Avec un PIB de 171 milliards d’euros en 2019, Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième économie régionale en richesse produite par habitant après l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Malgré la présence d’activités à forte valeur ajoutée et d’emplois plus qualifiés qu’en moyenne nationale, le taux de chômage est élevé. Les disparités territoriales sont également marquées. Dans certaines zones d’emploi, l’emploi est soutenu par des services de pointe (comme à Sophia Antipolis ou Aix-en-Provence), par des sites industriels renommés (comme dans l’aérospatial à Marignane ou Cannes), ou par une forte activité liée à la satisfaction des besoins de la population, qu’elle soit résidente ou touristique (comme à Menton ou Briançon). À l’inverse, sur un arc allant de Carpentras à Sainte-Maxime, faibles qualifications, fort chômage et difficultés d’insertion des jeunes vont souvent de pair.

La région est davantage orientée vers les activités tertiaires, avec plus de huit emplois sur dix dans ces secteurs. Les services à haute valeur ajoutée et liés au tourisme sont particulièrement présents. Le poids de l’industrie régionale est relativement faible, mais la désindustrialisation a été moins marquée qu’en France sur les vingt dernières années. L’agriculture, dont la part dans l’emploi régional apparaît également limitée, est diversifiée. Enfin, le tissu productif se caractérise par le poids élevé dans l’emploi des micro et des grandes entreprises, et la dynamique de créations d’entreprises est dans la moyenne des régions de province.