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Insee Conjoncture Grand Est · Juillet 2021 · n° 27
Insee Conjoncture Grand EstBilan économique 2020 - Grand Est

En 2020, dans le Grand Est comme ailleurs en France et dans les pays voisins, le ralentissement économique est d’ampleur inédite en raison des mesures prises pour endiguer la crise sanitaire comme les confinements, les restrictions aux déplacements, les couvre-feux, les fermetures de commerces et équipements, le télétravail... Le secteur de l’hébergement-restauration est particulièrement concerné par les restrictions, ainsi que le transport aérien de passagers. La chute d’activité pèse fortement sur l’emploi, mais son effet est atténué par le dispositif d’activité partielle. Les dix départements de la région sont tous fortement affectés par la crise, mais à des degrés divers. Le Haut-Rhin est celui où le repli de l’activité est la plus forte, tandis que la Haute-Marne est le département qui perd le plus d’emplois, notamment dans l’industrie et le commerce.

En début d’année 2021, les conséquences des restrictions sont moins sévères et l’activité économique se redresse sensiblement.

Insee Conjoncture Grand Est
No 27
Paru le :Paru le08/07/2021

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par l'Insee.
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Emploi - Activité partielle - Plus forte chute de l’emploi depuis la crise de 2008 Bilan économique 2020

Thibaut Martini, Loïc Rousseau (Insee)

En 2020, l’emploi chute fortement en raison de la crise sanitaire malgré le recours massif au dispositif d’activité partielle. Tous les départements de la région perdent des emplois. Le Grand Est est la cinquième région de plus forte baisse de l’emploi derrière l’Île-de France, Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, et le Centre-Val-de-Loire. L’hébergement-restauration et les services aux particuliers concentrent la moitié des pertes nettes d’emplois. La crise accentue les difficultés du secteur industriel. L’intérim dévisse malgré une forte reprise depuis le 2e trimestre. Seuls la construction et les services non marchands créent des emplois.

Insee Conjoncture Grand Est

No 27

Paru le :08/07/2021

Avertissement

L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.

Dans le Grand Est en 2020, l’emploi diminue de 1,2 % par rapport à fin 2019. La région perd ainsi 23 900 emplois en un an. La chute est légèrement plus faible au niveau national (- 1,1 %). L’emploi diminue dans toutes les régions de France métropolitaine à l’exception de la Corse. Le Grand Est est la cinquième région de France où l’emploi baisse le plus, derrière l’Île-de France, Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, et le Centre-Val-de-Loire (- 1,7 %, - 1,7 %, - 1,5 % et - 1,3 %). La crise affecte l’emploi de tous les départements de la région. Les pertes s’échelonnent de 0,6 % dans le Bas-Rhin à 2,2 % dans la Haute-Marne.

Après une forte baisse aux 1er et 2e trimestres (- 2,0 % puis - 0,6 %), en raison des mesures sanitaires strictes du premier confinement, l’emploi se redresse au 3e trimestre (+ 1,4 %). Le deuxième confinement interrompt la reprise sans toutefois faire baisser à nouveau significativement l’emploi, qui reste stable au 4e trimestre 2020. Les règles moins strictes du deuxième confinement ont un effet moindre sur l’activité économique. L’industrie et la construction peuvent continuer à fonctionner. La liste des commerces et établissements autorisés à accueillir du public est élargie par rapport au premier confinement (magasins de bricolage, bureaux de postes, agences bancaires par exemple).

L’Intérim, première variable d’ajustement de l’emploi

L’emploi intérimaire, flexible par nature, connaît les plus fortes variations trimestrielles et se replie de 4,4 % en 2020. Par rapport à fin 2019, la région perd 1 200 emplois intérimaires dans l’industrie (- 4,2 %), 1 200 dans les services marchands (- 5,2 %) et 500 dans la construction (- 4,1 %).

L’emploi intérimaire chute très fortement au premier trimestre 2020 avec le début du confinement (- 42,8 %). Il s’agit de la plus forte diminution trimestrielle depuis l’existence des séries d’emploi intérimaire (début 2002). L’intérim redémarre ensuite vigoureusement aux 2e et 3e trimestres (+ 25,4 % et + 23,7 %). La reprise se poursuit au 4e trimestre, mais à un rythme nettement plus lent (+ 7,7 %).

La moitié des pertes d’emploi dans l’hébergement-restauration et les services aux particuliers

L’hébergement-restauration et les services aux particuliers (incluant activités culturelles et récréatives) concentrent la moitié des pertes nettes d’emploi de la région. Ces deux secteurs sont les plus affectés par les mesures sanitaires prises pour freiner l’épidémie de Covid-19. Sur l’année, l’hébergement-restauration perd 7 800 emplois et les services aux particuliers 3 800, soit respectivement 10,1 % et 4,5 % des emplois de ces activités. Dans ces deux secteurs, l’interdiction de recevoir des clients et du public entraîne de fortes chutes d’emploi durant le premier confinement, malgré le soutien massif de l’État, notamment via l’activité partielle. La reprise esquissée au 3e trimestre est interrompue par les restrictions sanitaires du deuxième confinement, entraînant une nouvelle diminution de l’emploi.

La baisse de l’emploi est moins forte dans les autres secteurs des services principalement marchands. Sur un an, l’emploi diminue de 0,9 % dans le commerce et de 0,6 % dans le transport, quand la perte est de 2,2 % dans l’ensemble du tertiaire marchand hors intérim.

La crise accentue les pertes d’emploi dans l’industrie

L’emploi industriel diminue de 2,5 % sur un an. La crise accentue la chute de l’emploi du secteur, qui reculait déjà sensiblement avant la crise sanitaire (- 1,4 % en moyenne annuelle sur les années 2015 à 2019).

L’emploi baisse dans tous les sous-secteurs industriels, y compris dans l’industrie agro-alimentaire et l’énergie, l’eau et la gestion des déchets, pourtant essentiels au fonctionnement du pays. La diminution de l’emploi est particulièrement marquée dans la fabrication de matériels de transport (- 4,3 % sur l’année 2020), secteur dans lequel l’emploi chute fortement depuis plusieurs années (- 3,2 % en moyenne annuelle sur les années 2015 à 2019). La crise renforce les difficultés de l’industrie automobile, notamment liées à la baisse de la part des véhicules diesel et à la transition vers les véhicules électriques.

La construction toujours dynamique malgré la crise

Dans la construction et le tertiaire non marchand, l’emploi est en hausse malgré la crise.

Dans la construction, le premier confinement n’a fait que temporairement baisser l’emploi au 2e trimestre (- 0,6 %). L’emploi du secteur redémarre dès le 3e trimestre et la hausse se poursuit au 4e trimestre (+ 0,6 % après + 1,3 %). Sur l’année 2020, l’emploi du secteur est en hausse de 1,5 %, un rythme moindre qu’en 2019 (+ 2,5 %), mais supérieur aux créations d’emplois de 2017 et 2018 (+ 1,3 % et + 1,0 %). La progression concerne l’ensemble des départements de la région, l’augmentation s’échelonnant de 0,7 % en Meurthe-et-Moselle, à 2,3 % dans le Bas-Rhin et les Vosges.

Dans les services principalement non marchands, l’emploi progresse de 0,3 % sur un an. L’emploi du secteur chute aux 1er et 2e trimestres, lors du premier confinement (- 0,4 % et - 0,5 %). Il redémarre fortement au 3e trimestre (+ 1,0 %), effaçant les pertes des deux premiers trimestres. L’emploi des services non marchands augmente légèrement au 4e trimestre (+ 0,2 %).

Le Haut-Rhin et la Haute-Marne plus sévèrement affectés

Les plus fortes chutes de l’emploi par département se situent en Haute-Marne et dans le Haut-Rhin (- 2,2 % et - 2,1 %). Dans la Haute-Marne, les pertes d’emplois sont particulièrement importantes dans l’industrie (- 4,0 % pour - 2,5 % au niveau régional), du fait d’un positionnement sur des activités en difficultés (sous-traitance automobile, métallurgie, fonderie). Le commerce est aussi plus affecté qu’au niveau régional (- 2,2 % pour - 0,9 %). Dans le Haut-Rhin, la baisse de l’emploi dans les services principalement marchands est nettement plus importante que dans l’ensemble de la région (- 3,4 % hors intérim, contre - 2,2 %), en particulier dans l’hébergement et la restauration (- 13,0 % contre - 10,1 %). Le poids plus important de l’industrie automobile dans le département, ainsi que la diminution progressive des effectifs sur le site de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont les réacteurs ont été arrêtés en 2020, pèsent également à la baisse sur l’emploi.

Les plus faibles diminutions s’observent dans le Bas-Rhin et en Meurthe-et-Moselle (- 0,6 % et - 0,7 %). Dans le Bas-Rhin, le dynamisme de l’emploi dans la construction et les services non marchands (+ 2,3 % et + 1,2 % pour + 1,5 % et + 0,3 % dans la région) limite les pertes d’emplois totales. En Meurthe-et-Moselle, l’emploi tertiaire non marchand occupe une place plus importante que dans l’ensemble du Grand Est (40,3 % fin 2019, soit 6 points de plus), limitant l’impact de la crise. Ce secteur continue en effet de créer des emplois alors que l’emploi marchand hors construction est fortement affecté par la crise. Dans les six autres départements de la région, l’emploi diminue de 1,1 % en Moselle à 1,8 % dans les Vosges.

Un marché de l’emploi toujours très dégradé début 2021

Au 1er trimestre 2021, le marché de l’emploi demeure très dégradé, malgré une légère reprise des recrutements. Le nombre de déclarations préalables à l’embauche se redressent légèrement mais demeure nettement inférieur à 2019 (- 26 % en janvier, - 27 % en février et - 22 % en mars par rapport au même mois de 2019 après - 35 % en novembre et - 33 % en décembre). En mars 2021, le nombre de déclarations préalables à l’embauche pour des contrats de plus d’un mois se rapproche de son niveau de 2019 (- 3 %). Les projets de recrutement sur des contrats de moins d’un mois restent en revanche très peu nombreux (- 32 %).

Jusqu’à 650 000 salariés en activité partielle dans le Grand Est en avril

De mars à décembre 2020, dans le Grand Est, 60 600 demandes d’autorisation préalables d’activité partielle (DAP) en moyenne sont déposées au titre de chaque mois, qui concernent en moyenne mensuelle 708 000 salariés. Finalement, 42 300 demandes d’indemnisation (DI) sont déposées en moyenne chaque mois, et 261 000 salariés, en moyenne mensuelle également, sont effectivement placés en activité partielle. Le taux de transformation des DAP en DI est ainsi de 69,8 % en nombre de demandes, mais seulement de 36,9 % en nombre de salariés. Ceci s’explique par une mise en activité partielle plus forte pour les petits établissements. Les mois de mars, avril et mai, correspondant au premier confinement, regroupent 65 % des DI avec plus de 75 000 demandes mensuelles et un pic des DI atteint en avril avec 88 500 demandes et 650 000 salariés indemnisés.

En moyenne, 17 millions d’heures sont indemnisées chaque mois, ce qui correspond à 65 heures indemnisées par salarié, soit un peu moins de deux semaines de 35 heures.

Au niveau départemental, le Bas-Rhin concentre 25 % des DI régionales, pour 27 % des effectifs. Sachant que 23 % des salariés travaillent dans ce département, le recours à l’activité partielle y est proportionnellement plus important que dans l’ensemble de la région. La Moselle et le Haut-Rhin suivent et regroupent à eux deux, un tiers des demandes. La Haute-Marne, qui subit la plus forte perte d’emploi, est aussi un des départements où le placement en activité partielle est le plus faible (3 %), juste devant la Meuse (2 %). En Meurthe-et-Moselle et dans la Marne, la part des effectifs concernés par des indemnisations est 2 points plus faible que leur poids régional, avec 11 % et 9 % des demandes pour 13 % et 11 % de l’emploi régional.

Le recours massif à l’activité partielle dans l’hébergement restauration n’empêche pas des pertes importantes d’emplois

Dans le Grand Est, le commerce, secteur souffrant des restrictions de déplacement, est aussi celui qui recourt le plus à l’activité partielle, soit 23 % de l’ensemble des demandes régionales et 17 % des effectifs, alors que son poids dans l’emploi est de 13 %. Cet écart est encore plus important dans l’hébergement-restauration, secteur le plus touché par les pertes d’emploi, avec 19 % des salariés en demande pour un poids dans l’emploi de 4 %. Le dispositif de l’activité partielle atténue les effets de la crise sanitaire sur l’emploi, sans les éliminer. Dans l’industrie, les DI représentent 9 % de l’ensemble des demandes régionales, pour 21 % des effectifs, alors que 15 % des salariés du Grand Est y travaillent. À l’inverse de l’hébergement-restauration, les établissements industriels sont plus grands, et une seule déclaration est donc susceptible de concerner davantage de salariés.

Avec 35 % des salariés travaillant dans les services non marchands, les DI de ce secteur représentent seulement 7 % des demandes totales, pour 7 % des effectifs.

Figure 1Emploi salarié total par secteur d'activité - Grand Est

en %
Emploi salarié total par secteur d'activité - Grand Est (en %)
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2020 (milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2019/2014 ¹
Grand Est Grand Est France hors Mayotte Grand Est France hors Mayotte
Agriculture 27,9 -0,7 0,1 1,1 1,6
Industrie 302,6 -2,5 -1,8 -1,2 -0,2
Industrie agro-alimentaire 53,3 -1,8 -0,3 -0,2 1,0
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 32,3 -1,5 -0,3 -0,4 -0,1
Biens d'équipement 47,1 -2,6 -2,6 -0,9 -0,7
Matériels de transport 24,8 -4,3 -2,9 -3,2 -0,5
Autres branches industrielles 145,1 -2,5 -2,3 -1,4 -0,6
Construction 111,5 1,5 2,2 -0,0 0,8
Tertiaire marchand 807,7 -2,4 -2,6 1,0 1,7
Commerce 245,5 -0,9 -1,0 0,2 0,8
Transports 102,6 -0,6 -0,8 0,6 0,9
Hébergement - restauration 69,4 -10,1 -11,2 2,3 2,6
Information - communication 25,7 -1,4 -0,5 1,3 2,5
Services financiers 49,3 -1,3 -1,1 -0,1 0,6
Services immobiliers 13,8 -2,8 -1,8 0,3 1,2
Services aux entreprises hors intérim 159,5 -0,6 -1,1 2,1 2,5
Intérim 61,2 -4,4 -5,3 4,5 6,9
Services aux ménages 80,7 -4,5 -4,9 -0,7 -0,2
Tertiaire non marchand 668,1 0,3 0,8 -0,1 0,1
Total 1 917,9 -1,2 -1,1 0,2 0,9
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Grand Est

en %
Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Grand Est (en %)
Emploi au 31/12/2020 (milliers) Glissement annuel
Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand dont Intérim Tertiaire non marchand Total
Ardennes 79,6 -0,1 -2,4 1,7 -2,5 -2,9 0,0 -1,3
Aube 99,6 -0,2 -2,8 1,0 -3,7 4,2 0,8 -1,7
Marne 217,2 -4,9 -2,7 1,5 -2,1 -6,8 0,1 -1,3
Haute-Marne 62,7 -2,9 -4,0 2,1 -3,2 -8,0 -0,8 -2,2
Meurthe-et-Moselle 240,5 1,0 -1,6 0,7 -1,8 1,5 0,5 -0,7
Meuse 54,1 3,2 -2,8 1,6 -2,3 -14,3 -0,9 -1,5
Moselle 332,2 -0,5 -2,4 1,5 -2,2 -2,7 0,3 -1,1
Bas-Rhin 456,7 2,2 -2,0 2,3 -1,8 -5,6 1,2 -0,6
Haut-Rhin 258,2 0,9 -2,7 0,8 -3,7 -7,9 -0,1 -2,1
Vosges 117,0 0,8 -2,9 2,3 -2,9 -2,5 -0,9 -1,8
Grand Est 1 917,9 -0,7 -2,5 1,5 -2,4 -4,4 0,3 -1,2
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Grand Est Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Grand Est Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 100,1 100,2 100,2 100,3
2ᵉ trim. 2011 99,9 100,3 100,1 100,4
3ᵉ trim. 2011 99,7 100,2 100 100,4
4ᵉ trim. 2011 99,7 100,3 100 100,4
1ᵉʳ trim. 2012 99,4 100,3 99,7 100,4
2ᵉ trim. 2012 99,1 100,3 99,3 100,3
3ᵉ trim. 2012 98,9 100,1 98,9 100,1
4ᵉ trim. 2012 98,5 100 98,5 99,9
1ᵉʳ trim. 2013 98,3 100 98,2 99,9
2ᵉ trim. 2013 98,2 99,9 97,9 99,7
3ᵉ trim. 2013 98,1 100,1 97,7 99,8
4ᵉ trim. 2013 98,1 100,4 97,6 99,9
1ᵉʳ trim. 2014 98,1 100,4 97,5 99,9
2ᵉ trim. 2014 98 100,4 97,3 99,9
3ᵉ trim. 2014 97,8 100,3 97 99,8
4ᵉ trim. 2014 97,6 100,4 96,6 99,8
1ᵉʳ trim. 2015 97,3 100,4 96,4 99,8
2ᵉ trim. 2015 97,4 100,6 96,3 100
3ᵉ trim. 2015 97,4 100,7 96,3 100,1
4ᵉ trim. 2015 97,3 100,9 96,3 100,3
1ᵉʳ trim. 2016 97,4 101,1 96,3 100,5
2ᵉ trim. 2016 97,6 101,3 96,6 100,8
3ᵉ trim. 2016 97,6 101,6 96,7 101,2
4ᵉ trim. 2016 97,7 101,7 96,8 101,3
1ᵉʳ trim. 2017 98 102,1 97,1 101,8
2ᵉ trim. 2017 98,3 102,4 97,5 102,2
3ᵉ trim. 2017 98,5 102,7 97,8 102,6
4ᵉ trim. 2017 98,8 103,1 98,3 103,2
1ᵉʳ trim. 2018 98,7 103,2 98,1 103,3
2ᵉ trim. 2018 98,6 103,3 98 103,5
3ᵉ trim. 2018 98,4 103,4 97,9 103,7
4ᵉ trim. 2018 98,4 103,7 97,9 104,1
1ᵉʳ trim. 2019 98,6 104,1 98,1 104,6
2ᵉ trim. 2019 98,6 104,3 98,1 104,8
3ᵉ trim. 2019 98,4 104,5 97,9 105
4ᵉ trim. 2019 98,5 104,9 98,1 105,5
1ᵉʳ trim. 2020 96,6 102,9 95,6 102,9
2ᵉ trim. 2020 96 102 95 102,2
3ᵉ trim. 2020 97,4 103,8 96,5 104
4ᵉ trim. 2020 97,3 103,7 96,5 103,8
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Grand Est

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Grand Est (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 100 99,7 100,2 99,8
2ᵉ trim. 2011 99,4 99,7 100,3 99,5
3ᵉ trim. 2011 98,8 99,3 100,2 99,5
4ᵉ trim. 2011 98,5 99 100,3 99,5
1ᵉʳ trim. 2012 98,9 98,5 100,2 99,3
2ᵉ trim. 2012 98,5 98,3 100 99,3
3ᵉ trim. 2012 98 98,1 100 99,6
4ᵉ trim. 2012 97,1 97,7 99,7 99,2
1ᵉʳ trim. 2013 96,1 96,9 99,6 99,1
2ᵉ trim. 2013 95,6 96,2 99,2 99,3
3ᵉ trim. 2013 95,6 95,6 99,1 99,5
4ᵉ trim. 2013 94,9 95,3 98,9 100
1ᵉʳ trim. 2014 94,1 94,9 98,8 99,9
2ᵉ trim. 2014 93,1 94,5 98,7 100,2
3ᵉ trim. 2014 91,6 93,9 98,6 100,2
4ᵉ trim. 2014 90,7 93,6 98,4 100,3
1ᵉʳ trim. 2015 89,7 93 98,4 100,1
2ᵉ trim. 2015 88,7 92,5 98,4 100,3
3ᵉ trim. 2015 88,1 92 98,6 100,1
4ᵉ trim. 2015 87,7 91,6 98,5 100,1
1ᵉʳ trim. 2016 87,5 91,1 99,1 100,2
2ᵉ trim. 2016 87,1 90,7 99,4 100,2
3ᵉ trim. 2016 86,8 90,5 99,7 100,2
4ᵉ trim. 2016 86,3 90 100,1 100,1
1ᵉʳ trim. 2017 86,7 89,7 100,1 100,3
2ᵉ trim. 2017 86,9 89,6 100,5 100,5
3ᵉ trim. 2017 87,1 89,4 101,1 100,2
4ᵉ trim. 2017 87,5 89,4 101,4 100,1
1ᵉʳ trim. 2018 87,5 89,2 101,5 100
2ᵉ trim. 2018 87,7 89 101,6 99,8
3ᵉ trim. 2018 87,8 88,8 101,6 99,6
4ᵉ trim. 2018 88,3 88,8 101,7 99,5
1ᵉʳ trim. 2019 89,1 88,7 101,8 99,5
2ᵉ trim. 2019 89,4 88,6 101,9 99,6
3ᵉ trim. 2019 89,8 88,3 102 99,5
4ᵉ trim. 2019 90,5 88,2 102,3 99,6
1ᵉʳ trim. 2020 90,7 87,8 101,4 99,2
2ᵉ trim. 2020 90,2 87 99,5 98,7
3ᵉ trim. 2020 91,3 86,7 100,7 99,7
4ᵉ trim. 2020 91,9 86,1 100 99,9
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Grand Est

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2007 108,5 109,5
1ᵉʳ trim. 2008 113,9 115,4
2ᵉ trim. 2008 107,5 106,7
3ᵉ trim. 2008 98,2 101,1
4ᵉ trim. 2008 79,1 87
1ᵉʳ trim. 2009 65,4 75,7
2ᵉ trim. 2009 64 76
3ᵉ trim. 2009 72,4 79,8
4ᵉ trim. 2009 78,4 84
1ᵉʳ trim. 2010 85 88,1
2ᵉ trim. 2010 85,8 91,7
3ᵉ trim. 2010 94 95,6
4ᵉ trim. 2010 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 103,8 101,1
2ᵉ trim. 2011 103,9 101,5
3ᵉ trim. 2011 100,9 100,1
4ᵉ trim. 2011 99,8 99,4
1ᵉʳ trim. 2012 95 95
2ᵉ trim. 2012 90,1 92
3ᵉ trim. 2012 84,5 88
4ᵉ trim. 2012 80,9 85,4
1ᵉʳ trim. 2013 83,5 88,2
2ᵉ trim. 2013 84,8 87,2
3ᵉ trim. 2013 88,9 89,8
4ᵉ trim. 2013 87,2 90,3
1ᵉʳ trim. 2014 89,1 89,3
2ᵉ trim. 2014 91,1 91,2
3ᵉ trim. 2014 88,4 88,9
4ᵉ trim. 2014 89,3 90,1
1ᵉʳ trim. 2015 89,6 89,8
2ᵉ trim. 2015 91,5 93,4
3ᵉ trim. 2015 94,9 97
4ᵉ trim. 2015 99,4 99,6
1ᵉʳ trim. 2016 97,5 99,3
2ᵉ trim. 2016 99 102,2
3ᵉ trim. 2016 99,4 105,5
4ᵉ trim. 2016 105,1 110,8
1ᵉʳ trim. 2017 109,2 115,4
2ᵉ trim. 2017 115,1 120,3
3ᵉ trim. 2017 119,7 124,3
4ᵉ trim. 2017 127,7 130,8
1ᵉʳ trim. 2018 124,5 129,6
2ᵉ trim. 2018 123,3 127,8
3ᵉ trim. 2018 121 127,8
4ᵉ trim. 2018 117,4 126,5
1ᵉʳ trim. 2019 120,1 127,4
2ᵉ trim. 2019 116,9 126,9
3ᵉ trim. 2019 114,5 126,5
4ᵉ trim. 2019 111,2 126
1ᵉʳ trim. 2020 63,6 75,2
2ᵉ trim. 2020 79,8 92,5
3ᵉ trim. 2020 98,7 113,5
4ᵉ trim. 2020 106,3 119,3
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Publication rédigée par :Thibaut Martini, Loïc Rousseau (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.