Bilan économique 2015 - Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Dans un contexte national de reprise, l'économie de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées se redresse. Encore portée par le secteur tertiaire, la région bénéficie de la plus forte progression de l'emploi salarié dans le secteur marchand non agricole depuis 2008. Le taux de chômage diminue légèrement, affectant cependant encore 12 % de la population active fin 2015. Que ce soit sur le front de l'emploi ou du chômage, des disparités territoriales, sectorielles et générationnelles persistent.
Démographie des entreprises - Baisse des créations et des défaillances
Isabelle Pertile (Insee)
En 2015, les créations d’entreprises sont en repli en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées comme en France. Ce recul est dû à la chute des demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs. Tous les secteurs sont impactés par la baisse des créations d’entreprises. Dans le même temps, les défaillances d’entreprises diminuent dans la région alors qu’elles progressent en moyenne nationale. La Haute-Garonne et l’Hérault font partie des départements qui bénéficient de cette baisse des dépôts de bilan.
Insee Conjoncture Occitanie
No 3
Paru le :31/05/2016
En 2015, 50 800 entreprises sont créées en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP), soit un recul de 6 % après une hausse de 2 % en 2014. La région LRMP se situe au 8e rang des régions métropolitaines les plus épargnées en 2015, ex aequo avec la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. La progression du nombre d’immatriculations d’entreprises individuelles hors micro-entreprises (+ 48 %) et de sociétés (+ 4 %) n’arrive pas à compenser la diminution des immatriculations d’auto-entrepreneurs (- 30 %), requalifiés micro-entrepreneurs depuis décembre 2014 (figure 1).
tableauFigure 1 – Créations d'entreprises dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2009 | 13350 | 12452 | 35840 |
2010 | 14374 | 12335 | 38618 |
2011 | 14335 | 11687 | 29688 |
2012 | 13680 | 9794 | 32148 |
2013 | 13306 | 10824 | 29266 |
2014 | 13774 | 10354 | 30073 |
2015 | 14384 | 15326 | 21084 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 1 – Créations d'entreprises dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Au niveau national, le phénomène est similaire à celui observé en LRMP même s’il est de moindre ampleur : couplée à la hausse des immatriculations d’entreprises individuelles hors micro-entreprises, celle des sociétés n’arrive pas à pallier la baisse des immatriculations de micro-entrepreneurs.
Cette moindre attractivité du régime d’auto-entrepreneur s’explique en partie par la mise en place de nouvelles mesures liées à la requalification du régime de l’auto-entrepreneur en micro-entrepreneur. Instauré en 2009, ce régime a été modifié en décembre 2014 en application des dispositions définies par la loi Pinel du 18 juin 2014. En particulier l’obligation de s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés pour les commerçants et au répertoire des métiers pour les artisans s’accompagne de frais de chambre et parfois de stages préalables à l’installation. Les immatriculations des micro-entrepreneurs, qui représentaient plus de la moitié des créations d’entreprises en 2014 en LRMP, descendent à 42 % en 2015. En France, le constat est similaire : 43 % en 2015 contre 52 % en 2014. Hors micro-entreprises, LRMP est en tête des régions métropolitaines pour le dynamisme des créations, avec une augmentation de 23 % en 2015 (figure 2).
tableauFigure 2 – Évolution annuelle régionale des créations d'entreprises, hors micro-entrepreneurs
13.2 | 17.1 | 23.1 | |
---|---|---|---|
11 | 10.723120289938446 | ||
24 | 18.80236231286911 | ||
27 | 17.15556791324899 | ||
28 | 12.70096463022508 | ||
32 | 12.315530569219957 | ||
44 | 9.991455078125 | ||
52 | 14.163416722153524 | ||
53 | 17.138825572560513 | ||
75 | 13.933947427544371 | ||
76 | 23.13494694960212 | ||
84 | 9.982382274776793 | ||
93 | 13.305337606365343 | ||
94 | 8.208208208208209 |
- Ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Champ : France métropolitaine, hors micro-entrepreneurs.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 2 – Évolution annuelle régionale des créations d'entreprises, hors micro-entrepreneursFrance métropolitaine : +13,2%

- Ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Champ : France métropolitaine, hors micro-entrepreneurs.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Recul des créations dans tous les secteurs
En LRMP, en 2015, les créations d’entreprises sont en baisse dans la totalité des grands secteurs d’activité (figure 3). Elles reculent plus particulièrement dans la construction (- 15 %) et dans l’industrie (- 13 %). Les services aux entreprises sont en léger repli (- 1 %).
Les immatriculations de micro-entrepreneurs diminuent dans tous les secteurs et parfois de façon très prononcée : - 48 % dans l’industrie et le secteur regroupé du commerce, transport, hébergement et restauration. Inversement, hors micro-entrepreneurs, les créations d’entreprises individuelles progressent partout dans une fourchette allant de + 17 % dans les services aux particuliers à + 99 % dans le secteur regroupé du commerce, transport, hébergement et restauration. Les créations de sociétés sont elles aussi en augmentation quel que soit le secteur.
tableauFigure 3 – Évolution annuelle du nombre de créations d'entreprises entre 2014 et 2015 dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 4,428633657615798 | 48,020088854548966 | -29,890599541116615 | -6,285861884467076 |
Industrie | 21,83288409703504 | 68,57749469214437 | -48,21627647714604 | -12,637179913535086 |
Construction | 0,3108348134991119 | 44,16804864566058 | -46,0856401384083 | -15,256188831318365 |
Commerce, |Transport, |Hébergement, |Restauration | 2,248995983935743 | 99,11894273127753 | -48,14028956565152 | -6,6492746245864085 |
Services |aux entreprises | 6,562298949174351 | 29,13809990205681 | -13,435396594958426 | -0,8192129953787984 |
Services |aux particuliers | 2,0228671943711523 | 16,77750906892382 | -13,860649640466153 | -4,316201742466629 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 3 – Évolution annuelle du nombre de créations d'entreprises entre 2014 et 2015 dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Les créations d’entreprises sont stables dans les Hautes-Pyrénées
En 2015, le nombre de créations d’entreprises est en repli dans tous les départements de LRMP hormis dans les Hautes-Pyrénées où il est stable (figure 4). Les immatriculations de micro-entrepreneurs chutent pour l’ensemble des départements. Les créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs sont en hausse, sauf en Lozère (- 4 %). Le nombre de sociétés créées progresse globalement sauf dans le Tarn-et-Garonne, l’Aveyron (- 3 % chacun) et la Lozère (- 4 %).
tableauFigure 4 – Créations d'entreprises par département
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Régime de micro-entrepreneur | Ensemble | ||
---|---|---|---|---|---|
Évolution 2015/2014 | Évolution 2015/2014 | Évolution 2015/2014 | Créations en 2015 (nombre) | Évolution 2015/2014 | |
Ariège | 10,0 | 111,0 | -58,1 | 1 096 | -15,8 |
Aude | 9,7 | 101,0 | -47,1 | 3 030 | -7,5 |
Aveyron | -2,8 | 37,5 | -29,0 | 1 529 | -9,5 |
Gard | 2,5 | 33,8 | -19,9 | 6 509 | -7,0 |
Haute-Garonne | 0,4 | 69,1 | -30,0 | 12 019 | -6,0 |
Gers | 9,8 | 34,5 | -31,0 | 1 369 | -4,0 |
Hérault | 8,1 | 5,1 | -14,1 | 12 999 | -3,6 |
Lot | 3,1 | 7,6 | -35,2 | 1 129 | -14,0 |
Lozère | -3,6 | -3,5 | -39,1 | 379 | -20,0 |
Hautes-Pyrénées | 15,5 | 21,7 | -19,8 | 1 635 | 0,1 |
Pyrénées-Orientales | 5,8 | 133,3 | -49,6 | 4 631 | -7,1 |
Tarn | 3,7 | 132,9 | -48,5 | 2 524 | -8,9 |
Tarn-et-Garonne | -3,1 | 47,1 | -32,6 | 1 945 | -5,9 |
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées | 4,4 | 48,0 | -29,9 | 50 794 | -6,3 |
France métropolitaine | 3,6 | 29,4 | -21,1 | 509 550 | -4,7 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Baisse des défaillances dans la majorité des départements
En 2015, 5 900 défaillances d’entreprises sont jugées en LRMP, soit une baisse de 2 % sur un an, comme l’an passé (figure 5). En revanche, au niveau national, l’évolution est à la hausse (+ 1 %) après une année de stabilisation.
tableauFigure 5 – Évolution des défaillances d'entreprises dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées | France métropolitaine | |
---|---|---|
janv. 2005 | 100 | 100 |
févr. 2005 | 100,77 | 100,52 |
mars 2005 | 100,96 | 100,57 |
avril 2005 | 102,03 | 101,22 |
mai 2005 | 103,53 | 102,01 |
juin 2005 | 104,21 | 102,31 |
juil. 2005 | 104,84 | 102,08 |
août 2005 | 105 | 101,95 |
sept. 2005 | 106,36 | 102,18 |
oct. 2005 | 106,01 | 101,8 |
nov. 2005 | 107,67 | 101,61 |
déc. 2005 | 107,43 | 101,36 |
janv. 2006 | 107,78 | 100,49 |
févr. 2006 | 107,11 | 99,45 |
mars 2006 | 108,13 | 98,95 |
avril 2006 | 108,25 | 97,81 |
mai 2006 | 107,29 | 97,16 |
juin 2006 | 105,91 | 96,75 |
juil. 2006 | 106,76 | 96,78 |
août 2006 | 106,57 | 97 |
sept. 2006 | 106,92 | 97,05 |
oct. 2006 | 108,58 | 97,57 |
nov. 2006 | 109,35 | 98,29 |
déc. 2006 | 111,17 | 98,95 |
janv. 2007 | 111,06 | 99,82 |
févr. 2007 | 111,99 | 101,14 |
mars 2007 | 110,94 | 102 |
avril 2007 | 111,64 | 102,72 |
mai 2007 | 111,97 | 103,16 |
juin 2007 | 113,81 | 103,95 |
juil. 2007 | 115,97 | 105,07 |
août 2007 | 116,29 | 104,94 |
sept. 2007 | 115,45 | 104,96 |
oct. 2007 | 115,66 | 105,76 |
nov. 2007 | 114,54 | 105,6 |
déc. 2007 | 113,91 | 105,6 |
janv. 2008 | 113,53 | 105,64 |
févr. 2008 | 112,95 | 106,13 |
mars 2008 | 113,37 | 105,69 |
avril 2008 | 113,93 | 107,12 |
mai 2008 | 113,18 | 106,87 |
juin 2008 | 113,93 | 106,86 |
juil. 2008 | 113,96 | 107,4 |
août 2008 | 114,24 | 107,64 |
sept. 2008 | 116,88 | 109,11 |
oct. 2008 | 118,37 | 110,52 |
nov. 2008 | 120,27 | 111,76 |
déc. 2008 | 123,19 | 114,05 |
janv. 2009 | 125,6 | 115,7 |
févr. 2009 | 128,96 | 117,52 |
mars 2009 | 132,42 | 121,05 |
avril 2009 | 134,92 | 122,8 |
mai 2009 | 136,61 | 124,71 |
juin 2009 | 138,57 | 126,52 |
juil. 2009 | 137,56 | 128 |
août 2009 | 138,76 | 128,98 |
sept. 2009 | 140,42 | 130,67 |
oct. 2009 | 139,22 | 130,38 |
nov. 2009 | 138,97 | 130,96 |
déc. 2009 | 137,21 | 130,57 |
janv. 2010 | 138,34 | 130,72 |
févr. 2010 | 137,63 | 130,53 |
mars 2010 | 140,02 | 130,65 |
avril 2010 | 138,99 | 129,35 |
mai 2010 | 140,95 | 129,3 |
juin 2010 | 141 | 129,4 |
juil. 2010 | 141,37 | 128,48 |
août 2010 | 141,07 | 128,63 |
sept. 2010 | 140,44 | 127,41 |
oct. 2010 | 140,6 | 126,45 |
nov. 2010 | 140,44 | 125,86 |
déc. 2010 | 140,32 | 124,77 |
janv. 2011 | 138,97 | 124,84 |
févr. 2011 | 140,7 | 124,8 |
mars 2011 | 138,2 | 123,95 |
avril 2011 | 136,84 | 123,42 |
mai 2011 | 138,78 | 125,01 |
juin 2011 | 135,93 | 123,63 |
juil. 2011 | 135,48 | 122,91 |
août 2011 | 135,23 | 122,95 |
sept. 2011 | 134,34 | 122,44 |
oct. 2011 | 134,01 | 122,53 |
nov. 2011 | 135,32 | 122,76 |
déc. 2011 | 135,95 | 122,57 |
janv. 2012 | 137,56 | 123,52 |
févr. 2012 | 136,09 | 123,51 |
mars 2012 | 134,9 | 122,56 |
avril 2012 | 135,88 | 122,9 |
mai 2012 | 133,43 | 121,24 |
juin 2012 | 134,6 | 121,36 |
juil. 2012 | 135,53 | 122,97 |
août 2012 | 135,65 | 122,83 |
sept. 2012 | 136,42 | 122,24 |
oct. 2012 | 139,69 | 124,24 |
nov. 2012 | 139,55 | 124,54 |
déc. 2012 | 140,09 | 125,94 |
janv. 2013 | 140,88 | 125,66 |
févr. 2013 | 141,7 | 125,49 |
mars 2013 | 141,7 | 125,31 |
avril 2013 | 143,24 | 126,73 |
mai 2013 | 144,53 | 127 |
juin 2013 | 145,51 | 127,46 |
juil. 2013 | 147,87 | 128,46 |
août 2013 | 146,21 | 128,29 |
sept. 2013 | 147,31 | 129,3 |
oct. 2013 | 145,35 | 129,27 |
nov. 2013 | 144,37 | 129 |
déc. 2013 | 144,27 | 129,05 |
janv. 2014 | 143,53 | 129,18 |
févr. 2014 | 145,82 | 130,34 |
mars 2014 | 145,11 | 130,35 |
avril 2014 | 145,63 | 130,63 |
mai 2014 | 144,09 | 130 |
juin 2014 | 144,65 | 130,26 |
juil. 2014 | 142,92 | 130,3 |
août 2014 | 144,16 | 130,35 |
sept. 2014 | 143,55 | 130,78 |
oct. 2014 | 143,92 | 130,65 |
nov. 2014 | 144,67 | 130,87 |
déc. 2014 | 141,37 | 129,17 |
janv. 2015 | 144,72 | 129,91 |
févr. 2015 | 141,44 | 129,76 |
mars 2015 | 144,04 | 132,18 |
avril 2015 | 141,89 | 132,27 |
mai 2015 | 138,2 | 129,58 |
juin 2015 | 137,87 | 131,47 |
juil. 2015 | 138,85 | 130,93 |
août 2015 | 138,27 | 130,41 |
sept. 2015 | 137,56 | 130,63 |
oct. 2015 | 134,5 | 128,87 |
nov. 2015 | 133,92 | 129,2 |
déc. 2015 | 138,15 | 130,83 |
- Note : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).
graphiqueFigure 5 – Évolution des défaillances d'entreprises dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

- Note : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).
Dans la région, les défaillances diminuent dans les services aux entreprises (- 9 %), le secteur regroupé du commerce, transport, hébergement et restauration et dans celui de la construction (- 3 % chacun). Inversement, elles sont en hausse dans les services aux particuliers et dans l’industrie : respectivement + 13 % et + 5 % (figure 6 et figure 7).
tableauFigure 6 – Évolution annuelle des défaillances d'entreprises selon le secteur d'activité entre 2014 et 2015 dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées | France métropolitaine | |
---|---|---|
Ensemble (1) | -2,2817460317460316 | 1,2891163156858887 |
Industrie | 4,960835509138382 | -1,4489522960321 |
Construction | -2,9197080291970803 | -0,23173479240424846 |
Commerce, |Transport, |Hébergement, |Restauration | -3,1456953642384105 | 2,2108843537414966 |
Services |aux entreprises | -8,768472906403941 | -1,655746414025146 |
Services |aux particuliers (2) | 12,896825396825397 | 7,870547682880122 |
- (1) : y compris agriculture.
- (2) : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).
graphiqueFigure 6 – Évolution annuelle des défaillances d'entreprises selon le secteur d'activité entre 2014 et 2015 dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

- (1) : y compris agriculture.
- (2) : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).
tableauFigure 7 – Défaillances d'entreprises selon le secteur d'activité
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées | France métropolitaine | |||
---|---|---|---|---|
Défaillances 2015 (nombre) | Évolution 2015/2014 | Défaillances 2015 (nombre) | Évolution 2015/2014 | |
Agriculture | 173 | -15,6 | 1 358 | -1,8 |
Industrie | 402 | 5,0 | 4 421 | -1,4 |
Construction | 1 463 | -2,9 | 15 499 | -0,2 |
Commerces, Transports, Hébergement et Restauration | 2 340 | -3,1 | 23 439 | 2,2 |
Services aux entreprises | 926 | -8,8 | 11 107 | -1,7 |
Services aux particuliers | 569 | 12,9 | 5 633 | 7,9 |
Ensemble | 5 910 | -2,3 | 61 758 | 1,3 |
- Note : données brutes, en date de jugement. La somme des secteurs peut ne pas correspondre au total de la région.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).
Les défaillances d’entreprises sont en augmentation dans le Gers, les Hautes-Pyrénées, l’Aude et les Pyrénées-Orientales et. Ailleurs, elles sont en recul, en particulier dans l’Hérault et la Haute-Garonne, deux départements qui à eux seuls concentrent 44 % des défaillances régionales (figure 8).
tableauFigure 8 – Défaillances d'entreprises par département
Défaillances 2015 (nombre) | Évolution 2015/2014 (%) | |
---|---|---|
Ariège | 98 | -11,7 |
Aude | 387 | 4,6 |
Aveyron | 162 | -0,6 |
Gard | 799 | -3,9 |
Haute-Garonne | 1 287 | -1,4 |
Gers | 182 | 15,2 |
Hérault | 1 318 | -4,8 |
Lot | 165 | -0,6 |
Lozère | 56 | -11,1 |
Hautes-Pyrénées | 241 | 9,0 |
Pyrénées-Orientales | 662 | 3,0 |
Tarn | 306 | -7,3 |
Tarn-et-Garonne | 247 | -18,2 |
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées | 5 910 | -2,3 |
France métropolitaine | 61 758 | 1,3 |
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).
Sources
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
- Source : créations d'entreprises
- Source : Ouvrir dans un nouvel ongletBanque de France
Définitions
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Le micro-entrepreneur bénéficie ainsi notamment :
– du régime fiscal de la micro-entreprise ;
– du régime micro-social ;
– d'une exonération ou d’une franchise de TVA.
Le régime peut concerner des activités commerciales, artisanales ou libérales, à titre principal ou complémentaire.
Sont exclus du régime :
– les activités rattachées à la Mutualité sociale agricole (MSA) ;
– les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav (professions juridiques et judiciaires, professions de santé, experts comptables, agents généraux d’assurance...) ;
– les activités relevant de la TVA immobilière (opérations des marchands de biens, lotisseurs, agents immobiliers…);
– les activités artistiques relevant de la Maison des artistes ou de l’association Agessa ;
– les activités de dirigeant majoritaire d’une entreprise ;
– le cumul avec une activité de travailleur indépendant non salarié déjà immatriculé et relevant de la Sécurité sociale des indépendants.
Le régime de l’auto-entrepreneur a été initialement créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) n°2008-776 du 4 août 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009.
La loi Pinel du 18 juin 2014 l’a transformé en régime du micro-entrepreneur à partir du 19 décembre 2014. Elle lui a imposé de nouvelles obligations comme l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans. Elle a également mis fin à l’exonération de la taxe pour frais de chambre consulaire et exigé le paiement de la cotisation foncière des entreprises dès la deuxième année d’activité et non plus à partir de la quatrième année. Elle a aussi prévu la fusion du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social à partir du 1er janvier 2016.
Ainsi, depuis cette date, les entrepreneurs individuels relevant du régime fiscal de la micro-entreprise sont automatiquement soumis au régime micro-social.
Depuis le 1er janvier 2023, les seuils de chiffre d’affaires permettant l’accès au régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social ont été doublés. Ils s’appliquent désormais aux entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année civile précédente ou de l’avant-dernière année n’excède pas :
- 188 700 euros pour une activité de vente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement ;
- 77 700 euros pour une activité de prestations de services ou une profession libérale.
Ce régime doit être distingué de la catégorie des microentreprises définie par l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
- Depuis janvier 2011, le micro-entrepreneur peut bénéficier du statut de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) en affectant à son activité professionnelle un patrimoine spécifique séparé de son patrimoine personnel. Il conserve toutefois le régime fiscal et social forfaitaire lié au régime de la micro-entreprise.
- Ce régime doit être distingué à la fois du régime micro-fiscal (dit parfois régime fiscal de la micro-entreprise) ainsi que de la catégorie des microentreprises définie par l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.