Insee Conjoncture OccitanieBilan économique 2015 - Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

Dans un contexte national de reprise, l'économie de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées se redresse. Encore portée par le secteur tertiaire, la région bénéficie de la plus forte progression de l'emploi salarié dans le secteur marchand non agricole depuis 2008. Le taux de chômage diminue légèrement, affectant cependant encore 12 % de la population active fin 2015. Que ce soit sur le front de l'emploi ou du chômage, des disparités territoriales, sectorielles et générationnelles persistent.

Insee Conjoncture Occitanie
Paru le :Paru le31/05/2016
Dominique Fiche (Direccte), Camille Fontes-Rousseau (Insee)
Insee Conjoncture Occitanie- Mai 2016
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Emploi salarié - L'emploi salarié se redresse en 2015

Dominique Fiche (Direccte), Camille Fontes-Rousseau (Insee)

En 2015, l'emploi salarié progresse dans les secteurs marchands non agricoles de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, après trois ans de quasi-stabilité. La hausse (+ 1,2 %) est bien plus marquée que pour l’ensemble de la France métropolitaine (+ 0,5 %). Le secteur tertiaire est le moteur de l'emploi régional : les services marchands, l'intérim et le commerce augmentent leurs effectifs. L'emploi industriel diminue légèrement. La baisse se poursuit dans le secteur de la construction, mais à un rythme moindre. Les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault concentrent l'essentiel des créations d'emploi régionales.

Insee Conjoncture Occitanie

No 03

Paru le :31/05/2016

Fin 2015, 1 165 100 personnes sont salariées des secteurs marchands non agricoles (hors particuliers employeurs) de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, soit un peu plus de la moitié (53 %) des emplois de la région. Les salariés des secteurs principalement non marchands (administration, enseignement, santé et action sociale) représentent 33 % de l’emploi régional et les non-salariés 14 %.

Depuis mi-2011, date de la crise des dettes souveraines, l’emploi privé régional évoluait en dents de scie chaque trimestre, ce qui aboutissait à une variation annuelle pratiquement stable. À partir de fin 2014, l’emploi privé progresse à nouveau chaque trimestre.

En 2015, l'emploi salarié privé se redresse ainsi nettement en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (+ 1,2 %). Avec 13 700 emplois supplémentaires créés en 2015, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées connaît la plus forte hausse des régions métropolitaines (figure 1). Sur le territoire métropolitain, l'emploi des secteurs principalement marchands augmente de 0,5 % en 2015, soit un solde net de + 82 000 salariés.

Figure_1Évolution régionale de l'emploi salarié

Glissement annuel 2015-2014 (en %)
Évolution régionale de l'emploi salarié (Glissement annuel 2015-2014 (en %))
0 0.5 1
11 0.7546544877763344
24 0.18637128665942884
27 -0.21720957756891443
28 -0.15605022909942845
32 0.2585207151888485
44 -0.3098649975495157
52 0.7829266442686512
53 0.7312846629353918
75 0.7262859749995256
76 1.1879618018043054
84 0.7875664073036838
93 0.9151723454959584
94 0.9161348426266673
  • Note : données CVS.
  • Champ : France métropolitaine. Emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure_1Évolution régionale de l'emploi salariéFrance métropolitaine : 0,5 %

  • Note : données CVS.
  • Champ : France métropolitaine. Emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

L'économie régionale est tirée par les services

L'emploi dans les services marchands (hors intérim) accélère en 2015 : + 1,9 %, après + 0,6 % en 2014. Avec 10 300 salariés supplémentaires, les services marchands sont le premier moteur de l’emploi régional (figures 2 et figure 3). Tous les sous-secteurs d'activité sont en croissance, les services aux entreprises (+ 5 600) et l'hébergement-restauration (+ 2 100) étant les plus dynamiques. En France métropolitaine, les créations d'emplois dans les services marchands augmentent aussi, avec un solde net de 131 000 emplois salariés en 2015, après + 34 000 en 2014.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (en indice base 100 au 2005 T1)
Industrie Construction Tertiaire principalement marchand hors intérim dont Commerce Emploi hors intérim Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées Emploi hors intérim France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100 100 100 100 100
2e trim. 2005 99,57 101,54 100,01 99,95 100,07 100,1
3e trim. 2005 99,34 103,21 100,8 100,51 100,74 100,17
4e trim. 2005 99,08 104,76 100,73 100,16 100,8 100,33
1er trim. 2006 99 106,26 100,92 100,33 101,07 100,51
2e trim. 2006 99,34 107,67 101,6 100,54 101,75 100,9
3e trim. 2006 99,16 109,14 102,68 101,17 102,6 101,31
4e trim. 2006 98,83 110,69 102,91 101,21 102,85 101,5
1er trim. 2007 98,73 112,48 103,23 101,86 103,23 101,98
2e trim. 2007 98,67 113,47 103,52 102,06 103,52 102,34
3e trim. 2007 98,56 114,95 104,28 102,4 104,17 102,82
4e trim. 2007 98,46 116,08 104,67 102,61 104,54 103,09
1er trim. 2008 98,26 117,31 105,05 102,63 104,88 103,19
2e trim. 2008 97,77 117,52 104,86 102,43 104,66 103,06
3e trim. 2008 97,42 116,66 104,23 101,89 104,07 102,98
4e trim. 2008 97,22 116 104,83 101,92 104,37 102,76
1er trim. 2009 96,22 114,08 104,6 101,5 103,79 102,2
2e trim. 2009 95,47 112,83 104,62 101,4 103,51 101,65
3e trim. 2009 94,88 112,23 104,85 101,59 103,48 101,24
4e trim. 2009 94,22 112,05 105,71 102,36 103,9 101,15
1er trim. 2010 94,02 111,18 105,95 102,14 103,93 100,9
2e trim. 2010 93,68 110,92 106,13 102,37 103,95 100,78
3e trim. 2010 93,18 110,89 106,54 102,43 104,12 100,83
4e trim. 2010 93,1 110,31 106,8 102,33 104,21 100,89
1er trim. 2011 92,93 110,53 107,18 102,82 104,46 101,15
2e trim. 2011 92,93 110,36 108,04 103,28 105,03 101,39
3e trim. 2011 93,27 109,68 108,29 103,06 105,19 101,33
4e trim. 2011 93,3 109,31 108,21 102,87 105,11 101,44
1er trim. 2012 93,86 108,68 108,6 102,99 105,43 101,5
2e trim. 2012 93,96 107,84 108,93 102,94 105,58 101,46
3e trim. 2012 94,4 106,96 108,98 103,01 105,62 101,35
4e trim. 2012 94,56 105,62 108,68 102,36 105,31 101,14
1er trim. 2013 94,84 104,67 109,05 102,44 105,52 100,9
2e trim. 2013 94,65 103,95 108,74 101,55 105,2 100,62
3e trim. 2013 94,91 103,5 109,02 101,92 105,39 100,75
4e trim. 2013 95,19 102,54 109,21 102,1 105,48 100,78
1er trim. 2014 95,41 101,55 109,18 101,7 105,4 100,73
2e trim. 2014 95,56 100,64 109,33 101,61 105,44 100,63
3e trim. 2014 95,49 99,85 109,13 101,38 105,21 100,43
4e trim. 2014 95,52 99,37 109,44 101,52 105,37 100,37
1er trim. 2015 95,54 98,93 109,83 101,9 105,6 100,41
2e trim. 2015 95,49 98,22 110,16 102,18 105,73 100,53
3e trim. 2015 95,37 97,74 110,84 102,35 106,12 100,5
4e trim. 2015 95,45 97,41 111,24 102,6 106,37 100,58
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Emploi salarié des secteurs principalement marchands

en %
Emploi salarié des secteurs principalement marchands (en %)
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 2015 T4 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2014/2009 (1)
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées France métropolitaine Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées France métropolitaine
Industrie 217,8 -0,1 -1,2 0,3 -1,2
Industrie agro-alimentaire 40,6 0,1 0,3 0,1 -0,2
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 31,6 0,6 -0,2 0,6 0,3
Biens d'équipement 23,2 -1,2 -1,9 -1,1 -1,6
Matériels de transport 44,6 3,2 -1,6 3,3 -1,3
Autres branches industrielles 77,9 -1,9 -1,7 -0,8 -1,8
Construction 108,8 -2,0 -2,6 -2,4 -1,6
Tertiaire marchand 838,5 1,9 1,4 0,7 0,4
Commerce 247,4 1,1 0,8 -0,2 -0,0
Transports 94,7 0,6 0,2 1,0 -0,0
Hébergement - restauration 80,9 2,6 2,0 1,1 1,1
Information - communication 46,2 1,3 0,7 2,2 0,6
Services financiers 52,2 1,7 1,1 1,4 0,6
Services immobiliers 16,7 1,1 0,9 -0,9 -0,1
Services aux entreprises 186,9 3,1 3,0 1,2 1,3
Services aux ménages 73,1 0,6 0,3 0,6 -0,6
Intérim 40,4 8,4 9,4 0,4 1,5
Total 1 165,1 1,2 0,5 0,3 -0,1
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

L’intérim repart à la hausse

L'emploi intérimaire progresse sensiblement dans la région en 2015 (+ 3 100 emplois salariés soit + 8,4 %) par rapport aux deux années antérieures (+ 700 en 2014, + 100 en 2013). Avec un effectif de 40 400 salariés fin 2015, le secteur se situe à mi-chemin entre son niveau record de 2007 et le creux de 2009 (figure 4). L’intérim est souvent considéré comme un indicateur avancé des évolutions de l’emploi salarié, car il sert parfois de variable d’ajustement pour les entreprises pour faire face aux variations conjoncturelles de l’activité économique. Au niveau national, l'emploi intérimaire est également en forte hausse : + 9,4 % en 2015.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (en indice base 100 au 2005 T1)
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100
2e trim. 2005 99,13 99,86
3e trim. 2005 103,3 101,93
4e trim. 2005 105,23 102,6
1er trim. 2006 105,64 101,7
2e trim. 2006 111,26 107,36
3e trim. 2006 109,39 107,31
4e trim. 2006 111,09 105,31
1er trim. 2007 118,78 114,93
2e trim. 2007 117,65 112,47
3e trim. 2007 115,57 110,87
4e trim. 2007 112,76 109,72
1er trim. 2008 118,63 114,33
2e trim. 2008 109,34 106,28
3e trim. 2008 107,33 99,93
4e trim. 2008 97,38 86,9
1er trim. 2009 87,75 73,86
2e trim. 2009 89,83 75,59
3e trim. 2009 91,22 79,59
4e trim. 2009 95,14 84,27
1er trim. 2010 95,64 88,79
2e trim. 2010 102,34 93,33
3e trim. 2010 104,58 97,12
4e trim. 2010 106,73 100,8
1er trim. 2011 110,92 101,29
2e trim. 2011 117,86 101,53
3e trim. 2011 112,77 100,53
4e trim. 2011 105,18 96,39
1er trim. 2012 104,22 95,18
2e trim. 2012 99,92 91,84
3e trim. 2012 96,13 88,16
4e trim. 2012 95,12 85,68
1er trim. 2013 95,71 88,46
2e trim. 2013 91,9 87,24
3e trim. 2013 93,21 89,11
4e trim. 2013 95,26 91,04
1er trim. 2014 93,71 89,19
2e trim. 2014 94,05 91,42
3e trim. 2014 92,54 87,85
4e trim. 2014 97,12 90,86
1er trim. 2015 95,63 89,89
2e trim. 2015 100,93 93,28
3e trim. 2015 102,9 96,23
4e trim. 2015 105,28 99,44
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Comptabilisés dans les services aux entreprises, les intérimaires effectuent leurs missions dans tous les secteurs d'activité. Plus du tiers de l’intérim régional est localisé dans les établissements industriels en 2015, avec près de 14 000 intérimaires en équivalent temps plein (ETP) en moyenne annuelle, en hausse de 3,5 % par rapport à 2014. La fabrication de matériels de transport et les industries agroalimentaires occupent respectivement 2 800 et 2 700 intérimaires, soit 100 personnes de plus qu’en 2014 chacun. La métallurgie est le troisième domaine industriel employeur d’intérimaires avec 1 700 ETP malgré un léger repli en 2015 (- 2,7 %).

Dans la construction, l’intérim est légèrement reparti à la hausse en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (10 100 ETP employés en moyenne en 2015, soit + 4,1 % par rapport à 2014) mais pas au niveau national (- 2,7 %). L’emploi intérimaire demeure toutefois inférieur d’un quart à son niveau d’avant crise dans le secteur de la construction, en région comme en France métropolitaine.

Le recours à l'intérim progresse sensiblement dans le tertiaire. Le commerce emploie en moyenne 4 100 intérimaires en 2015, en forte hausse par rapport à l’année précédente (+ 18,6 %). Dans le reste du tertiaire, l’intérim augmente également (+ 15,4 %), sans toutefois retrouver le niveau d’avant crise : la hausse est très importante dans les transports qui emploient 3 400 intérimaires en moyenne durant l’année, aucun autre secteur du tertiaire ne dépassant le millier d’intérimaires.

Rebond du commerce et évolutions contrastées dans l'industrie

L'emploi salarié dans le commerce rebondit en 2015 (+ 1,1 %, soit + 2 600 emplois) en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, après avoir reculé en 2014 (- 0,6 %). La même tendance s'observe au niveau national : le pouvoir d'achat des ménages, qui atteint en 2015 son plus haut niveau depuis 2007, soutient la consommation.

En 2015, l'industrie régionale perd 200 emplois salariés, après avoir légèrement progressé en 2014 (+ 800). Au sein de ce secteur, les résultats sont hétérogènes : la fabrication de matériels de transport, incluant la construction aéronautique et spatiale, est très dynamique avec 1 400 emplois créés en 2015. Elle compense pratiquement la perte nette d’emplois (1 500) dans la fabrication d'autres produits industriels (secteur qui comprend notamment le textile, la chimie et le bois et papier).

Moindres pertes d'emploi dans la construction

En 2015, l'emploi continue de diminuer dans le secteur de la construction (bâtiment, travaux publics) en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, mais à un rythme plus faible : - 2 200 emplois en 2015 (- 2,0 %) après - 3 500 en 2014 (- 3,1 %). Au niveau national, le recul des effectifs est également moins marqué en 2015, avec un solde net de 36 000 suppressions (- 2,7 %), après 47 000 en 2014 (- 3,4 %).

Dynamisme de la Haute-Garonne et de l'Hérault

En 2015, l’emploi salarié marchand progresse le plus en Haute-Garonne et dans l'Hérault (figure 5). Ces deux départements, qui regroupent plus de la moitié des effectifs de la région, génèrent 87 % des créations des créations régionales : respectivement 6 600 et 5 400 emplois supplémentaires. Avec une hausse de 2,5 % sur un an, l'Hérault est le département de métropole qui présente le rythme de croissance le plus élevé. L'emploi dans le Tarn-et-Garonne est également dynamique, tiré principalement par l'intérim. À l'inverse, quatre départements de la région perdent des emplois : la Lozère, le Gers, les Pyrénées-Orientales et les Hautes-Pyrénées. Ce dernier est le plus touché, avec des suppressions dans tous les grands secteurs d'activité. L'emploi est stable dans le Tarn et l'Ariège et progresse modérément dans les autres départements.

Figure 5Emploi salarié par département et par secteur

en %
Emploi salarié par département et par secteur (en %)
2015T4 (en milliers) Glissement annuel
Industrie Construction Tertiaire marchand dont Commerce dont Intérim Total
Ariège 24,0 0,2 -1,1 0,0 -1,5 0,0 -0,0
Aude 55,3 -0,6 -1,9 1,4 0,9 2,4 0,7
Aveyron 54,2 0,1 -1,4 1,2 0,3 12,7 0,6
Gard 120,7 -1,6 -1,0 1,4 1,7 -0,1 0,5
Haute-Garonne 387,4 1,6 -2,3 2,2 0,9 5,0 1,7
Gers 29,4 -2,8 -4,0 0,5 -0,3 12,9 -0,7
Hérault 225,5 -0,9 0,7 3,1 1,8 12,2 2,5
Lot 31,2 0,3 -4,8 1,0 0,2 10,7 0,2
Lozère 12,1 3,3 -6,2 -0,3 1,3 -66,4 -0,4
Hautes-Pyrénées 41,4 -3,6 -3,3 -0,8 -0,8 -2,4 -1,7
Pyrénées-Orientales 78,0 1,2 -4,6 1,6 1,3 1,5 0,8
Tarn 64,3 -1,5 -3,4 1,2 0,7 20,9 0,0
Tarn-et-Garonne 41,6 -2,1 -2,2 3,2 2,1 42,4 1,5
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées 1 165,1 -0,1 -2,0 1,9 1,1 8,4 1,2
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Sources

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.