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Insee Analyses Hauts-de-France · Janvier 2024 · n° 166
Insee Analyses Hauts-de-FranceDavantage de logements vacants dans les zones les plus rurales des Hauts-de-France

Catherine Barkovic, Noémie Grandperrin (Insee)

Depuis 2009, le nombre de logements vacants a sensiblement augmenté dans les Hauts-de-France. Ainsi, en 2020, près de 8 % des logements de la région sont inoccupés, soit un taux de vacance proche de la moyenne nationale. La vacance des logements est plus prononcée dans les départements en déclin démographique, et notamment dans les territoires les plus ruraux de la région. Inversement, les zones rurales périurbaines qui gagnent des habitants, affichent des taux de logements vacants plus faibles.

Insee Analyses Hauts-de-France
No 166
Paru le :Paru le16/01/2024

Les logements vacants, une préoccupation gouvernementale

Face à l’augmentation sensible du nombre de , le gouvernement a mis en place, en 2021, un Plan national de lutte contre les logements vacants. Il a pour objectif la remise sur le marché des logements durablement vacants, notamment en développant et en informant les propriétaires et les collectivités sur les solutions incitatives existant localement (rénovation énergétique, transformation de bureaux en logements, etc). Au 1er janvier 2024, le périmètre des zones tendues est élargi, augmentant ainsi le nombre de communes soumises à la taxe sur les logements vacants (encadré). Les autres communes peuvent également instituer une taxe d’habitation pour les logements vides depuis au moins deux ans.

Hausse sensible du nombre de logements vacants dans la région

En 2020, les Hauts-de-France comptent 2,9 millions de logements, soit 255 000 de plus qu’en 2009. Le nombre de logements a ainsi augmenté en moyenne chaque année de 0,8 % sur cette période alors que la population est plutôt restée stable (+0,1 % en moyenne chaque année). Cette augmentation s’explique en grande partie, comme au niveau national, par la progression du nombre de ménages, en partie liée à un phénomène de décohabitation. En effet, la taille des ménages se réduit en raison du vieillissement de la population et de changements dans les modes de vie (unions plus tardives, ruptures plus fréquentes…). L’accroissement du parc de logements résulte ainsi dans deux cas sur trois des besoins en résidences principales (figure 1).

Figure 1Contribution des différentes catégories de logements à l’évolution du parc total entre 2009 et 2020

(en %)
Contribution des différentes catégories de logements à l’évolution du parc total entre 2009 et 2020 ((en %)) - Lecture : Entre 2009 et 2020, dans les Hauts-de-France, la hausse du nombre de logements vacants explique 27 % de la croissance du parc total de logements.
Territoires Résidences principales Résidences secondaires, logements occasionnels Logements vacants
Hauts-de-France 67 6 27
France métropolitaine 70 11 19
  • Lecture : Entre 2009 et 2020, dans les Hauts-de-France, la hausse du nombre de logements vacants explique 27 % de la croissance du parc total de logements.
  • Sources : Insee, recensements de la population 2009 et 2020.

Figure 1Contribution des différentes catégories de logements à l’évolution du parc total entre 2009 et 2020

  • Lecture : Entre 2009 et 2020, dans les Hauts-de-France, la hausse du nombre de logements vacants explique 27 % de la croissance du parc total de logements.
  • Sources : Insee, recensements de la population 2009 et 2020.

Néanmoins, la région se distingue par une contribution plus importante de la vacance dans la hausse globale du nombre de logements (27 % contre 19 % au niveau national). Cela peut notamment s’expliquer par un parc vieillissant menant à un nombre plus important qu’ailleurs de logements laissés vides.

Le nombre de logements vacants croît plus rapidement dans la région (+3,4 % en moyenne chaque année entre 2009 et 2020, contre +2,5 % en France métropolitaine). Seule la Normandie a connu une progression plus marquée, de 3,6 % en moyenne chaque année, tandis que la Corse enregistre la hausse la plus faible parmi les régions de France métropolitaine (+0,3 % par an) (figure 2). En 2020, près de 229 000 logements sont inoccupés dans les Hauts-de-France, soit 7,8 % de l’ensemble du parc de logements. Alors que la région présentait l’un des taux de vacance les plus faibles en 2009 (6,0 %), elle affiche désormais une part de logements vacants proche du niveau national (8,1 %).

Figure 2Évolution annuelle moyenne du nombre de logements vacants entre 2009 et 2020 par région

(en %)
Évolution annuelle moyenne du nombre de logements vacants entre 2009 et 2020 par région ((en %)) - Lecture : Entre 2009 et 2020, dans les Hauts-de-France, le nombre de logements vacants a augmenté en moyenne de 3,4 % chaque année.
Régions Evolution annuelle moyenne entre 2009 et 2020
Normandie 3,6
Hauts-de-France 3,4
Centre-Val de Loire 2,9
Bourgogne-Franche-Comté 2,8
Grand Est 2,6
Auvergne-Rhône-Alpes 2,6
France métropolitaine 2,5
Pays de la Loire 2,5
Nouvelle-Aquitaine 2,3
Île-de-France 2,2
Occitanie 2,1
Bretagne 2,1
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,9
Corse 0,3
  • Lecture : Entre 2009 et 2020, dans les Hauts-de-France, le nombre de logements vacants a augmenté en moyenne de 3,4 % chaque année.
  • Sources : Insee, recensements de la population 2009 et 2020.

Figure 2Évolution annuelle moyenne du nombre de logements vacants entre 2009 et 2020 par région

  • Lecture : Entre 2009 et 2020, dans les Hauts-de-France, le nombre de logements vacants a augmenté en moyenne de 3,4 % chaque année.
  • Sources : Insee, recensements de la population 2009 et 2020.

Davantage de logements vacants dans les départements en déclin démographique

Avec 7,1 % de logements vides en 2020, le département de l’Oise affiche la plus faible part de logements vacants (figure 3). La progression y est également la plus faible (+2,9 % par an entre 2009 et 2020). Limitrophe de l’Île-de-France, l’Oise est le seul département de la région à gagner des habitants de façon significative sur cette période (+0,3 % par an entre 2009 et 2020) grâce au rayonnement de la région parisienne. À l’inverse, dans l’Aisne, où la population décline (−0,2 % par an entre 2009 et 2020), la vacance des logements est plus marquée. Dans ce département, en effet, un logement sur dix est inoccupé en 2020. Dans la Somme, le taux de vacance est également supérieur à la moyenne régionale avec 8,4 % de logements non habités, tandis que la vacance reste proche de celle observée au niveau régional dans le Nord et le Pas-de-Calais. Elle y progresse cependant de façon plus intense, surtout dans le Pas-de-Calais (+3,6 % de logements vacants en moyenne chaque année).

Figure 3Part de logements vacants en 2020 et évolutions entre 2009 et 2020

Part de logements vacants en 2020 et évolutions entre 2009 et 2020 - Lecture : En 2020, dans les Hauts-de-France, la part de logements vacants s’élève à 7,8 %, elle a progressé de 1,8 point depuis 2009, le nombre de logements vacants a progressé de 3,4 % en moyenne chaque année sur cette période tandis que la population a augmenté 0,1 %.
Territoires Part de logements vacants en 2020 (%) Evolution de la part de logements vacants entre 2009 et 2020 (pts) Variation annuelle moyenne de logements vacants entre 2009 et 2020 (%) Variation annuelle moyenne de la population entre 2009 et 2020 (%)
Aisne 10,1 2,5 3,1 -0,2
Nord 7,7 1,9 3,4 0,1
Oise 7,1 1,4 2,9 0,3
Pas-de-Calais 7,5 2,0 3,6 0,0
Somme 8,4 1,9 3,3 0,0
Région Hauts-de-France 7,8 1,8 3,4 0,1
Dont zones urbaines 7,9 1,9 3,3 0,0
zones rurales périurbaines 7,1 1,7 3,5 0,3
zones rurales autonomes 8,9 2,3 3,4 -0,2
France métropolitaine 8,1 1,2 2,5 0,4
  • Lecture : En 2020, dans les Hauts-de-France, la part de logements vacants s’élève à 7,8 %, elle a progressé de 1,8 point depuis 2009, le nombre de logements vacants a progressé de 3,4 % en moyenne chaque année sur cette période tandis que la population a augmenté 0,1 %.
  • Source : Insee, recensements de la population 2009 et 2020.

Une vacance élevée dans les espaces ruraux autonomes, à l’exception du littoral

À l’échelon des , où sont notamment élaborés les programmes locaux de l’habitat (PLH), les intercommunalités situées dans les sont les plus concernées par la vacance de logements. C’est particulièrement le cas dans le nord de l’Aisne où les communautés de communes (CC) de la Thiérache et des Trois Rivières affichent les taux de vacance les plus élevés (entre 12 % et 13 % en 2020). Sont également concernées les zones rurales de l’est de la Somme et le sud du département du Nord (figure 4). Ces intercommunalités forment ainsi un large territoire situé à l’est de la région, caractérisé par un fort déclin démographique (entre −0,4 % et −0,9 % par an en moyenne) et une progression plus rapide de la part de logements vacants. Dans cette zone, le parc de logements est également plus ancien : plus de 40 % du bâti a été construit avant 1945.

Figure 4Part de logements vacants en 2020 par EPCI

(en %)
Part de logements vacants en 2020 par EPCI ((en %)) - Lecture : En 2020, la part de logements vacants dans la Métropole européenne de Lille s’élève à 7,0 %.
Code EPCI Libellé EPCI Taux de logements vacants en 2020
246200380 CC de la Terre des Deux Caps 4,5
200069029 CA des Deux Baies en Montreuillois 4,7
246000921 CC des Pays d'Oise et d'Halatte 4,8
246000897 CC de la Plaine d'Estrées 4,9
246000582 CC des Sablons 5,7
200040954 CC des Hauts de Flandre 5,8
246000376 CC du Clermontois 5,8
200041960 CC Pévèle-Carembault 5,9
246000707 CC du Vexin-Thelle 5,9
246000871 CC du Pays de Valois 5,9
200040947 CC de Flandre Intérieure 6,0
246000129 CC du Liancourtois 6,1
200067973 CC Thelloise 6,2
200072478 CC Pays d'Opale 6,2
200044048 CC Osartis Marquion 6,3
245900428 CU de Dunkerque 6,4
200070936 CC Ponthieu-Marquenterre 6,5
246000772 CC des Deux Vallées 6,5
200068047 CA Creil Sud Oise 6,6
246000566 CC du Plateau Picard 6,6
246201016 CC du Pays de Lumbres 6,6
246000764 CC de l'Aire Cantilienne 6,7
245900758 CC Flandre Lys 6,8
200093201 Métropole Européenne de Lille 7,0
245901152 CC Cœur d'Ostrevent 7,0
246200844 CC de la Région d'Audruicq 7,0
200033579 CU d'Arras 7,1
246200299 CA d'Hénin-Carvin 7,1
240200501 CC du Val de l'Aisne 7,3
248000499 CC du Val de Somme 7,3
200067965 CA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne 7,4
200070993 CA de la Baie de Somme 7,4
240200477 CA GrandSoissons Agglomération 7,4
246000913 CC du Pays de Bray 7,4
246200364 CA de Lens - Liévin 7,4
200069482 CC des Campagnes de l'Artois 7,6
240200592 CC du Chemin des Dames 7,6
200069037 CA du Pays de Saint-Omer 7,7
246000749 CC des Lisières de l'Oise 7,7
200018083 CC de Desvres-Samer 7,9
200070969 CC Avre Luce Noye 7,9
246000855 CC du Pays des Sources 7,9
200070951 CC du Territoire Nord Picardie 8,1
247600588 CC des Villes Sœurs 8,1
200072460 CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane 8,2
200043396 CA Maubeuge Val de Sambre 8,3
200067999 CA du Beauvaisis 8,3
200070944 CC du Vimeu 8,3
200071223 CC Nièvre et Somme 8,3
246200729 CA du Boulonnais 8,3
248000531 CA Amiens Métropole 8,3
200066975 CC Senlis Sud Oise 8,4
200043321 CC du Pays de Mormal 8,5
200035442 CC du Sud-Artois 8,6
200042190 CA de la Porte du Hainaut 8,6
200069235 CC du Haut Pays du Montreuillois 8,8
200068500 CA de Cambrai 8,9
200070928 CC Terre de Picardie 8,9
200090751 CA Grand Calais Terres et Mers 8,9
200043495 CA du Pays de Laon 9,1
240200519 CC du Canton d'Oulchy-le-Château 9,1
246000848 CC de la Picardie Verte 9,1
200040426 CC du Val de l'Oise 9,2
200071181 CC Somme Sud-Ouest 9,3
248000747 CC du Pays du Coquelicot 9,3
200044030 CC des 7 Vallées 9,4
200071769 CC Picardie des Châteaux 9,4
200044618 CA Douaisis Agglo 9,5
200068005 CC de l'Oise Picarde 9,6
200069672 CC du Ternois 9,6
200069722 CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle 9,6
200071991 CC Retz-en-Valois 9,6
200070977 CC du Grand Roye 9,8
200072031 CA de la Région de Château-Thierry 9,8
240200576 CC de la Champagne Picarde 9,8
245901160 CA Valenciennes Métropole 9,8
245901038 CC du Pays Solesmois 9,9
240200584 CC du Canton de Charly-sur-Marne 10,1
246000756 CC du Pays Noyonnais 10,1
240200493 CC du Pays du Vermandois 10,2
200043404 CC du Sud Avesnois 10,3
200071785 CA Chauny-Tergnier-La Fère 10,4
240200469 CC du Pays de la Serre 10,6
200030633 CA du Caudrésis et du Catésis 10,8
200043263 CC Cœur de l'Avesnois 10,8
200070985 CC de l'Est de la Somme 11,3
200071892 CA du Saint-Quentinois 11,4
240200444 CC de la Thiérache du Centre 11,7
200037059 CC de la Haute Somme (Combles - Péronne - Roisel) 12,4
240200634 CC des Portes de la Thiérache 12,4
240200600 CC des Trois Rivières 12,5
200071983 CC Thiérache Sambre et Oise 12,9
  • Lecture : En 2020, la part de logements vacants dans la Métropole européenne de Lille s’élève à 7,0 %.
  • Source : Insee, recensement de la population 2020.

Figure 4Part de logements vacants en 2020 par EPCI

  • Lecture : En 2020, la part de logements vacants dans la Métropole européenne de Lille s’élève à 7,0 %.
  • Source : Insee, recensement de la population 2020.

Les autres territoires ruraux autonomes de la région sont également exposés à une vacance résidentielle plus élevée que la moyenne régionale (entre 8 % et 10 %). Cependant, les intercommunalités de la zone touristique bordant le littoral restent plus épargnées, notamment du fait d’une part élevée de résidences secondaires dans ces territoires. La CC de la Terre des deux caps présente ainsi le plus faible poids de logements vacants de la région (4,5 %) et compte 21 % de résidences secondaires (3,2 % au niveau régional).

Une part de logements vacants plus faible dans les zones périurbaines

Inversement, les EPCI situés en zone périurbaine affichent des taux de vacance plus faibles que la moyenne régionale. C’est notamment le cas dans la partie sud de la région, sous influence de l’Île-de-France, où la part de logements vacants ne dépasse pas 6,7 % dans la plupart des intercommunalités, et plus particulièrement dans la CC de la Plaine d’Estrées et la CC des Pays d’Oise et d’Halatte (moins de 5 %).

Dans le reste de la région, les logements vacants sont également moins fréquents dans les EPCI des Flandres jusque Dunkerque, comme, par exemple, dans la CC des Hauts de Flandre (5,8 %).

Quant aux zones plus urbaines, elles présentent généralement une vacance proche de la moyenne régionale, avec quelques exceptions. La communauté d’agglomération de Saint-Quentin, notamment, affiche un taux de vacance particulièrement élevé (11,4 %).

Encadré - Taxe sur les logements vacants

Instaurée en 1999, la taxe sur les logements vacants est un impôt collecté auprès des propriétaires de logements vacants dans les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de 50 000 habitants où existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements. Dans la région, 170 communes situées en « zone tendue » sont ainsi concernées par cette taxe ; 80 % d’entre elles sont situées dans la Métropole de Lille. Bien que le taux de vacance soit en deçà de celui observé à l’échelon régional (6,6 % dans l’ensemble de ces communes contre 7,8 % en région), la population y augmente de façon plus soutenue (3 fois plus vite entre 2009 et 2020). Dans ces zones tendues, la valeur foncière des logements est plus élevée (+11 000 € par pièce en moyenne pour les maisons).

Publication rédigée par :Catherine Barkovic, Noémie Grandperrin (Insee)

Sources

Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.

Définitions

Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants :

  • proposé à la vente ou à la location ;
  • déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation ;
  • en attente de règlement de succession ;
  • conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ;
  • gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire.

Dans cette étude, on ne distingue pas les deux grands types de vacance généralement observés : la vacance « frictionnelle » et la vacance « structurelle ». La première, temporaire et inhérente au fonctionnement du marché immobilier, s’explique par la rotation des logements. La vacance « structurelle » ou de « longue durée » reflète généralement des difficultés dont les facteurs peuvent être multiples (logements vétustes, désintérêt économique, litiges ou problèmes de succession…). Il est communément admis qu’un taux de vacance de 6 à 7 % est raisonnable.

Les intercommunalités traitées dans la publication sont les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Ce sont des groupements de communes ayant pour objet l’élaboration de « projets communs de développement » dont les documents d’urbanisme ou de programmation du logement.

Les territoires ruraux désignent désormais l’ensemble des communes peu denses ou très peu denses d’après la grille communale de densité. Ces territoires ruraux sont dissociés en fonction de leur degré d’influence à un pôle d’emploi. Les territoires ruraux sous l’influence des pôles d’emploi sont qualifiés de « périurbains ». Les communes rurales hors de l’influence des pôles d’emploi sont dites « autonomes ». Les autres communes sont les communes urbaines (denses ou de densité intermédiaire).

Pour en savoir plus

(1) « 1,2 million de logements vacants supplémentaires en France depuis 1990, surtout dans les zones en déprise démographique », Insee Première no 1979, janvier 2024.

(2) « 1,7 million d’habitants dans le rural », Insee Analyses no 123, avril 2021.

(3) « Les territoires en repli démographique plus exposés à la vacance résidentielle », Insee Analyses no 102, novembre 2019.

(4) « D’ici 2035, un besoin de 426 000 logements supplémentaires dont deux tiers liés à l’augmentation du nombre de ménages », Insee Analyses no 104, novembre 2019.

(5) « Ouvrir dans un nouvel ongletVacance des logements, Stratégies et méthodes pour en sortir », Guide du Réseau national des collectivités mobilisées contre le logement vacant, Eurométropole de Strasbourg, Anah, décembre 2018.