Insee Conjoncture Centre-Val de LoireBilan économique 2015 - Centre-Val de Loire

Une année 2015 en demi-teinte Alors que l'activité mondiale ralentit légèrement, l'économie française accélère en 2015. Les évolutions nationales de l'activité et de l'emploi sont favorables (+ 1,3 % et + 0,5 %) ; le taux de chômage est quasi stable, plutôt orienté à la baisse. Cette situation se reflète au niveau régional, avec une hausse mesurée de l'emploi ( + 0,2 %) et un taux de chômage stable (9,7 %). Les échanges extérieurs ont été dynamiques au cours de l'année, favorisés par les produits pharmaceutiques et les parfums et cosmétiques. Des signes encourageants de reprise d'activité dans la construction et le transport se dégagent. Cependant, le nombre de demandeurs d'emploi progresse de 5,8 % et les créations d'entreprises ont été moins nombreuses qu'en 2014.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
Paru le :Paru le31/05/2016
Muriel Pizzinat, Ludovic Rais, Insee Centre-Val de Loire
Insee Conjoncture Centre-Val de Loire- Mai 2016

Démographie des entreprises - Repli des créations et hausse des défaillances

Muriel Pizzinat, Ludovic Rais, Insee Centre-Val de Loire

En 2015, les créations d’entreprises sont en recul et les défaillances en nette progression en Centre-Val de Loire. La démographie des entreprises y est moins favorable qu’en France métropolitaine. La croissance de la création de sociétés ne suffit pas à compenser le repli des entreprises individuelles, y compris micro-entrepreneurs. Le secteur des services aux entreprises est le plus dynamique.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire

No 10

Paru le :31/05/2016

Après une année 2014 à la hausse, les créations d’entreprises en Centre-Val de Loire enregistrent en 2015 un repli de 7,1 %. Ce ralentissement est plus prononcé dans la région qu’en France métropolitaine (- 4,7 %). En 2015, 14 490 entreprises ont été créées en Centre-Val de Loire : 10 136 entreprises individuelles, y compris micro-entrepreneurs, et 4 354 sociétés (figure 2). Le nombre de créations d’entreprises n’a jamais été aussi faible depuis que le régime d’auto-entrepreneur a été instauré en 2009. Ainsi, le taux de création s’établit à 11,6 %, inférieur d’un point à la moyenne métropolitaine.

La création baisse dans tous les départements de la région, hormis dans le Loir-et-Cher, plus dynamique (+ 1,9 %) (figure 1).

Figure 1Créations et défaillances d'entreprises par département

en %
Créations et défaillances d'entreprises par département (en %)
Créations Défaillances d'entreprises
Sociétés Entreprises individuelles yc micro-entrepreneurs Total
nombre évolution 2015/2014 nombre évolution 2015/2014 nombre évolution 2015/2014 nombre évolution 2015/2014
Cher 390 10,2 1 087 -18,1 1 477 -12,1 291 24,4
Eure-et-Loir 772 5,5 1 585 -14,6 2 357 -8,9 342 -16,2
Indre 269 6,7 778 -10,2 1 047 -6,4 178 -11,4
Indre-et-Loire 1 117 4,2 2 638 -11,2 3 755 -7,1 515 -0,8
Loir-et-Cher 533 12,4 1 301 -1,9 1 834 1,9 333 20,2
Loiret 1 273 14,7 2 747 -15,7 4 020 -8,0 717 32,5
Centre-Val de Loire 4 354 9,0 10 136 -12,7 14 490 -7,1 2 376 9,0
France métropolitaine 166 107 3,6 343 443 -8,2 509 550 -4,7 61 758 1,3
  • Note : données brutes, en date de jugement pour les défaillances d'entreprises. L'actualisation des outils de gestion ne permet plus d'identifier précisément les créations par des micro-entrepreneurs.
  • Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene) ; Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).

Figure 2Créations d'entreprises en Centre-Val de Loire

nombre
Créations d'entreprises en Centre-Val de Loire (nombre)
Sociétés Entreprises individuelles yc. micro-entrepreneurs
2009 3854 13 801
2010 4129 14 173
2011 4308 11 818
2012 4147 11 685
2013 3982 11 184
2014 3994 11 605
2015 4354 10 136
  • Note: données brutes.
  • Champ: ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source: Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Etablissements-Sirene).

Figure 2Créations d'entreprises en Centre-Val de Loire

  • Note: données brutes.
  • Champ: ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source: Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Etablissements-Sirene).

Des créations de sociétés insuffisantes pour compenser le recul des créations d’entreprises individuelles

La baisse régionale est due au net repli des créations d’entreprises individuelles y compris micro-entrepreneurs (- 12,7 %). Ce taux est supérieur de 4,5 points à celui de la France métropolitaine. À l’inverse, le nombre de créations de sociétés augmente de 9,0 % dans la région contre seulement 3,6 % en métropole. Ainsi, en 2015, 30 % des nouvelles entreprises sont des sociétés en Centre-Val de Loire ; elles n’étaient que 25 % en 2014 (figure 3). La création sous ce statut progresse dans tous les départements, notamment dans le Loiret (+ 14,7 %), le Loir-et-Cher (+ 12,4 %) et le Cher (+ 10,2 %).

Figure 3Créations d'entreprises par secteur d'activité en Centre-Val de Loire, en 2015

en %
Créations d'entreprises par secteur d'activité en Centre-Val de Loire, en 2015 (en %)
Sociétés Entreprises individuelles yc. micro-entrepreneurs
Services| aux| particuliers 12,9 87,1
Services| aux| entreprises 35,0 65,0
Commerce,| Transport,| Hébergement,| Restauration 36,2 63,8
Construction 35,2 64,8
Industrie 31,6 68,4
Ensemble 30,0 70,0
  • Note: données brutes.
  • Champ: ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source: Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Etablissements-Sirene).

Figure 3Créations d'entreprises par secteur d'activité en Centre-Val de Loire, en 2015

  • Note: données brutes.
  • Champ: ensemble des activités marchandes non agricoles.
  • Source: Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Etablissements-Sirene).

Le secteur des services prédominant

En Centre-Val de Loire, les créations augmentent dans les services aux entreprises (+ 2,7 %), alors qu’en France métropolitaine, le repli s’étend à l’ensemble des domaines d’activité. Un porteur de projets sur deux a choisi de créer une entreprise de services, que ce soit auprès des entreprises ou des particuliers. Dans ce secteur, la création de sociétés progresse fortement : + 15 % dans les services aux entreprises et + 17 % dans les services aux particuliers. Ces entrepreneurs exercent principalement dans le conseil pour les affaires et dans le transport de voyageurs par taxi. A contrario, la création d’entreprises individuelles (y compris micro-entrepreneurs) dans les services diminue de 7,8 % dans la région. Parmi les départements, elle progresse uniquement dans le Loir-et-Cher.

Dans le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration, qui représente trois nouvelles entreprises sur dix, les créations sont en baisse, malgré une évolution favorable des sociétés. Dans ce secteur, les créations sous ce statut augmentent dans le Cher, l’Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher et le Loiret mais sont en baisse dans l’Indre et l’Indre-et-Loire. Les sociétés se créent notamment dans l’achat et la vente de véhicules automobiles. Dans le commerce, transports, hébergement et restauration, la création d’entreprises individuelles (y compris micro-entrepreneurs) régresse par rapport à 2014 dans tous les départements du Centre-Val de Loire.

Le nombre de créations diminue dans l’industrie en raison du repli des entreprises individuelles. À l’inverse, les nouvelles sociétés sont un peu plus nombreuses en 2015 qu’en 2014, notamment dans le Cher, l’Indre, le Loiret et le Loir-et-Cher.

Des défaillances plus importantes qu’en métropole

Le repli des créations s’accompagne d’une hausse de 9,0 % des défaillances d’entreprises dans la région. Cette augmentation contraste avec la baisse constatée en 2014 (- 8,4 %). Ainsi, en 2015, 2 376 entreprises du Centre-Val de Loire ont cessé leur activité. La progression des défaillances est beaucoup plus sensible qu’en France métropolitaine (+ 1,3 %).

Le Loiret, le Cher et le Loir-et-Cher subissent une hausse des défaillances d’entreprises. Ces dernières sont plus stables dans l’Indre-et-Loire alors qu’elles se replient dans l’Indre et l’Eure-et-Loir.

Hormis l’industrie, qui maintient un niveau de défaillances semblable à 2014, tous les secteurs d’activité enregistrent une hausse en Centre-Val de Loire. Cette augmentation est particulièrement marquée dans le commerce, transports, hébergement et restauration : + 17,0 % contre + 2,2 % en métropole. Elle est moins prononcée dans la construction et les services aux entreprises (figure 4), mais là aussi les résultats nationaux sont moins défavorables que ceux de la région.

Figure 4Évolution annuelle des défaillances d'entreprises entre 2014 et 2015 selon le secteur d'activité

en %
Évolution annuelle des défaillances d'entreprises entre 2014 et 2015 selon le secteur d'activité (en %)
Centre-Val de Loire France Métropolitaine
Ensemble (1) 8,990825688073395 1,2891163156858887
Industrie -0,5102040816326531 -1,4489522960321
Construction 3,9723661485319517 -0,23173479240424846
Commerce, |Transport, |Hébergement, |Restauration 17,0076726342711 2,2108843537414966
Services |aux entreprises 2,479338842975207 -1,655746414025146
Services |aux particuliers (2) 9,836065573770492 7,870547682880122
  • (1) : y compris agriculture.
  • (2) : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).

Figure 4Évolution annuelle des défaillances d'entreprises entre 2014 et 2015 selon le secteur d'activité

  • (1) : y compris agriculture.
  • (2) : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
  • Note : données brutes, en date de jugement.
  • Source : Banque de France, Fiben (extraction du 11/3/16).

Sources

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Cessation d'entreprise :

Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.

Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Micro-entrepreneur :

Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.

Le micro-entrepreneur bénéficie ainsi notamment :

– du régime fiscal de la micro-entreprise ;

– du régime micro-social ;

– d'une exonération ou d’une franchise de TVA.

Le régime peut concerner des activités commerciales, artisanales ou libérales, à titre principal ou complémentaire.

Sont exclus du régime :

– les activités rattachées à la Mutualité sociale agricole (MSA) ;

– les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav (professions juridiques et judiciaires, professions de santé, experts comptables, agents généraux d’assurance...) ;

– les activités relevant de la TVA immobilière (opérations des marchands de biens, lotisseurs, agents immobiliers…);

– les activités artistiques relevant de la Maison des artistes ou de l’association Agessa ;

– les activités de dirigeant majoritaire d’une entreprise ;

– le cumul avec une activité de travailleur indépendant non salarié déjà immatriculé et relevant de la Sécurité sociale des indépendants.

Le régime de l’auto-entrepreneur a été initialement créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) n°2008-776 du 4 août 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009.

La loi Pinel du 18 juin 2014 l’a transformé en régime du micro-entrepreneur à partir du 19 décembre 2014. Elle lui a imposé de nouvelles obligations comme l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans. Elle a également mis fin à l’exonération de la taxe pour frais de chambre consulaire et exigé le paiement de la cotisation foncière des entreprises dès la deuxième année d’activité et non plus à partir de la quatrième année. Elle a aussi prévu la fusion du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social à partir du 1er janvier 2016.

Ainsi, depuis cette date, les entrepreneurs individuels relevant du régime fiscal de la micro-entreprise sont automatiquement soumis au régime micro-social.

Depuis le 1er janvier 2023, les seuils de chiffre d’affaires permettant l’accès au régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social ont été doublés. Ils s’appliquent désormais aux entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année civile précédente ou de l’avant-dernière année n’excède pas :

- 188 700 euros pour une activité de vente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement ;

- 77 700 euros pour une activité de prestations de services ou une profession libérale.

Ce régime doit être distingué de la catégorie des microentreprises définie par l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.

Remarque :
  • Depuis janvier 2011, le micro-entrepreneur peut bénéficier du statut de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) en affectant à son activité professionnelle un patrimoine spécifique séparé de son patrimoine personnel. Il conserve toutefois le régime fiscal et social forfaitaire lié au régime de la micro-entreprise.
  • Ce régime doit être distingué à la fois du régime micro-fiscal (dit parfois régime fiscal de la micro-entreprise) ainsi que de la catégorie des microentreprises définie par l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.

Pour en savoir plus

« Trois entreprises artisanales sur quatre toujours actives trois ans après leur création », Insee Analyses Centre-Val de Loire n° 15, juin 2015

« En Centre-Val de Loire, moins d’une création d’entreprise sur trois est le fait d’une femme », Insee Analyses Centre-Val de Loire n° 10, février 2015

« Trois ans après leur création, les entreprises survivent mieux en Centre-Val de Loire » Insee Analyses Centre-Val de Loire n° 13, mai 2015

Documentation

Définitions (pdf, 72 Ko )