Les consommations d'énergie dans l'industrie en 2019 Enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie (EACEI) - Insee Résultats

Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le :Paru le18/06/2021
Tony Vuillemin (division Enquêtes thématiques et études transversales, Insee)
Insee Résultats- Juin 2021

Cet Insee Résultats complète l' Insee Focus n° 219 paru en décembre 2020. Il offre des statistiques à un niveau détaillé par région, par tranche de taille d’établissement, par division de la NAF et niveau de la Nomenclature des Consommations d’Énergie. Ces résultats reposent sur une enquête traditionnellement collectée en début de l’année précédente auprès de 9 500 établissements industriels.

Depuis 2016, l’efficacité énergétique progresse dans l’industrie

Tony Vuillemin (division Enquêtes thématiques et études transversales, Insee)

En 2019, la consommation brute d’énergie dans l’industrie baisse de 1,6 % et s’établit à 35,1 millions de tonnes d’équivalent pétrole. La facture énergétique recule de manière plus marquée (– 6 %) en raison d’un repli des prix de toutes les énergies, exceptée l’électricité. L’hydrogène représente 0,8 % de la consommation d’énergie, presque exclusivement utilisé par l’industrie chimique.

Depuis 2016, la consommation brute d’énergie a diminué de 3,7 % tandis que l’activité a augmenté de 3,9 % témoignant d’une amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie ces dernières années.

Insee Focus

No 219

Paru le :10/12/2020

La consommation d’énergie dans l’industrie diminue de 1,6 % en 2019

En 2019, la hors carburants de l’industrie (hors artisanat commercial et industrie de l’énergie mais y compris récupération ; sources) s’élève à 35,1 millions de et la à 34,1 millions de tep (figure 1).

Par rapport à 2018, la consommation brute baisse de 1,6 %. Elle atteint son point le plus bas depuis le début de la série en 2005. La consommation de houille diminue (– 10 % en 2019), tout comme celle de fioul lourd (– 10 %) et d’électricité (– 4 %). À l’inverse, la consommation de butane-propane augmente fortement (+ 29 %).

Depuis 2005, la consommation brute d’énergie a diminué de 20 %. La baisse a été particulièrement forte en 2009 (– 14 %) au moment de la crise économique.

Figure 1a – Consommation d'énergie et facture énergétique (hors hydrogène) entre 2005 et 2019

Figure 1a – Consommation d'énergie et facture énergétique (hors hydrogène) entre 2005 et 2019
Consommation Facture énergétique²
(en milliards d’euros courants)
Brute d'énergie
(en millions de tep¹)
Nette d'énergie
(en millions de tep¹)
2005      44,0 41,5 12,8
2006 42,9 40,7 14,3
2007 42,5 40,5 14,4
2008 42,6 40,7 16,3
2009 36,5 34,6 13,3
2010 37,6 35,7 14,5
2011 36,4 34,8 15,6
2012 36,0 34,4 16,1
2013 35,6 34,3 15,9
2014 35,4 34,2 15,2
2015 35,8 34,6 14,3
2016 36,5 35,5 13,1
2017 35,5 34,5 13,3
2018 35,7 34,6 14,5
2019 35,1 34,1 13,7
  • 1. Tep : tonne d'équivalent pétrole.
  • 2. La facture énergétique comprend les achats d'électricité, de vapeur, de gaz, de combustibles minéraux solides, de produits pétroliers et de bois acheté depuis 2012.
  • Note : les séries ont été révisées entre 2005 et 2018 (sources).
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

Figure 1a – Consommation d'énergie et facture énergétique (hors hydrogène) entre 2005 et 2019

  • 1. Tep : tonne d'équivalent pétrole.
  • 2. La facture énergétique comprend les achats d'électricité, de vapeur, de gaz, de combustibles minéraux solides, de produits pétroliers et de bois acheté depuis 2012.
  • Note : les séries ont été révisées entre 2005 et 2018 (sources).
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

L’électricité et le gaz représentent 70 % de la consommation énergétique

En 2019, l’électricité et le gaz, hors , représentent 70 % de la consommation d’énergie totale (figure 2). La part du gaz augmente en 2019 et atteint 35,1 %, contre 34,3 % en 2018, soit une proportion équivalente à celle de l’électricité. La part des combustibles minéraux solides (houille, coke de houille) baisse légèrement à 5,5 %. La part des produits pétroliers est restée stable en 2019 (4,3 %), après une baisse régulière depuis 2005 où elle était de 10 %. Enfin, celle des autres énergies (bois, , autres produits pétroliers, autres combustibles renouvelables ou non) décroît légèrement en 2019 et représente 13,8 % de la consommation énergétique.

Dans le même temps, l’industrie produit elle-même de l’électricité. En 2019, cette autoproduction représente 6 100 GWh, soit 5 % de la consommation totale d’électricité, comme en 2018. 65 % de cette autoproduction est consommée sur place, le reste est revendu au réseau. Cette autoproduction est très majoritairement d’origine thermique (92 %) ; les 8 % restants sont d’origine renouvelable (hydraulique, photovoltaïque ou éolienne).

Si tous les établissements consomment de l’électricité, le recours aux autres énergies est plus variable : 57 % consomment aussi du gaz, 32 % du fioul domestique et 20 % du butane-propane.

Figure 2 – Part des grandes familles d'énergie dans la consommation en volume, hors usage en matières premières

en %
Figure 2 – Part des grandes familles d'énergie dans la consommation en volume, hors usage en matières premières (en %) - Lecture : en 2019, le gaz représente 35,1 % du volume d’énergie consommé.
Électricité Gaz Combustibles
minéraux
solides
Vapeur Produits pétroliers Autres énergies*
2005 33,5 33,9 4,7 6,0 10,1 11,8
2010 33,8 34,3 5,1 5,9 7,7 13,1
2016 34,0 33,5 7,2 6,0 5,3 14,0
2017 34,6 33,8 6,1 6,5 4,6 14,4
2018 34,9 34,3 6,1 6,5 4,2 14,1
2019 34,7 35,1 5,5 6,7 4,3 13,8
  • * Bois, autres produits pétroliers, liqueur noire et autres combustibles renouvelables ou non.
  • Lecture : en 2019, le gaz représente 35,1 % du volume d’énergie consommé.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

Figure 2 – Part des grandes familles d'énergie dans la consommation en volume, hors usage en matières premières

  • * Bois, autres produits pétroliers, liqueur noire et autres combustibles renouvelables ou non.
  • Lecture : en 2019, le gaz représente 35,1 % du volume d’énergie consommé.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

L’hydrogène représente 0,8 % de la consommation d’énergie dans l’industrie en 2019

En 2019,  1,1 % des établissements du secteur industriel consomment de l’hydrogène. En volume, la consommation d’hydrogène en 2019 s’élève à 295 000 tep (338 millions de normo-mètres cubes), soit 0,8 % de la consommation totale en énergie (figure 3).

L’industrie chimique et pharmaceutique concentre l’essentiel de la consommation de l’hydrogène (93 %), le secteur de la métallurgie et produits métalliques représente 5 % et celui des équipements électriques et électroniques, 1 %.

L’hydrogène est majoritairement utilisé pour la combustion (64 %). L’hydrogène restant est utilisé en tant que matière première pour des besoins non énergétiques (raffinage, production d’ammoniac, etc.).

Figure 3 – Consommation d’hydrogène dans l’industrie en 2019 en quelques chiffres

Figure 3 – Consommation d’hydrogène dans l’industrie en 2019 en quelques chiffres
0,8 % de l’énergie consommée dans le secteur industriel
1,1 % des établissements en consomment
93 % de la consommation d’hydrogène est dans le secteur de l’industrie chimique et pharmaceutique
64 % de l’hydrogène est utilisé pour la combustion
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Source : Insee, enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie 2019.

L’industrie chimique et pharmaceutique est le secteur le plus énergivore

Le secteur le plus énergivore est l’industrie chimique et pharmaceutique avec 31 % de la consommation brute totale (figure 4a), soit 11,0 millions de tep (figure 4b), suivie de la métallurgie et fabrication de produits métalliques (24 %, soit 8,5 millions de tep). Alors que le premier secteur consomme principalement du gaz et d’autres produits pétroliers, le second utilise davantage de combustibles minéraux solides : houille, coke de houille, lignite, etc.

Figure 4a - Consommation d’énergie par grand secteur* en 2019

en %
Figure 4a - Consommation d’énergie par grand secteur* en 2019 (en %) - Lecture : en 2019, l’industrie chimique et pharmaceutique représente 31,0 % de la consommation d’énergie brute de l’industrie.
Consommation brute d’énergie
Industrie chimique et pharmaceutique 31,0
Métallurgie et fabrication de produits métalliques 23,9
Industrie agroalimentaire 14,0
Caoutchouc, plastique et minéraux non métalliques 13,0
Bois, papier et imprimerie 10,4
Équipements électriques, électroniques, informatiques, machines, matériel de transport 5,2
Autres industries 2,4
Ensemble 100,0
  • * Regroupements de divisions de NAF rév. 2.
  • Note : la consommation d'énergie inclut l'énergie utilisée en tant que matière première.
  • Lecture : en 2019, l’industrie chimique et pharmaceutique représente 31,0 % de la consommation d’énergie brute de l’industrie.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Source : Insee, enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie 2019.

Figure 4a - Consommation d’énergie par grand secteur* en 2019

  • * Regroupements de divisions de NAF rév. 2.
  • Note : la consommation d'énergie inclut l'énergie utilisée en tant que matière première.
  • Lecture : en 2019, l’industrie chimique et pharmaceutique représente 31,0 % de la consommation d’énergie brute de l’industrie.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Source : Insee, enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie 2019.

En 2019, la facture énergétique diminue avec les baisses des prix des énergies et de la consommation

En 2019, la facture énergétique baisse de 6 % après une augmentation de 9 % en 2018. À l’exception du prix de l’électricité qui augmente (+ 4 % par rapport à 2018), le prix de toutes les énergies baisse (figure 5).

Le prix des produits pétroliers chute (– 15 %) après les fortes hausses de prix de 2018 (+ 20 %) et de 2017 (+ 22 %). Le prix moyen des produits pétroliers atteint 397 euros par tep contre 583 euros au point haut de 2012.

Le prix du gaz baisse de 6 % en 2019 pour s’établir à 24 euros le mégawatt-heures (MWh) (soit 318 euros par tep) après une hausse de 10 % en 2018. Le prix du gaz a chuté de 25 % depuis 2013 (33 euros le MWh).

Parallèlement, le prix de la vapeur baisse (– 11 %) et atteint 305 euros par tep.

Le prix moyen des combustibles minéraux solides diminue légèrement depuis 2 ans (– 1 % en 2019 après – 2 % en 2018) et s’établit à 268 euros par tep, après une très forte hausse (+ 47 %) en 2017. Ainsi, en 2019, le prix de la houille est de 154 euros la tonne (soit 249 euros par tep) ; la houille représente 93 % des quantités de combustibles minéraux solides achetées.

Figure 5 - Évolution des prix des énergies depuis 2005

indice 100 en 2010
Figure 5 - Évolution des prix des énergies depuis 2005 (indice 100 en 2010) - Lecture : entre 2010 et 2019, le prix de l’électricité a augmenté de 9,9 %.
Électricité Gaz Combustibles minéraux solides Vapeur Produits pétroliers
2005 79,1 76,2 70,0 77,3 65,9
2006 88,8 95,3 66,3 94,0 77,1
2007 88,0 99,0 65,2 93,6 82,6
2008 93,0 118,1 74,7 121,1 104,1
2009 98,3 105,1 71,8 100,5 78,6
2010 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
2011 106,6 106,0 127,2 113,8 123,9
2012 108,9 114,8 115,2 124,5 137,5
2013 113,6 120,4 88,0 122,3 124,0
2014 115,5 111,3 79,4 115,9 115,2
2015 114,3 105,6 76,2 104,3 83,1
2016 105,2 90,9 74,2 92,7 74,9
2017 101,2 88,1 109,1 94,9 91,6
2018 105,4 96,8 106,9 106,4 109,7
2019 109,9 90,7 106,3 94,4 93,7
  • Lecture : entre 2010 et 2019, le prix de l’électricité a augmenté de 9,9 %.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

Figure 5 - Évolution des prix des énergies depuis 2005

  • Lecture : entre 2010 et 2019, le prix de l’électricité a augmenté de 9,9 %.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

Depuis 2016, une hausse d’activité n’est plus synonyme d’une hausse de consommation d’énergie

Depuis 2016, l’indice de la production industrielle et la consommation d’énergie évoluent différemment. En effet, l’activité augmente (+ 3,9 % entre 2016 et 2019) alors que la consommation d’énergie diminue (– 3,7 %), témoignant d’une amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie. Ce n’était pas le cas entre 2011 et 2016 : les évolutions de la production industrielle et de la consommation d’énergie allaient dans le même sens (figure 6).

Figure 6 - Production et consommation d’énergie dans l’industrie de 2005 à 2019

indice 100 en 2011
Figure 6 - Production et consommation d’énergie dans l’industrie de 2005 à 2019 (indice 100 en 2011) - Lecture : entre 2011 et 2019, l’indice de la production industrielle a augmenté de 1,4 %.
Consommation brute d'énergie IPI* dans l'industrie manufacturière
2005 121,3 107,8
2006 117,5 109,4
2007 116,9 111,0
2008 117,3 107,0
2009 100,7 92,3
2010 103,4 96,3
2011 100,0 100,0
2012 99,7 96,9
2013 98,2 96,3
2014 96,6 95,8
2015 98,0 97,0
2016 99,8 97,6
2017 96,6 100,4
2018 97,3 100,7
2019 96,6 101,4
  • * Indice de la production industrielle, en moyenne annuelle des données mensuelles CVS-CJO.
  • Lecture : entre 2011 et 2019, l’indice de la production industrielle a augmenté de 1,4 %.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

Figure 6 - Production et consommation d’énergie dans l’industrie de 2005 à 2019

  • * Indice de la production industrielle, en moyenne annuelle des données mensuelles CVS-CJO.
  • Lecture : entre 2011 et 2019, l’indice de la production industrielle a augmenté de 1,4 %.
  • Champ : France, établissements de 20 salariés ou plus de l’industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, y compris récupération.
  • Sources : Insee, SSP, enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l'industrie de 2005 à 2019.

Sources

Ces données sont issues des enquêtes annuelles sur les consommations d'énergie dans l’industrie (EACEI) de 2005 à 2019. L’EACEI porte sur les établissements de 20 salariés ou plus implantés en France, appartenant au secteur de l'industrie, hors industrie de l’énergie et artisanat commercial, mais y compris récupération. Avant 2013, l’enquête couvrait aussi les établissements de 10 à 19 salariés du secteur de fabrication de gaz industriel. L’enquête 2019 permet de recueillir pour la première année des données sur l’hydrogène.

Les séries ont été révisées entre 2005 et 2018. Certains produits ont été reclassés et ne rentrent plus dans la consommation énergétique. Ainsi, la consommation d’énergie totale en 2018 estimée à 37,4 millions de tep [Rousseau, 2020] est révisée à 35,7 millions de tep dans cette publication.

Définitions

La consommation brute d’énergie est obtenue en sommant les consommations en combustibles et en électricité, ainsi que les achats de vapeur.

La tonne d’équivalent pétrole (tep) représente la quantité d'énergie contenue dans une tonne de pétrole brut, soit 41,868 gigajoules. Cette unité est utilisée pour exprimer dans une unité commune la valeur énergétique des diverses sources d'énergie.

La consommation nette d’énergie est égale à la consommation brute diminuée des quantités de combustibles ayant servi à produire de l’électricité et de la quantité de vapeur vendue par des établissements industriels.

L’usage non énergétique est la part des combustibles entrant dans la composition du produit final (matières premières).

La liqueur noire est un sous-produit du bois utilisé dans l’industrie de la pâte à papier.

Pour en savoir plus

« La consommation d’énergie dans l’industrie en 2019 », Insee Résultats, à paraître.

« Les consommations d’énergie dans l’industrie en 2018 » Insee Résultats, mars 2020.

Rousseau S., « La consommation d’énergie dans l’industrie est stable en 2018, la facture s’accroît encore », Insee Focus n° 179, janvier 2020.

Sources

Enquête EACEI

L'EACEI a pour but de mesurer les consommations d'énergie dans l'industrie. Cette enquête fournit les quantités consommées par type d'énergie, les coûts afférents, et la répartition par usage de chaque énergie utilisée. Les données recueillies fournissent des évaluations par division de la nomenclature NAF rév. 2, par tranche d'effectif et par région. Les tableaux sont aussi publiés en NCE, nomenclature d'activité particulière pour les consommations d'énergie.

L’EACEI 2019, collectée en 2020, a porté sur un échantillon de 9 500 unités appartenant au champ des établissements industriels de 20 salariés ou plus. Ces établissements ont été interrogés en 2020 sur leurs consommations d’énergie en 2019.

Une présentation générale de l'enquête annuelle sur les consommations d'énergie dans l'industrie / EACEI est accessible dans la rubrique « Définitions, Méthodes et Qualité » du site insee.fr.

Secret statistique et Insee

Une page est consacrée au secret statistique et à la protection des données dans la rubrique « L'Insee et la statistique publique ».

Définitions