Insee Conjoncture MartiniqueBilan économique 2019 - Martinique

Une trajectoire positive confortée

En 2019, l’économie de la Martinique conforte, en les augmentant, les résultats positifs des années précédentes. Le marché du travail s’améliore avec la baisse du chômage et la hausse de l’emploi salarié. La situation financière des ménages et des entreprises est satisfaisante même si la consommation tend à s’essouffler. L’augmentation des créations d’entreprises est significative (+ 14,6 %). Les trafics, portuaire et aérien, continuent leur embellie malgré une baisse de la fréquentation touristique hotelière. En revanche, l’année aura été marquée par une production agricole morose du fait de la forte sécheresse, et un niveau général des prix en hausse.

Insee Conjoncture Martinique
No 09
Paru le :Paru le18/06/2020
Isabelle Padra-Rebelo (Insee), Thomas Ouin-Lagarde (division Synthèse conjoncturelle, Insee)
Insee Conjoncture Martinique No 09- Juin 2020

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.

Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.

Consulter

Synthèse régionale – Contexte national Bilan économique 2019

Isabelle Padra-Rebelo (Insee), Thomas Ouin-Lagarde (division Synthèse conjoncturelle, Insee)

Insee Conjoncture Martinique

No 09

Paru le :18/06/2020

Synthèse régionale - Une trajectoire positive confortée

Dans un climat national et international de relative incertitude économique, les investissements réalisés par les entreprises martiniquaises, le niveau de création d’entreprises et l’amélioration de la situation de l’emploi illustrent la dynamique positive de l’économie martiniquaise en 2019.

Un marché de l’emploi en amélioration

En Martinique, après deux années de stabilité, le taux de chômage baisse en 2019 pour s’établir à 15 %, soit six points de moins que la Guadeloupe et cinq points de moins que la Guyane. Ce taux de chômage reste deux fois plus élevée que celui de la France métropolitaine (8 %).

Cette année se caractérise aussi par une baisse du nombre de demandeurs d’emploi, surtout du nombre de demandeurs de catégorie A, ceux n’ayant exercé aucune activité dans le mois (– 6,1 %).

La tendance est confirmée par la hausse de 1,8 % de l’emploi salarié marchand sur l’année (après + 1,4 % en 2018). Le commerce et l’hôtellerie-restauration font partie des secteurs qui contribuent le plus à cette croissance soit + 5,8 % chacun, comme les services aux entreprises dont les effectifs augmentent de 5,1 % sur une année.

L’année 2019 est également bénéfique pour la construction, avec une hausse des effectifs salariés de 2,3 % sur un an.

Parallèlement, les créations d’entreprises augmentent de 14,6 % en un an par rapport à 2018. Mais le fait notable est la progression des créations de sociétés de 4,3 % en 2019 dépassant le niveau record de 2018 et celui des entreprises sous le régime du micro-entrepreneur (+ 44,8 %).

Un autre aspect positif est la baisse continue depuis 3 ans des défaillances d’entreprises (- 18,6 % par rapport à 2018).

La bonne tenue de l’activité bancaire

L’activité bancaire continue à être bien orientée en 2019. Les ménages et les entreprises participent à cette dynamique, leurs encours augmentant annuellement respectivement de 5,6 % et 5,4 %. Pour les ménages, les encours de crédit à l’habitat comme à la consommation sont en hausse annuelle respectivement de 5,1 % et de 6,9 %.

Malgré un taux de chômage important et une diminution de la population, la consommation des ménages doit sa bonne tenue à une santé financière des ménages qui s’améliore d’année en année.

Les services poussent les prix à la hausse

En 2019, l’augmentation des prix des services a participé à la progression du niveau général des prix. L’augmentation des prix des services est de 1,6 % en Martinique. Cette hausse est principalement due à l’augmentation de 2 % des autres services (les soins personnels, la protection sociale, les assurances, les services financiers …) qui contribuent à 0,5 point à l’inflation. Cette hausse est amplifiée par l’augmentation des prix de l’alimentation de 1,4 % (contribution à l’inflation : 0,3 point) et des prix de l’énergie de 1,8 % (contribution à l’inflation : 0,1 point). En revanche les prix des produits manufacturés stagnent.

En 2019, les importations de la Martinique, davantage axées sur les biens d’équipement, baissent de 1,1 %. Les exportations profitent du redémarrage de la filière banane et augmentent de 4 %. Les exportations et les importations vers la France métropolitaine augmentent respectivement de 12 % et 0,2 %. En revanche, les importations en provenance du reste de la Caraïbe sont en chute libre (– 42,8 %).

Une production agricole morose en 2019

À l’inverse de 2018, le carême de 2019 a été particulièrement marquée par la sécheresse. Celle-ci a impacté les productions phares : la canne et la banane. La production de la banane ne dépasse pas les 154 000 tonnes contre près de 200 000 tonnes les années précédentes. Du fait de la baisse de la production, l’année 2019 s’accompagne également d’une augmentation du prix moyen de la banane martiniquaise (+ 5,1 % en 2019). De plus, la production de la canne a aussi diminué 160 000 tonnes contre une moyenne de 200 000 tonnes sur les dix années précédentes. Sa richesse en saccharose demeure élevée avec une teneur de 13,27 % contre 11,6 % en moyenne sur la dernière décenie.

Les secteurs du transport, portuaire comme aérien sont bien orientés

Le transport aérien enregistre un record historique de fréquentation en 2019 : il dépasse le seuil des 2 millions de passagers. Cela s’explique par la bonne tenue du trafic national + 3,3 % et du trafic international + 11,2 %.

Le nombre de passagers de croisières est en baisse après deux années exceptionnelles.

La Martinique séduit également toujours plus de touristes de séjour (+ 3,5 %) en dépassant le seuil des 500 000 visiteurs pour la quatrième année consécutive.

Les recettes touristiques directes sont évaluées à 490,2 millions d’euros soit 8,6 % de plus qu’en 2018.

Contexte national – L’économie française en ralentissement modéré en 2019 puis en forte chute début 2020

L’activité a ralenti en 2019 dans presque tous les pays avancés

Les incertitudes politiques et économiques provenant notamment du Brexit ou de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ont pesé non seulement sur les échanges commerciaux mais aussi, plus globalement, sur l’investissement des entreprises et la croissance mondiale. Après un pic d’activité en 2018, l’activité aux États-Unis a ralenti en 2019 (+ 2,3 % après + 2,9 %), grevée par la décélération de la consommation des ménages (+ 2,6 % après + 3,0 %) et par l’essoufflement de l’investissement des entreprises (+ 2,1 % après + 6,4 %). En zone euro, l’activité a également ralenti, pour la deuxième année consécutive (+ 1,2 % après + 1,9 %) et malgré une politique monétaire de la Banque centrale européenne toujours accommodante. En particulier, l’activité a très nettement décéléré en Allemagne (+ 0,6 % après + 1,5 %) et en Italie (+ 0,3 % après + 0,8 %) mais a un peu mieux résisté en France (+ 1,5 % après + 1,8 %) et en Espagne (+ 2,0 % après + 2,4 %). En 2019, l’activité britannique a évolué par à-coups au gré des anticipations et des comportements de stockage avant la date, plusieurs fois reportée, du Brexit. En moyenne en 2019, l’activité y a crû de 1,4 % (après + 1,3 % en 2018).

En 2019, l’activité française a connu un nouveau ralentissement, quoique modéré

Après une année 2017 très dynamique (+ 2,3 %) et une décélération en 2018 (+ 1,8 %), l’activité a de nouveau ralenti en 2019 (+ 1,5 %, figure 1). Ce ralentissement est dû notamment à une dégradation des échanges extérieurs, qui ont contribué négativement à la croissance (- 0,2 point après + 0,4 point). En effet, les exportations en volume ont décéléré (+ 1,9 % après + 4,4 %) davantage que les importations (+ 2,5 % après + 3,1 %). Le ralentissement des exportations a concerné tant les produits manufacturés, notamment les matériels de transport, que les services. En revanche, la demande intérieure a nettement accéléré, soutenant la croissance (contribuant pour + 2,2 points, après + 1,4 point en 2018). Cette accélération a été portée à la fois par les dépenses de consommation des ménages et des administrations publiques et par l’investissement total.

Figure 1L’activité ralentit en 2019, freinée par le solde du commerce extérieurCroissance du PIB et contributions

Variation annuelle du PIB en %, contributions en points
L’activité ralentit en 2019, freinée par le solde du commerce extérieur (Variation annuelle du PIB en %, contributions en points)
Consommation privée (points) Investissement privé (points) Consommation des APU (points) Investissement des APU (points) Solde du commerce extérieur (points) Variation de stocks (points) Croissance du PIB (%)
2015 0,8 0,4 0,2 -0,2 -0,4 0,3 1,1
2016 1,0 0,6 0,3 0,0 -0,4 -0,4 1,1
2017 0,8 1,0 0,3 0,0 -0,1 0,2 2,3
2018 0,5 0,6 0,2 0,1 0,4 0,0 1,8
2019 0,8 0,7 0,4 0,3 -0,2 -0,4 1,5
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Figure 1L’activité ralentit en 2019, freinée par le solde du commerce extérieurCroissance du PIB et contributions

  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

La consommation des ménages a accéléré

Les dépenses de consommation des ménages ont accéléré en 2019 (+ 1,5 % en volume, après + 0,9 % en 2018), dans un contexte d’accélération du pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages. Ces dépenses ont été soutenues, en particulier, par les achats de biens durables, notamment en équipement du logement, et par les dépenses de loyers, d’hébergement-restauration et d’autres services marchands.

L’investissement a été très dynamique

La formation brute de capital fixe de l’ensemble des agents économiques a accéléré en 2019 (+ 4,2 % après + 3,2 % en 2018), soutenue par l’investissement des ménages (+ 1,8 % après + 1,5 %) et par l’investissement public (+ 7,7 % après + 3,3 %), lui-même porté par l’investissement en construction des collectivités locales avant les élections municipales. L’investissement des entreprises est resté très dynamique (+ 3,6 % après 3,7 %), en particulier en services.

En 2019, le chômage a nettement baissé

L’emploi total a fortement accéléré en 2019, avec 358 000 créations nettes d’emplois tous secteurs confondus après 228 000 en 2018 (dont 287 500 créations nettes d’emplois dans le champ salarié public et privé, après 158 100 en 2018). Ainsi, le taux de chômage a poursuivi sa décrue, atteignant 8,1 % de la au quatrième trimestre 2019 après 8,7 % au quatrième trimestre 2018 (soit 8,4 % en moyenne annuelle en 2019 après 9,0 % en 2018).

Le pouvoir d’achat des ménages a soutenu la consommation

En 2019, le revenu disponible brut des ménages a progressé de 3,1 % en valeur (après + 3,0 % en 2018). Il a été soutenu par une accélération des prestations sociales (+ 3,1 % après + 2,0 %, notamment du fait, en 2019 de la revalorisation et de l’élargissement de la prime d’activité mis en place dans le cadre des mesures d’urgence économiques et sociales) et par le ralentissement des impôts courants (+ 0,3 % après + 9,6 % en 2018), du fait notamment de la poursuite des réductions de taxe d’habitation et après une forte hausse de la CSG en 2018 du fait de la bascule de cotisations sociales vers la  CSG. Les salaires nets de cotisations sociales ont ralenti, mais sont restés vigoureux (+ 3,3 % après + 4,8 %). Le prix de la dépense de consommation finale a ralenti (+ 0,9 % après + 1,7 % en 2018), si bien que le pouvoir d’achat du revenu disponible a accéléré (+ 2,1 % après + 1,3 %, figure 2). Ramené au niveau individuel, le pouvoir d’achat par unité de consommation a augmenté de 1,5 % (après + 0,7 % en 2018).

Du côté des entreprises, la transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en allègements de cotisations sociales a nettement soutenu le taux de marge des sociétés non financières (+ 1,8 point, mais + 0,1 point hors transformation du CICE).

Figure 2L’accélération des prestations sociales soutient le pouvoir d’achatÉvolution du pouvoir d'achat en % et contributions en points

L’accélération des prestations sociales soutient le pouvoir d’achat
Revenus d'activité (points) Prestations sociales en espèces (points) EBE des ménages purs (points) Revenus nets de la propriété (points) Revenus nets de la propriété et EBE des ménages purs (points) Prélèvements obligatoires (points) Prix de la consommation des ménages (points) Pouvoir d'achat des ménages (%)
2015 1,0 0,6 0,3 0,0 0,2 -0,5 -0,3 0,8
2016 1,3 0,6 0,3 -0,2 0,1 -0,4 -0,2 1,6
2017 2,3 0,6 0,3 -0,1 0,2 -0,8 -0,8 1,7
2018 1,9 0,7 0,3 0,7 1,0 -0,6 -1,7 1,3
2019 1,9 1,1 0,0 0,2 0,3 -0,2 -0,9 2,1
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Figure 2L’accélération des prestations sociales soutient le pouvoir d’achatÉvolution du pouvoir d'achat en % et contributions en points

  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Au mois de mars et au deuxième trimestre 2020, l’activité a fortement chuté

Le contexte conjoncturel de l’année 2019 a été radicalement modifié début 2020 avec l’émergence de l’épidémie de Covid-19, frappant d’abord la Chine puis se propageant dans le reste du monde. Les mesures prises, en France et dans les autres pays concernés, pour endiguer la propagation du virus, ont des conséquences lourdes sur le fonctionnement des économies. En France, un confinement de la population a été mis en place entre le 16 mars et le 11 mai, s’ajoutant à la fermeture des établissements recevant du public et des commerces non essentiels.

Dans ce contexte, l’activité a lourdement chuté : pendant toute la période de confinement, elle se serait située à environ un tiers en deçà de son niveau en situation « normale » d’activité (figure 3). Dans les autres pays, la forte baisse du PIB au premier trimestre 2020 témoigne, comme en France, de l’.

En France, la perte d’activité concerne surtout les branches marchandes (- 40 % pendant toute la durée de confinement). Dans l’industrie, hormis la branche agro-alimentaire nécessaire à la fourniture de biens essentiels, les autres branches sont particulièrement touchées, à travers la baisse de la demande nationale et étrangère, les difficultés d’approvisionnement ou encore l’indisponibilité de la main-d’œuvre et les difficultés à mettre en place les mesures sanitaires sur les sites de production. Dans les services, les pertes d’activité sont plus contrastées, élevées dans les secteurs directement concernés par les mesures de confinement (commerce, services de transport, hébergement et restauration, loisirs) et plus faibles dans les activités telles que les services financiers ou d’assurance. Enfin, la construction a pâti de l’arrêt partiel voire complet des chantiers.

La crise sanitaire s’est également traduite par un recul important de la consommation des ménages, qui elle aussi se serait située un tiers environ en deçà de son niveau en situation « normale » (- 35 % de perte de consommation à la fin mars puis - 32 % au 7 mai). Cette perte traduit notamment la chute des achats de carburants, de véhicules automobiles et d’autres biens manufacturés (habillement) mais également des services de transport, d’hébergement et restauration et de loisirs. En revanche, certains produits ont vu leur consommation augmenter pendant le confinement (produits alimentaires notamment).

Cette crise touche fortement l’ensemble des régions françaises, avec quelques disparités néanmoins, compte tenu des différences de structure sectorielle qui existent d’. En effet, la perte d’activité au niveau local dépend entre autres du poids des activités durement touchées par la crise (tourisme, construction…) et de celui des secteurs qui au contraire sont davantage épargnés (agriculture).

Figure 3L’activité a fortement baissé pendant le confinement puis se redresserait progressivementLes services ont été principalement touchés par la perte d'activité

En %
L’activité a fortement baissé pendant le confinement puis se redresserait progressivement (En %)
Agriculture, sylviculture et pêche Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Evolution activité totale
26 mars -0,2 -6,0 -5,0 -20,2 -3,2 -34,6
9 avril -0,2 -5,9 -4,9 -21,9 -3,4 -36,3
23 avril -0,2 -5,3 -4,4 -21,6 -3,3 -34,9
7 mai -0,2 -5,2 -4,2 -20,3 -3,3 -33,2
27 mai -0,1 -3,3 -2,1 -13,9 -1,7 -21,2
  • Source : Points de conjoncture de l’Insee ; les dates indiquées sont les dates de parution de ces différents Points.

Figure 3L’activité a fortement baissé pendant le confinement puis se redresserait progressivementLes services ont été principalement touchés par la perte d'activité

  • Source : Points de conjoncture de l’Insee ; les dates indiquées sont les dates de parution de ces différents Points.

Encadré - Les premiers effets de la crise sanitaire

La dynamique plutôt positive que connait l'économie de la Martinique en 2019 subit comme l'ensemble du territoire français un arrêt brutal avec la crise sanitaire liée au virus Covid-19 en mars 2020. Certains établissements n'ont pas pu exercer d’activité ou très partiellement comme dans le secteur du commerce non alimentaire (9 % des effectifs salariés et 13 % des non-salariés) ou dans celui de l'hébergement restauration.

L'entrepreneuriat a été fortement touché : en avril et mai, le nombre de créations d'entreprises a chuté de 66 % par rapport aux mêmes mois en 2019. Ainsi, en avril et mai 2019, la moitié des créations d’entreprises étaient concentrées dans 3 secteurs : les activités de service administratif et de soutien, les activités immobilières et le commerce - réparation automobile. Leur nombre a chuté de 60 % sur les deux mêmes mois en 2020. Ils restent les principaux secteurs contributeurs avec les deux tiers des créations d’entreprises.

Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 2 % (+ 1 100) en avril par rapport à mars 2020, alors que depuis 2 ans il était en diminution.

Hors Mayotte.

Au premier trimestre 2020, le PIB a baissé de 2,2 % en Allemagne, 5,3 % en France, 5,3 % en Italie, 5,2 % en Espagne, 2,0 % au Royaume-Uni, 1,3 % aux États-Unis, ces écarts pouvant traduire à la fois les différences de calendrier dans la mise en place de mesures d’endiguement de l’épidémie et les différences méthodologiques d’estimation de l’activité dans cette période très particulière.

Voir l’éclairage régional du Point de conjoncture du 7 mai.

Hors Mayotte.

Au premier trimestre 2020, le PIB a baissé de 2,2 % en Allemagne, 5,3 % en France, 5,3 % en Italie, 5,2 % en Espagne, 2,0 % au Royaume-Uni, 1,3 % aux États-Unis, ces écarts pouvant traduire à la fois les différences de calendrier dans la mise en place de mesures d’endiguement de l’épidémie et les différences méthodologiques d’estimation de l’activité dans cette période très particulière.

Voir l’éclairage régional du Point de conjoncture du 7 mai.