L'essentiel sur… le Grand Est

L’essentiel sur … le Grand Est dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Grand Est, un accent particulier est donné à la question : « Comment évolue le travail frontalier depuis 20 ans ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le24/10/2024
 No 01- Octobre 2024

Démographie

Au 1er janvier 2021, 5 561 300 personnes habitent dans le Grand Est, dont 1 152 700 dans le Bas‑Rhin et 1 049 900 en Moselle. La population stagne dans le Grand Est, alors qu’elle progresse de 0,3 % en moyenne par an entre 2015 et 2021 en France. Le solde migratoire et le solde naturel sont quasi nuls. Le taux de fécondité figure parmi les plus faibles de France, tandis que la région se situe dans la moyenne pour le vieillissement de la population.

La population stagne dans le Grand EstÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

La population stagne dans le Grand Est
Zonage Population 2021 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2015 et 2021 (en %)
France* 67 408 052 0,3
Martinique 360 749 -0,9
Guadeloupe 384 315 -0,6
Bourgogne-Franche-Comté 2 800 194 -0,1
Normandie 3 327 966 -0,1
Centre-Val de Loire 2 573 303 0,0
Hauts-de-France 5 995 292 0,0
Grand Est 5 561 287 0,0
Île-de-France 12 317 279 0,3
La Réunion 871 157 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 069 352 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 127 840 0,4
Bretagne 3 394 567 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 114 361 0,5
Pays de la Loire 3 853 999 0,6
Occitanie 6 022 176 0,7
Corse 347 597 1,0
Guyane 286 618 1,6
Mayotte** 256 618 3,8

La population stagne dans le Grand EstÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

Niveau de vie médian et pauvreté

En 2021 dans le Grand Est, le niveau de vie médian s’élève à 22 960 euros par an. Il est proche du revenu médian national. Les départements alsaciens sont les plus riches et l’écart le plus fort est de 3 620 euros entre le Haut-Rhin et le département des Ardennes, qui est le plus pauvre. Les habitants des Ardennes, de la Haute-Marne, de l’Aube, des Vosges et de la Meuse, départements peu densément peuplés, ont les niveaux de vie médians les plus faibles. Le taux de pauvreté régional de 15,1 % en 2021, est légèrement inférieur au taux national. Les taux de pauvreté sont les plus élevés dans les Ardennes, dans l’Aube et en Moselle.

Le Grand Est parmi les régions les plus aiséesNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Le Grand Est parmi les régions les plus aisées ((en euros))
Zonage Revenu médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Le Grand Est parmi les régions les plus aiséesNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut (PIB) du Grand Est s’élève à 179 milliards d’euros en 2022 (6,8 % de la richesse nationale). Il se situe au 6e rang des régions métropolitaines hors Île-de-France. Le PIB par habitant est de 32 159 euros, soit 1 621 euros de moins que la moyenne nationale hors Île‑de‑France. La productivité apparente du travail, ou PIB par emploi, est de 80 396 euros, très proche de celle de la France métropolitaine, hors Île‑de‑France.

179 milliards d’euros dans le Grand EstProduit intérieur brut en 2022

(en millions d’euros)
179 milliards d’euros dans le Grand Est ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 782 600
Auvergne-Rhône-Alpes 304 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 206 700
Nouvelle-Aquitaine 199 600
Occitanie 193 100
Hauts-de-France 185 500
Grand Est 178 900
Pays de la Loire 137 100
Bretagne 115 200
Normandie 107 200
Bourgogne-Franche-Comté 87 500
Centre-Val de Loire 80 000
La Réunion 21 700
Corse 10 300
Guadeloupe 9 900
Martinique 9 700
Guyane 4 600
Mayotte* 3 100

179 milliards d’euros dans le Grand EstProduit intérieur brut en 2022

Niveau d'éducation

Dans le Grand Est, en 2021, 27,9 % des personnes de 15 ans ou plus non scolarisées détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur, soit 4,7 points de moins que la moyenne nationale. Le Grand Est est la deuxième région française pour la proportion de titulaires d’un CAP/BEP, comme diplôme le plus élevé. Les diplômés du supérieur représentent entre 27,8 et 33,7 % dans les départements les plus densément peuplés. À l’inverse, près d’un tiers des personnes sont pas ou peu diplômées dans les départements peu denses.

Les diplômés du supérieur sous-représentés dans le Grand EstDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

(en %)
Les diplômés du supérieur sous-représentés dans le Grand Est ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 45,2 16,3 15,8 22,6
Auvergne-Rhône-Alpes 34,0 17,6 24,5 24,0
Occitanie 32,8 18,6 23,6 25,0
Provence-Alpes-Côte d'Azur 32,8 18,5 22,7 26,0
Bretagne 32,3 19,0 26,5 22,3
Pays de la Loire 30,0 17,7 27,9 24,3
Nouvelle-Aquitaine 29,6 18,2 27,2 25,0
Grand Est 27,9 17,2 28,5 26,5
Corse 27,1 23,0 20,8 29,1
Centre-Val de Loire 27,0 17,2 28,1 27,8
Hauts-de-France 26,7 17,6 25,7 30,0
Bourgogne-Franche-Comté 26,4 17,4 28,6 27,7
Normandie 25,7 17,1 28,3 28,9
Martinique 25,1 18,2 20,5 36,3
Guadeloupe 23,2 18,1 20,8 37,8
La Réunion 21,9 16,9 20,4 40,9
Guyane 19,6 14,5 16,4 49,5
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 32,6 17,6 24,1 25,7

Les diplômés du supérieur sous-représentés dans le Grand EstDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

Marché du travail

Emploi total

Entre 2021 et 2022, l’emploi a augmenté de 0,6 % dans le Grand Est et de 1,3 % en France. Même s’il est le premier employeur régional, le secteur tertiaire marchand est moins présent dans le Grand Est que dans le reste du pays. Son poids est plus important dans le Bas‑Rhin (environ cinq emplois sur dix) que dans la Meuse et les Ardennes (environ trois emplois sur dix). La part de l’emploi industriel est à son plus haut niveau régional (19 %) dans les Ardennes et les Vosges.

Progression de l’emploi dans le Grand EstEmploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

Progression de l’emploi dans le Grand Est
Zonage Emploi total en 2022 (en milliers) Évolution entre 2021 et 2022 (en %)
France* 30 118,8 1,3
France métropolitaine 29 410,5 1,3
Île-de-France 6 826,5 1,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 688,4 1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 614,2 1,2
Occitanie 2 522,8 1,6
Hauts-de-France 2 345,5 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 295,8 1,6
Grand Est 2 221,2 0,6
Pays de la Loire 1 743,2 1,5
Bretagne 1 474,9 1,6
Normandie 1 370,0 0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 120,3 0,5
Centre-Val de Loire 1 044,2 0,8
La Réunion 334,2 2,5
Guadeloupe 148,6 3,4
Martinique 147,8 2,1
Corse 143,6 1,4
Guyane 77,7 2,2
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Progression de l’emploi dans le Grand EstEmploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

Dans la région Grand Est, 65,6 % des personnes de 15 à 64 ans sont en emploi en 2021. Le taux de chômage moyen régional s’établit à 7,2 % de la population active en 2023, proche du taux de la France. Le Bas-Rhin et la Haute-Marne sont les départements où les taux de chômage sont les plus faibles de la région, tandis que les Ardennes et l’Aube sont les plus touchés avec un taux proche de 9,5 %.

Même proportion d’actifs dans le Grand Est qu’en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

(en %)
Même proportion d’actifs dans le Grand Est qu’en France ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Grand Est 65,6 8,7 6,7 10,0 8,9
France* 65,9 8,8 5,9 10,5 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Même proportion d’actifs dans le Grand Est qu’en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Au 1er janvier 2021, 5 561 287 personnes résident dans l’une des 5 119 communes du Grand Est, soit 8,3 % de la population française.

Les départements du Bas-Rhin et de la Moselle, les plus peuplés, concentrent 40 % de la population de la région, avec respectivement 1 152 662 et 1 049 942 habitants.

Trois départements en accueillent chacun entre 10 et 14 % : la Marne, la Meurthe-et-Moselle et le Haut-Rhin.

Cinq départements regroupent chacun moins de 10 % de la population du Grand Est : la Haute-Marne, la Meuse, les Ardennes, l’Aube et les Vosges, la Haute-Marne et la Meuse étant les moins peuplés avec respectivement 171 042 et 181 919 habitants.

Entre 2015 et 2021, le nombre d’habitants augmente seulement dans le Bas-Rhin : la croissance est soutenue et s’accélère (+0,5 % par an, contre +0,4 % au cours des cinq années précédentes). La population est stable dans l’Aube, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et le Haut-Rhin. Dans l’Aube et le Haut-Rhin, cette stabilité démographique fait suite à une phase de croissance (respectivement de 0,4 % et de 0,3 % par an entre 2010 et 2015). Dans la Marne, la population diminue de 0,2 % par an entre 2015 et 2021, alors qu’elle progressait de 0,2 % par an durant la période précédente.

Dans les quatre départements restants de la région, le déclin démographique s’intensifie. La baisse est la plus forte en Haute-Marne et dans la Meuse. Leur population recule de 0,8 % chaque année entre 2015 et 2021, contre respectivement 0,5 % et 0,3 % par an entre 2010 et 2015.

Pour en savoir plus : Grand Est : la population est stable entre 2015 et 2021.

Évolution de la population entre 2015 et 2021 dans les départements du Grand Est

Évolution de la population entre 2015 et 2021 dans les départements du Grand Est - Lecture : Au 1er janvier 2021, 171 042 personnes résident en Haute-Marne. La population du département recule de 0,8 % par an en moyenne entre 2015 et 2021. Le solde naturel contribue à une baisse de la population de 0,4 % par an et le solde migratoire également.
Département Population 2015 Population 2021 Taux de variation annuel moyen de la population entre 2015 et 2021 Contribution due au solde naturel Contribution due au solde migratoire
Ardennes 277 752 268 859 -0,5 -0,1 -0,4
Aube 309 056 311 329 0,1 0,0 0,1
Marne 572 293 565 292 -0,2 0,2 -0,4
Haute-Marne 179 154 171 042 -0,8 -0,4 -0,4
Meurthe-et-Moselle 734 403 732 486 0,0 0,1 -0,1
Meuse 190 626 181 919 -0,8 -0,3 -0,5
Moselle 1 044 486 1 049 942 0,1 0,0 0,1
Bas-Rhin 1 116 658 1 152 662 0,5 0,2 0,3
Haut-Rhin 762 607 767 083 0,1 0,1 0,0
Vosges 372 016 360 673 -0,5 -0,3 -0,2
Grand Est 5 559 051 5 561 287 0,0 0,0 0,0
France métropolitaine 64 300 821 65 505 213 0,3 0,2 0,1
  • Note : En raison des arrondis, les sommes des contributions du solde naturel et du solde migratoire à l’évolution annuelle moyenne de population peuvent ne pas être égales au total affiché.
  • Lecture : Au 1er janvier 2021, 171 042 personnes résident en Haute-Marne. La population du département recule de 0,8 % par an en moyenne entre 2015 et 2021. Le solde naturel contribue à une baisse de la population de 0,4 % par an et le solde migratoire également.
  • Source : Insee, recensements de la population 2015 et 2021, état civil de 2015 à 2021.

Évolution de la population entre 2015 et 2021 dans les départements du Grand Est

  • Note : En raison des arrondis, les sommes des contributions du solde naturel et du solde migratoire à l’évolution annuelle moyenne de population peuvent ne pas être égales au total affiché.
  • Lecture : Au 1er janvier 2021, 171 042 personnes résident en Haute-Marne. La population du département recule de 0,8 % par an en moyenne entre 2015 et 2021. Le solde naturel contribue à une baisse de la population de 0,4 % par an et le solde migratoire également.
  • Source : Insee, recensements de la population 2015 et 2021, état civil de 2015 à 2021.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

En 2021, 7 % des seniors du Grand Est âgés de 60 ans ou plus et vivant à leur domicile, sont considérés en situation de perte d’autonomie. Du fait de leur moindre mortalité et de leur surreprésentation aux âges élevés, les femmes sont plus souvent en situation de perte d’autonomie à domicile. Près d’un quart des seniors éprouvent au moins une limitation fonctionnelle et 8 % en éprouvent au moins deux. Ces limitations s’accroissent fortement avec l’âge.

Dans la région, 28 % des seniors vivant à domicile bénéficient d’un ou plusieurs types d’aides dans leur vie quotidienne. Celles-ci s’intensifient avec l’avancée en âge, et les femmes seniors, en moyenne plus âgées que les hommes seniors, en bénéficient plus souvent.

Le maintien à domicile dépend de différents facteurs : le nombre de places d’hébergement, l’accessibilité potentielle aux services d’aide et de soins à domicile, le taux de pauvreté. La région dispose de 123 places d’hébergement pour 1 000 personnes âgées de 75 ans ou plus contre 116 en moyenne métropolitaine. Dans les Vosges, où l’offre de places d’hébergement est la plus élevée de la région (146 places), les seniors sont proportionnellement moins souvent en perte d’autonomie à domicile.

La perte d’autonomie à domicile est plus fréquente dans les régions les plus pauvres. Ainsi, le département des Ardennes présente à la fois le taux de pauvreté le plus élevé (18,3 %) et la proportion de seniors en perte d’autonomie à domicile la plus importante.

Pour en savoir plus : Dans le Grand Est en 2021, la perte d’autonomie concerne 7 % des seniors à domicile.

Part de seniors vivant à domicile en perte d’autonomie et offre de places en institution, par département

Part de seniors vivant à domicile en perte d’autonomie et offre de places en institution, par département
Département Nombre de places en établissement pour 1 000 personnes âgées de 75 ans ou plus Part de seniors en perte d'autonomie à domicile (en %)
Marne 149 De 6 à moins de 9 %
Vosges 146 Moins de 6 %
Meuse 135 De 6 à moins de 9 %
Meurthe-et-Moselle 134 De 6 à moins de 9 %
Aube 124 De 6 à moins de 9 %
Grand Est 123 De 6 à moins de 9 %
Haut-Rhin 123 De 6 à moins de 9 %
France métropolitaine 116 De 6 à moins de 9 %
Moselle 114 De 6 à moins de 9 %
Haute-Marne 113 De 6 à moins de 9 %
Ardennes 108 9 % ou plus
Bas-Rhin 105 De 6 à moins de 9 %
  • Note : En raison de l’échantillonnage de l’enquête, les parts de seniors à domicile en perte d’autonomie comprises entre 6 % et 9 % ne sont pas significativement différentes de la moyenne métropolitaine (7,2 %).
  • Champ : Grand Est, personnes de 60 ans ou plus vivant à domicile.
  • Source : Drees, enquête Vie quotidienne et santé 2021, indicateurs sociaux départementaux.

Part de seniors vivant à domicile en perte d’autonomie et offre de places en institution, par département

  • Note : En raison de l’échantillonnage de l’enquête, les parts de seniors à domicile en perte d’autonomie comprises entre 6 % et 9 % ne sont pas significativement différentes de la moyenne métropolitaine (7,2 %).
  • Champ : Grand Est, personnes de 60 ans ou plus vivant à domicile.
  • Source : Drees, enquête Vie quotidienne et santé 2021, indicateurs sociaux départementaux.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Le Grand Est compte près de 5 570 000 habitants au 1er janvier 2024. Sur les trois dernières années, la population stagne dans la région alors qu’elle augmente de 0,3 % en France. Le Bas-Rhin gagne des habitants, tandis que la population baisse dans les départements les moins peuplés.

Le solde naturel en 2023, s’établit à -7 800 dans la région. Le département du Bas-Rhin est le seul à compter plus de naissances que de décès.

En 2023, 47 600 enfants sont nés dans le Grand Est, soit une baisse de 7,4 % sur un an (-6,6 % en France). Tous les départements sont concernés, sauf la Haute-Marne.

L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établirait à 1,49 enfant par femme en 2023 (chiffre provisoire) dans le Grand Est, qui est la deuxième région la moins féconde. La fécondité est la plus faible en Meurthe-et-Moselle, en Moselle et dans le Bas-Rhin. Dans la région, l’âge moyen des mères à l’accouchement est de 30,8 ans.

En 2023, 55 400 habitants du Grand Est sont décédés, soit une baisse de 5,3 % par rapport à 2022 (-6,5 % à l’échelle nationale). Malgré ce recul, le nombre de décès a tendance à augmenter depuis le début des années 2010, en lien avec le vieillissement de la population.

L'espérance de vie à la naissance retrouve un niveau proche de 2019 au niveau régional. Elle atteindrait en 2023, 84,8 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes (chiffres provisoires) contre respectivement 85,7 ans et 80,0 ans au niveau national.

Pour en savoir plus : Bilan démographique Grand Est 2023 : des naissances en berne.

Nombre de naissances, de décès et solde naturel dans le Grand Est

Nombre de naissances, de décès et solde naturel dans le Grand Est - Lecture : En 2023, 47 600 naissances sont domiciliées dans le Grand Est, pour 55 400 décès. Le déficit naturel est donc de 7 800 personnes.
Année Naissances Décès Solde naturel
2010 65 229 48 016 17 213
2011 63 690 47 637 16 053
2012 62 954 49 668 13 286
2013 62 620 50 217 12 403
2014 62 326 48 965 13 361
2015 59 895 52 206 7 689
2016 58 477 51 865 6 612
2017 56 766 52 853 3 913
2018 55 580 53 645 1 935
2019 54 843 53 323 1 520
2020 53 129 60 673 -7 544
2021 53 113 57 397 -4 284
2022 51 414 58 518 -7 104
2023 (p) 47 600 55 400 -7 800
  • (p) : Données arrêtées fin janvier 2024, arrondies à la centaine.
  • Lecture : En 2023, 47 600 naissances sont domiciliées dans le Grand Est, pour 55 400 décès. Le déficit naturel est donc de 7 800 personnes.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.

Nombre de naissances, de décès et solde naturel dans le Grand Est

  • (p) : Données arrêtées fin janvier 2024, arrondies à la centaine.
  • Lecture : En 2023, 47 600 naissances sont domiciliées dans le Grand Est, pour 55 400 décès. Le déficit naturel est donc de 7 800 personnes.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

Depuis 2008, la ségrégation, mesurée à partir du revenu, augmente en Grand Est. Les disparités spatiales s’accentuent avec une distribution des groupes sociaux qui diffère de plus en plus selon le territoire. Les populations les plus modestes et les plus aisées de la région ont les composantes de ségrégation les plus élevées. Il existe donc dans la région des sous-territoires où ces groupes sociaux sont fortement sur ou sous-représentés.

Les territoires urbains, qui regroupent 74 % de la population modeste pour 62 % de la population régionale, et les territoires frontaliers avec le Luxembourg ou la Suisse, contribuent le plus à la ségrégation dans la région. En 2019, à proximité de la Suisse, la moitié de la population appartient à la catégorie « aisée ».

Les départements alsaciens et les grandes villes du Grand Est ont également une forte influence sur la ségrégation régionale. À l’inverse, les territoires ruraux et peu denses contribuent moins à la ségrégation totale.

La région se ségrègue d’abord du fait de la différenciation entre la composition de la population du monde rural et celle des territoires urbains. Ainsi les personnes à revenu modeste sont surreprésentées dans l’urbain et sous-représentées dans le rural.

Autre facteur de ségrégation régionale, dans les espaces ruraux comme dans les espaces urbains, les individus de même groupe social vivent de plus en plus à proximité les uns des autres.

Pour en savoir plus : Ségrégation mesurée à partir du revenu : rural et urbain se différencient de plus en plus dans le Grand Est.

Contribution lissée à la ségrégation totale de chaque carreau de 4 km

  • Note : Les données de cette carte lissée ne sont pas diffusables.
  • Source : Insee, Filosofi 2019.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

Entre 2008 et 2019, la population s’accroît dans les territoires frontaliers alors qu’elle stagne au niveau régional. Les évolutions démographiques sont contrastées. L’attractivité de la Suisse et du Luxembourg s’intensifie avec une forte croissance dans les zones d’emploi de Saint-Louis et Thionville. À l’inverse, la population diminue dans le territoire frontalier tourné vers l’Allemagne.

Dans tous les territoires frontaliers, l’évolution de l’emploi sur la dernière décennie est inférieure, voire inverse, à celle de la population. Cela résulte de la forte baisse de l’emploi productif sur la période. Cette baisse concerne toutes les zones d’emploi, hormis celle de Strasbourg, et s’avère la plus prononcée dans celle de Thionville.

Le recul de l’emploi est nuancé par l’évolution de l’emploi présentiel, les emplois de proximité liés à la consommation évoluant en général comme la population résidente. L’emploi présentiel augmente même un peu plus vite que la population à Saint-Louis (+1,0 % par an). Thionville fait cependant exception : l’emploi présentiel s’y réduit de 0,3 % par an, tandis que la population s’accroît.

Les territoires frontaliers comptent moins d’emplois présentiels par habitant qu’en moyenne dans la région. Thionville et Saint-Louis sont ainsi les deux zones d’emploi les moins pourvues en emplois de proximité. Ce taux est également faible dans le territoire frontalier tourné vers l’Allemagne.

Pour en savoir plus : Moins d’emplois de proximité et forte spécialisation du tissu économique dans les zones d’emploi frontalières.

Taux d’emplois présentiels par territoire et activité en 2019

(pour 100 habitants)
Taux d’emplois présentiels par territoire et activité en 2019 ((pour 100 habitants)) - Lecture : La zone d’emploi (ZE) de Thionville compte 16,4 emplois présentiels pour 100 habitants en 2019, dont 2,3 emplois dans l’administration pour 100 habitants.
Territoire frontalier Administration Enseignement Santé, hébergement médico-social et action sociale Commerce de détail Construction spécialisée Hébergement - restauration Autres activités
ZE de Thionville 2,3 2,3 4,0 2,4 1,1 0,9 3,5
ZE de Saint-Louis 1,9 1,8 3,0 2,5 1,6 1,2 4,8
Territoire tourné vers l'Allemagne 2,6 2,2 5,5 2,6 1,8 1,0 4,0
Grand Est 3,7 2,9 6,1 2,8 1,9 1,4 5,6
  • Lecture : La zone d’emploi (ZE) de Thionville compte 16,4 emplois présentiels pour 100 habitants en 2019, dont 2,3 emplois dans l’administration pour 100 habitants.
  • Source : Insee, RP 2019, exploitation complémentaire.

Taux d’emplois présentiels par territoire et activité en 2019

  • Lecture : La zone d’emploi (ZE) de Thionville compte 16,4 emplois présentiels pour 100 habitants en 2019, dont 2,3 emplois dans l’administration pour 100 habitants.
  • Source : Insee, RP 2019, exploitation complémentaire.
Comment évolue le travail frontalier depuis 20 ans ?
Comment évolue le travail frontalier depuis 20 ans ?

En 2019, 183 000 actifs résidant dans le Grand Est travaillent dans l’un des quatre pays frontaliers de la région. Les travailleurs frontaliers représentent 8,1 % des actifs en emploi du Grand Est, une part en hausse de 2 points depuis 1999. Entre 1999 et 2019, le nombre de travailleurs frontaliers progresse de près de 40 %, alors que le nombre d’actifs du Grand Est travaillant en France n’augmente que de 3 %. La hausse est portée par les frontaliers travaillant au Luxembourg, dont le nombre passe de 36 000 à 87 000.

Les emplois occupés par les frontaliers sont de plus en plus qualifiés. Le nombre de frontaliers exerçant un métier très qualifié a triplé en 20 ans. La hausse est particulièrement forte au Luxembourg et en Suisse où ce nombre est multiplié respectivement par 5 et 3,4. La croissance est moins forte pour les employés peu qualifiés, tandis que le nombre de frontaliers ouvriers non qualifiés recule d’un quart et même de moitié pour ceux travaillant en Allemagne. Corollaire de cette évolution, la part des diplômés de l’enseignement supérieur progresse plus vite chez les frontaliers que parmi les non-frontaliers.

En 2019, les actifs travaillant en Suisse et au Luxembourg exercent plus fréquemment un métier très qualifié que ceux travaillant en Allemagne et en Belgique. La part d’ouvriers non qualifiés reste forte parmi les frontaliers travaillant en Allemagne.

Pour en savoir plus : En vingt ans, des travailleurs frontaliers plus nombreux et plus qualifiés.

Part des ouvriers non qualifiés, des employés peu qualifiés et des professions très qualifiées selon le pays de travail en 2019

(en %)
Part des ouvriers non qualifiés, des employés peu qualifiés et des professions très qualifiées selon le pays de travail en 2019 ((en %)) - Lecture : En 2019, 20,5 % des habitants du Grand Est travaillant en Suisse exercent une profession très qualifiée contre 16,3 % de l’ensemble des frontaliers et 15,9 % des actifs en emploi non-frontaliers de la région.
Pays de travail Ouvriers non qualifiés Employés peu qualifiés Professions très qualifiées
Allemagne 17,0 7,9 14,0
Belgique 13,8 16,9 9,2
Luxembourg 6,9 13,9 16,4
Suisse 9,2 9,1 20,5
Ensemble des frontaliers 10,4 11,4 16,3
Non-frontaliers 6,7 17,8 15,9
  • Lecture : En 2019, 20,5 % des habitants du Grand Est travaillant en Suisse exercent une profession très qualifiée contre 16,3 % de l’ensemble des frontaliers et 15,9 % des actifs en emploi non-frontaliers de la région.
  • Champ : Actifs occupés résidant dans le Grand Est.
  • Source : Insee, recensement de la population 2019, exploitation complémentaire.

Part des ouvriers non qualifiés, des employés peu qualifiés et des professions très qualifiées selon le pays de travail en 2019

  • Lecture : En 2019, 20,5 % des habitants du Grand Est travaillant en Suisse exercent une profession très qualifiée contre 16,3 % de l’ensemble des frontaliers et 15,9 % des actifs en emploi non-frontaliers de la région.
  • Champ : Actifs occupés résidant dans le Grand Est.
  • Source : Insee, recensement de la population 2019, exploitation complémentaire.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les Zonage pour les études territoriales

Les Zonage d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.