Insee Conjoncture Ile-de-FranceBilan économique 2016 - Île-de-France

La reprise économique se poursuit en Île-de-France en 2016

En 2016, la reprise de l'activité se poursuit en France. La croissance du PIB en volume est estimée à + 1,2 % après + 1,1 % en 2015. La consommation des ménages augmente grâce à une hausse de leur pouvoir d'achat, l'emploi progresse et le taux de chômage baisse de 0,2 point en 2016 en France métropolitaine.

En Île-de-France, la reprise se poursuit en 2016. La croissance de l'emploi (+ 1,3 % en un an) est portée par le secteur tertiaire et principalement par les activités liées à l'information et à la communication. Dans ce contexte dynamique, le taux de chômage diminue de 0,2 point pour s'établir à 8,6 % de la population active fin 2016. Pour la première fois depuis 2008, le nombre de demandeurs d'emploi immédiatement disponibles diminue légèrement (- 0,2 %). Les créations d'entreprises sont particulièrement dynamiques et les défaillances d’entreprises franciliennes se replient. En outre, les autorisations de construction de logements bondissent de 21,4 % et le nombre de mises en chantiers dépasse la barre des 70 000. Seul le tourisme est en repli, avec une baisse de 7,2 % des nuitées dans les hôtels (- 10,9 % pour la clientèle internationale), malgré un mois de décembre où la fréquentation hôtelière a retrouvé son niveau d'avant les attentats.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 15
Paru le :Paru le23/05/2017
Boubacar Diallo, Insee Île-de-France, Service statistique
Insee Conjoncture Ile-de-France No 15- Mai 2017
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Emploi - L’emploi continue d’augmenter en Île-de-France en 2016 Bilan économique 2016

Boubacar Diallo, Insee Île-de-France, Service statistique

En 2016, l’emploi salarié marchand francilien progresse de 1,3 % par rapport à 2015 grâce au dynamisme du secteur tertiaire marchand. Hormis dans l’industrie, l’emploi progresse dans tous les secteurs d’activité et dans l’ensemble des départements franciliens. Cette embellie profite surtout à la Seine-et-Marne, l’Essonne et Paris.

Insee Conjoncture Ile-de-France

No 15

Paru le :23/05/2017

Fin 2016, l’Île-de-France compte près de 4 200 000 salariés dans le secteur marchand non agricole, soit un peu plus du quart des personnes en emploi de la France métropolitaine.

En un an, l’emploi salarié francilien a progressé de 1,3 %, au même rythme qu’en France métropolitaine, et a créé 53 800 postes (figure 1). La croissance régionale est soutenue par le secteur tertiaire marchand.

Le secteur tertiaire, moteur de l’emploi salarié marchand

En Île-de-France, l’emploi du secteur tertiaire marchand a augmenté de près de 58 000 postes, soit une hausse de 1,7 % par rapport à 2015 (+ 2,0 % au niveau national).

Hors intérim, l’augmentation est de 46 500 emplois, dont un peu plus du tiers dans le seul secteur des services aux entreprises (17 800 postes, en hausse de 1,9 %).

L’évolution de l’emploi est également favorable dans les secteurs de l’information et la communication (+ 2,4 %), de l’hébergement-restauration (+ 1,7 %), des transports (+ 1,1 %), des services financiers et d’assurances (+ 0,8 %) et du commerce (+ 0,5 %). L’emploi se stabilise dans la construction (+ 0,2 %). En revanche, l’industrie continue de perdre des emplois avec 4 400 postes en moins, soit une diminution de 1,0 % (figure 2). Les biens d’équipements sont les plus touchés avec une baisse de 3,0 %. Le secteur de l’intérim gagne 11 300 postes en 2016, en hausse de 12,6 % (+ 12,0 % en France métropolitaine) (figure 3).

L’emploi progresse de nouveau dans tous les départements

En 2016, l’emploi a progressé dans tous les départements franciliens. Il a été particulièrement dynamique en Seine-et-Marne et dans l’Essonne (+ 1,9 %), puis à Paris (+ 1,8 %) et dans le Val-d’Oise (+ 1,6 %) (figure 4). Avec 23 600 créations nettes en 2016, Paris concentre 44 % des nouveaux emplois franciliens.

Dans le secteur tertiaire marchand, l’emploi progresse également dans tous les départements de la région, particulièrement en Seine-et-Marne (+ 2,4 %), dans le Val-d’Oise et dans l’Essonne (+ 2,2 %). Bien que la hausse relative y soit moins importante (+ 2,0 %), c’est à Paris que la hausse du nombre d’emplois est la plus conséquente avec 23 900 emplois supplémentaires au cours de l’année 2016.

L’industrie ne gagne des effectifs que dans l’Essonne (+ 1,1 %), seul département dans lequel tous les secteurs d’activité évoluent favorablement en 2016. Les emplois industriels diminuent notamment en Seine-Saint-Denis (- 2,3 %), dans les Hauts-de-Seine (- 2,2 %) et dans le Val-de-Marne (- 1,8 %). Après deux années moroses, l’emploi dans le secteur de la construction se stabilise en 2016 (+ 0,2 %). Ce secteur perd cependant des emplois dans les Yvelines (- 1,9 %) et dans les Hauts-de-Seine (- 0,6 %).

Enfin, la progression de l’emploi intérimaire s’avère particulièrement vive en grande couronne.

Figure 1Emploi salarié des secteurs principalement marchands

en %
Emploi salarié des secteurs principalement marchands (en %)
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 2016 T4 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2015/2010 (1)
Ile-de-France Ile-de-France France métropolitaine Ile-de-France France métropolitaine
Industrie 440,9 -1,0 -0,8 -1,1 -0,9
Industrie agro-alimentaire 50,8 0,8 0,7 1,0 -0,1
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 80,3 -0,9 -1,6 -0,7 0,3
Biens d'équipement 72,2 -3,0 -2,0 -1,1 -1,2
Matériels de transport 72,3 -0,2 -1,1 -0,7 -0,7
Autres branches industrielles 165,3 -1,0 -0,7 -2,2 -1,5
Construction 266,0 0,2 -0,8 0,1 -1,9
Tertiaire marchand 3 461,9 1,7 2,0 0,7 0,6
Commerce 705,1 0,5 0,7 0,6 0,2
Transports 367,5 1,1 0,8 -0,2 -0,1
Hébergement - restauration 301,2 1,7 2,1 1,5 1,2
Information - communication 386,9 2,4 3,1 -0,1 0,6
Services financiers 332,2 0,8 1,0 0,2 0,6
Services immobiliers 79,6 0,4 0,7 0,2 -0,1
Services aux entreprises 939,0 1,9 2,1 1,6 1,5
Services aux ménages 250,1 1,6 1,9 0,8 0,5
Intérim 100,4 12,6 12,0 -1,3 -0,4
Total 4 168,8 1,3 1,2 0,5 0,0
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Ile-de-France

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Ile-de-France (en indice base 100 au 2005 T1)
Industrie Construction Tertiaire principalement marchand hors intérim dont Commerce Emploi hors intérim Ile-de-France Emploi hors intérim France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100 100 100 100 100
2e trim. 2005 99,64 100,64 100,27 100,11 100,21 100,08
3e trim. 2005 99,09 100,84 100,04 99,54 99,96 100,11
4e trim. 2005 98,49 101,67 100,52 99,59 100,31 100,25
1er trim. 2006 98,71 102,9 100,89 99,38 100,71 100,4
2e trim. 2006 98,22 103,56 101,22 99,53 100,94 100,75
3e trim. 2006 97,68 104 101,59 100,12 101,2 101,13
4e trim. 2006 97,19 104,89 102,24 100,26 101,7 101,3
1er trim. 2007 96,88 106,14 102,91 100,66 102,27 101,76
2e trim. 2007 96,5 107,26 103,44 100,77 102,71 102,1
3e trim. 2007 95,57 108,48 103,93 100,64 103,04 102,5
4e trim. 2007 95,12 110,04 104,55 100,96 103,57 102,76
1er trim. 2008 93,95 109,27 104,55 100,52 103,36 102,91
2e trim. 2008 93,48 109,8 104,4 100,41 103,21 102,77
3e trim. 2008 93,54 111,21 104,87 100,23 103,68 102,74
4e trim. 2008 93,13 111,03 104,21 99,3 103,08 102,41
1er trim. 2009 92,23 110,58 104,05 98,96 102,8 101,85
2e trim. 2009 91,47 110,57 103,78 98,13 102,48 101,28
3e trim. 2009 90,73 110,37 103,5 97,72 102,13 100,87
4e trim. 2009 89,98 110,41 103,36 97,65 101,92 100,75
1er trim. 2010 89,11 110,3 103,33 97,73 101,77 100,46
2e trim. 2010 88,61 109,76 103,28 97,55 101,62 100,32
3e trim. 2010 87,81 109,61 103,58 97,8 101,75 100,44
4e trim. 2010 87,1 109,21 104,04 97,78 101,98 100,51
1er trim. 2011 86,97 109,44 104,49 98,12 102,34 100,78
2e trim. 2011 86,53 109,45 104,94 98,75 102,64 101,03
3e trim. 2011 86,04 109,45 105,09 98,44 102,69 101,01
4e trim. 2011 85,56 110,12 105,4 98,88 102,91 101,13
1er trim. 2012 85,58 111,35 105,53 98,9 103,09 101,21
2e trim. 2012 85,54 111,66 105,7 99,19 103,24 101,18
3e trim. 2012 85,67 112,02 105,42 98,94 103,06 101,11
4e trim. 2012 85,7 112,35 105,43 98,44 103,09 100,93
1er trim. 2013 85,58 111,94 105,45 98,41 103,07 100,81
2e trim. 2013 85,15 112,38 105,43 98,37 103,02 100,52
3e trim. 2013 84,62 112,57 105,78 98,71 103,23 100,65
4e trim. 2013 84,41 113,4 105,99 99,38 103,42 100,7
1er trim. 2014 84,34 113,32 106,06 99,62 103,46 100,65
2e trim. 2014 83,73 112,87 106,28 99,63 103,52 100,6
3e trim. 2014 83,6 112,4 106,45 99,57 103,61 100,46
4e trim. 2014 83,24 111,04 106,74 99,49 103,7 100,48
1er trim. 2015 83,04 110,81 106,94 99,57 103,82 100,44
2e trim. 2015 82,9 110,63 107,29 100 104,07 100,52
3e trim. 2015 82,54 109,67 107,51 100,2 104,13 100,58
4e trim. 2015 82,26 109,97 108,02 100,58 104,52 100,84
1er trim. 2016 81,89 109,77 108,4 100,72 104,76 101,1
2e trim. 2016 81,64 109,7 108,71 100,64 104,97 101,3
3e trim. 2016 81,65 110,1 109,09 101,04 105,3 101,44
4e trim. 2016 81,44 110,17 109,54 101,13 105,63 101,63
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Ile-de-France

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (en indice base 100 au 2005 T1)
Ile-de-France France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100
2e trim. 2005 104,02 99,86
3e trim. 2005 105,39 101,93
4e trim. 2005 105,13 102,6
1er trim. 2006 101,37 101,7
2e trim. 2006 106,75 107,36
3e trim. 2006 106,97 107,31
4e trim. 2006 105,03 105,31
1er trim. 2007 110,57 114,94
2e trim. 2007 108,94 112,47
3e trim. 2007 107,1 110,87
4e trim. 2007 106,05 109,72
1er trim. 2008 109,26 114,35
2e trim. 2008 102,09 106,28
3e trim. 2008 98,89 99,93
4e trim. 2008 89,43 86,9
1er trim. 2009 78,11 73,86
2e trim. 2009 80,83 75,59
3e trim. 2009 83,12 79,59
4e trim. 2009 87,26 84,27
1er trim. 2010 89,25 88,79
2e trim. 2010 92,31 93,35
3e trim. 2010 93,24 97,12
4e trim. 2010 94,93 100,8
1er trim. 2011 94,9 101,31
2e trim. 2011 93,08 101,54
3e trim. 2011 94,86 100,51
4e trim. 2011 91,24 96,35
1er trim. 2012 89,51 95,18
2e trim. 2012 88,12 91,89
3e trim. 2012 86,38 88,11
4e trim. 2012 82,62 85,61
1er trim. 2013 84,59 88,45
2e trim. 2013 85,2 87,36
3e trim. 2013 82,91 89,01
4e trim. 2013 85,65 90,87
1er trim. 2014 84,13 89,18
2e trim. 2014 84,91 91,59
3e trim. 2014 80,85 87,72
4e trim. 2014 83,43 90,52
1er trim. 2015 82,85 89,92
2e trim. 2015 83,46 93,5
3e trim. 2015 87,66 96,03
4e trim. 2015 89,14 98,9
1er trim. 2016 88,75 99,39
2e trim. 2016 90,11 99,58
3e trim. 2016 94,52 104,44
4e trim. 2016 100,42 110,81
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Emploi salarié par département et par secteur

en %
Emploi salarié par département et par secteur (en %)
2016T4 (en milliers) Glissement annuel
Industrie Construction Tertiaire marchand dont Commerce dont Intérim Total
Paris 1 315,8 -0,4 0,1 2,0 0,2 8,2 1,8
Seine-et-Marne 314,7 -0,1 0,9 2,4 0,5 22,7 1,9
Yvelines 367,5 -0,5 -1,9 1,7 1,2 21,4 0,9
Essonne 307,9 1,1 0,9 2,2 1,3 14,4 1,9
Hauts-de-Seine 827,4 -2,2 -0,6 1,0 1,0 0,9 0,6
Seine-Saint-Denis 426,6 -2,3 1,0 1,6 -0,3 6,0 1,2
Val-de-Marne 358,5 -1,8 0,1 0,8 0,3 13,0 0,5
Val-d'Oise 250,4 -1,5 1,3 2,2 0,6 22,0 1,6
Ile-de-France 4 168,8 -1,0 0,2 1,7 0,5 12,6 1,3
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Les estimations d’emploi trimestrielles

Les estimations trimestrielles sont fondées sur les évolutions d’emploi issues principalement des statistiques établies par les Urssaf à partir des déclarations des établissements versant des cotisations sociales. Tous les établissements, y compris ceux qui se créent au cours du trimestre, sont pris en compte, sans distinction de taille. L’Insee interroge également directement certaines grandes entreprises nationales sur l’évolution de leurs effectifs.

En ce qui concerne l’emploi intérimaire, l’indicateur est élaboré par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) à partir des déclarations mensuelles des entreprises de travail temporaire adressées à Pôle emploi.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Pour en savoir plus

Aucouturier A.-L., Rabadeux D., « L'activité économique francilienne continue de s'améliorer », Insee Conjoncture Île-de-France n° 14, avril 2017.