,50 132,50 161,00
04/2016 366,00 162,00 137,50 161,00
05/2016 366,00 161,50 136,00 160,00
05/2016 372,00 161,00 136,00 162,50
05/2016 377,50 161,00 138,50 163,00
05/2016 380,00 160,00 140,00 177,00
06/2016 364,00 185,00 143,00 179,00
06/2016 364,00 196,00 139,00 170,00
06/2016 346,50 197,00 145,00 166,50
06/2016 359,50 197,00 150,00 166,50
07/2016 349,50 196,00 152,00 157,50
07/2016 363,00 197,00 155,00 162,00
07/2016 363,50 203,00 168,50 162,00
07/2016 360,50 206,00 169,00 160,00
08/2016 364,00 206,00 169,00 166,00
08/2017 370,00 205,00 166,00 166,00
08/2018 378,00 205,00 165,00 167,00
08/2019 376,00 202,00 162,50 167,00
09/2016 378,50 203,00 159,50 166,00
09/2016 373,00 193,50 159,00 158,50
09/2016 379,00 188,00 160,50 159,00
09/2016 377,50 188,00 160,00 159,00
10/2016 378,00 190,00 160,00 156,00
10/2016 387,00 191,00 160,00 159,00
10/2016 394,00 199,00 163,00 162,00
10/2016 396,00 197,50 163,00 162,00
11/2016 397,00 198,50 162,00 164,00
11/2016 394,00 201,00 156,50 164,50
11/2016 394,00 200,00 162,00 166,00
11/2016 415,00 197,00 163,00 169,00
12/2016 415,00 199,00 157,50 164,00
12/2016 423,00 199,00 159,50 168,00
12/2016 417,00 198,00 163,00 169,00
12/2016 420,00 198,00 163,00 170,00
01/2017 418,00 200,00 166,00 169,00
01/2017 422,00 195,00 166,00 170,00
01/2017 425,00 195,00 166,00 170,00
01/2017 418,50 195,00 165,00 170,00
02/2017 422,50 196,00 164,00 171,00
02/2017 432,00 196,00 166,50 172,00
02/2017 420,00 195,00 168,00 173,00
02/2017 425,00 196,00 167,00 174,50
03/2017 419,00 194,50 168,00 173,00
03/2017 416,00 194,00 166,00 175,00
03/2017 406,00 196,00 163,00 175,00
03/2017 402,00 193,00 156,00 173,00
04/2017 401,00 191,00 152,50 165,00
04/2017 401,00 191,00 154,00 169,00
04/2017 401,00 191,00 154,00 167,00
04/2017 388,00 191,00 154,00 170,00
05/2017 390,00 196,00 155,00 172,00
05/2017 380,00 189,00 154,00 171,00
05/2017 373,00 188,00 155,50 170,00
05/2017 366,00 188,00 155,00 170,00
06/2017 355,00 199,00 155,00 165,00
06/2017 363,00 198,00 156,00 166,00
06/2017 363,00 197,00 153,00 168,00
06/2017 358,00 208,00 153,00 170,00
07/2017 359,00 213,00 162,50 170,00
07/2017 366,00 207,00 165,00 170,00
07/2017 370,00 206,00 164,00 164,00
07/2017 361,00 208,00 161,00 155,00
08/2017 363,00 209,00 161,00 155,00
08/2017 365,00 219,00 161,00 145,00
08/2017 367,00 214,00 153,00 155,00
08/2017 367,00 208,50 154,00 152,00
09/2017 362,00 206,00 153,00 150,00
09/2017 367,50 210,50 155,00 155,00
09/2017 366,00 215,00 157,00 154,50
09/2017 368,00 217,00 158,00 154,00
10/2017 369,00 216,00 156,50 153,00
10/2017 366,00 212,00 153,00 153,00
10/2017 366,00 213,00 153,00 150,00
10/2017 367,00 213,00 154,00 153,00
11/2017 376,00 213,00 154,00 153,00
11/2017 383,50 212,00 154,50 154,00
11/2017 378,50 210,00 153,00 157,00
11/2017 368,00 215,00 152,00 157,00
12/2017 365,00 214,00 153,50 159,00
12/2017 357,00 214,00 152,50 159,00
12/2017 357,00 214,00 151,00 159,00
12/2017 357,00 214,00 151,00 159,00
  • Source : Marché de Paris.

Figure 2 Cours des céréales et des oléagineux

  • Source : Marché de Paris.

Figure 3 Productions animales dans le Grand Est

Productions animales dans le Grand Est
Production (en tonnes) Variation de la production (en %)
2017 2016 2017/2016 2017/2011-2015
Gros Bovins 85 662 85 548 0,1 -11,2
dont vaches 28 772 30 187 -4,7 -10,2
génisses 12 946 9 597 34,9 25,6
taurillons 35 321 36 963 -4,4 -16,5
bœufs 8 623 7 371 17,0 -9,0
Veaux de boucherie 1 352 1 378 -1,9 -19,7
Ovins 1 725 1 641 5,1 7,0
dont agneaux 1 681 1 580 6,4 7,5
Porcins 22 550 19 713 14,4 7,6
dont porcs charcutiers 22 188 19 376 14,5 9,6
Production laitière (en milliers hL) 22 230 22 242 -0,1 -2,0
  • Source : SSP, enquêtes Abattages et FranceAgriMer, enquete mensuelle laitière.

Figure 4 Prix dans la filière bovine

Base 100 en 2010
Prix dans la filière bovine (Base 100 en 2010 )
Indice annuel brut des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA) – Aliments pour gros bovins Indice annuel des prix agricoles à la production (IPPAP) - Gros bovins - Données brutes
2005 84,3 101,0
2006 84,8 105,5
2007 94,9 100,5
2008 112,3 102,3
2009 101,8 98,7
2010 100,0 100,0
2011 115,5 107,2
2012 125,4 122,3
2013 134,3 128,9
2014 125,7 121,6
2015 122,3 120,4
2016 116,8 114,4
2017 115,6 119,1
  • Source : Insee.

Figure 4 Prix dans la filière bovine

  • Source : Insee.

Figure 5 Prix dans la filière porcine

Base 100 en 2010
Prix dans la filière porcine (Base 100 en 2010 )
Indice annuel brut des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA) - Aliments pour porcins Indice annuel des prix agricoles à la production (IPPAP) - Porcins - Données brutes
2005 85,4 104,0
2006 87,3 108,9
2007 105,8 98,5
2008 122,9 109,5
2009 100,0 101,1
2010 100,0 100,0
2011 126,2 113,0
2012 133,8 124,2
2013 139,6 126,3
2014 123,5 115,6
2015 118,0 107,3
2016 111,8 110,5
2017 112,0 117,9
  • Source : Insee.

Figure 5 Prix dans la filière porcine

  • Source : Insee.

Figure 6 Prix dans la filière ovine

Base 100 en 2010
Prix dans la filière ovine (Base 100 en 2010 )
Indice annuel brut des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA) - Aliments pour ovins Indice annuel des prix agricoles à la production (IPPAP) - Ovins - Données brutes
2005 85,3 90,9
2006 86,6 92,5
2007 98,4 92,6
2008 115,8 97,1
2009 103,2 98,7
2010 100,0 100,0
2011 117,4 104,7
2012 124,7 108,1
2013 129,8 115,7
2014 121,8 118,6
2015 117,7 117,8
2016 113,8 115,4
2017 112,6 115,9
  • Source : Insee.

Figure 6 Prix dans la filière ovine

  • Source : Insee.