Insee Conjoncture Bretagne ·
Septembre 2025 · n° 56
2e trimestre 2025 : l’emploi salarié augmente et l’intérim repart à la hausse Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2025
Au 2e trimestre 2025, l’emploi salarié progresse de 0,4 % en Bretagne, après une quasi-stabilité au trimestre précédent. En France hors Mayotte, l’augmentation est moins soutenue (+0,2 %). Dans la région, les évolutions diffèrent selon les secteurs : l’emploi progresse dans les secteurs tertiaires marchand et non marchand, alors qu’il est stable dans l’industrie et quasi stable dans la construction. L’emploi intérimaire renoue avec la croissance, progressant de 0,6 % après quatre trimestres consécutifs de baisse.
Le taux de chômage en Bretagne reste à un niveau bas et demeure le plus faible des régions françaises à égalité avec celui des Pays de la Loire. Le nombre d’inscrits à France Travail augmente légèrement, tandis que les offres d’emploi diminuent.
Le nombre d’entreprises créées dans la région entre fin mars et fin juin 2025 est en hausse dans tous les secteurs, sauf dans la construction. Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter en Bretagne et en France.
La conjoncture dans la construction tend à s’améliorer. Les mises en chantier de logements neufs progressent fortement en Bretagne, portées principalement par la construction de logements collectifs. Le nombre de permis de construire est également en hausse, mais cette augmentation est nettement plus faible qu’au trimestre précédent.
Enfin, dans les hôtels, la fréquentation de l’avant-saison est supérieure de 2,1 % à celle observée au 2e trimestre 2024.
- L’emploi salarié augmente au 2e trimestre 2025, dans le privé et dans le public
- Le nombre d’intérimaires repart à la hausse
- L’emploi progresse dans le tertiaire
- L’emploi est stable dans l’industrie et quasi stable dans la construction
- L’emploi progresse dans les quatre départements bretons
- Le taux de chômage est stable à un niveau bas
- Le nombre d’inscrits à France Travail augmente légèrement et les offres d’emploi diminuent
- Les mises en chantier de logements se redressent et les permis de construire ralentissent
- La fréquentation est en hausse dans les hôtels
- Les créations d’entreprises progressent et les défaillances continuent d’augmenter
- Encadré 1 - Hausse du nombre d’allocataires du RSA et baisse du nombre de foyers allocataires de la prime d’activité
- Encadré 2 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro
- Encadré 3 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance
L’emploi salarié augmente au 2e trimestre 2025, dans le privé et dans le public
Au 2e trimestre 2025, l’emploi salarié total est en hausse de 0,4 % en Bretagne, après une quasi-stabilité au 1er trimestre 2025 (figure 1). En France hors Mayotte, les effectifs salariés augmentent légèrement (+0,2 %) par rapport au trimestre précédent.
Fin juin 2025, 1 328 100 emplois salariés sont dénombrés en Bretagne, soit 5 400 de plus en trois mois. Entre fin mars et fin juin 2025, l’emploi salarié privé crée près de 3 900 emplois (+0,4 %) et l’emploi salarié public, plus de 1 500 emplois (+0,5 %). À la fin du 2e trimestre, 76 % des salariés bretons (soit 1 013 400 salariés) travaillent dans le secteur privé et près d’un quart dans le public.
En un an, l’emploi en Bretagne augmente de 0,2 %, soit 3 200 emplois en plus. L’emploi privé croît de 0,3 % (+2 700 emplois), tandis que l’emploi public progresse de 0,2 % (+500 emplois). Au niveau national, l’emploi salarié retrouve son niveau d’un an auparavant.
tableauFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Période | Emploi salarié total - Bretagne | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Bretagne | Emploi salarié privé - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 100,7 | 100,8 | 100,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,8 | 100,9 | 100,9 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 101,1 | 101,3 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 101,7 | 101,5 | 102,0 | 101,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 99,7 | 99,6 | 99,4 | 99,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,9 | 99,1 | 99,9 | 99,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 102,0 | 101,2 | 102,4 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2020 | 102,1 | 101,2 | 102,4 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2021 | 103,0 | 101,9 | 103,8 | 102,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 104,1 | 103,0 | 105,1 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 105,0 | 103,8 | 106,2 | 104,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 105,6 | 104,4 | 107,0 | 105,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,0 | 104,9 | 107,3 | 105,8 |
2ᵉ trim. 2022 | 106,3 | 105,1 | 107,6 | 106,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 106,6 | 105,4 | 108,1 | 106,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 107,1 | 105,8 | 108,6 | 106,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 107,5 | 106,0 | 108,7 | 107,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 107,7 | 106,2 | 109,0 | 107,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 108,0 | 106,3 | 109,2 | 107,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 108,2 | 106,4 | 109,4 | 107,4 |
1ᵉ trim. 2024 | 108,8 | 106,7 | 110,0 | 107,7 |
2ᵉ trim. 2024 | 108,8 | 106,6 | 109,8 | 107,5 |
3ᵉ trim. 2024 | 108,8 | 106,8 | 110,0 | 107,6 |
4ᵉ trim. 2024 | 108,5 | 106,5 | 109,6 | 107,2 |
1ᵉ trim. 2025 | 108,6 | 106,4 | 109,6 | 107,1 |
2ᵉ trim. 2025 | 109,0 | 106,6 | 110,1 | 107,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
L’activité, mesurée par le nombre d’heures rémunérées par les employeurs, est quasi stable dans la région au 2e trimestre 2025 par rapport au même trimestre de 2024 (+0,1 %). En France, elle diminue (-0,4 %). En Bretagne, la hausse sur un an des heures rémunérées dans le tertiaire marchand hors intérim et le tertiaire non marchand compense le repli observé dans la construction et l’intérim.
Le nombre d’intérimaires repart à la hausse
En Bretagne, au 2e trimestre 2025, l’emploi intérimaire est en hausse après quatre trimestres consécutifs de baisse (figure 2). Sur trois mois, l’intérim gagne 200 emplois (+0,6 %), alors qu’il en a perdu 600 au 1er trimestre 2025 (-1,5 %). Cependant, il se situe encore nettement au-dessous de son niveau du 2e trimestre 2024 (-3,5 % soit -1 500 emplois). En France hors Mayotte, l’emploi intérimaire est quasi stable (+0,1 %) au 2e trimestre 2025, après neuf trimestres consécutifs de baisse. Sur un an, il recule de 3,2 %.
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi intérimaire
Période | Bretagne | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 103,4 | 103,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 102,7 | 103,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 103,4 | 102,8 |
4ᵉ trim. 2019 | 102,4 | 100,1 |
1ᵉ trim. 2020 | 67,9 | 61,8 |
2ᵉ trim. 2020 | 81,9 | 75,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 98,1 | 91,9 |
4ᵉ trim. 2020 | 96,4 | 94,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,0 | 97,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 101,5 | 100,7 |
3ᵉ trim. 2021 | 103,2 | 101,6 |
4ᵉ trim. 2021 | 107,8 | 105,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,6 | 104,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 104,8 | 102,9 |
3ᵉ trim. 2022 | 107,6 | 104,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 108,8 | 104,7 |
1ᵉ trim. 2023 | 105,8 | 102,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 106,9 | 101,4 |
3ᵉ trim. 2023 | 103,7 | 99,0 |
4ᵉ trim. 2023 | 102,3 | 97,8 |
1ᵉ trim. 2024 | 102,5 | 97,2 |
2ᵉ trim. 2024 | 100,0 | 94,8 |
3ᵉ trim. 2024 | 99,0 | 93,9 |
4ᵉ trim. 2024 | 97,5 | 91,9 |
1ᵉ trim. 2025 | 96,0 | 91,5 |
2ᵉ trim. 2025 | 96,6 | 91,7 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi intérimaire

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Ventilé par secteur utilisateur, l’emploi intérimaire breton augmente fortement dans l’industrie hors industrie agroalimentaire au 2e trimestre 2025 (+3,8 %), en particulier dans la fabrication de matériels de transport (+12,5 %). Dans le tertiaire marchand, les effectifs intérimaires sont quasi stables (+0,1 %). En revanche, dans la construction, l’intérim continue de perdre des emplois (-1,5 % après -2,3 % au 1er trimestre 2025).
En un an, l’emploi intérimaire baisse en Bretagne dans l’ensemble des grands secteurs : -5,8 % dans le tertiaire marchand, -1,1 % dans l’industrie et -0,8 % dans la construction. En France, l’évolution sectorielle de l’emploi intérimaire suit la même tendance dans le tertiaire (-5,2 %) et dans l’industrie (-1,3 %), mais est plus prononcée dans la construction (-2,4 %).
L’emploi progresse dans le tertiaire
Entre fin mars et fin juin 2025, l’emploi salarié dans le tertiaire marchand hors intérim repart à la hausse en Bretagne (+0,5 % soit +2 600 emplois), après avoir diminué de 0,2 % (-900 emplois) au 1er trimestre (figure 3). Au niveau national, l’emploi dans ce secteur augmente de 0,3 % au 2e trimestre après un recul de 0,2 % au trimestre précédent. En un an, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim progresse de 0,4 % en Bretagne, tandis qu’il est stable au niveau national.
Au 2e trimestre 2025, l’emploi salarié augmente nettement dans l’hébergement-restauration (+1,1 % soit +600 emplois) et sur un an, il croît de 2,3 %. L’emploi est également dynamique au 2e trimestre dans les services aux ménages (+0,8 % soit +500 emplois), mais il diminue sur un an (-0,4 %). L’emploi progresse fortement sur trois mois dans les activités financières et d’assurance (+0,7 % soit +200 emplois) et les services aux entreprises (+0,6 % soit +700 emplois). Ces deux sous-secteurs gagnent respectivement 300 emplois sur un an. La croissance de l’emploi au 2e trimestre est plus modérée dans le commerce (+0,3 % soit +500 emplois) mais reste dynamique sur un an (+0,7 %). Dans l’information et communication, l’emploi est en légère hausse sur trois mois (+0,2 % soit +100 emplois), alors qu’il recule sur un an (-1,0 %). Le sous-secteur du transport et entreposage observe une stabilité de ses effectifs au 2e trimestre 2025. L’emploi y diminue de 0,4 % sur un an. Dans les activités immobilières, l’évolution de l’emploi est négative sur trois mois (-0,3 %) et sur un an (-1,8 %).
Au 2e trimestre 2025, le secteur tertiaire non marchand continue d’augmenter avec 2 300 emplois créés en Bretagne (+0,5 %, après +0,6 % au 1er trimestre). Tous les sous-secteurs sont en hausse, de +0,2 % dans l’enseignement (+200 emplois) à +0,8 % dans les activités pour la santé humaine (+700 emplois). Sur un an, l’emploi salarié dans le tertiaire non marchand progresse de 0,5 % dans la région (+2 100 emplois). En France, il augmente de 0,2 % sur trois mois et de 0,5 % sur un an.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne
Période | Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 100,3 | 101,0 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,4 | 100,6 | 101,0 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 102,5 | 100,9 | 101,3 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2019 | 103,2 | 101,2 | 102,6 | 100,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 103,0 | 100,8 | 101,0 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 104,1 | 100,7 | 100,2 | 99,8 |
3ᵉ trim. 2020 | 105,7 | 101,1 | 102,6 | 101,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 107,2 | 101,6 | 102,6 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2021 | 108,6 | 102,5 | 103,8 | 101,3 |
2ᵉ trim. 2021 | 109,9 | 103,2 | 105,6 | 101,7 |
3ᵉ trim. 2021 | 110,6 | 103,9 | 107,0 | 102,1 |
4ᵉ trim. 2021 | 111,6 | 104,2 | 108,1 | 101,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 111,8 | 104,3 | 108,7 | 102,5 |
2ᵉ trim. 2022 | 112,3 | 104,4 | 109,2 | 102,8 |
3ᵉ trim. 2022 | 113,0 | 104,5 | 109,6 | 102,8 |
4ᵉ trim. 2022 | 113,5 | 104,6 | 110,2 | 103,4 |
1ᵉ trim. 2023 | 113,6 | 104,5 | 110,8 | 104,0 |
2ᵉ trim. 2023 | 113,6 | 104,6 | 111,1 | 104,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 113,5 | 104,7 | 111,5 | 104,6 |
4ᵉ trim. 2023 | 113,3 | 105,1 | 111,9 | 105,2 |
1ᵉ trim. 2024 | 112,9 | 105,3 | 112,7 | 105,6 |
2ᵉ trim. 2024 | 112,6 | 105,4 | 112,5 | 106,2 |
3ᵉ trim. 2024 | 112,5 | 105,4 | 112,8 | 106,0 |
4ᵉ trim. 2024 | 112,2 | 105,4 | 112,5 | 105,5 |
1ᵉ trim. 2025 | 112,2 | 105,5 | 112,3 | 106,1 |
2ᵉ trim. 2025 | 112,1 | 105,6 | 112,9 | 106,7 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
L’emploi est stable dans l’industrie et quasi stable dans la construction
Entre fin mars et fin juin 2025, l’emploi salarié dans l’industrie est stable en Bretagne (+100 emplois soit +0,0 %), après une quasi-stabilité au 1er trimestre (+0,1 %). Les effectifs de ce secteur sont quasiment au même niveau qu’un an auparavant (+200 emplois soit +0,1 %). En France, l’emploi industriel est quasi stable sur trois mois comme sur un an.
L’emploi dans l’industrie agroalimentaire, qui représente plus de quatre emplois industriels sur dix en Bretagne, augmente légèrement au 2e trimestre 2025 (+0,2 % soit +200 emplois). En un an, il progresse de 1,2 %, soit 900 emplois supplémentaires. Le sous-secteur « énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage » reste bien orienté : +0,4 % sur trois mois (après +0,9 % au 1er trimestre 2025) et +2,3 % sur un an. Dans la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines, l’emploi augmente de 0,3 % sur trois mois et de 0,8 % sur un an. À l’inverse, dans la fabrication d’autres produits industriels, les effectifs diminuent légèrement sur trois mois (-0,2 %) et plus fortement sur un an (-1,6 %). Dans la fabrication de matériels de transport, l’emploi recule sur trois mois (-0,5 %) et sur un an (-1,7 %).
Au 2e trimestre 2025, l’emploi est quasi stable dans la construction en Bretagne (-0,1 % soit -100 emplois). Sur un an, le secteur perd 400 emplois (-0,4 %). En France, l’emploi diminue de 0,3 % sur trois mois et de 1,6 % sur un an.
Dans l’agriculture, l’emploi salarié repart à la hausse au 2e trimestre 2025 dans la région (+1,1 % après -1,2 % au 1er trimestre), dans un contexte de baisse nationale (-0,4 %). En un an, l’emploi dans ce secteur augmente fortement en Bretagne (+3,1 %) et légèrement en France (+0,2 %).
L’emploi progresse dans les quatre départements bretons
Entre fin mars et fin juin 2025, plus de 2 400 emplois sont créés dans le Finistère (+0,7 %) (figure 4). Le tertiaire non marchand (+1 400 emplois) et le tertiaire marchand hors intérim (+800 emplois) contribuent principalement à cette hausse. En Ille-et-Vilaine, l’emploi poursuit sa croissance avec une création nette de près de 1 800 emplois (+0,4 %), après une hausse de 1 400 emplois au 1er trimestre 2025. Le tertiaire marchand hors intérim repart à la hausse (+1 300 emplois après -100 emplois), tandis que le tertiaire non marchand ralentit (+500 emplois après +1 700 emplois). La hausse de l’emploi est plus modérée dans les deux autres départements bretons : +0,3 % dans les Côtes-d’Armor, soit +600 emplois, notamment dans le tertiaire marchand hors intérim et l’agriculture, et +0,2 % dans le Morbihan, soit +700 emplois, notamment dans le tertiaire marchand hors intérim et le tertiaire non marchand.
Sur un an, l’emploi salarié total est le plus dynamique en Ille-et-Vilaine. Il augmente de 0,5 % soit 2 400 emplois créés, correspondant aux trois quarts des emplois créés dans la région. Dans le Finistère, l’emploi suit la tendance régionale (+0,2 % soit +700 emplois), tandis que dans les Côtes-d’Armor et dans le Morbihan, l’emploi est quasi stable. L’intérim en particulier freine la progression des effectifs salariés dans les quatre départements bretons.
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié total par département
Trimestre | Bretagne | Côtes-d'Armor | Finistère | Ille-et-Vilaine | Morbihan |
---|---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 100,5 | 100,6 | 100,8 | 100,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,8 | 100,6 | 100,8 | 100,9 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 101,2 | 101,0 | 101,5 | 100,9 |
4ᵉ trim. 2019 | 101,7 | 101,8 | 101,4 | 102,0 | 101,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 99,7 | 99,8 | 99,7 | 100,0 | 99,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,9 | 100,2 | 99,8 | 100,0 | 99,5 |
3ᵉ trim. 2020 | 102,0 | 102,1 | 101,9 | 102,1 | 101,9 |
4ᵉ trim. 2020 | 102,1 | 102,1 | 101,9 | 102,3 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 103,0 | 103,2 | 102,9 | 103,2 | 102,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 104,1 | 103,7 | 103,8 | 104,3 | 104,2 |
3ᵉ trim. 2021 | 105,0 | 104,4 | 104,5 | 105,5 | 105,2 |
4ᵉ trim. 2021 | 105,6 | 104,8 | 105,3 | 105,9 | 105,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,0 | 104,8 | 105,6 | 106,6 | 106,2 |
2ᵉ trim. 2022 | 106,3 | 104,8 | 106,0 | 107,0 | 106,5 |
3ᵉ trim. 2022 | 106,6 | 105,0 | 105,9 | 107,5 | 107,1 |
4ᵉ trim. 2022 | 107,1 | 105,5 | 106,5 | 108,0 | 107,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 107,5 | 105,7 | 106,7 | 108,5 | 108,0 |
2ᵉ trim. 2023 | 107,7 | 106,1 | 107,2 | 108,7 | 108,1 |
3ᵉ trim. 2023 | 108,0 | 106,1 | 107,3 | 109,1 | 108,2 |
4ᵉ trim. 2023 | 108,2 | 106,3 | 107,7 | 109,5 | 108,2 |
1ᵉ trim. 2024 | 108,8 | 106,7 | 108,7 | 109,7 | 108,9 |
2ᵉ trim. 2024 | 108,8 | 106,4 | 108,8 | 109,8 | 108,8 |
3ᵉ trim. 2024 | 108,8 | 106,5 | 108,7 | 109,9 | 109,0 |
4ᵉ trim. 2024 | 108,5 | 106,3 | 108,3 | 109,6 | 108,6 |
1ᵉ trim. 2025 | 108,6 | 106,1 | 108,2 | 109,9 | 108,6 |
2ᵉ trim. 2025 | 109,0 | 106,4 | 109,0 | 110,3 | 108,9 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié total par département

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Le taux de chômage est stable à un niveau bas
En Bretagne, le taux de chômage s’établit à 6,1 % de la population active au 2e trimestre 2025 (figure 5). Il est le plus bas des régions françaises, à égalité avec celui des Pays de la Loire. Le taux de chômage se situe à 7,5 % de la population active en France hors Mayotte et à 7,3 % en France métropolitaine.
tableauFigure 5 – Taux de chômage
Période | Bretagne | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 7,3 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 7,3 | 8,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 7,0 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 7,0 | 8,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 6,8 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 6,6 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 6,4 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 7,6 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 6,7 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 6,8 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 6,5 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 6,4 | 7,9 |
4ᵉ trim. 2021 | 5,9 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 5,9 | 7,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 5,9 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 5,8 | 7,2 |
4ᵉ trim. 2022 | 5,7 | 7,1 |
1ᵉ trim. 2023 | 5,7 | 7,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 5,8 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2023 | 6,1 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 6,1 | 7,5 |
1ᵉ trim. 2024 | 6,0 | 7,5 |
2ᵉ trim. 2024 | 5,9 | 7,3 |
3ᵉ trim. 2024 | 6,0 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2024 | 5,9 | 7,3 |
1ᵉ trim. 2025 | 6,1 | 7,5 |
2ᵉ trim. 2025 | 6,1 | 7,5 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 5 – Taux de chômage

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
Le taux de chômage est stable ce trimestre dans le Morbihan et s’établit à 5,8 %. Dans les trois autres départements bretons, il augmente de 0,1 point pour atteindre 6,1 % en Ille-et-Vilaine et 6,3 % dans les Côtes-d’Armor et dans le Finistère.
Dans les vingt zones d’emploi bretonnes, le taux de chômage est inférieur à celui observé au niveau national, hormis dans celle de Carhaix-Plouguer où il est au même niveau (7,5 %) (figure 6). Les zones d’emploi de Vitré et de Lamballe-Armor demeurent les moins exposées au chômage, avec un taux inférieur à 5,0 %.
tableauFigure 6 – Taux de chômage par zone d’emploi en Bretagne au 2e trimestre 2025
Code zone d’emploi | Libellé zone d’emploi | Taux de chômage T2 2025 |
---|---|---|
5301 | Auray | 5,8 |
5302 | Brest | 6,3 |
5303 | Carhaix-Plouguer | 7,5 |
5304 | Dinan | 6,1 |
5305 | Fougères | 5,5 |
5306 | Guingamp | 6,9 |
5307 | Lamballe-Armor | 4,8 |
5308 | Lannion | 6,3 |
5309 | Lorient | 6,2 |
5310 | Morlaix | 6,5 |
5311 | Ploërmel | 5,2 |
5312 | Pontivy-Loudéac | 5,6 |
5313 | Quimper | 6,2 |
5314 | Quimperlé | 6,3 |
5315 | Rennes | 6,5 |
5316 | Saint-Brieuc | 6,8 |
5317 | Saint-Malo | 5,8 |
5318 | Vannes | 5,5 |
5319 | Vitré | 4,0 |
5362 | Redon (partie Bretagne) | 6,5 |
Bretagne | 6,1 | |
France hors Mayotte | 7,5 |
- Note : Données provisoires.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 6 – Taux de chômage par zone d’emploi en Bretagne au 2e trimestre 2025

- Note : Données provisoires.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
Au premier semestre 2025, les évolutions sont affectées par des changements dans les règles d’actualisation et l’entrée en vigueur du décret relatif aux sanctions.
Entre le 1er et le 2e trimestre 2025, les changements des règles d’actualisation ont un impact à la baisse sur les effectifs d’inscrits à France Travail en catégorie A, et en contrepartie un impact à la hausse sur les effectifs en catégories B et C, ainsi que sur les sorties des catégories A, B, C.
En juin 2025, le décret relatif aux sanctions applicables aux inscrits à France Travail en cas de manquement à leurs obligations est entré en vigueur. Ces sanctions prennent désormais la forme d’une suspension-remobilisation en amont d’une éventuelle radiation des listes de France Travail, ce qui entraine une baisse des radiations des listes de France Travail en juin 2025. Au deuxième trimestre, le nombre de radiations baisse de 15 % par rapport au premier trimestre. Sans la mise en application du décret, il est estimé que le nombre moyen d’inscrits en catégorie A et A, B, C aurait été moins élevé d’environ 5 000 au deuxième trimestre 2025.
Sur le champ des séries complémentaires (hors bénéficiaires du RSA, et jeunes en CEJ, AIJ, Pacea), il est estimé qu’en l’absence de ces deux modifications (actualisation et décret sanctions), l’évolution du nombre d’inscrits au deuxième trimestre 2025 aurait été de +0,2 % pour la catégorie A et de +0,9 % pour les catégories A, B, C. Ce sont ces évolutions qui reflètent le mieux la situation conjoncturelle du marché du travail.
Le nombre d’inscrits à France Travail augmente légèrement et les offres d’emploi diminuent
Sur un champ non affecté par l’inscription automatique de nouveaux publics, hors bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et jeunes en parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (Pacea), en contrat d’engagement jeune (CEJ) ou en accompagnement intensif des jeunes (AIJ), le nombre d’inscrits à France Travail augmente de 0,2 % pour les inscrits tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C) et diminue de 3,5 % pour ceux sans activité (catégorie A) au 2e trimestre 2025 en Bretagne. Sur un an, il croît respectivement de 3,9 % et 6,7 %. Toutefois, ces évolutions sont affectées par des changements sur les procédures d’actualisation mensuelle (avertissement).
Parallèlement, le nombre d’offres d’emploi collectées par France Travail recule de 5,4 % en Bretagne par rapport au 1er trimestre 2025, un peu moins qu’en France hors Mayotte (-6,3 %). Sur un an, la région enregistre une baisse des offres d’emploi (-10,7 %) inférieure à celle observée au niveau national (-14,9 %).
Les mises en chantier de logements se redressent et les permis de construire ralentissent
Au 2e trimestre 2025, les mises en chantier de logements neufs en Bretagne bondissent de 28,4 %, après -1,8 % au 1er trimestre 2025 (figure 7). Cette augmentation est surtout liée à la forte hausse de la construction de logements collectifs (+47,6 % contre +9,5 % dans l’individuel). En France hors Mayotte, le nombre total de logements commencés progresse aussi au 2e trimestre 2025, mais à un rythme moins soutenu (+6,8 %).
Sur un an, entre juillet 2024 et juin 2025, 20 100 logements ont été mis en chantier en Bretagne, un chiffre en hausse de 2,8 % par rapport à la période précédente de juillet 2023 à juin 2024. En France hors Mayotte, le nombre de logements commencés augmente légèrement plus (+4,0 %) entre juillet 2024 et juin 2025.
Parallèlement, au 2e trimestre 2025, les autorisations de construire ralentissent nettement en Bretagne (+2,6 % après +23,1 % au 1er trimestre 2025). La croissance des permis de construire est portée par les logements collectifs (+8,3 %), tandis que les permis de construire de logements individuels diminuent (-5,8 %). En France hors Mayotte, le nombre total de logements autorisés progresse davantage qu’au trimestre précédent (+11,3 % après +6,8 %).
Sur un an, 26 400 logements ont été autorisés à la construction en Bretagne, soit une hausse de 11,1 % par rapport à la période précédente de juillet 2023 à juin 2024. Cette forte progression dans la région contraste avec la légère augmentation observée en France hors Mayotte (+0,3 %).
tableauFigure 7 – Évolution du nombre de logements
Période | Logements autorisés - Bretagne | Logements autorisés - France hors Mayotte | Logements commencés - Bretagne | Logements commencés - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 99,5 | 96,8 | 92,8 | 94,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 97,0 | 102,0 | 78,7 | 91,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 103,5 | 97,2 | 77,9 | 92,8 |
4ᵉ trim. 2019 | 120,9 | 110,4 | 82,1 | 95,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 113,2 | 103,8 | 84,9 | 90,6 |
2ᵉ trim. 2020 | 69,9 | 63,1 | 73,8 | 75,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 113,8 | 86,9 | 98,3 | 101,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 127,2 | 102,2 | 106,8 | 95,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 126,4 | 101,7 | 104,7 | 103,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 139,8 | 105,1 | 111,4 | 102,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 152,1 | 108,9 | 110,9 | 98,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 154,2 | 107,2 | 117,9 | 101,8 |
1ᵉ trim. 2022 | 162,5 | 127,7 | 114,9 | 102,5 |
2ᵉ trim. 2022 | 127,3 | 118,5 | 112,4 | 97,3 |
3ᵉ trim. 2022 | 124,5 | 114,0 | 101,2 | 95,2 |
4ᵉ trim. 2022 | 97,6 | 83,2 | 111,8 | 95,5 |
1ᵉ trim. 2023 | 94,6 | 89,9 | 90,2 | 84,9 |
2ᵉ trim. 2023 | 105,5 | 85,2 | 85,4 | 77,6 |
3ᵉ trim. 2023 | 92,3 | 80,7 | 79,9 | 71,3 |
4ᵉ trim. 2023 | 104,6 | 84,7 | 78,1 | 67,3 |
1ᵉ trim. 2024 | 95,6 | 77,9 | 72,2 | 64,8 |
2ᵉ trim. 2024 | 100,8 | 70,4 | 78,3 | 68,6 |
3ᵉ trim. 2024 | 89,4 | 71,5 | 86,4 | 66,4 |
4ᵉ trim. 2024 | 99,4 | 74,6 | 71,1 | 72,9 |
1ᵉ trim. 2025 | 122,4 | 79,7 | 69,8 | 69,5 |
2ᵉ trim. 2025 | 125,5 | 88,8 | 89,7 | 74,2 |
- Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
- Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
graphiqueFigure 7 – Évolution du nombre de logements

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- Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
La fréquentation est en hausse dans les hôtels
Au 2e trimestre 2025, la fréquentation hôtelière atteint 2,2 millions de nuitées en Bretagne. Elle progresse de 2,1 % par rapport à celle du 2e trimestre 2024. Représentant 83 % de l’ensemble des nuitées, la clientèle résidant en France augmente de 1,3 % par rapport au même trimestre de 2024. La hausse est nettement plus marquée pour la clientèle provenant de l’étranger (+6,1 %).
En France, au 2e trimestre 2025, le nombre de nuitées dans les hôtels est supérieur de 5,1 % à son niveau du même trimestre de 2024 et s’établit à 60,2 millions de nuitées. La fréquentation de la clientèle provenant de l’étranger augmente fortement (+10,7 %), tandis que celle de la clientèle résidente progresse plus modérément (+1,9 %).
Les créations d’entreprises progressent et les défaillances continuent d’augmenter
Au 2e trimestre 2025, 10 700 entreprises ont été créées en Bretagne (figure 8). Les créations d’entreprises augmentent de 4,6 % par rapport au trimestre précédent, soit à un rythme similaire à celui de la France (+4,2 %). Tous les secteurs sont concernés par cette progression, sauf la construction (-3,7 %). Les immatriculations de micro-entrepreneurs, représentant 62 % des créations d’entreprises, repartent à la hausse (+6,9 %, après -2,6 % au trimestre précédent). Les créations d’entreprises classiques (sociétés ou entreprises individuelles) augmentent plus modérément (+1,0 %).
En un an, le nombre d’entreprises créées en Bretagne progresse de 4,4 %. Sur cette période, les immatriculations de micro-entrepreneurs augmentent de 3,9 % et les créations d’entreprises classiques de 5,3 %. En France, le rythme des créations d’entreprises est moins dynamique, tant pour les micro-entrepreneurs (+2,5 %) que pour les entreprises classiques (+2,3 %).
tableauFigure 8 – Créations d'entreprises
Période | Bretagne hors micro-entrepreneurs | France hors micro-entrepreneurs | Bretagne y compris micro-entrepreneurs | France y compris micro-entrepreneurs |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 108,6 | 105,7 | 109,9 | 110,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 104,6 | 104,9 | 106,1 | 111,5 |
3ᵉ trim. 2019 | 105,9 | 104,2 | 113,5 | 112,7 |
4ᵉ trim. 2019 | 107,5 | 103,1 | 117,8 | 116,7 |
1ᵉ trim. 2020 | 102,6 | 94,1 | 103,8 | 105,7 |
2ᵉ trim. 2020 | 83,2 | 77,2 | 87,4 | 91,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 125,8 | 115,0 | 134,2 | 137,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 120,5 | 114,9 | 131,3 | 136,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 121,9 | 116,3 | 134,1 | 139,8 |
2ᵉ trim. 2021 | 136,4 | 123,5 | 147,6 | 141,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 131,4 | 113,5 | 138,1 | 129,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 127,9 | 114,5 | 140,2 | 133,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 134,2 | 117,9 | 144,9 | 138,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 130,5 | 115,0 | 141,2 | 131,9 |
3ᵉ trim. 2022 | 130,0 | 118,1 | 141,3 | 137,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 125,4 | 118,4 | 143,9 | 140,7 |
1ᵉ trim. 2023 | 110,9 | 104,7 | 135,0 | 129,6 |
2ᵉ trim. 2023 | 112,4 | 105,5 | 135,3 | 131,8 |
3ᵉ trim. 2023 | 114,5 | 110,9 | 147,7 | 141,9 |
4ᵉ trim. 2023 | 122,4 | 116,2 | 150,2 | 143,9 |
1ᵉ trim. 2024 | 127,9 | 115,7 | 155,3 | 146,8 |
2ᵉ trim. 2024 | 117,9 | 112,8 | 151,2 | 147,0 |
3ᵉ trim. 2024 | 123,4 | 108,6 | 152,3 | 141,6 |
4ᵉ trim. 2024 | 123,6 | 112,3 | 153,6 | 143,9 |
1ᵉ trim. 2025 | 123,0 | 112,1 | 150,9 | 144,5 |
2ᵉ trim. 2025 | 124,2 | 115,4 | 157,8 | 150,5 |
- Note : Données CVS-CJO.
- Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
graphiqueFigure 8 – Créations d'entreprises

- Note : Données CVS-CJO.
- Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
Dans la région, 2 600 défaillances d’entreprises ont été comptabilisées en un an, entre juillet 2024 et juin 2025, comparé à 2 300 sur la même période un an auparavant. Cette hausse de 9,6 % est légèrement supérieure à celle observée en France (+8,2 %). En Bretagne, trois secteurs sont particulièrement concernés : le commerce et la réparation automobile (21 % du total des défaillances), la construction (20 %) et l’hébergement-restauration (15 %).
Encadré 1 - Hausse du nombre d’allocataires du RSA et baisse du nombre de foyers allocataires de la prime d’activité
Fin juin 2025, 60 200 personnes sont allocataires du revenu de solidarité active (RSA) en Bretagne, soit 3,2 % de l’ensemble des allocataires du RSA au niveau national. En trois mois, ce nombre augmente de 1,3 % dans la région, un peu plus qu’en France (+1,1 %). Sur un an, les allocataires du RSA sont plus nombreux en Bretagne (+1,5 %), notamment en Ille-et-Vilaine. Au niveau national, leur nombre augmente également mais plus faiblement (+1,1 %).
Fin juin 2025, 228 000 foyers bénéficient de la prime d’activité en Bretagne, soit 4,9 % de l’ensemble des bénéficiaires au niveau national. Cette prime est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Le nombre de foyers concernés diminue de 1,8 % dans la région au 2e trimestre 2025 et de 1,3 % en France. Toutefois, sur un an, il augmente aussi bien en Bretagne (+1,8 %) qu’au niveau national (+2,3 %).
Encadré 2 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro
Depuis le début de l’année, l’économie mondiale a résisté à l’augmentation des droits de douane des États-Unis à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le commerce mondial s’est envolé à l’hiver, les entreprises américaines constituant des stocks avant l’instauration des nouveaux tarifs, puis a connu un repli modéré au printemps.
L’économie américaine ralentit, car le marché du travail se grippe, mais elle semble loin d’une récession. La zone euro est affaiblie, mais une lueur d’espoir y apparaît, car l’investissement y reprend quelques couleurs. Après deux ans de récession, l’Allemagne amorcerait un redressement, tandis que la croissance serait plus vigoureuse en Italie, et surtout en Espagne.
Encadré 3 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance
En France, la croissance a bien résisté au printemps (+0,3 % après +0,1 %) et ne décrocherait pas d’ici la fin de l’année (+0,3 % à l’été puis +0,2 % en fin d’année) : le PIB augmenterait ainsi de 0,8 % sur toute l’année 2025, mais essentiellement parce que quelques branches maintiennent l’activité à flot (tourisme, marché immobilier, aéronautique, agriculture). Toutefois, la consommation n’embraye pas : malgré l’inflation modérée (+1,2 % sur un an prévu en décembre), les achats sont peu dynamiques et le taux d’épargne bat chaque trimestre un nouveau record à la hausse.
Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié a surpris à la hausse (+52 000 emplois). L’effet du durcissement des politiques de l’emploi se matérialiserait toutefois en fin d’année : l’emploi en alternance, pour lequel l’essentiel des embauches ont lieu en septembre, se retournerait en effet en prévision. Le taux de chômage augmenterait un peu, passant de 7,5 % de la population active au deuxième trimestre 2025 à 7,6 % en fin d’année.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Emploi salarié :
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko) ;
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko).
Créations d’entreprises :
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko) ;
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko) ;
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko).
Nomenclature :
Sources
- Ouvrir dans un nouvel ongletDéclaration Sociale Nominative (DSN) ;
- Estimations d’emploi ;
- Taux de chômage localisés ;
- Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par France Travail ;
- SIDE (Système d'information sur la démographie d'entreprises) ;
- Créations d'entreprises ;
- Défaillances d'entreprises ;
- Enquête mensuelle de fréquentation dans les hébergements collectifs de tourisme.
Définitions
Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.
Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.
Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).
Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).
La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).
Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.
Pour en savoir plus
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(2) « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions », Insee Informations rapides no 238, Septembre 2025.
(3) Insee, « Tableau de bord de la conjoncture : Bretagne », Chiffres-clés.
(4) Insee, « Pas de confiance, un peu de croissance », Note de conjoncture, septembre 2025.
(5) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, le taux de chômage est stable à 7,5 % », Informations rapides no 22025-198, août 2025.
(6) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié augmente de 0,2 % », Informations rapides no 22025-219, août 2025.
(7) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques hors campings est en hausse de 5,4 % sur un an », Informations rapides no 22025-203, août 2025.