Insee FocusLe parc de logements en France au 1er janvier 2016

Céline Arnold, division Logement, Insee

Au 1er janvier 2016, la France hors Mayotte compte 35,4 millions de logements. En France métropolitaine, 82 % des logements sont des résidences principales et 56 % des logements individuels. L’agglomération parisienne rassemble 16 % des résidences principales et les zones rurales 43 % des résidences secondaires. Dans les départements d’outre-mer, le parc de logement augmente plus vite qu’en métropole, de l'ordre de 2,5 % en moyenne par an depuis trente ans contre 1 % en métropole.

Insee Focus
No 73
Paru le :Paru le21/12/2016
Céline Arnold, division Logement, Insee
Insee Focus No 73- Décembre 2016

Depuis trente ans, le parc de logements métropolitain s’accroît de 1 % par an

Au 1er janvier 2016, la France métropolitaine compte 34,5 millions de logements (figure 1 ; sources). Depuis trente ans, le parc s’accroît de 1 % par an en moyenne. Aujourd’hui, sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 8 sont des logements vacants.

Figure 1 - Répartition du parc de logements selon la catégorie

Figure 1 - Répartition du parc de logements selon la catégorie ( )
1986 2016 Évolution annuelle moyenne (en %)
Nombre de logements (en milliers) Répartition (en %) Nombre de logements (en milliers) Répartition (en %)
Ensemble des logements, dont : 25 453 100,0 35 425 100,0 1,1
Résidences principales 20 962 82,3 29 173 82,3 1,1
Résidences secondaires et logements occasionnels 2 566 10,1 3 318 9,4 0,9
Logements vacants 1 925 7,6 2 934 8,3 1,4
Ensemble des logements de France métropolitaine, dont : 25 038 100,0 34 537 100,0 1,1
Résidences principales 20 610 82,3 28 430 82,3 1,1
Résidences secondaires et logements occasionnels 2 546 10,2 3 281 9,5 0,8
Logements vacants 1 882 7,5 2 825 8,2 1,4
Ensemble des logements des DOM, dont : 415 100,0 888 100,0 2,6
Résidences principales 353 85,0 743 83,6 2,6
Résidences secondaires et logements occasionnels 20 4,8 37 4,2 2,0
Logements vacants 42 10,2 108 12,2 3,0
  • Champ : France, hors Mayotte.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier.

En métropole, le nombre de résidences principales s’établit à 28,4 millions. Il a crû à un rythme un peu plus élevé que l’ensemble du parc depuis le début des années 1990 jusqu’au milieu des années 2000 (figure 2). Depuis, il suit une progression annuelle de 0,9 %.

Figure 2 - Évolution du nombre de logements par catégorie depuis 1986

en %
Figure 2 - Évolution du nombre de logements par catégorie depuis 1986 (en %)
1986-1991 1991-1996 1996-2001 2001-2006 2006-2011 2011-2016
Ensemble des logements 1,1 1,0 1,0 1,2 1,1 1,0
Résidences principales 1,1 1,1 1,2 1,3 1,0 0,8
Résidences secondaires et logements occasionnels 2,1 0,4 0,4 0,9 0,4 1,0
Logements vacants 0,2 0,6 0,2 -0,3 4,1 3,4
  • Note : évolution annuelle, moyenne quiquennale entre les stocks au 1er janvier.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier.

Figure 2 - Évolution du nombre de logements par catégorie depuis 1986

  • Note : évolution annuelle, moyenne quiquennale entre les stocks au 1ᵉʳ janvier.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1ᵉʳ janvier.

La part des résidences secondaires et logements occasionnels est relativement stable depuis trente ans. Celle des logements vacants est proche en 2016 de celle de 1986. Elle a d’abord diminué lentement, reculant jusqu’à 6 % en 2006, avant de progresser ensuite. Depuis 2006, le nombre de logements vacants s'accroît dans l'ensemble des unités urbaines sauf celle de Paris. Cette hausse concerne à la fois les logements individuels et collectifs.

En 2016, l’habitat individuel représente 56 % des logements : il est majoritaire parmi les résidences principales comme parmi les résidences secondaires et les logements occasionnels. Après avoir progressé entre 1999 et 2008, sa part recule légèrement. En effet, le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui de logements individuels (figure 3) du fait des évolutions récentes de la construction neuve. Ainsi, à partir de 2013, les logements achevés dans l'année sont plus nombreux dans le collectif que dans l'individuel, alors que c'était l'inverse avant 2008.

Figure 3 - Évolution du nombre de logements par type d'habitat depuis 1986

en %
Figure 3 - Évolution du nombre de logements par type d'habitat depuis 1986 (en %)
1986-1991 1991-1996 1996-2001 2001-2006 2006-2011 2011-2016
Ensemble des logements 1,1 1,0 1,0 1,2 1,1 1,0
Logements individuels 1,2 0,9 1,1 1,3 1,1 0,9
Logements collectifs 1,1 1,2 1,0 0,9 1,2 1,1
  • Note : évolution annuelle, moyenne quiquennale entre les stocks au 1er janvier.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier.

Figure 3 - Évolution du nombre de logements par type d'habitat depuis 1986

  • Note : évolution annuelle, moyenne quiquennale entre les stocks au 1ᵉʳ janvier.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1ᵉʳ janvier.

L’agglomération parisienne concentre 16 % des résidences principales

En 2016, 16 % des résidences principales se situent dans l’agglomération parisienne et 22 % en zone rurale (figure 4).

Les résidences secondaires ou logements occasionnels se situent bien plus souvent en zone rurale ou dans une petite unité urbaine (moins de 100 000 habitants) : dans quatre cas sur cinq contre seulement la moitié des résidences principales. Toutefois, la part du rural a diminué depuis trente ans (43 % en 2016 contre 51 % en 1986), alors que celle des petites unités urbaines s'est accrue (de 32 % à 39 %) avec l’urbanisation.

Enfin, la majorité des logements vacants se situent en zone rurale ou dans une petite unité urbaine (61 % en 2016). L'habitat individuel est d'autant plus fréquent que la commune est petite, et ce pour toutes les catégories de logement (résidence principale ou autre). Toutefois, quel que soit le type de commune, la part de l'habitat collectif est toujours plus élevée parmi les résidences secondaires et les logements vacants que parmi les résidences principales.

Figure 4 - Part de l'habitat individuel et collectif selon la tranche d'unité urbaine au 1er janvier 2016

Figure 4 - Part de l'habitat individuel et collectif selon la tranche d'unité urbaine au 1er janvier 2016 ( )
en milliers
Ensemble des logements Résidences principales Résidences secondaires et logements occasionnels Logements vacants
Ensemble des logements 34 537 28 430 3 281 2 825
Individuel 19 325 16 088 1 883 1 354
Collectif 15 212 12 343 1 399 1 471
Communes rurales 8 341 6 227 1 405 709
Individuel 7 473 5 768 1 093 613
Collectif 867 460 312 96
Agglomérations de moins de 100 000 habitants 11 114 8 834 1 264 1 016
Individuel 6 956 5 798 664 493
Collectif 4 158 3 035 600 523
Agglomérations de 100 000 habitants ou plus 10 038 8 793 443 801
Individuel 3 827 3 512 112 202
Collectif 6 211 5 281 331 599
Agglomération Parisienne 5 045 4 576 169 299
Individuel 1 069 1 009 13 46
Collectif 3 976 3 567 156 253
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier.
en %
Ensemble des logements Résidences principales Résidences secondaires et logements occasionnels Logements vacants
Ensemble des logements 100,0 100,0 100,0 100,0
Individuel 56,0 56,6 57,4 47,9
Collectif 44,0 43,4 42,6 52,1
Communes rurales 100,0 100,0 100,0 100,0
Individuel 89,6 92,6 77,8 86,5
Collectif 10,4 7,4 22,2 13,5
Agglomérations de moins de 100 000 habitants 100,0 100,0 100,0 100,0
individuel 62,6 65,6 52,5 48,5
Collectif 37,4 34,4 47,5 51,5
Agglomérations de 100 000 habitants ou plus 100,0 100,0 100,0 100,0
Individuel 38,1 39,9 25,4 25,2
Collectif 61,9 60,1 74,6 74,8
Agglomération Parisienne 100,0 100,0 100,0 100,0
Individuel 21,2 22,0 7,9 15,5
Collectif 78,8 78,0 92,1 84,5
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier.

Six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale

58 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale (figure 5). Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais elle est stable ces dernières années. Parmi les propriétaires, environ un tiers sont accédants, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement. La part d’accédants à la propriété a fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser jusqu'au milieu des années 2000. Elle est stable depuis. La part des propriétaires sans charges de remboursement croît en partie sous l’effet du vieillissement de la population et de la stabilisation de la part de nouveaux propriétaires. En trente ans, elle est passée de 28 % à 38 % des ménages.

Parallèlement, la proportion des ménages locataires de leur résidence principale a légèrement diminué dans les années 1980 et s'est stabilisée ensuite. La part des a augmenté un peu jusqu'au début des années 1990, puis s'est maintenue. Dans le parc locatif, les parts respectives des bailleurs publics et atteignent 17 % et 23 % des résidences principales en 2016.

Figure 5 - Répartition des résidences principales selon le statut d'occupation

en %
Figure 5 - Répartition des résidences principales selon le statut d'occupation (en %)
1986 2016
Propriétaires 53,1 57,9
dont propriétaires sans charge de remboursement 28,0 37,8
dont accédants à la propriété 25,1 20,1
Locataires 39,7 39,7
dont bailleurs publics 15,2 16,8
dont bailleurs privés 24,5 23,0
Logés gratuitement 7,2 2,4
Ensemble 100,0 100,0
  • Note : les bailleurs publics regroupent les bailleurs (HLM), les autres bailleurs sociaux tels que les sociétés d'économie mixte (SEM), l'État, les collectivités locales et les établissements publics.Les bailleurs privés regroupent les ménages propriétaires bailleurs et les bailleurs autres personnes morales (associations, mutuelles, banques, sociétés d'assurance, sociétés immobilières, etc.).
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier.

Figure 5 - Répartition des résidences principales selon le statut d'occupation

  • Note : les bailleurs publics regroupent les bailleurs (HLM), les autres bailleurs sociaux tels que les sociétés d'économie mixte (SEM), l'État, les collectivités locales et les établissements publics.Les bailleurs privés regroupent les ménages propriétaires bailleurs et les bailleurs autres personnes morales (associations, mutuelles, banques, sociétés d'assurance, sociétés immobilières, etc.).
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, SOeS, estimations annuelles du parc de logements au 1ᵉʳ janvier.

Le nombre de logements s’accroît fortement dans les DOM

Dans les départements d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc total des logements augmente plus rapidement qu’en métropole, en lien avec une croissance plus soutenue de la population. Il a crû de 3 % par an, en moyenne, entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, puis de 2 % à 2,5 % par an jusqu’à aujourd’hui. Comme en métropole, mais de façon plus marquée, le nombre de logements continue de croître plus rapidement que la population, sous l'effet du vieillissement et de la décohabitation.

En 2016, sur 100 logements, 84 sont des résidences principales, 4 sont des résidences secondaires ou occasionnelles et 12 sont des logements vacants (figure 1). Le nombre de résidences principales s’accroît un peu moins vite que l'ensemble du parc depuis 2008. L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins (hors Mayotte). Il reste majoritaire quel que soit le type de logement, même si sa part baisse lentement depuis trente ans.

Sources

Les estimations du parc de logements sont réalisées conjointement par l’Insee et le Ouvrir dans un nouvel ongletSOeS. Elles font la synthèse et la mise en cohérence de plusieurs sources, la principale étant le recensement de la population dont les dernières données disponibles sont relatives au 1er janvier 2013.

En France métropolitaine, d’autres sources, en avance sur le recensement, servent à prolonger l’estimation sur une période de trois années : il s’agit essentiellement des fichiers de la taxe d’habitation et du répertoire de gestion du recensement (répertoire des immeubles localisés). L’estimation est également complétée à l'aide de l’enquête Logement de l'Insee (dernière en date : 2013) et de Filocom (données issues des fichiers fiscaux et fonciers disponibles une année sur deux). Elle mobilise enfin Sit@del2 ; ce système d'information et de traitement automatisé des données élémentaires sur les logements et les locaux rassemble les informations sur les permis de construire délivrés et les mises en chantier.

Pour les DOM, l’estimation est principalement réalisée à l'aide du recensement et des enquêtes Logement de 2006 et 2013.

Par rapport à la précédente publication, les données sont révisées, en lien notamment avec l'intégration des résultats de l'enquête Logement 2013.

Les données relatives aux trois dernières années (2014, 2015 et 2016) sont provisoires et seront révisées chaque année jusqu’à ce qu’un chiffrage définitif soit établi par le recensement.

Définitions

Résidence principale :

Une résidence principale est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constituent un ménage.

Remarque :

Depuis 2005, une résidence principale peut comporter plusieurs ménages si ceux-ci ont des budgets séparés (voir la définition d’un « ménage »).

Résidence secondaire :

Une résidence secondaire est un logement utilisé pour des séjours de courte durée (week-ends, loisirs, ou vacances). Les logements meublés mis en location pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires.

Distinguer logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile, c'est pourquoi, les deux catégories sont souvent regroupées.

Logement occasionnel :

Un logement occasionnel est un logement ou une pièce indépendante utilisée occasionnellement pour des raisons professionnelles (par exemple, un pied-à-terre professionnel d'une personne qui ne rentre qu'en fin de semaine auprès de sa famille).

Logement vacant :

Un logement est vacant s’il est inoccupé et :

  • proposé à la vente, à la location,
  • déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation,
  • en attente de règlement de succession,
  • conservé par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés,
  • sans affectation précise par le propriétaire (logement vétuste, etc.).
Logement individuel :

Un logement individuel est un logement dans une maison individuelle. Une maison individuelle peut comporter deux logements individuels s'ils ont été construits par le même maître d'ouvrage d'après le code de la construction et de l'habitation.

Logement collectif :

Un logement collectif (appartement) fait partie d’un bâtiment dans lequel sont superposés plus de deux logements distincts et dont certains ne disposent pas d’un accès privatif.

Bailleurs publics : organismes d’habitation à loyer modéré (HLM), société d’économie mixte (SEM), État, collectivités locales et établissements publics.

Bailleurs privés : ménages propriétaires bailleurs, autres bailleurs personnes morales.

Recensement de la population :

Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.

Institué en 1801, le recensement s'est déroulé tous les 5 ans jusqu'en 1936. De 1946 à 1999, les intervalles intercensitaires ont varié de 6 à 9 ans. Les informations recueillies intéressent les collectivités territoriales, les services de l'État mais aussi les entreprises, sociologues, urbanistes,...

Elles sont une aide pour définir :

  • au niveau national les politiques sociales et les infrastructures à mettre en place ;
  • au niveau local les politiques urbaines, de transport, de logement, d'équipements culturels et sportifs, les infrastructures scolaires et la mise en place de structures d'accueil pour les jeunes enfants et les personnes âgées.

Pour les acteurs privés, le recensement sert aux projets d'implantation d'entreprises ou de commerces et services.

La loi du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité, a modifié en profondeur les méthodes de recensement. Depuis janvier 2004, le comptage traditionnel est remplacé par des enquêtes de recensement annuelles.

Les communes de moins de 10 000 habitants continuent d'être recensées exhaustivement, comme lors des précédents recensements mais une fois tous les 5 ans au lieu de tous les 8 ou 9 ans.

Les communes de 10 000 habitants ou plus font désormais l'objet d'une enquête annuelle auprès d'un échantillon de 8 % de la population, dispersé sur l'ensemble de leur territoire. Au bout de 5 ans, tout le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats du recensement sont calculés à partir de l'échantillon de 40 % de leur population ainsi constitué.

A la fin de l'année 2008, à l'issue des cinq premières enquêtes de recensement, l'Insee publie, pour la première fois selon la nouvelle méthode, la population légale de chaque commune, puis à partir de 2009, les résultats statistiques complets sur les habitants et leurs logements.

Remarque :

Jusqu'à la publication, fin 2008, du premier décret d'authentification des populations légales issues du recensement rénové, les populations authentifiées en 1999 (ou à la suite de recensements complémentaires) sont restées en vigueur.

Répertoire des immeubles localisés / RIL :

Le répertoire d'immeubles localisés (RIL), disponible pour les communes de 10 000 habitants ou plus, contient l'ensemble des adresses de logements (les habitations, les établissements touristiques et les communautés) nécessaires au recensement de la population et au calcul des populations légales.

Il intègre notamment le nombre de logements, le type d'habitation, le caractère habitable des adresses et leur géolocalisation.

Ce répertoire permet de constituer les bases de sondage des enquêtes de recensement des communes de 10 000 habitants ou plus. Tous les ans, l’échantillon de 8 % des logements habitables d’une grande commune est déterminé à partir des adresses du RIL. Par ailleurs, le nombre de logements habitables du RIL intervient directement dans le calcul du niveau de la population légale des grandes communes.

Initialisé à partir d’informations issues du recensement général de la population de 1999, ce répertoire est mis à jour par l’Insee et les communes à partir des fichiers de permis de construire et de remontées d'informations locales (mises à jour de la commune, résultats des enquêtes de recensement, enquêtes sur la qualité du RIL menées par l'Insee, etc). Dans les DOM, le RIL est essentiellement mis à jour à partir d'enquêtes réalisées sur le terrain.

La création et la mise à jour du RIL sont définies par un arrêté du 19 juillet 2000.

Pour en savoir plus

SOeS, « Ouvrir dans un nouvel ongletCompte du logement 2014 - premiers résultats 2015 », collection RéférenceS, février 2016.

Crusson L., Arnault S., « Le parc de logements en France au 1er janvier 2014 », Insee Focus n° 16, février 2015.

Clanché F., Rascol O., « Le découpage en unités urbaines de 2010 : l’espace urbain augmente de 19% en une décennie », Insee Première n° 1364, août 2011.

Arnault S. et al., « Les conditions de logement fin 2013 : Premiers résultats de l’enquête Logement », Insee Première n° 1546, avril 2015.