Provence-Alpes-Côte d’Azur possède la plus grande étendue d’espaces naturels des régions françaises. Ces espaces couvrent les trois quarts du territoire, avec une grande partie occupée par les massifs alpins. La région, qui abrite plus des trois quarts des espèces françaises, bénéficie de plus d’une biodiversité remarquable. En raison de la richesse de son patrimoine naturel, plus de la moitié du territoire régional est ainsi protégée, notamment par quatre parcs nationaux et neuf parcs naturels régionaux.

La forte progression des températures observée au cours des soixante dernières années se poursuit. La durée et l’intensité des vagues de chaleur mais aussi des périodes de sécheresse devraient se renforcer. La ressource en eau, inégalement répartie, se raréfie. Le couvert forestier dominant est fragile face au changement climatique. Provence-Alpes-Côte d’Azur reste fortement exposée aux risques naturels dont certains s’intensifient par ailleurs avec le réchauffement climatique (épisodes méditerranéens, inondations, feux de forêts).

La région, faiblement agricole, est spécialisée dans des filières à forte valeur ajoutée (vin, fruits, légumes, etc.) qui s’appuient sur des terres agricoles fortement irriguées. Elle est notamment en première position pour l’importance de la part des exploitations engagées dans l’agriculture biologique.

Les espaces artificialisés continuent de progresser, aux dépens des terres agricoles. La région est mal positionnée en matière de production de déchets, ces derniers étant de surcroît faiblement valorisés. Elle est par ailleurs fortement dépendante d’un approvisionnement extérieur pour ses besoins énergétiques, alors que l’intégralité de sa production est d’origine renouvelable. Enfin, le territoire régional est largement émetteur de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique, même si les émissions sont en recul.