La structure des salaires en 2018 Enquête sur le coût de la main-d'œuvre et la structure des salaires (ECMOSS) - Insee Résultats
En 2018, le salaire horaire moyen varie du simple au double entre les cadres et les employés
Anaïs Levieil, Hélène Thélot (Insee)
En 2018, en France hors Mayotte, dans les entreprises privées et publiques de 10 salariés
ou plus, le salaire horaire brut moyen s’établit à 18,1 euros, soit 8,2 euros de plus
que le Smic. Le salaire horaire varie fortement avec la catégorie socioprofessionnelle :
les cadres gagnent en moyenne 29,2 euros de l’heure contre 13,5 euros pour les employés.
Des disparités existent aussi selon le diplôme et, dans une moindre mesure, selon
l’âge, l’expérience professionnelle, le sexe et le secteur d’activité.
Au sein de l’Union européenne à 27 pays, le salaire horaire brut médian varie dans
un rapport de 1 à 11, de 1 à 4 en tenant compte des écarts de niveau des prix ; la
France se situe en 9ᵉ position des salaires médians les plus élevés.
- Un salaire horaire brut moyen de 18,1 euros en 2018
- Le salaire horaire est 2,2 fois plus élevé pour les cadres que pour les employés
- Le salaire horaire progresse avec l’âge
- Le salaire horaire varie entre 13,8 euros et 25,3 euros selon le secteur
- Le salaire horaire des femmes inférieur de 17 % à celui des hommes
- Des salaires horaires très dispersés au sein de l’Union européenne
- Encadré – Une rémunération annuelle moyenne de 37 253 euros en 2018 pour les salariés du secteur privé
Un salaire horaire brut moyen de 18,1 euros en 2018
En 2018, dans les entreprises privées et publiques de 10 salariés ou plus en France hors Mayotte, le salaire horaire brut moyen, hors éléments variables de rémunération, s’établit à 18,1 euros, hors apprentis. C’est 8,2 euros de plus que le Smic horaire brut (9,88 euros en 2018). Le salaire horaire moyen est très variable selon le profil des salariés et le poste qu’ils occupent.
Le salaire horaire est 2,2 fois plus élevé pour les cadres que pour les employés
Le salaire horaire varie fortement en fonction de la catégorie socioprofessionnelle (figure 1). Il s’élève à 29,2 euros pour les cadres, soit près de 2,2 fois plus (+ 116 %) que pour les employés (13,5 euros). Même s’il est réduit de moitié, cet écart reste très important « toutes choses égales par ailleurs » (+ 57 %), c’est-à-dire à autres caractéristiques observables identiques (sexe, âge, diplôme, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise). Pour les professions intermédiaires, et plus encore pour les ouvriers, les écarts de salaire avec les employés sont nettement plus réduits.
tableauFigure 1 – Salaire horaire brut moyen selon la catégorie socioprofessionnelle
Salaire horaire brut moyen (en euros) |
Écart à la valeur de la référence (employés) (en %) |
Effet propre (écart à la valeur de référence en neutralisant l’effet des autres variables) (en %) |
|
---|---|---|---|
Cadres¹ | 29,2 | 116,3 | 56,6 |
Professions intermédiaires | 18,2 | 34,8 | 19,3 |
Employés (Réf.) | 13,5 | /// | /// |
Ouvriers | 13,8 | 2,2 | – 6,3 |
Ensemble | 18,1 | /// | /// |
- /// : absence de données due à la nature des choses.
- 1. Y compris chefs d’entreprise salariés.
- Lecture : en 2018, un ouvrier gagne en moyenne 13,8 euros par heure, soit 2 % de plus que les employés (modalité de référence, 13,5 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, âge, diplôme, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de – 6 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
graphiqueFigure 1 – Salaire horaire brut moyen selon la catégorie socioprofessionnelle
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- 1. Y compris chefs d’entreprise salariés.
- Lecture : en 2018, un ouvrier gagne en moyenne 13,8 euros par heure, soit 2 % de plus que les employés (modalité de référence, 13,5 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, âge, diplôme, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de – 6 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
Le diplôme joue aussi un rôle important dans les écarts salariaux (figure 2). Le salaire horaire moyen des plus diplômés (Bac+5 ou plus) est supérieur de 81 % à celui des salariés de niveau Bac (respectivement 27,7 euros et 15,3 euros) et de 99 % à celui des salariés ayant au plus le brevet des collèges (13,9 euros). Toutes choses égales par ailleurs, l’écart entre le salaire horaire des salariés de niveau Bac et celui des niveaux Bac+5 ou plus se réduit à + 19 %.
tableauFigure 2 – Salaire horaire brut moyen selon le diplôme
Salaire horaire brut moyen (en euros) |
Écart à la valeur de la référence (niveau Bac) (en %) |
Effet propre (écart à la valeur de référence en neutralisant l’effet des autres variables) (en %) |
|
---|---|---|---|
Aucun diplôme, brevet des collèges | 13,9 | – 9,2 | – 7,2 |
Niveau Bac (Réf.) | 15,3 | /// | /// |
Enseignement supérieur, jusqu’à Bac+4 | 19,6 | 28,1 | 8,4 |
Enseignement supérieur, Bac+5 ou plus | 27,7 | 81,1 | 19,4 |
Ensemble | 18,1 | /// | /// |
- /// : absence de données due à la nature des choses.
- Lecture : en 2018, un salarié avec un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac+5 ou plus gagne en moyenne 27,7 euros par heure, soit 81 % de plus que la modalité de référence (niveau Bac, 15,3 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de + 19 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
graphiqueFigure 2 – Salaire horaire brut moyen selon le diplôme
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- Lecture : en 2018, un salarié avec un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac+5 ou plus gagne en moyenne 27,7 euros par heure, soit 81 % de plus que la modalité de référence (niveau Bac, 15,3 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de + 19 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
Le salaire horaire progresse avec l’âge
Le salaire horaire augmente de façon continue avec l’âge (figure 3) : de 14,0 euros en moyenne pour les moins de 30 ans, il passe à 22,9 euros pour les 60 ans ou plus. Cela reflète le lien de l’âge avec l’ancienneté dans l’entreprise – ou plus généralement l’expérience professionnelle – mais aussi avec le diplôme : les bas salaires sont notamment surreprésentés parmi les jeunes actifs et les hauts salaires parmi les plus âgés, car les plus diplômés, en moyenne mieux rémunérés, rentrent plus tard sur le marché du travail et restent également plus tard en emploi. Toutes choses égales par ailleurs, l’effet propre de l’âge sur le salaire horaire est moindre : l’écart de salaire entre les 60 ans ou plus et les 40-49 ans passe par exemple de 22 % à 8 %.
tableauFigure 3 – Salaire horaire brut moyen selon l’âge
Salaire horaire brut moyen (en euros) |
Écart à la valeur de la référence (40 à 49 ans) (en %) |
Effet propre (écart à la valeur de référence en neutralisant l’effet des autres variables) (en %) |
|
---|---|---|---|
Moins de 30 ans | 14,0 | – 25,5 | – 12,9 |
30 à 39 ans | 16,6 | – 11,7 | – 5,9 |
40 à 49 ans (Réf.) | 18,8 | /// | /// |
50 à 59 ans | 19,4 | 3,2 | 1,6 |
60 ans ou plus | 22,9 | 21,8 | 7,9 |
Ensemble | 18,1 | /// | /// |
- /// : absence de données due à la nature des choses.
- Lecture : en 2018, un salarié âgé entre 30 et 39 ans gagne en moyenne 16,6 euros par heure, soit 12 % de moins que la modalité de référence (40-49 ans, 18,8 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, diplôme, catégorie socioprofessionnelle, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de – 6 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
graphiqueFigure 3 – Salaire horaire brut moyen selon l’âge
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- Lecture : en 2018, un salarié âgé entre 30 et 39 ans gagne en moyenne 16,6 euros par heure, soit 12 % de moins que la modalité de référence (40-49 ans, 18,8 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, diplôme, catégorie socioprofessionnelle, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur d’activité, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de – 6 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
Le salaire horaire varie entre 13,8 euros et 25,3 euros selon le secteur
Le salaire horaire varie du simple au double selon le secteur d’activité (figure 4). Il est en moyenne plus élevé dans la finance-assurance (25,3 euros) ainsi que l’information-communication (25,1 euros), et moins élevé dans les activités de services administratifs et de soutien (14,9 euros) et l’hébergement-restauration (13,8 euros). Toutefois le secteur en tant que tel explique peu le salaire horaire et les écarts de salaire moyen entre secteurs sont davantage liés au profil des salariés et des emplois : toutes choses égales par ailleurs, les effets propres de chaque secteur s’atténuent nettement dans la plupart des secteurs.
tableauFigure 4 – Salaire horaire brut moyen selon le secteur d’activité
Salaire horaire brut moyen (en euros) |
Écart à la valeur de la référence (commerce) (en %) |
Effet propre (écart à la valeur de référence en neutralisant l’effet des autres variables) (en %) |
|
---|---|---|---|
Finance et assurance | 25,3 | 54,3 | 9,4 |
Information et communication | 25,1 | 53,1 | 4,7 |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques | 24,2 | 47,6 | 6,4 |
Énergie, eau, déchets | 20,2 | 23,2 | 8,3 |
Arts, spectacles | 20,1 | 22,6 | 2,9 |
Industries extractives | 20,1 | 22,6 | 16,0 |
Enseignement | 19,7 | 20,1 | – 5,4 |
Industrie manufacturière | 19,4 | 18,3 | 10,4 |
Construction | 18,2 | 11,0 | 17,3 |
Activités immobilières | 18,0 | 9,8 | – 1,2 |
Transports, entreposage | 17,6 | 7,3 | 8,9 |
Administration publique | 16,5 | 0,6 | – 1,5 |
Commerce (Réf.) | 16,4 | /// | /// |
Autres activités de services | 15,5 | – 5,5 | – 5,9 |
Santé | 15,5 | – 5,5 | – 3,5 |
Administratifs et soutien | 14,9 | – 9,2 | 4,8 |
Hébergement et restauration | 13,8 | – 15,9 | – 0,6 |
Ensemble | 18,1 | /// | /// |
- /// : absence de données due à la nature des choses.
- Lecture : en 2018, un salarié travaillant dans le secteur de la santé gagne en moyenne 15,5 euros par heure, soit 5 % de moins que la modalité de référence (commerce, 16,4 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, âge, diplôme, catégorie socioprofessionnelle, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de − 3 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
graphiqueFigure 4 – Salaire horaire brut moyen selon le secteur d’activité
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- Lecture : en 2018, un salarié travaillant dans le secteur de la santé gagne en moyenne 15,5 euros par heure, soit 5 % de moins que la modalité de référence (commerce, 16,4 euros de l’heure). Toutes choses égales par ailleurs (en contrôlant du sexe, âge, diplôme, catégorie socioprofessionnelle, type de contrat, temps de travail, ancienneté dans l’entreprise, secteur privé ou public, localisation et taille de l’entreprise), l’écart est de − 3 %.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des entreprises de 10 salariés ou plus, secteurs privé et public hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales et défense ; hors apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
Le salaire horaire des femmes inférieur de 17 % à celui des hommes
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, le salaire horaire des femmes est de 16,4 euros en 2018, inférieur de 17 % à celui des hommes (19,7 euros). L’écart se réduit à 10 % en tenant compte des autres caractéristiques observables disponibles ici, notamment du fait que les femmes sont moins souvent cadres ou sont surreprésentées dans les secteurs les moins rémunérateurs, comme la santé ou les services auprès des ménages. La part non expliquée de l’écart ne peut cependant pas s’interpréter comme une mesure des différences « à poste de travail égal ». Une partie de l’écart restant provient en effet de différences de caractéristiques non observées (niveau de responsabilités et tâches effectuées, entreprises aux profils potentiellement différents, etc.).
Des salaires horaires très dispersés au sein de l’Union européenne
En 2018, en France, un salarié sur deux (hors apprentis) perçoit un salaire horaire brut d’au plus 15,2 euros. Ce niveau médian est inférieur de 16 % au salaire horaire moyen, ce qui reflète la plus forte concentration des salaires dans le bas de la distribution.
En incluant les apprentis mais en excluant les salariés de l’administration publique à des fins de comparaisons internationales, le salaire horaire brut médian en France reste le même (15,2 euros). Au sein de l’Union européenne (UE) à 27 pays, la France a le 9e salaire médian le plus élevé, notamment derrière l’Allemagne (16,9 euros, figure 5). Ce salaire médian varie fortement selon les pays de l’UE, dans un rapport de 1 à 11. Ce rapport diminue à 8 si l’on exclut le Danemark, pays de l’UE au salaire horaire brut médian le plus élevé (27,1 euros), où la protection sociale est financée par l’impôt sur le revenu et non par le prélèvement de cotisations sociales auprès des employeurs. Suivent le Luxembourg (19,5 euros), la Suède (18,2 euros) et la Belgique (18,0 euros). À l’inverse, les salaires horaires bruts médians sont les plus faibles dans les pays de l’Est : Bulgarie (2,4 euros), Roumanie (3,7 euros), Hongrie (4,4 euros) et en Lituanie (4,4 euros). Mesurés en standard de pouvoir d’achat (SPA) pour corriger des différences de niveau de prix, les écarts entre pays, bien que moindres, demeurent : les salaires horaires bruts médians varient dans un rapport de 1 à 4 (de 1 à 3, hors Danemark).
tableauFigure 5 – Salaire horaire brut médian en euros et en standard de pouvoir d’achat en 2018, dans l’Union européenne
En euros | En standard de pouvoir d’achat | |
---|---|---|
Bulgarie | 2,4 | 4,6 |
Roumanie | 3,7 | 6,9 |
Lituanie | 4,4 | 6,5 |
Hongrie | 4,4 | 6,8 |
Lettonie | 4,9 | 6,4 |
Pologne | 5,0 | 8,4 |
Croatie | 5,4 | 7,7 |
Portugal | 5,4 | 6,0 |
Slovaquie | 5,6 | 7,1 |
République tchèque | 6,2 | 8,4 |
Estonie | 6,5 | 7,9 |
Grèce | 7,0 | 8,1 |
Slovénie | 8,0 | 9,2 |
Chypre | 8,4 | 9,3 |
Malte | 10,0 | 11,7 |
Espagne | 10,0 | 10,5 |
Italie | 12,5 | 12,0 |
Autriche | 15,0 | 13,4 |
France | 15,2 | 13,4 |
Pays-Bas | 16,4 | 14,2 |
Allemagne | 16,9 | 15,8 |
Finlande | 17,5 | 13,9 |
Irlande | 17,8 | 13,4 |
Belgique | 18,0 | 15,7 |
Suède | 18,2 | 14,7 |
Luxembourg | 19,5 | 15,1 |
Danemark | 27,1 | 19,1 |
UE – 27 pays | 13,0 | 13,0 |
Zone euro – 19 pays | 14,3 | 13,5 |
- Lecture : en 2018, en France, la moitié des salariés gagnent moins de 15,2 euros brut de l’heure, contre 16,9 en Allemagne. En standard de pouvoir d’achat, le salaire horaire brut médian s’établit à 13,4 en France et 15,8 en Allemagne.
- Champ : salariés des entreprises de 10 salariés ou plus de l’industrie, de la construction et du tertiaire, hors administrations publiques ; y compris apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
graphiqueFigure 5 – Salaire horaire brut médian en euros et en standard de pouvoir d’achat en 2018, dans l’Union européenne
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- Lecture : en 2018, en France, la moitié des salariés gagnent moins de 15,2 euros brut de l’heure, contre 16,9 en Allemagne. En standard de pouvoir d’achat, le salaire horaire brut médian s’établit à 13,4 en France et 15,8 en Allemagne.
- Champ : salariés des entreprises de 10 salariés ou plus de l’industrie, de la construction et du tertiaire, hors administrations publiques ; y compris apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
Encadré – Une rémunération annuelle moyenne de 37 253 euros en 2018 pour les salariés du secteur privé
En 2018, en France hors Mayotte, les salariés des entreprises privées de 10 salariés ou plus perçoivent en moyenne une rémunération annuelle de 37 253 euros, y compris éléments variables (figure). Cette rémunération est très majoritairement composée du salaire brut annuel (36 238 euros). Le complément (1 015 euros) correspond à des éléments de rémunération non assimilés à du salaire, comme des indemnités de licenciement, des indemnités de chômage partiel ou encore des rachats de jours sur un compte épargne-temps.
Le salaire brut annuel inclut les primes, qu’elles soient régulières ou non (primes d’ancienneté, individuelles et collectives, etc.) ; elles représentent 4 673 euros en moyenne en 2018 et plus de 80 % des salariés en ont perçu. Le salaire brut annuel comprend également l’épargne salariale, sous la forme d’intéressement, de la participation ou de l’abondement de l’employeur aux différents plans d’épargne (comme le plan d’épargne entreprises – PEE) ; l’épargne salariale compte en moyenne pour 1 317 euros dans le salaire brut annuel en 2018, près de la moitié des salariés en ayant bénéficié. Enfin, le salaire brut annuel comprend également la rémunération des heures supplémentaires (pour les salariés à temps complet) ou complémentaires (pour les salariés à temps partiel) ; elle est de 843 euros en moyenne, mais seulement un tiers des salariés a été concerné.
tableauFigure – Rémunération annuelle brute des salariés du secteur privé en 2018
Montant annuel moyen (en euros) |
Part des salariés concernés (en %) |
|
---|---|---|
Salaire brut annuel | 36 238 | |
dont heures supplémentaires ou complémentaires | 843 | 31,1 |
dont primes | 4 673 | 83,5 |
dont épargne salariale | 1 317 | 48,6 |
Autres éléments de rémunération (indemnités de licenciement, de chômage partiel, etc.) | 1 015 | 8,3 |
Rémunération annuelle totale | 37 253 |
- Note : la rémunération présentée ici est annualisée, c’est-à-dire convertie en rémunération annuelle au prorata du nombre de jours travaillés dans l’année.
- Lecture : en 2018, un salarié gagne en moyenne 37 253 euros bruts, dont 843 euros au titre des heures supplémentaires. 31,1 % des salariés ont perçu une rémunération au titre d’heures supplémentaires.
- Champ : France (hors Mayotte), salariés des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé, hors agriculture, activités des ménages en tant qu’employeurs, activités extraterritoriales ; y compris apprentis.
- Source : Insee, Structure of Earnings Survey 2018.
Sources
Les données « Structure of Earnings Survey (SES) 2018 » reposent sur la consolidation des enquêtes sur le coût de la main d’œuvre et la structure des salaires (Ecmoss) de 2017 et 2018 et de l’enquête auprès des salariés de la fonction publique de l’État (FPE) de 2018. Transmises par la France à Eurostat, elles permettent de réaliser des comparaisons européennes.
Les données portent sur la France hors Mayotte, pour les entreprises de 10 salariés ou plus. Sauf indication contraire, elles portent sur le secteur privé et les trois versants de la fonction publique, à l’exception des secteurs de l’agriculture, des activités des ménages en tant qu’employeurs, des activités extraterritoriales et de la défense. Les apprentis, qui représentent 1,8 % des salariés du champ de l’enquête et qui ont des conditions de rémunération particulières, sont exclus du champ de la publication, excepté pour les comparaisons internationales et dans l’encadré.
Définitions
Le salaire horaire brut moyen suit la définition utilisée par Eurostat. Ce salaire horaire moyen comprend le salaire de base, la rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires et les primes, dès lors qu’elles sont régulièrement versées à la fin de chaque mois (leur montant pouvant varier). Il peut s’agir des primes d’ancienneté, des primes liées à des contraintes de poste ou encore à des performances individuelles ou collectives. Ce salaire horaire ne comprend ni les primes versées de manière non régulière ou exceptionnelle (excluant ainsi les primes de fin d’année), ni l’épargne salariale (intéressement, participation, abondement de l’employeur à un plan d’épargne entreprise ou à un Perco), ni les versements de type indemnitaire tenant lieu de prestation (indemnités de licenciement, de mise à la retraite, etc.). Il s’agit d’un salaire horaire « brut », qui comprend les cotisations à la charge des salariés.
Le standard de pouvoir d’achat (SPA) est une unité monétaire artificielle qui neutralise les différences de niveaux de prix entre les pays. Ainsi, un SPA permet d’acheter le même volume de biens et de services dans tous les pays. Cette unité permet des comparaisons en volume significatives des indicateurs économiques entre les pays.
Le salaire brut annuel comprend le salaire de base (ou traitement indiciaire dans la fonction publique), la rémunération des heures supplémentaires ou complémentaires, les avantages en nature, les primes – qu’elles soient régulières ou non régulières (comme les primes de fin d’année)–, l’épargne salariale (intéressement, participation, abondement de l’employeur à un plan d’épargne entreprise ou à un PERCO). À la différence de la rémunération brute totale, le salaire brut n’intègre pas les versements de type indemnitaire tenant lieu de prestation ni certains compléments comme le rachat de jours CET. Le salaire brut correspond à l’intégralité des sommes perçues par le salarié avant déduction des cotisations salariales de sécurité sociale, de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Pour en savoir plus
Ouvrir dans un nouvel ongletDonnées agrégées diffusées par Eurostat sur les salaires horaires.
Insee, Outil de datavisualisation des salaires dans le secteur privé.
Berger E., Clé É., « Le pouvoir d’achat du salaire net dans le secteur privé a progressé de 13,1 % entre 1996 et 2018 » , Insee Focus n° 230, avril 2021.
Sanchez Gonzalez J., Sueur É., « En 2018, le salaire net moyen dans le secteur privé augmente de 0,4 % en euros constants », Insee Première n° 1828, décembre 2020.
Georges-Kot S., « Écarts de rémunération femmes-hommes : surtout l’effet du temps de travail et de l’emploi occupé », Insee Première n° 1803, juin 2020.
Sources
L'Enquête annuelle sur le coût de la main-d'œuvre et la structure des salaires (Ecmoss)
Issus d’enquêtes par sondage, les chiffres publiés ici sont à ce titre soumis à un aléa d’échantillonnage, en particulier aux niveaux de diffusion les plus fins. En outre, les données présentées ne sont pas toujours comparables à celles de l’« Insee Résultats » sur la structure des salaires en 2014 du fait de changements sur le champ de la publication, décrits ci-dessous.
Les données pour l’enquête européenne sur la structure des salaires en 2018
Cette publication est réalisée à partir des données « Structure of Earnings Survey (SES) 2018 » transmises par la France à Eurostat dans le cadre du règlement européen n°1737/2005 de 2005 portant modification du règlement (CE) no 1726/1999 concernant la définition et la transmission des informations sur la structure des salaires. Ces données reposent sur la consolidation des enquêtes sur le coût de la main d’œuvre et la structure des salaires, dans leur déclinaison « Structure des salaires » (Ecmoss 2017 et 2018), et de l’enquête de 2018 auprès des salariés de la fonction publique de l’État (FPE 2018).
Une présentation générale de l’enquête coût de la main-d’œuvre et structure des salaires (Ecmoss) et celle de l’enquête auprès des salariés de l’État sont accessibles dans la rubrique « Définitions, Méthodes et Qualité » du site insee.fr.
Les questionnaires de l'enquête Ecmoss 2018, volet « Structure des salaires – ESS »
Le questionnaire Établissement public
Le questionnaire porte sur les politiques salariales, les accords collectifs et la représentation du personnel (existence de délégués syndicaux, du personnel, etc.).
Le questionnaire salarié
Le questionnaire porte sur les principaux éléments constitutifs de la rémunération
des salariés (brute annuelle, primes, etc.), sur les cotisations patronales (prévoyance,
etc.), sur la durée de travail (heures rémunérées, congés, etc.) et apporte des informations
individuelles sur le salarié (type de contrat, fonction d’encadrement, etc.).
La documentation par millésime de l’enquête est disponible sur le site internet de l’Insee.
Définitions
Données annualisées et en équivalent temps plein (EQTP) : pour cette publication,
et sauf indication contraire, les données ont été annualisées.
La méthode de calcul pour convertir une donnée brute en une donnée annualisée
est la suivante : lorsqu’un poste de travail (salarié dans un établissement) a été
occupé pendant moins d’un an, les éléments de rémunérations sont ajustés au prorata
de la durée d’occupation du poste dans l’année pour qu’elles correspondent à un poste
occupé toute l’année. Par exemple, si le salarié a occupé un poste pendant 6 mois,
les éléments de rémunérations sont annualisés en les divisant par 0,5.
Certaines données sont fournies également en équivalent temps plein (EQTP), c’est-à-dire qu’elles sont converties à un temps plein pendant toute l’année, quel
que soit le volume de travail effectif. Tous les postes y compris les postes à temps
partiel sont donc pris en compte au prorata de leur volume de travail effectif. Par
exemple, pour un salarié ayant occupé un poste de travail pendant six mois à 80 %,
le prorata en EQTP est égal à 0,4 (=0,5 * 0,8). La pondération utilisée pour les données
en EQTP tient compte de la quotité de temps de travail en sus de la durée d’occupation
du poste dans l’année.
Somme des cotisations sociales payées par les employeurs, obligatoires ou facultatives.
- Cotisations sociales à la charge des employeurs obligatoires : toutes les cotisations à la charge de l’employeur versées à des organismes de sécurité sociale et rendues obligatoires par les pouvoirs publics. Les montants sont nets de tout allégement éventuel de cotisations.
- Cotisations à la charge des employeurs non obligatoires pour la retraite supplémentaire et/ou la prévoyance complémentaire (frais de santé, mutuelle) : toutes les contributions facultatives de l’employeur au titre de régimes complémentaires de sécurité sociale (allant au-delà des cotisations obligatoires), des cotisations aux mutuelles, complémentaires de santé.
Trois dispositifs permettent aux salariés d'être associés financièrement au développement de leur entreprise et de se constituer une épargne dans un cadre collectif : l'intéressement, la participation aux résultats de l'entreprise et les plans d'épargne salariale (PEE, Perco, PEI, PEG). L'employeur peut abonder les sommes versées par le salarié sur un plan d'épargne salariale.
- Intéressement : l’intéressement est lié aux résultats de l’entreprise. Les primes d’intéressement peuvent être versées en espèces ou placées sur un plan d’épargne ou sur un compte épargne-temps.
- Participation : obligatoire dans les entreprises d’au moins 50 salariés (à défaut un régime dit « d’autorité » est imposé), facultative dans les autres, la participation consiste à attribuer aux salariés, selon des règles précises, une fraction du bénéfice réalisé par l’entreprise.
- Abondement : l’employeur peut abonder (c’est-à-dire compléter) les sommes versées par un salarié sur un plan d’épargne salariale (PEE, PERCO, PEI, PEG).
Il s'agit des heures supplémentaires (pour les salariés à temps complet) ou complémentaires (pour les salariés à temps partiel) rémunérées.
Elles indemnisent le salarié en cas de remise en cause partielle ou totale du contrat de travail : chômage partiel, licenciement, mise à la retraite. L’indemnité peut être négociée mais doit être d’un montant supérieur ou égal au montant légal.
Il s’agit de l’ensemble des primes et compléments de salaires divers soumis à cotisations sociales. Ce total comprend notamment les avantages en nature, le 13ᵉ mois, les primes de rendement, d’ancienneté, de pénibilité, de vacances, de fin de CDD, de fin d’année…
La rémunération brute totale comprend le salaire de base (ou traitement indiciaire dans la fonction publique), la rémunération pour heures supplémentaires ou complémentaires, les avantages en nature, les primes, l’épargne salariale, les versements de type indemnitaire tenant lieu de prestation comme les indemnités de chômage partiel ou les indemnités de départ.
Le salaire brut comprend le salaire de base (ou traitement indiciaire dans la fonction publique), la rémunération pour heures supplémentaires ou complémentaires, les avantages en nature, les primes – qu’elles soient régulières ou non régulières (comme la prime de fin d’année), l’épargne salariale. À la différence de la rémunération brute totale, le salaire brut n’intègre pas les indemnités tenant lieu de prestations ni certains compléments comme le rachat de jours CET. Le salaire brut correspond à l’intégralité des sommes perçues par le salarié avant déduction des cotisations salariales de sécurité sociale, de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Le salaire horaire moyen du mois de référence, ou salaire horaire habituel moyen, comprend le salaire de base, la rémunération pour heures supplémentaires ou complémentaires et les primes dès lors qu’elles sont régulièrement versées à la fin de chaque paie (leur montant peut varier). Il peut s’agir des primes d’ancienneté, des primes liées à des contraintes de poste ou encore à des performances individuelles ou collectives. Ce salaire horaire ne comprend ni les primes versées de manière non régulière ou exceptionnelle (excluant ainsi les primes de fin d’année), ni l’épargne salariale, ni les versements de type indemnitaire tenant lieu de prestation (indemnités de licenciement, de mise à la retraite, etc.). Il s’agit d’un salaire horaire brut, qui comprend les cotisations à la charge des salariés.
Salaire horaire habituel moyen = Salaire de base + heures supplémentaires ou complémentaires + primes régulières
Salaire brut = Salaire habituel moyen + primes non régulières + avantages en nature + épargne salariale (intéressement,
participation, abondement)
Rémunération brute totale = Salaire brut + indemnités tenant lieu de prestation (licenciement, retraite, chômage partiel…)
La Classification internationale type des professions (CITP ou ISCO en anglais, "International
standard classification on
occupations" ) est une nomenclature définie sous l'égide du BIT. Elle fait partie
de la famille internationale des
Ouvrir dans un nouvel ongletclassifications économiques et sociales.
La CITP définit des groupes en fonction des tâches accomplies dans l'exercice
d'une profession. Cette logique est différente de
celle qui préside, en France, à la définition des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS).
La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) classe la population selon la profession actuelle (ou l'ancienne profession), le statut (salarié ou non), le nombre de personnes travaillant dans l’entreprise pour les indépendants et, pour les salariés, la nature de l’employeur (public ou privé) et le niveau de qualification.
La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) a remplacé, en 1982, la CSP.
Dans sa version en vigueur, la PCS 2020 comporte quatre niveaux d'agrégation emboîtés : les groupes socioprofessionnels (6 postes) ; les catégories socioprofessionnelles (29 postes) ; les professions regroupées (121 postes) ; les professions (311 postes).
Afin de permettre des analyses comparatives sur longue période, les premier et deuxième niveaux de la PCS 2020 sont restés inchangés par rapport aux versions précédentes (1982 et 2003). Par ailleurs, de nouvelles catégorisations complémentaires ont été conçues, telles que les classes d’emploi et la PCS Ménage.
Il existe une version de la nomenclature des professions un peu plus détaillée à l'usage principalement des employeurs pour les déclarations administratives de leurs salariés, dite PCS-ESE.
Le périmètre de la fonction publique renvoie aux personnes morales et organismes soumis
au droit administratif dans lequel le recrutement se fait sur la base du droit public.
La fonction publique se décompose en 3 versants :
- la fonction publique de l’État (FPE),
- la fonction publique territoriale (FPT),
- la fonction publique hospitalière (FPH).
Champ
Les données de l’Insee Résultats portent sur la France hors Mayotte. Le champ commun
à tous les tableaux couvre l’ensemble des salariés des entreprises de 10 salariés
ou plus, du secteur privé – hors agriculture et activités des ménages en tant qu’employeurs.
Seul le tableau 1 fournit en outre, le salaire horaire et le nombre moyen d’heures
rémunérées par mois sur le champ plus large des salariés des entreprises de 10 salariés
ou plus du secteur privé et de la fonction publique (hospitalière, territoriale et
d’État – hors défense et activités extraterritoriales –).
Le champ commun diffère de celui de l’Insee Résultats sur la structure des salaires
en 2014. Celui-ci couvrait pour la première partie de ses tableaux les salariés des
entreprises de 10 salariés ou plus y compris la fonction publique (territoriale, hospitalière
et d’État), et pour la deuxième partie les salariés des entreprises de 10 salariés
ou plus hors fonction publique d’État.
Autre différence par rapport à l’Insee Résultats de 2014 : afin de se rapprocher
des publications d’ Eurostat et de faciliter ainsi les comparaisons avec les autres
pays européens, les variables de montants (divers éléments de rémunérations autres
que le salaire horaire) ont toutes été annualisées ; dans l’édition précédente, celles-ci
étaient converties en équivalent temps plein (cf. définitions).
Pour chaque tableau, les variables de ventilation sont le sexe croisé avec :
- la région d’implantation de l’établissement (DOM regroupés, régions PACA et Corse regroupées),
- le temps de travail (complet ou partiel),
- l’ancienneté dans l’entreprise,
- le statut (CDI/CDD/apprenti),
- la tranche d’effectif salarié de l’entreprise,
- le niveau de diplôme,
- la tranche d’âge,
- le type de profession selon la nomenclature internationale (CITP), en regroupant les « agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche » avec les « métiers qualifiés de l’industrie et de l’artisanat » ,
- la catégorie socioprofessionnelle (CS) en 4 catégories : cadres (y compris chefs d’entreprise salariés) ; professions intermédiaires ; employés ; ouvriers ;
- le secteur d’activité (sections de la NACE en 21 modalités).