Informations Rapides · 25 avril 2025 · n° 103

En avril 2025, le climat des affaires dans les services rebondit légèrement Enquête mensuelle de conjoncture dans les services - avril 2025

Selon les chefs d’entreprise interrogés en avril 2025, le climat des affaires dans les services est en légère hausse. À 98, l’indicateur qui le synthétise se situe en deçà de sa moyenne de longue période (100) pour le sixième mois consécutif.

En avril 2025, les chefs d’entreprise dans les services portent un jugement presque identique qu’au mois précédent sur leurs perspectives d’activité. Les soldes relatifs à la demande prévue et à l’activité prévue sont quasi stables, au-dessous de leur moyenne ; celui sur les perspectives générales d’activité est quasi stable, à sa moyenne. Le solde sur l’activité passée progresse quant à lui nettement, sans pour autant rejoindre son niveau moyen.

Les soldes sur les prix de vente passés et prévus augmentent de nouveau et s’éloignent de leur moyenne respective.

Le solde relatif à l’incertitude économique ressentie baisse nettement.

Le solde d’opinion relatif à l’évolution des effectifs passés se replie, tandis que celui concernant leur évolution prévue s’améliore de nouveau. Tous deux évoluent au-dessous de leur moyenne, depuis respectivement mai et novembre 2023.

En avril 2025, 36 % des chefs d’entreprise déclarent rencontrer des difficultés de recrutement, une part quasi stable par rapport au trimestre précédent et au-dessus de sa moyenne.

La part des chefs d’entreprise déclarant uniquement des difficultés d’offre comme obstacles à l’accroissement de leur activité est quasi stable par rapport au trimestre précédent. La part des chefs d’entreprise déclarant uniquement des difficultés de demande et celle déclarant à la fois des difficultés d’offre et de demande augmentent par rapport au trimestre précédent.

Le solde d’opinion trimestriel concernant les investissements prévus pour les trois prochains mois se replie, s’éloignant davantage de sa moyenne.

Le solde trimestriel sur la situation de trésorerie est stable par rapport à janvier, à son niveau moyen.

Dans l’information-communication, l’indicateur du climat des affaires s’améliore de nouveau et rejoint sa moyenne de longue période pour la première fois depuis octobre 2024. En particulier, le solde sur l’activité passée rebondit très fortement après une nette baisse le mois dernier, et dépasse sa moyenne. Celui sur les effectifs prévus augmente de nouveau. À l’inverse, le solde relatif à l’activité prévue se replie nettement mais se maintient au-dessus de son niveau moyen.

Dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, le climat des affaires s’assombrit de nouveau et s’éloigne de son niveau moyen. Tous les soldes se détériorent, aussi bien ceux relatifs à l’activité qu’aux effectifs ou à la demande prévue.

Dans les services administratifs et de soutien, l’indicateur de climat des affaires se replie et atteint son plus bas niveau depuis mai 2013, hors crise sanitaire. Les fortes baisses, en dessous de leur moyenne, des soldes sur la demande prévue et les effectifs passés y contribuent principalement. Le solde sur les effectifs prévus rebondit nettement mais reste bien au-dessous de sa moyenne.

Le climat des affaires dans les activités immobilières s’éclaircit, et se situe au-dessus de sa moyenne. En particulier, les soldes sur l’activité et la demande prévues rebondissent nettement et repassent au-dessus de leur moyenne.

Dans l’hébergement-restauration, l’indicateur de climat des affaires baisse légèrement et retrouve sa moyenne. Les soldes sur les perspectives générales, l’activité passée et les effectifs prévus diminuent et se rapprochent de leur moyenne. À l’inverse, celui sur la demande prévue augmente nettement, mais reste au-dessous de la sienne.

Enfin, dans le transport routier de marchandises, le climat des affaires est stable au-dessous de sa moyenne. La baisse des soldes sur les effectifs passés et sur la demande prévue est compensée par la hausse de ceux sur les effectifs et l'activité prévus.

Le climat des affaires dans les services de mars 2025 est révisé à la baisse d’un point (après arrondi). Cette révision s’explique principalement par la prise en compte de réponses tardives d’entreprises.