Insee Analyses BretagneSaison touristique 2019 : hausse de la fréquentation en Bretagne, portée par les touristes résidant en France

Lucile Cros, Valérie Mariette (Insee), Julie Leveau (Comité régional du tourisme de Bretagne)

En 2019, la fréquentation touristique continue de croître. Cette progression est principalement due à la nette hausse de fréquentation de la clientèle résidant en France dans tous les types d’hébergements. À l’inverse, la fréquentation de la clientèle en provenance de l'étranger se replie, en particulier pour les touristes venant du Royaume-Uni.

Les activités de loisirs sont de nouveau très prisées. La fréquentation des véloroutes et voies vertes ainsi que des activités nautiques continue de progresser alors que celle des festivals reste stable.

Insee Analyses Bretagne
No 91
Paru le :Paru le28/11/2019
Lucile Cros, Valérie Mariette (Insee), Julie Leveau (Comité régional du tourisme de Bretagne)
Insee Analyses Bretagne No 91- Novembre 2019

D’avril à septembre 2019, la fréquentation des hôtels, campings et autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) poursuit sa progression ininterrompue depuis la saison 2016 (figure 1). Le nombre de nuitées atteint 20,8 millions en 2019 dans l’ensemble des hébergements. Il progresse de 4,5 % par rapport à 2018, plaçant la Bretagne en 4e position en termes d’évolution 2018-2019 parmi les régions métropolitaines. Elle se situe derrière trois régions du quart nord-ouest du pays (Hauts-de-France, Normandie et Centre-Val de Loire), destinations notamment susceptibles d’offrir une fraîcheur relative, dans des contextes de chaleurs persistantes.

Figure 1La fréquentation estivale poursuit sa progressionÉvolution des nuitées dans les hôtels, campings et AHCT en Bretagne (base 100 en 2015)

La fréquentation estivale poursuit sa progression
Saison Nuitées
Totales Résidents Non-résidents
2015 100,0 100,0 100,0
2016 95,2 96,2 91,5
2017 102,1 104,3 93,7
2018 104,8 104,7 105,2
2019 109,5 111,6 101,7
  • Source : Insee, en partenariat avec le Réseau Morgoat et la DGE, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

Figure 1La fréquentation estivale poursuit sa progressionÉvolution des nuitées dans les hôtels, campings et AHCT en Bretagne (base 100 en 2015)

  • Source : Insee, en partenariat avec le Réseau Morgoat et la DGE, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

En avril, la fréquentation des hébergements bretons augmente nettement (+ 29,6 %), sous l’effet cumulé des vacances scolaires et d’un week-end de Pâques au climat estival. En mai en revanche, elle reflète les effets du calendrier, avec l’absence de vacances scolaires contrairement à 2018 et moins de week-ends prolongés (– 19,0 % après + 27,2 % en mai 2018). L’avant-saison se conclut par une nette remontée de fréquentation des hébergements en juin (+ 12,9 %), en lien notamment avec le week-end de Pentecôte et l’épisode caniculaire du 25 au 30 juin en France. Le fort ensoleillement jusqu’à la mi-juillet, combiné aux pics de chaleur en fin de mois, ont pu contribuer à la hausse de fréquentation (+ 10,5 %), contrastant avec la stabilité du mois d’août. Alternant pluies et ensoleillement, septembre s’inscrit en demi-teinte (+ 2,1 %).

La clientèle résidente de retour après la stabilité de 2018

La croissance de l’activité touristique bretonne au cours de la saison 2019 tient surtout au dynamisme de la fréquentation de la clientèle résidant en France (+ 6,6 %) après la stagnation enregistrée en 2018. A contrario, le des diminue de 3,3 %, après la forte hausse de 12,2 % en 2018 (figure 2). Ce recul concerne surtout la clientèle britannique, en baisse de 13,1 % après une progression de 9,8 % en 2018. Elle demeure néanmoins la 1ère clientèle en provenance de l’étranger, avec un quart des nuitées des non-résidents dans la région. La clientèle en provenance d’Allemagne lui emboîte le pas (22 % de la fréquentation des non-résidents) et décroît légèrement entre 2018 et 2019. À l’inverse, les nuitées des touristes venant de Belgique et d’Espagne (respectivement 12 % et 4 % de la clientèle non-résidente) sont plus nombreuses en 2019.

Figure 2La clientèle résidant en France porte la croissance de la fréquentationNuitées dans les campings, hôtels et AHCT selon le pays de résidence, d’avril à septembre 2019

La clientèle résidant en France porte la croissance de la fréquentation
Bretagne France métropolitaine
Nuitées 2019 (en milliers) Évolution 2018-2019 (en %) Évolution 2018-2019 (en %)
Ensemble des nuitées 20 755 4,5 2,2
Nuitées des résidents 16 691 6,6 3,2
Nuitées des non-résidents 4 065 -3,3 0,0
Dont : Royaume-Uni 1 019 -13,1 -5,4
Allemagne 894 -1,6 4,7
Pays-Bas 717 -3,2 -1,6
Belgique 479 11,4 2,7
Suisse 178 1,2 8,6
Espagne 175 4,0 11,5
Italie 120 -0,5 1,8
  • Source : Insee, en partenariat avec le Réseau Morgoat et la DGE, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

La fréquentation de l’ensemble des hébergements touristiques augmente dans tous les départements, portée par la clientèle résidant en France (figure 3). L’Ille-et-Vilaine se distingue par une progression de 2,3 % de la clientèle non-résidente, en retrait dans le reste de la région.

Sur le littoral, le nombre de nuitées croît de 4,4 %. La hausse est plus forte dans l’espace urbain (+ 6,5 %), qui représente 9 % de l’ensemble des nuitées. Pour les non-résidents, la fréquentation augmente dans l’espace urbain (+ 6 %) alors qu’elle diminue sur le littoral (– 3,6 %) et dans les autres espaces (– 7,3 %). Pour les résidents, elle progresse dans tous les espaces.

Figure 3La fréquentation augmente dans chaque départementNuitées dans les campings, hôtels et AHCT selon le département et la zonegéographique, d’avril à septembre 2019

La fréquentation augmente dans chaque département
Nuitées totales Part de nuitées des non-résidents (en %)
2019 (en milliers) Variation 2018-2019 (en %)
totale dont
résidents non-résidents
Côtes d’Armor 3 274 5,2 8,6 -6,0 20,5
Finistère 6 912 5,0 7,6 -3,2 22,7
Ille-et-Vilaine 3 807 5,3 6,6 2,3 27,9
Morbihan 6 763 3,1 4,8 -8,4 11,3
Bretagne 20 755 4,5 6,6 -3,3 19,6
dont : Littoral 16 921 4,4 6,5 -3,6 18,9
Espace urbain* 1 816 6,5 6,6 6,0 19,2
Autres espaces 2 018 3,0 7,1 -7,3 25,5
  • * Hors zones urbaines qui sont sur le littoral (classées en littoral et non dans l’espace urbain).
  • Source : Insee, en partenariat avec le Réseau Morgoat et la DGE, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

Les emplacements locatifs plébiscités dans les campings bretons

Avec 12,4 millions de nuitées dans les campings bretons sur la saison 2019, la fréquentation augmente de 4,3 %, quasiment autant que la saison précédente, et plus fortement qu’au niveau national (+ 2,9 %) (figure 4). La hausse est soutenue tout au long de la saison. D’avril à juin comme durant le cœur de saison, elle est supérieure à 4 %. En septembre, elle s’établit à 3,3 %.

Figure 4Les emplacements locatifs des campings très prisés en 2019Fréquentation des campings en Bretagne selon la période ou le type d’emplacement

Les emplacements locatifs des campings très prisés en 2019
Nuitées 2019 (en milliers) Variation 2018-2019 (en %) Taux d'occupation des emplacements offerts
totales dont totale dont En % Variation 2018-2019 (en points)
résidents non-résidents résidents non-résidents
Nus 5 910 4 320 1 590 -0,6 2,0 -6,9 30,5 0,8
Locatifs 6 464 5 306 1 158 9,1 10,7 2,2 54,4 0,8
Avril-mai-juin 2 797 2 293 504 4,1 5,6 -1,9 20,3 0,4
Juillet-août 8 670 6 644 2 026 4,4 7,1 -3,7 64,0 2,8
Septembre 907 689 218 3,3 5,3 -2,5 25,6 1,2
Bretagne 12 374 9 626 2 749 4,3 6,6 -3,3 38,0 1,3
France métropolitaine 128 602 88 447 40 155 2,9 3,7 1,1 36,4 0,8
  • Source : Insee, en partenariat avec le Réseau Morgoat et la DGE, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

Les emplacements locatifs équipés de mobil-homes, chalets et bungalows représentent un tiers de l’offre des campings. Leur fréquentation progresse de 9,1 % par rapport à 2018. Ce n’est pas le cas pour les emplacements nus qui enregistrent une légère baisse des nuitées (– 0,6 %) après une nette hausse la saison précédente (+ 5,8 %).

L’augmentation de la fréquentation des campings par les touristes résidant en France (+ 6,6 %) porte la hausse globale de ces hébergements. A contrario, la présence de la clientèle non-résidente diminue (– 3,3 %), malgré une venue plus importante qu’en 2018 sur les emplacements locatifs. Parmi les touristes résidant à l’étranger, 30 % viennent du Royaume-Uni. Bien que leur fréquentation baisse de 13,3 % entre 2018 et 2019, ils restent les plus nombreux. Les nuitées des non-résidents en provenance d’Allemagne (24 % des nuitées de la clientèle non-résidente) sont quasi stables. Celles des touristes habitant en Belgique (11 % des nuitées de non-résidents) progressent par rapport à 2018 (+ 13,8 %).

La clientèle résidente a préféré les hôtels d’entrée et de haut de gamme

L’hôtellerie bretonne totalise 5,2 millions de nuitées sur la saison 2019. Le nombre de nuitées hôtelières augmente ainsi de 2,4 % par rapport à la saison précédente (figure 5). La hausse est plus prononcée qu’au niveau national (+ 1,3 %).

Représentant 81 % de la fréquentation des hôtels bretons, les nuitées de la clientèle résidant en France augmentent de 4 % par rapport à 2018. Cette hausse est plus dynamique qu’en France métropolitaine (+ 3,1 %). À l’inverse, avec un peu moins d’un million de nuitées, la fréquentation touristique des non-résidents recule en 2019 (– 3,9 %), après une saison 2018 en forte hausse (+ 8,9 %). Les touristes résidant en Allemagne (18 % des non-résidents) deviennent la première clientèle hors Hexagone des hôtels bretons, malgré une baisse de fréquentation par rapport à 2018 (– 4,2 %). Viennent ensuite les touristes en provenance du Royaume-Uni (17 % des non-résidents), dont la fréquentation chute de 17,6 %. Les non-résidents venant des Pays-Bas, de Belgique et d’Espagne sont à l’inverse un peu plus nombreux que l’année précédente dans les hôtels bretons (respectivement + 3,6 %, + 3 % et + 1,3 %).

Le dynamisme de la fréquentation des résidents profite surtout aux hôtels d’entrée de gamme (1 et 2 étoiles) et de haut de gamme (4 et 5 étoiles), avec respectivement 8,1 % et  7,1 % d’augmentation. La baisse de fréquentation des hôtels non classés en 2019 (– 17,5 %) s’explique en partie par un recul de 6,1 % du nombre de ces établissements. Ce repli est notamment lié à la réinsertion en 2019 dans le des établissements hôteliers n’ayant pas renouvelé leur adhésion en 2018.

Figure 5La clientèle des hôtels s’oriente davantage vers des établissements d’entrée et de haut de gamme qu’en 2018Fréquentation des hôtels en Bretagne d’avril à septembre 2019 selon la catégorie

La clientèle des hôtels s’oriente davantage vers des établissements d’entrée et de haut de gamme qu’en 2018
Nuitées 2019 (en milliers) Variation 2018-2019 (en %) Taux d’occupation des chambres
totales dont totales dont En % Variation 2018-2019 (en points)
résidents non-résidents résidents non-résidents
1 et 2 étoiles 1 360 1 185 175 6,4 8,1 -3,8 65,7 3,0
3 étoiles* 2 359 1 865 493 2,4 5,2 -6,7 67,5 0,7
4 et 5 étoiles 1 082 813 269 6,7 7,1 5,5 72,1 2,4
Non classés** 394 355 39 -17,5 -16,9 -22,4 53,3 -1,0
Bretagne 5 194 4 219 976 2,4 4,0 -3,9 66,5 1,7
France métropolitaine 126 866 78 610 48 256 1,3 3,1 -1,6 67,7 0,6
  • * Ou hôtels non classés anciennement 3, 4 ou 5 étoiles.
  • ** Créations ou hôtels anciennement 1 ou 2 étoiles.
  • Source : Insee, en partenariat avec le Réseau Morgoat et la DGE, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

Hausse de fréquentation pour les autres hébergements touristiques

Les autres hébergements touristiques de la région, comprenant résidences hôtelières, villages vacances, auberges de jeunesse et centres sportifs, comptabilisent 3,2 millions de nuitées sur la saison 2019. Après une légère baisse la saison précédente (– 1,1 %), leur fréquentation augmente de 9,0 %, plus qu’au niveau national (+ 2,6 %). Les non-résidents y séjournent moins qu’en 2018 (– 2,3 %), tandis que la fréquentation des résidents progresse (+ 10,5 %).

Les activités de loisirs en forte hausse

Après une saison estivale 2018 en deçà des attentes, 81 % des professionnels des structures de loisirs bretons affichent leur satisfaction quant à la fréquentation touristique pour la saison 2019, un niveau de satisfaction supérieur à celui des hébergeurs. Ce chiffre est en nette hausse par rapport à l’an passé (+ 14 points). Le printemps, en demi-teinte, a commencé par un mois d’avril particulièrement dynamique. Les vacances scolaires se sont déroulées intégralement sur ce mois et ont bénéficié d’une météo ensoleillée. Si le mois de mai a globalement déçu avec les jours fériés en milieu de semaine et l’absence de vacances scolaires, le pont de l’Ascension a été largement plébiscité. Quant au mois de juin, le week-end de la Pentecôte et l’épisode caniculaire ont favorisé les déplacements touristiques. L’été a tenu ses promesses. De nombreux touristes sont venus en juillet, avec sa météo très ensoleillée. Le mois d’août a été conforme aux années passées alors que le mois de septembre a permis de finir la saison sur une bonne note. Les conditions météorologiques ont favorisé tour à tour les structures couvertes et les structures de plein air.

Les piétons et cyclistes au rendez-vous sur les voies vertes et véloroutes

Avec 880 000 , la fréquentation des véloroutes et voies vertes de Bretagne a progressé de près de 2 % par rapport à 2018. Après deux saisons estivales consécutives affichant une croissance de plus de 7 %, les mobilités douces continuent donc de progresser en Bretagne.

Les piétons ont été particulièrement présents sur ces itinéraires. Avec une fréquentation en hausse de 6 %, ils représentent près de la moitié des passages. Quant aux cyclistes, leur présence baisse légèrement (– 1,4 % par rapport à 2018).

La fréquentation progresse en avril et de juin à août. Le mois de mai, dépourvu de vacances scolaires et de longs week-ends et ayant subi une météo capricieuse, affiche une fréquentation en baisse de 14 %. Septembre, avec une deuxième quinzaine pluvieuse, s’est également révélé peu propice aux sorties sur ces itinéraires. En juillet-août, la fréquentation dépasse 400 000 passages. Elle augmente ainsi de 8 % durant le cœur de saison, particulièrement au mois de juillet (+ 13 %).

Le nautisme : plus d’activités encadrées

Le chiffre d’affaires des activités nautiques en Bretagne pour la saison 2019 est de 96,1 millions d’euros, soit 68 % du chiffre d’affaires global de la filière nautique. Il progresse de 4,5 % par rapport à 2018. Avec une météo contrastée (juillet beau et chaud, août plutôt pluvieux), les résultats des prestataires nautiques se sont au final équilibrés sur ces deux mois. Pour les prestations de courte durée (location, coaching, balade nautique...), l’activité est stable à l’échelle régionale. Le succès des stages et formations encadrées est grandissant. Cette prestation, qui représente 70 % du chiffre d’affaires estival, progresse de plus de 5 % au cours de la saison 2019. La hausse concerne en premier lieu le surf (+ 8 %, avec de nouveaux prestataires) et la voile, dont les stages de 5 jours progressent de près de 4 %.

La fréquentation des offices de tourisme de Bretagne particulièrement dynamique en juillet

Entre avril et septembre 2019, 2,5 millions de visiteurs ont été comptabilisés dans les 42 bureaux d’accueil touristique équipés de cellules de comptage de visiteurs. Parmi ces structures, 25 disposent d’un historique de comptage exhaustif sur les saisons 2018 et 2019 permettant de comparer ces années. Pour celles-ci, la fréquentation a progressé de 3 % par rapport à 2018 (figure 6). Le calendrier des vacances scolaires et des jours fériés de l’année 2019 a eu pour conséquence de concentrer les visites sur le mois d’avril (+ 17 %), aux dépens de mai (– 12 %). Sur les trois premiers mois de la saison, leur nombre progresse de 1,7 % par rapport à l’an passé. Si la fréquentation est quasi stable en août par rapport à l’année dernière (+ 1 %), celle du mois de juillet est particulièrement dynamique cette saison (+ 11 %). L’ensemble du cœur de saison croît ainsi de 4,5 % sur un an. En revanche, la fréquentation marque le pas en fin de saison, avec un nombre de visiteurs en recul de 4 % en septembre.

Figure 6La fréquentation des offices de tourisme de Bretagne particulièrement dynamique sur le mois de juilletNombre de visiteurs dans les offices de tourisme par quinzaine au cours de la saison

La fréquentation des offices de tourisme de Bretagne particulièrement dynamique sur le mois de juillet
2018 2019
Avril 1ère quinzaine 56 397 74 819
2e quinzaine 99 569 107 965
Mai 1ère quinzaine 113 847 75 594
2e quinzaine 84 819 98 740
Juin 1ère quinzaine 81 167 91 672
2e quinzaine 105 765 101 934
Juillet 1ère quinzaine 152 066 180 552
2e quinzaine 256 557 273 807
Août 1ère quinzaine 298 857 297 928
2e quinzaine 235 553 242 080
Septembre 1ère quinzaine 138 374 129 097
2e quinzaine 87 336 87 853
  • Source : Comité régional du tourisme de Bretagne, système de comptage dans les offices de tourisme (échantillon à champ constant, 25 structures).

Figure 6La fréquentation des offices de tourisme de Bretagne particulièrement dynamique sur le mois de juilletNombre de visiteurs dans les offices de tourisme par quinzaine au cours de la saison

  • Source : Comité régional du tourisme de Bretagne, système de comptage dans les offices de tourisme (échantillon à champ constant, 25 structures).

Encadré - Les festivals bretons rythment la saison, même si la fréquentation reste stable en 2019

Les festivals de plus de 10 000 entrées payantes ont attiré plus de 707 000 festivaliers en Bretagne au cours de la saison 2019, soit une fréquentation stable par rapport à l’an passé. À cela s’ajoutent toutes les entrées gratuites ou les festivals comptabilisant moins de 10 000 entrées payantes. La Bretagne, terre de festivals, démontre une nouvelle fois son attractivité pour les passionnés de musique ou de danse. Le festival des Vieilles Charrues atteint de nouveau les 220 000 spectateurs. D’autres, comme le festival du Bout du Monde ou celui du Roi Arthur, affichent complet. Programmé tous les deux ans, le festival du Chant de Marin à Paimpol est également un atout touristique. Il a attiré 100 000 festivaliers cet été, une fréquentation en hausse de 2,2 % par rapport à 2017.

707 000 festivaliers en Bretagne au cours de la saison 2019Fréquentation des festivals de plus de 10 000 entrées payantes

707 000 festivaliers en Bretagne au cours de la saison 2019
Festival Ville Nombre d’entrées payantes
Festival du Chant de Marin Paimpol 100 000
Festival La Route du Rock Saint-Malo 21 600
Festival L'Armor à Sons Bobital 15 000
Festival du Roi Arthur Bréal-Sous-Montfort 42 000
Festival au Pont du Rock Malestroit 23 000
Festival Motocultor Saint-Nolff 15 000
Festival Interceltique de Lorient Lorient 64 900
Festival de Cornouaille Quimper 15 500
Festival Art rock Saint-Brieuc 41 000
Festival du Bout du monde Crozon 60 000
Festival Astropolis Brest 10 100
Festival Fête du bruit Landerneau 47 800
Festival des Vieilles Charrues Carhaix 220 000
Festival des Filets Bleus Concarneau 12 200
Festival Panoramas Morlaix 19 000
  • Sources : presse régionale et enquête CRT auprès des organisateurs de festivals de plus de 10 000 entrées payantes en 2019.

707 000 festivaliers en Bretagne au cours de la saison 2019Fréquentation des festivals de plus de 10 000 entrées payantes

  • Sources : presse régionale et enquête CRT auprès des organisateurs de festivals de plus de 10 000 entrées payantes en 2019.
Avertissement : révision des séries concernant les hôtels

À partir du 1ᵉʳ janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées (− 0,9 % au quatrième trimestre 2018) mais n’a pas d’impact sur les évolutions. Les données sont inchangées pour les autres modes d’hébergement.

Avertissement

Note méthodologique : changement de questionnaire à partir de janvier 2019 -
Modification dans la manière d’observer le pays de résidence des touristes

Jusqu’en janvier 2019, lorsque le pays de résidence d’un touriste n’était pas connu, les nuitées et les arrivées de touristes étaient imputées aux non-résidents, c’est-à-dire résidant en dehors de France.

À partir de janvier 2019, par souci de qualité, une nouvelle modalité de réponse « pays non connu » a été introduite. Elle permet d’identifier les situations pour lesquelles l’hébergement ne sait pas si les touristes sont résidents ou non-résidents. Cette modification permet de mieux estimer la répartition des nuitées et des arrivées entre résidents et non-résidents. Elle peut aussi entraîner une baisse de la part des nuitées des non-résidents à partir de 2019. À titre d’exemple, les nuitées des non-résidents représentaient 38,7 % du total en mai-juin-juillet 2019 et 39,6 % aux mois de mai-juin-juillet 2018, soit 0,9 point d’écart pour la France métropolitaine.

Sources

En partenariat avec la Direction générale des entreprises (DGE) et les comités régionaux et départementaux du tourisme, l’Insee réalise mensuellement des enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques : hôtels, campings et autres hébergements collectifs touristiques (AHCT). Ces derniers comprennent notamment les résidences de tourisme (dont appart’hôtels), villages de vacances, maisons familiales et auberges de jeunesse. Ils n’incluent pas les hébergements proposés par des particuliers.

D’autres sources sont également mobilisées :

  • l’enquête du Comité régional du tourisme (CRT) de Bretagne en partenariat avec les agences de développement touristique ou comités départementaux du tourisme (ADT/CDT) auprès d’un échantillon de 500 professionnels de la région ;
  • le cumul des données de passages de 26 compteurs sur les véloroutes et voies vertes (vélos et/ou piétons) ;
  • les données de l’association Nautisme en Bretagne (Ouvrir dans un nouvel ongletwww.nautismebretagne.fr) ;
  • le cumul des données des compteurs installés dans les offices de tourisme bretons ;
  • l’enquête du CRT de Bretagne auprès des organisateurs des festivals de plus de 10 000 entrées payantes.

Définitions

Les nuitées (ou fréquentation) correspondent au nombre total de nuits passées par les clients. Un couple séjournant trois nuits consécutives dans un hôtel compte pour six nuitées, de même que six personnes ne séjournant qu’une nuit.

La clientèle, quelle que soit sa nationalité, est soit résidente en France (si son lieu d’habitation habituel est localisé en France), soit non-résidente (si son lieu d’habitation habituel est à l’étranger).

La saison d’été couvre les mois d’avril à septembre.

Le taux d’occupation dans les hôtels (campings) est le rapport entre le nombre de chambres (emplacements) occupées et le nombre de chambres (emplacements) offertes par les établissements ouverts.

Le classement des hébergements réalisé par Atout France est valable 5 ans.

Passages enregistrés par les 26 compteurs appartenant au Conseil départemental des Côtes-d’Armor, au Conseil régional et au Comité régional du tourisme de Bretagne.

Pour en savoir plus

« Saison touristique d’été 2019 - Troisième année de hausse pour la fréquentation, grâce à la clientèle résidente », Jean-Claude Gidrol - Dans : Insee Focus, n° 171 (2019, nov.).

« Saison 2018 : nouvelle hausse de la fréquentation en Bretagne, tirée par les touristes résidant à l’étranger », Charlotte Damman, Christelle Marcault, Hervé Renault (Insee), Julie Leveau, Arnaud Defosse (CRT) - Dans : Insee Analyses Bretagne, n° 78 (2018, nov.).

« Les hébergements collectifs en 2018 – Une fréquentation dynamique tirée par la clientèle non résidente », Gidrol J-C., Heim V. (DGE) – Dans : Insee Première, n° 1747 (2019, avr.).

Espace Acteurs du Tourisme en Bretagne : Ouvrir dans un nouvel ongletwww.acteurs.tourismebretagne.bzh.