Bilan économique 2018 - Occitanie
En 2018, la croissance décélère sensiblement en France, avec une augmentation du PIB de 1,7 % en 2018 après + 2,3 % en 2017. Dans le même temps, l’emploi salarié ralentit également et progresse de 0,6 % après 1,3 %. En Occitanie, le ralentissement est un peu plus modéré, l’emploi progressant de 0,9 % après + 1,5 % en 2017. Cependant, le taux de chômage ne baisse que très faiblement et concerne 10,3 % de la population active en fin d’année. Les créations d’emplois se concentrent dans les deux départements qui abritent les métropoles de la région : les deux tiers en Haute-Garonne qui tire son épingle du jeu, en particulier grâce au dynamisme de la filière aéronautique et spatiale, et un quart dans l’Hérault où la croissance de l’emploi ralentit nettement.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2018 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Emploi salarié - La hausse de l’emploi salarié s’atténue en 2018 Bilan économique 2018
Séverine Bertrand (Insee), Benjamin Potier (Direccte)
En 2018, l’emploi salarié total progresse en Occitanie mais à un rythme ralenti par rapport à 2017. La hausse est cependant plus marquée qu’au niveau national (France hors Mayotte). Le tertiaire marchand (hors intérim) reste dynamique et concentre l’essentiel des créations nettes d’emplois de la région. L’emploi continue de progresser dans l’industrie et dans la construction. Les départements de la Haute-Garonne et de l’Hérault concentrent l’essentiel des créations d’emplois d’Occitanie. Pour la première fois depuis 2012, les effectifs intérimaires en fin d’année sont en diminution, mais le volume de travail moyen en intérim augmente.
Insee Conjoncture Occitanie
No 18
Paru le :06/06/2019
À partir des résultats du premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) localisées, réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l'intérim), s’est étendu. En 2017, les ETE publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand - hors agriculture et activité des particuliers employeurs - en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des ETE localisées comprend les départements d’outre-mer (hors Mayotte) et l’ensemble de l’emploi salarié, donc y compris les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.
De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.
Parallèlement, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.
En 2018, en Occitanie, le nombre total de salariés progresse de 0,9 %, ce qui représente 18 300 créations nettes d’emplois. L’évolution est moins dynamique qu’en 2017 (29 800 créations nettes), mais reste supérieure au niveau national (France hors Mayotte) où l'emploi salarié augmente de 0,6 % (figure 1).
Fin 2018, la région compte ainsi 2 010 800 salariés, dont les trois quarts travaillent dans le secteur privé. Ce secteur soutient la croissance de l’emploi régional en 2018, les effectifs du secteur public étant stables sur l’année.
tableauFigure 1 – Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : 0,6 %
Zonage | Valeur |
---|---|
Île-de-France | 1,1 |
Centre - Val de Loire | -0,4 |
Bourgogne-Franche-Comté | -0,7 |
Normandie | 0,3 |
Hauts-de-France | -0,1 |
Grand Est | -0,1 |
Pays-de-la-Loire | 0,9 |
Bretagne | 1,0 |
Nouvelle Aquitaine | 0,7 |
Occitanie | 0,9 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 0,7 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 0,7 |
Corse | 1,6 |
Guadeloupe | 2,1 |
Martinique | 1,4 |
Guyane | 4,9 |
La Réunion | -1,3 |
0,0 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : 0,6 %
Dans l’intérim, secteur particulièrement réactif aux fluctuations de l’activité, les effectifs en fin d’année diminuent (- 2,1 %) pour la première fois depuis 2012 (figure 2). La baisse est cependant plus faible qu’au niveau national (- 3,3 %) (figure 3). Au total, la région emploie en fin d’année 54 300 intérimaires qui effectuent des missions dans tous les secteurs d’activité, majoritairement dans le tertiaire (54 % des missions), puis dans l’industrie (26 %) et dans la construction (19 %).
tableauFigure 2 – Emploi salarié total par secteur d'activité en Occitanie
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 | 2018 T4 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2017/2012 ¹ | ||
---|---|---|---|---|---|
Occitanie | Occitanie | France hors Mayotte | Occitanie | France hors Mayotte | |
Agriculture | 30,3 | 1,9 | 1,9 | 0,4 | 1,0 |
Industrie | 223,1 | 1,3 | 0,3 | 0,4 | -0,8 |
Industrie agro-alimentaire | 41,9 | 0,8 | 0,4 | 0,6 | 0,4 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 31,2 | 2,3 | 0,9 | -0,2 | -0,6 |
Biens d'équipement | 23,7 | 1,1 | 0,1 | -0,2 | -1,4 |
Matériels de transport | 46,5 | 2,6 | 0,1 | 2,3 | -1,2 |
Autres branches industrielles | 79,8 | 0,6 | 0,2 | -0,3 | -1,1 |
Construction | 113,9 | 1,9 | 1,9 | -1,1 | -1,4 |
Tertiaire marchand | 929,1 | 1,3 | 0,9 | 1,5 | 1,3 |
Commerce | 259,0 | 0,8 | 0,6 | 0,8 | 0,4 |
Transports | 97,7 | 1,4 | 1,2 | 0,5 | 0,2 |
Hébergement - restauration | 87,6 | 2,2 | 1,8 | 1,9 | 1,7 |
Information - communication | 52,9 | 6,2 | 4,3 | 2,5 | 1,3 |
Services financiers | 52,0 | 0,1 | 0,4 | 0,6 | 0,5 |
Services immobiliers | 16,8 | -0,2 | -0,7 | 0,1 | 0,4 |
Services aux entreprises hors intérim | 202,5 | 3,1 | 2,4 | 2,3 | 1,9 |
Intérim | 54,3 | -2,1 | -3,3 | 7,8 | 8,9 |
Services aux ménages | 106,3 | -1,3 | -1,0 | -0,1 | -0,2 |
Tertiaire non marchand | 714,5 | 0,1 | -0,1 | 1,1 | 0,6 |
Total | 2 010,8 | 0,9 | 0,6 | 1,0 | 0,6 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires. Pour l'agriculture, les données de la MSA ne sont plus disponibles depuis le 3ᵉ trimestre 2017 ; l'Insee réalise une estimation sur les trimestres suivants, en prolongeant les tendances récentes.
- ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Occitanie | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 103,7 | 101,4 |
2ᵉ trim. 2011 | 109,1 | 100,6 |
3ᵉ trim. 2011 | 106,5 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 102,4 | 99,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 98,8 | 95,3 |
2ᵉ trim. 2012 | 95,4 | 92,6 |
3ᵉ trim. 2012 | 90,8 | 88,2 |
4ᵉ trim. 2012 | 89,1 | 85,4 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 90,5 | 88,5 |
2ᵉ trim. 2013 | 87,7 | 87,8 |
3ᵉ trim. 2013 | 89,5 | 90 |
4ᵉ trim. 2013 | 89,2 | 90,4 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 89,5 | 89,8 |
2ᵉ trim. 2014 | 89,8 | 92 |
3ᵉ trim. 2014 | 89,3 | 89,1 |
4ᵉ trim. 2014 | 91,5 | 90,3 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 90,9 | 90,2 |
2ᵉ trim. 2015 | 96,7 | 94,3 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,6 | 97,2 |
4ᵉ trim. 2015 | 99,7 | 99,8 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 97,5 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2016 | 101 | 102 |
3ᵉ trim. 2016 | 104,9 | 105,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 109 | 110,9 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 115,3 | 116,2 |
2ᵉ trim. 2017 | 119,6 | 121,8 |
3ᵉ trim. 2017 | 121,8 | 124,9 |
4ᵉ trim. 2017 | 129,8 | 130,9 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 131,3 | 130,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 128,7 | 129,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 129,7 | 128,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 127,1 | 126,5 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Au cours de l’année 2018, le rythme de croissance de l’emploi régional est en dents de scie. C’est au premier trimestre 2018 qu’il est le plus soutenu. En milieu d’année, les créations d’emplois ralentissent nettement, avant de se redresser au dernier trimestre.
Les services marchands soutiennent l’emploi régional
Hors intérim, le tertiaire marchand emploie 874 800 salariés fin 2018, ce qui représente 4 emplois salariés sur 10 de la région. En 2018, l’emploi dans ce secteur progresse de 1,5 % en Occitanie, un rythme de croissance similaire à l’année précédente et légèrement plus élevé que celui de la France hors Mayotte (1,2 %). Avec un solde net de 13 000 emplois supplémentaires (hors intérim), les services marchands sont le principal moteur de l’emploi régional.
En réaffectant chaque intérimaire au secteur d’activité qui l’emploie, la hausse du tertiaire marchand est de 1,4 % (figure 4). Le secteur de l’information et de la communication (+ 6,2 %), les activités de soutien aux entreprises (+ 3,3 %), l’hébergement et la restauration (+ 2,2 %) sont les plus dynamiques. L’emploi progresse plus modérément dans les transports (+ 0,4 %). Dans ce secteur, le nombre d’intérimaires en fin d’année baisse fortement, sans doute en raison du mouvement des « gilets jaunes » au quatrième trimestre 2018. Cependant, le volume de travail intérimaire moyen sur l’année augmente dans ce secteur (encadré). L’emploi stagne dans les services financiers et les services immobiliers, et diminue de 1,3 % dans les services aux ménages.
tableauFigure 4 – Emploi salarié avec intérim réaffecté au secteur utilisateur
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 | 2018 T4 (milliers) | Glissement annuel | |
---|---|---|---|
Occitanie | Occitanie | France hors Mayotte | |
Agriculture | 30,5 | 1,9 | 2,0 |
Industrie | 240,6 | 1,1 | -0,5 |
Industrie agro-alimentaire | 45,6 | 1,2 | 0,4 |
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 33,3 | 2,8 | 1,0 |
Biens d'équipement | 25,4 | 0,6 | -1,1 |
Matériels de transport | 49,6 | 2,1 | -1,1 |
Autres branches industrielles | 86,7 | -0,1 | -0,9 |
Construction | 129,8 | 1,5 | 1,3 |
Tertiaire marchand | 894,5 | 1,4 | 1,2 |
Commerce | 264,3 | 0,6 | 0,7 |
Transports | 103,6 | 0,4 | 0,6 |
Hébergement – restauration | 88,4 | 2,2 | 1,8 |
Information – communication | 53,3 | 6,2 | 4,3 |
Services financiers | 52,4 | 0,0 | 0,3 |
Services immobiliers | 16,9 | -0,3 | -0,9 |
Services aux entreprises | 208,5 | 3,3 | 2,7 |
Services aux ménages | 106,9 | -1,3 | -0,9 |
Tertiaire non marchand | 716,4 | 0,1 | 0,0 |
Total | 2011,6 | 0,9 | 0,6 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires. Pour l'agriculture, les données de la MSA ne sont plus disponibles depuis le 3ᵉ trimestre 2017 ; l'Insee réalise une estimation sur les trimestres suivants, en prolongeant les tendances récentes.
- Étant donné la réaffectation de l’intérim à l’établissement employeur (et non à l’agence d’intérim), les emplois totaux en fin d’année différent légèrement des volumes d’emploi salariés des autres figures. En effet, l’établissement employeur et l’agence d’intérim peuvent ne pas se situer dans la même région.
- Champ : emploi salarié total
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Insee, Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers de Pôle emploi des déclarations mensuelles des agences d’intérim - Traitement Direccte (SESE) Occitanie
Dans le commerce, les effectifs salariés continuent de progresser (figure 4) mais à un rythme ralenti par rapport à 2017 (+ 0,6 % après + 1,5 %). Le secteur compte 1 500 emplois nets supplémentaires, concentrés essentiellement en Haute-Garonne et dans l’Hérault.
Le tertiaire non marchand (administration, enseignement, santé et action sociale) emploie 716 400 salariés (intérimaires compris) (figure 4) et représente 35 % de l’emploi salarié régional fin 2018. L’emploi dans ce secteur augmente faiblement (+ 0,1 %) en 2018 alors qu’il était dynamique en 2017 (+ 0,6 %). Au niveau national, l’emploi tertiaire non marchand est stable en 2018.
Le secteur industriel reste dynamique
Fin 2018, l’industrie régionale emploie 223 100 personnes hors intérim, ce qui représente 1 salarié sur 10 de la région.
Durant l’année, l’emploi industriel hors intérim progresse à un rythme accéléré en Occitanie : + 1,3 %, soit 3 000 emplois supplémentaires (figure 2 et figure 5). C’est l’une des progressions les plus fortes des régions de métropole, derrière la Corse et les Pays de la Loire. Au niveau national, l’emploi industriel progresse très modérément (+ 0,3 %). Si l’on réaffecte l’emploi intérimaire aux secteurs industriels qui utilisent des missions d’intérim (figure 4), l’évolution des effectifs entre fin 2017 et fin 2018 est un peu moins favorable (+ 1,1 %) et ralentie par rapport à 2017 (+ 1,3 %).
tableauFigure 5 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité en Occitanie
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 100,2 | 99,9 | 100,2 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2011 | 100,1 | 99,8 | 100,8 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2011 | 99,4 | 100,2 | 100,9 | 99,9 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,1 | 100,3 | 100,8 | 100,1 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 98,5 | 100,9 | 101,2 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2012 | 97,8 | 101 | 101,5 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2012 | 96,9 | 101,5 | 101,7 | 100,8 |
4ᵉ trim. 2012 | 95,7 | 101,6 | 101,5 | 100,8 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 94,9 | 101,9 | 101,6 | 101,2 |
2ᵉ trim. 2013 | 94,3 | 101,7 | 101,3 | 101,4 |
3ᵉ trim. 2013 | 93,8 | 102 | 101,5 | 101,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 92,9 | 102,3 | 101,8 | 102,7 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 92,1 | 102,5 | 101,7 | 103 |
2ᵉ trim. 2014 | 91,2 | 102,7 | 102 | 103,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 90,4 | 102,7 | 101,8 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2014 | 89,9 | 102,8 | 102,2 | 103,7 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 89,5 | 102,8 | 102,3 | 103,7 |
2ᵉ trim. 2015 | 88,9 | 102,7 | 102,6 | 104,2 |
3ᵉ trim. 2015 | 88,5 | 102,7 | 103 | 104,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 88,4 | 102,7 | 103,5 | 104,6 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 88 | 102,9 | 104,3 | 104,8 |
2ᵉ trim. 2016 | 88 | 102,7 | 104,8 | 105 |
3ᵉ trim. 2016 | 88,1 | 102,8 | 105,5 | 105,3 |
4ᵉ trim. 2016 | 88 | 103,2 | 106 | 105,5 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 88,6 | 103,1 | 106,3 | 105,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 89,3 | 103,1 | 107,2 | 106 |
3ᵉ trim. 2017 | 89,6 | 103,5 | 107,1 | 106,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 90,7 | 103,7 | 107,5 | 106,2 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 91,6 | 104 | 108,3 | 106,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 91,6 | 104,3 | 108,5 | 106,2 |
3ᵉ trim. 2018 | 92 | 104,7 | 108,6 | 106,2 |
4ᵉ trim. 2018 | 92,4 | 105,1 | 109,1 | 106,3 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité en Occitanie
L’emploi industriel régional, y compris l’intérim, augmente dans la quasi-totalité des secteurs. La fabrication de matériels de transport, incluant la construction aéronautique et spatiale, reste très dynamique (+ 2,1 %). Après deux années de pertes d’emplois, le secteur regroupant l’énergie, l’eau et la gestion des déchets renoue avec la croissance (+ 2,8 %). La hausse de l'emploi est moindre dans l’agroalimentaire (+ 1,2 %) et dans la fabrication des biens d’équipement (+ 0,6 %). L’emploi décroît légèrement dans la fabrication d'autres produits industriels (- 0,1 %) du fait d’une baisse des effectifs intérimaires.
L’emploi continue d’augmenter dans la construction
Avec 113 900 salariés, hors intérimaires, la construction concentre 6 % de l’emploi salarié régional. En 2018, l’emploi dans ce secteur progresse pour la deuxième année consécutive, mais à un rythme ralenti par rapport à 2017 : + 1,9 % après + 3,0 % (figure 2 et figure 5). Le rythme de croissance est similaire à celui de la France (hors Mayotte). L’emploi dans ce secteur diminuait continûment dans la région depuis la crise de 2008.
En prenant en compte le nombre d’intérimaires travaillant en fin d’année dans le secteur de la construction (figure 4), la croissance est plus faible (+ 1,5 %) et le ralentissement nettement plus marqué (+ 5,2 % en 2017). La construction de logements marque en effet un net coup d'arrêt dans la région en 2018, après la reprise constatée au cours des trois dernières années. Cependant, le volume de travail moyen en intérim augmente sur l’ensemble de l’année dans le secteur (encadré).
La Haute-Garonne et l’Hérault génèrent l’essentiel des créations d’emplois
En 2018, l’emploi salarié progresse dans une majorité de départements, mais c’est en Haute-Garonne et dans l’Hérault que la hausse est la plus forte (figure 6). Ces deux départements, qui concentrent la moitié des effectifs salariés de la région, génèrent 9 créations nettes d’emplois sur 10 (respectivement 12 500 et 4 800 emplois supplémentaires). Avec une hausse de 2,1 % sur un an, la Haute-Garonne est le département de métropole qui a le rythme de croissance le plus élevé.
tableauFigure 6 – Emploi salarié total par départements et par grand secteur d'activité en Occitanie
2018T4 (en milliers) | Glissement annuel | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Intérim | Tertiaire non marchand | Total | ||
Ariège | 44,6 | ns | 1,5 | 4,3 | -1,3 | 1,6 | 0,1 | 0,1 |
Aude | 109,5 | ns | 2,3 | 0,3 | 0,5 | 2,3 | -0,4 | 0,3 |
Aveyron | 88,3 | ns | -0,8 | 1,5 | -0,3 | -11,1 | -0,6 | -0,3 |
Gard | 216,0 | ns | -0,8 | 0,2 | 0,4 | -8,6 | 0,1 | 0,2 |
Haute-Garonne | 618,3 | ns | 2,3 | 2,4 | 2,6 | -0,4 | 0,9 | 2,1 |
Gers | 56,3 | ns | 1,4 | 2,5 | 0,2 | -4,5 | -0,1 | 0,5 |
Hérault | 393,7 | ns | 2,5 | 3,7 | 1,7 | -1,0 | -0,1 | 1,2 |
Lot | 52,8 | ns | -1,2 | 0,3 | -1,1 | -7,8 | -1,3 | -1,1 |
Lozère | 25,8 | ns | 4,6 | -1,7 | 0,2 | 12,7 | -0,3 | 0,4 |
Hautes-Pyrénées | 73,2 | ns | -0,9 | 1,5 | -0,4 | 20,1 | 0,0 | -0,2 |
Pyrénées-Orientales | 139,1 | ns | 0,3 | 0,4 | 1,2 | -5,9 | -0,0 | 0,5 |
Tarn | 114,8 | ns | 1,3 | 1,2 | -0,2 | -3,3 | -0,3 | 0,1 |
Tarn-et-Garonne | 78,2 | ns | 2,7 | 2,2 | -0,8 | -11,5 | -0,2 | -0,0 |
Occitanie | 2 010,8 | 1,9 | 1,3 | 1,9 | 1,3 | -2,1 | 0,1 | 0,9 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires. Pour l'agriculture, les données de la MSA ne sont plus disponibles depuis le 3ᵉ trimestre 2017 ; l'Insee réalise une estimation sur les trimestres suivants, en prolongeant les tendances récentes.
- ns : non significatif.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
L’emploi progresse plus modérément dans les Pyrénées-Orientales, le Gers, la Lozère, l’Aude et le Gard, dans une fourchette de + 0,5 à + 0,2 %. Il stagne en Ariège, dans le Tarn et le Tarn-et-Garonne.
En revanche, trois départements de la région perdent des emplois. La baisse est faible dans les Hautes-Pyrénées et l’Aveyron, tandis que le Lot est le plus touché avec une baisse de 1,1 % des emplois.
tableauFigure 7 – Évolution du volume d’emploi intérimaire (EETP) depuis 2000
Occitanie | France métropolitaine | |
---|---|---|
2000 | 100,00 | 100,00 |
2001 | 93,48 | 100,28 |
2002 | 92,29 | 94,65 |
2003 | 97,10 | 92,40 |
2004 | 105,78 | 94,68 |
2005 | 109,18 | 97,23 |
2006 | 116,74 | 100,32 |
2007 | 123,03 | 105,96 |
2008 | 116,35 | 100,06 |
2009 | 94,63 | 75,16 |
2010 | 102,47 | 88,20 |
2011 | 114,21 | 96,18 |
2012 | 105,76 | 87,63 |
2013 | 102,12 | 85,17 |
2014 | 101,19 | 85,78 |
2015 | 109,33 | 91,42 |
2016 | 117,64 | 100,33 |
2017 | 138,53 | 116,95 |
2018 | 149,99 | 124,02 |
- Sources : Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers de Pôle emploi des déclarations mensuelles des agences d’intérim - Traitement Direccte (SESE) Occitanie
graphiqueFigure 7 – Évolution du volume d’emploi intérimaire (EETP) depuis 2000
tableauFigure 8 – Évolution des EETP intérimaires et du nombre d’intérimaires en fin de trimestre en Occitanie
Intérimaires | EETP intérimaires | |
---|---|---|
2000T1 | 35 835 | 32 805 |
2000T2 | 39 016 | 38 400 |
2000T3 | 40 294 | 39 480 |
2000T4 | 37 499 | 37 791 |
2001T1 | 36 495 | 36 888 |
2001T2 | 33 803 | 33 862 |
2001T3 | 34 541 | 34 203 |
2001T4 | 33 742 | 33 826 |
2002T1 | 34 118 | 34 287 |
2002T2 | 34 158 | 34 068 |
2002T3 | 34 128 | 33 831 |
2002T4 | 34 791 | 34 121 |
2003T1 | 35 017 | 34 820 |
2003T2 | 35 831 | 34 227 |
2003T3 | 36 919 | 36 702 |
2003T4 | 38 420 | 37 785 |
2004T1 | 38 620 | 38 612 |
2004T2 | 39 143 | 39 182 |
2004T3 | 39 322 | 38 980 |
2004T4 | 39 616 | 39 748 |
2005T1 | 40 219 | 39 921 |
2005T2 | 38 959 | 40 003 |
2005T3 | 41 866 | 41 361 |
2005T4 | 43 769 | 42 176 |
2006T1 | 43 589 | 43 181 |
2006T2 | 44 911 | 44 956 |
2006T3 | 44 372 | 43 897 |
2006T4 | 47 034 | 45 800 |
2007T1 | 48 608 | 47 813 |
2007T2 | 47 943 | 47 724 |
2007T3 | 47 002 | 47 060 |
2007T4 | 45 240 | 46 511 |
2008T1 | 47 656 | 48 731 |
2008T2 | 44 582 | 45 714 |
2008T3 | 43 941 | 44 082 |
2008T4 | 39 096 | 40 884 |
2009T1 | 36 303 | 37 498 |
2009T2 | 35 268 | 35 491 |
2009T3 | 36 132 | 35 845 |
2009T4 | 37 488 | 36 880 |
2010T1 | 37 940 | 37 793 |
2010T2 | 40 060 | 38 636 |
2010T3 | 40 861 | 39 941 |
2010T4 | 42 063 | 42 090 |
2011T1 | 43 150 | 43 129 |
2011T2 | 44 761 | 44 670 |
2011T3 | 44 538 | 43 568 |
2011T4 | 42 885 | 43 118 |
2012T1 | 41 845 | 41 929 |
2012T2 | 40 331 | 40 918 |
2012T3 | 38 820 | 39 225 |
2012T4 | 38 285 | 38 279 |
2013T1 | 38 918 | 38 852 |
2013T2 | 38 296 | 38 766 |
2013T3 | 38 682 | 39 033 |
2013T4 | 38 531 | 38 764 |
2014T1 | 38 346 | 38 470 |
2014T2 | 38 367 | 37 630 |
2014T3 | 38 474 | 39 013 |
2014T4 | 39 193 | 38 708 |
2015T1 | 39 164 | 39 218 |
2015T2 | 41 310 | 40 919 |
2015T3 | 42 219 | 42 130 |
2015T4 | 42 993 | 42 550 |
2016T1 | 42 225 | 42 416 |
2016T2 | 43 885 | 43 795 |
2016T3 | 45 120 | 44 735 |
2016T4 | 47 135 | 46 530 |
2017T1 | 50 031 | 49 311 |
2017T2 | 52 307 | 50 886 |
2017T3 | 53 525 | 51 467 |
2017T4 | 56 523 | 55 502 |
2018T1 | 57 295 | 56 560 |
2018T2 | 57 196 | 56 839 |
2018T3 | 57 604 | 56 652 |
2018T4 | 55 186 | 56 673 |
- Note : étant donné la réaffectation de l’intérim à l’établissement employeur (et non à l’agence d’intérim), l’évolution du nombre d’intérimaires diffère légèrement de celle de la figure 3. En effet, l’établissement employeur et l’agence d’intérim peuvent ne pas se situer dans la même région.
- Sources : Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers de Pôle emploi des déclarations mensuelles des agences d’intérim - Traitement Direccte (SESE) Occitanie
graphiqueFigure 8 – Évolution des EETP intérimaires et du nombre d’intérimaires en fin de trimestre en Occitanie
Le volume moyen de travail temporaire augmente encore en 2018
Le nombre d’intérimaires en fin d’année diminue en 2018 par rapport à 2017, mais le volume de travail temporaire moyen en équivalents-emplois à temps plein (EETP) continue d’augmenter (+ 8,3 %) (figures 7 et 8). L’Occitanie est la 2ᵉ région où le volume de travail temporaire augmente le plus vite en 2018, derrière la Corse (+ 20,2 %). L’augmentation du volume de travail temporaire résulte d’une hausse du nombre de contrats conclus dans l’année (+ 6,0 %, soit au total 1 448 000 contrats conclus en 2018), la durée moyenne des missions restant stable (moins de deux semaines), au niveau régional comme national.
Malgré une nette baisse au deuxième semestre, le volume de travail intérimaire augmente en moyenne annuelle dans les transports (11,6 %) à un rythme deux fois plus rapide dans la région qu’au niveau national. Dans les activités scientifiques et techniques, la hausse du volume d’emploi intérimaire (+ 26,6 %) est nettement supérieure à celle observée au niveau national (+ 17,5 %). Dans la construction, qui reste le principal secteur utilisateur de l’intérim, le volume d’emplois en EETP progresse de 6,3 % en moyenne annuelle dans la région, à un rythme comparable au niveau national.
Le volume de travail temporaire augmente dans tous les départements de la région, hormis en Aveyron (- 2,4 %). La hausse est la plus importante en Lozère (+ 49,0 %) mais le volume d’emplois en EETP y est très faible (227 EETP en 2018), suivie par le Gers (+ 16,2 %). La Haute-Garonne et l’Hérault représentent à eux deux 54,8 % du volume de travail temporaire régional (respectivement 38,0 et 16,8 %).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Emploi salarié / Emploi non salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées / ESTEL
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim / Travail intérimaire / Travail temporaire
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Nomenclature d'activités française / NAF
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Intérimaires en fin d’année : nombre de personnes dont l’emploi principal est un emploi intérimaire. Dans les données de la figure 4, les intérimaires sont ventilés dans les secteurs d’activité qui les emploient, alors que dans les estimations trimestrielles d’emploi salarié Acoss-Dares-Insee usuelles (figures 1, 2, 5 et 6), ils sont classifiés dans le secteur tertiaire.
Volume de travail intérimaire en équivalents-emplois à temps plein sur l’année (EETP) : mesure de l’intérim privilégiant une analyse en moyenne sur l’année, contrairement au nombre d’intérimaires en fin d’année, qui évalue un stock en fin de période. Les deux indicateurs peuvent évoluer de manière différente selon la répartition des missions au cours de l’année et l’évolution de leur durée.
Nombre de personnes dont l’emploi principal est un emploi intérimaire. Dans les données de la figure 4, les intérimaires sont ventilés dans les secteurs d’activité qui les emploient, alors que dans les estimations trimestrielles d’emploi salarié Acoss-Dares-Insee usuelles (figures 1, 2, 5 et 6), ils sont classifiés dans le secteur tertiaire.
Mesure de l’intérim privilégiant une analyse en moyenne sur l’année, contrairement au nombre d’intérimaires en fin d’année, qui évalue un stock en fin de période. Les deux indicateurs peuvent évoluer de manière différente selon la répartition des missions au cours de l’année et l’évolution de leur durée.
Pour en savoir plus
« Nette baisse du chômage malgré des signaux contrastés au 4ᵉ trimestre 2018 », Note de conjoncture Occitanie n° 17, avril 2019
Nombre de personnes dont l’emploi principal est un emploi intérimaire. Dans les données de la figure 4, les intérimaires sont ventilés dans les secteurs d’activité qui les emploient, alors que dans les estimations trimestrielles d’emploi salarié Acoss-Dares-Insee usuelles (figures 1, 2, 5 et 6), ils sont classifiés dans le secteur tertiaire.
Mesure de l’intérim privilégiant une analyse en moyenne sur l’année, contrairement au nombre d’intérimaires en fin d’année, qui évalue un stock en fin de période. Les deux indicateurs peuvent évoluer de manière différente selon la répartition des missions au cours de l’année et l’évolution de leur durée.